Certains disent que la meilleure façon d’apprendre est de tirer des leçons de ses erreurs. Je suis assez d’accord, mais je pense que c’est encore mieux quand quelqu’un les fait à notre place et que l’on a la leçon sans l’erreur (même si je ne suis pas sûr que la leçon soit aussi bien apprise).
J’ai fait beaucoup d’erreurs en randonnant et je continue à en faire (bien qu’elles soient souvent moins grosses). Je vais en partager une avec vous, parce qu’elle a été assez marquante pour moi (vous allez voir pourquoi) et parce qu’elle est assez récente. Et bien sûr, nous verrons la leçon que j’en ai tirée.
Cela m’est arrivé en Nouvelle-Zélande sur le Rees-Dart track. Nous étions partis pour 3 jours de randonnée malgré des prévisions météorologiques mauvaises. Ce n’était pas un problème, nous étions préparés : veste imperméable, sur-pantalon imperméable, housse de sac à dos anti-pluie (sursac), etc.
Le début de la randonnée était ensoleillé (la photo de l’article illustre le moment « ensoleillé »), mais cela n’a pas duré longtemps. Une heure peut-être… Et ensuite, ça a été environ 8 heures de grosse pluie sans interruption.
Contents d’être arrivés au refuge, nous avons commencé à faire sécher quelques affaires légèrement humides (après une journée de pluie, il ne faut pas espérer être complètement sec) et nous avons sorti de quoi faire chauffer une soupe. Et c’est là, que je suis rendu compte que mon sac de couchage était trempé.
Quand je dis trempé, je n’exagère pas du tout, je pouvais l’essorer très facilement. Et c’est d’ailleurs ce que j’ai fait, avant d’essayer de le faire sécher tant bien que mal près du poêle.
Le résultat, est que j’ai dormi dans mon sac de couchage trempé – ce qui était assez désagréable et peu confortable. Autant vous dire, que je n’ai pas passé une très bonne nuit. Je dois dire que j’avais la chance d’avoir un sac de couchage en fibres synthétiques qui m’a quand même assez bien isolé du froid. Si j’avais eu un sac de couchage en duvet, j’aurais sûrement eu bien froid ! (pour en savoir un peu plus sur les garnissages des sacs de couchage, lisez cet article).
Vous vous demandez sûrement comment j’ai bien pu me débrouiller pour en arriver là. Je me le suis aussi demandé, car mon sac de couchage était dans mon sac à dos, mon sac à dos était recouvert d’une housse anti-pluie, je n’avais pas posé mon sac à dos dans des flaques d’eau ou nagé avec, et mon sac de couchage était le seul élément trempé.
J’ai réussi à trouver ce qui s’était passé. Une partie de l’eau qui ruisselait le long des bords de la housse anti-pluie rentrait dedans, formant une poche d’eau en bas de celle-ci. Au bout d’un moment, la poche d’eau était assez importante et était directement en contact avec le fond de mon sac à dos. Mon sac de couchage était tout au fond de mon sac à dos. Par capillarité, l’eau est donc remontée dans le sac de couchage. La suite, vous la connaissez ! 😉
C’est très facile, j’aurais dû mettre mon sac de couchage dans un sac imperméable. Il existe des sacs très légers fait pour cela. Un sac plastique ou un sac poubelle auraient même pu faire l’affaire. Ce n’est pas plus compliqué que ça !
Je n’avais jamais entendu parler de cela auparavant. Cela ne vous arrivera sûrement pas et m’est sûrement arrivé par un concours de circonstances : la forme de mon sac à dos, la forme de la housse anti-pluie, sa position, etc. Mais cela n’a pas d’importance – l’eau trouve toujours un moyen de rentrer.
Ce qu’il est important de retenir, est que pour être sûr que vos affaires soient au sec, il faut les mettre directement dans un sac imperméable à l’intérieur du sac à dos. Cela peut être une housse ou un sac étanche spécialisé, un sac plastique (type ziploc par exemple) ou un sac poubelle assez solide et bien fermé.
C’est surtout important pour les vêtements, le sac de couchage, les papiers, cartes et le matériel électronique si vous en avez. Si ce matériel prend l’eau, cela peut compromettre votre sécurité.
Alors, si vous utilisez une housse anti-pluie, ne misez pas tout sur celle-ci. Même chose si vous utilisez un poncho ! Je connais plusieurs histoires de randonneurs dont le contenu de leur sac à dos a pris l’eau, même en utilisant un poncho.
Deux autres erreurs qui ont été assez marquantes pour moi et que j’ai déjà mentionnées à droite ou à gauche sur ce blog sont le poids du sac à dos et les vêtements imperméables non respirants (vêtements étanches).
Ce sont vraiment deux erreurs classiques – qui me sont arrivées pendant ma première grande randonnée dans la Vanoise. Voici quelques liens si vous voulez en savoir plus sur ces erreurs et les éviter :
Vous avez le choix : tout faire pour éviter ces erreurs en me croyant sur parole ou les faire vous-même afin d’être sûr de bien apprendre la leçon. 😉
Maintenant, à vous de me dire dans les commentaires quelles sont les plus grosses erreurs que vous avez faites et les leçons que vous en avez tirées. Ça pourra nous être bénéfique à tous.
Allez-y, il n’y a pas de honte à avoir, un de mes coéquipiers a oublié une partie de la nourriture une fois et de remplir sa poche à eau une autre. 😉
Première randonnée : j’ai pris une casserole et un réchaud, et pour gagner du poids j’ai ôté le manche de la casserole et je n’ai pas pris de couvercle. Deux erreurs complémentaires qui rendent la cuisine très difficile ! C’est classique non ? J’espère…
Bonjour Thibaud,
Je n’ai jamais fait celle-là, mais ça aurait pu m’arriver… Au moins ça partait d’une bonne raison – alléger le sac à dos. Le couvercle, c’est assez classique. Et c’est là que l’on se rend vraiment compte de son importance.
A bientôt,
François
Un article ou tu nous parles vraiment d’une de tes expérience donc intéressant !! Pour un blog, je trouve qu’il manque encore des photos de toi, de tes expériences car c’est un peu généraliste parfois. Je suis sure que tu as pleins d’autres témoignages…
A bientôt
Effectivement c’est bête !!!
Autre solution (testée): le sac poubelle 100L, parfaitement étanche, léger et solide contrairement à certaines housse antipluie dont l’imperméabilité est souvent a désirer et la solidité très moyenne
A coupler bien sur avec des sacs de rangement étanche : voilà mon organisation, un espace sec « vêtements » (uniquement sous vêtements et change pour le soir), un espace sec « couchage », un espace sec cuisine et sécurité (cuisine, feu, et orientation).
Ma plus grosse erreur en randonnée (expérimentée il y a quelques semaines!): bivouac de prévu au dessus de 2000m dans les Pyrénées. On part à deux, sac léger, temps au beau fixe, quelques rafales mais rien de bien méchant. Nous avançons les pieds dans la neige, il en restait encore beaucoup pour l’époque. Vient le soir. Nous choisissons notre lieu de bivouac, aménageons une plateforme dans la neige pour notre tente. Le vent se lève. Nous montons la tente. Soucis: « Hey Ben, ou est passé le reste des sardines? ». « Quelles sardines? ». « Les sardines là, qui étaient dans la petite housse! ». « J’ai tout vidé ici…. » « Putain Val, pas ce coup là hein! » Bref, nous avions 3 sardines, le reste étant chez moi. En effet, je les avais mis de coté afin de penser à en racheter, celles-ci commençant a être sérieusement fatiguées. Evidemment, non seulement je n’en ai tjr pas racheter, mais je les avais encore moins remises à leur place.
Résultat: une tente accrochée avec 3 sardines dans la neige, un vent à décorner des boeufs, la toile qui a fait « clap clap CLAP CLAP » toute la nuit, des contacts (donc prise d’eau) un peu partout entre les toiles… Bref une bonne nuit.
Morale: Avant de partir, pensez à vérifier votre matériel, surtout quand celui-ci est susceptible d’influencer votre sécurité.
Bonjour Valentin,
Merci pour cette expérience. Je pense que c’est une erreur qui est déjà arrivée à pas mal de monde ! Oublier du matériel est un grand classique et c’est vraiment quelque chose à éviter – surtout quand ça peut compromettre la sécurité. Heureusement pour toi, ça s’est soldé (uniquement) par une mauvaise nuit. 😉
A bientôt,
François
Nous nous avions les sardines mais le sol était tellement dur à cause de la sécheresse (,GR20), que nous avons tenté de fixer la tente avec des gros cailloux….la nuit raffales à 100km/h, au réveil il n’y avait plus notre toit de tente qui s’était évaporé et il nous restait plusieurs nuits de bivouac sans redescendre en vallée
Ça me rappel quelques souvenirs, surtout en Islande
On pourrait rebondir sur le sujet camelbackversusgourde, apparemment beaucoup de randonneurs utilisent les bouteilles en pet mais la fuite peut vite survenir et se rhabiller avec des fringues trempées , c est froid.
Bonjour Caroline,
Je ne suis pas sûr que les bouteilles en PET soient si fragiles que cela. Mais c’est vrai qu’il vaut mieux avoir ses affaires vitaux au sec en cas de fuite.
A bientôt,
François
Bonjour Francois,
Déja je vous dit Bravo pour votre site, j’apprécie de plus en plus de le consulter, j’apprends des choses à chaque fois que je le visite… merci pour votre dévouement !
Pour la bouteille d’eau j’ai eu le problème à une de mes sorties, je peux vous dire que ça fait bizarre d’avoir le dos mouillé pendant une rando (par beau temps), celle-ci avait fendue sur 4 cms dans le sens de la hauteur, à l’heure actuelle je me demande comment ça a pu arriver !
Donc par précaution, maintenant je l’emballe toujours dans un sac plastique …
A bientôt
Julien
Le petit couteau de poche que l’on garde toujours facilement accessible, dans une poche par exemple. Et bien après plusieurs semaines de marche où on sait parfaitement comment les affaires sont rangées dans le sac et où trouver les choses facilement, il ne faut pas oublier de le retirer de sa poche avant de prendre l’avion à l’aéroport…
Tout le monde y pense ! Mais moi j’ai enregistré mon grand sac à dos en soute avec la gourde, pris mes papiers d’identité et de voyage. Je peux vous assurer qu’au contrôle de sécurité tout le monde vous regarde de travers (agents de sécurité et voyageurs).
Bonjour Chris,
Je te rassure, tout le monde n’y pense pas… 😉
A bientôt,
François
Moi j’aurais préféré y perdre mon couteau que les bons petits pots de miel corse que j’avais rangés dans mon sac de carlingue et que j’ai « offerts » aux douaniers lors de mon retour du G.R.20 …
Les erreurs classiques…le couteau oublié dans la poche aux controles d aeroport…la gourde style platypus qui perd et trempe la doudoune pour le bivouac du soir….la tente à tenir toute une nuit face au vent parce qu on a voulu s alleger au max en prenant moins de sardines…les esbits cubes solides mal stockés et trop humides le soir pour manger chaud….rien de dangereux mais formateur!!!merci pour vos expériences,vos conseils,et votre générosité à tout partager. J apprend à chaque fois plein de petits trucs utiles.un grand merci
Un incident et une erreur que je ne commets plus :
Alors que je randonnais plusieurs jours en autonomie totale, j’ai brisé malencontreusement mes lunettes.
Or je suis presbyte et astigmate. Absolument plus moyen de lire ma carte. C’aurait pu être « tragique » si je n’avais pu récupérer un verre intact que j’utilisais comme monocle.
Désormais je ne pars plus sans avoir au moins une petite loupe (format carte de crédit), à défaut d’une paire de lunettes de rechange. Et je redouble de précaution pour ces lunettes dont on oublie l’existence à force de les avoir constamment sur le nez!
Félicitations pour la qualité de votre site!
Bonjour Daniel,
Merci pour votre anecdote. C’est vrai que ça peut être très problématique. De même pour les porteurs de lentilles de contact.
A bientôt,
François
Une erreur dont j’ai tiré leçon: j’avais mal vissé le bouchon de ma camelback. Au fil de la randonnée, l’eau s’écoulait au fond du sac, ce que je n’ai remarqué que lorsque j’ai eu le bas du dos mouillé. En plus, j’ai manqué d’eau. Mainteant, je vérifie deux fois que le bouchon est bien placé, je place la poche dans un grand ziploc dans le sac à dos, et j’emporte une petite bouteille d’eau que je ne touche qu’en dernier ressort.
Bonjour,
Un bon rappel, de toujours vérifier 2 fois ce qui est très important, voire vital.
A bientôt,
François
du coup, après vous avoir lu, j’ai emballé mon sac de couchage dans un petit sac plastique ……. (le reste j’avais déjà fait …. 🙂
Une erreur quand on croit qu’il n’y a pas de bêtes féroces sur les chemins de randonnée en Chartreuse… Le soir, au bivouac, j’ai l’habitude de sortir le contenu de mon sac à dos et de tout mettre dans un grand sac plastique transparent, comme ça j’ai accès rapidement à ce dont j’ai besoin (vêtement, nourriture…)
2ème jour de rando, je pose mon abri au milieu des pâturages. Un gros chien de berger vient me saluer poliment, renifle mes affaires puis s’en va. La nuit j’entends l’orage, la pluie, me réveille plusieurs fois… Au petit matin je cherche à tâtons mon pantalon qui est dans mon grand sac plastique, normalement posé à côté de ma tête… Mon sac!! A disparu! Instant de panique, grande inspiration, je sors de mon abri… et je vois toutes mes affaires éparpillées dans la prairie. Je comprend que le chien de berger a fait un festin de roi : gâteaux faits maison (finalement y en a au moins un qui aime ma cuisine!), fromage, gourdes de compote éclatées, fruits secs répandus sur le sol, thé envolé… « Rando fichue » je pense. Pas moyen de se ravitailler avant 4 jours à moins de modifier l’itinéraire et sans être sûre de trouver une épicerie dans les villages. Je calcule : 1 barre de céréales le matin, une compote le midi et une poignée de pâte le soir. Au final je décide de continuer la rando, un peu angoissée au début à l’idée de tourner de l’œil. Mais le corps s’adapte et j’ai quand même profité de cette rando merveilleuse. Je sais que la prochaine fois je ne mettrai plus de nourriture dans de simples petits sacs de congélation qui se déchirent facilement. Quel habile chien voleur, qui a réussi à passer la tête sous mon abri, tirer le sac, déballer et dévorer le tout sans aucun bruit!
Bonjour Julie et merci pour cette anecdote. 😉
cette anecdote me fait penser à « st-jacques-la mecque « …. 🙂
Héhé,
Pour la petite anecdote, j’ai fait une traversée de l’écosse presque intégralement sous la pluie… Depuis j’ai tiré la même leçon, un sac plastique transparent par « lot » : vêtement, sac de couchages, kits de répar et autres…
Et une autre fois, nous faisions du stop pour rallier le point de départ d’un GR (après avoir laissé la voiture au point d’arrivée prévu – ainsi on a un objectif puisque le point d’arrivée, la voiture, nous attend vraiment)… et nous avons oublié le topoguide dans la voiture de nos charmants conducteurs avant même d’avoir pu faire un km de marche. Un petit cadeau pour eux, et une petite galère pour nous ! ^^ Stop dans l’autre sens pour retrouver la voiture et retourner chercher de nouvelles cartes – au final juste un petit moment de stress et une journée de perdue.
Moralité, depuis je procède dans l’autre sens, je pars de la voiture, et je fais de l’autostop pour y revenir à la fin du périple.
Une belle erreur de ma part ; partir quelques jours dans les Préalpes avec des chaussures abîmées au niveau de la semelle en pensant qu’elles tiendraient… Sur le sec, impeccable ! Mais la neige mouillée ça NE pardonne PAS !
Pieds trempés et ampoules après 10km, impossible de continuer, avec en plus une météo qui n’arrangeait en rien les choses.
Prenez soin de vos pompes comme de vos bijoux de famille ! Ou partez carrément en tongs…
D’ailleurs, existe-t-il des sortes de « sur-chaussures » pour éviter qu’elles prennent l’eau ? Les guêtres ça n’est pas très couvrant (leur rôle est en fait d’empêcher l’eau d’entrer par le col de la chaussure).
Bonjour Nicolas,
Merci pour le retour, j’espère que ça évitera à d’autres de faire la même.
Pour les sur-chaussures, je ne connais que des choses pour l’alpinisme plutôt. Ce n’est pas vraiment le top en rando, je pense qu’il vaut mieux une paire de chaussures imperméables tout simplement (et sans trous). 😉
A bientôt,
François
Bonsoir,
merci pour ces conseils qui me rassure sur ma prochaine et première sortie solo de 3 jour en autonomie.
pour le matériel, il n’y a pas de secret, il faut y mettre le prix pour avoir de la qualité et technicité pour être prêt à toutes éventualités climatiques:
chaussures, vêtements, sac à dos, couchage et abris … pour le reste c’est du confort.
didier
Bonjour Didier,
Pour le matériel, le prix n’est pas tout le temps gage de qualité. Je vous conseille de lire cet article sur le sujet : https://www.randonner-malin.com/materiel-de-randonnee-grande-distribution-ou-marques-specialisees/
A bientôt,
François
Je suis en pause voyage dans un endroit très humide, en amérique du sud, et j´ai stocké mon sac de couchage en intérieur, dans un sac plastique et dans un sac kayak hermétique, pensant ainsi le protéger de l´humidité…… ce qui l´a plutôt aidé à moisir davantage en quelques semaines !!
Morale : rien de mieux que le grand air pour aérer son duvet, même s´il fait humide ! Ca paraît bizarre comme morale mais apparemment c´est bien vrai !
Sinon sur la housse anti-pluie de mon sac à dos il y a un petit trou en bas pour éviter l’accumulation d’eau (sac gregory). Solution toute simple mais qui aurait probablement évité ce problème, ça doit même pouvoir se faire sur une housse qui n’en a pas (en faisant attention à le faire proprement pour éviter de déchirer la housse …)
Salut François.
Merci pour tout vos conseils et astuces.
Lors d’une rando de 1 semaine sur la HRP, je me suis fait avoir par une journée de pluie qui, malgré mon sur sac, m’a trempée mon sac de couchage et mon sac à viande.
L’eau est rentrée par capillarité le long de la ceinture de hanches.
Donc maintenant, je mets ça en plus dans des sacs poubelle.
Au plaisir.
Nicolas
Merci pour le retour. 😉
Salut François,
Merci pour ton site, super intéressant !!!!
J’ai repris la randonnée après quelques années (10) d’inactivités… et ce avec les mêmes chaussures qui étaient, semble t il, toujours opérationnelles (des Aigles !)…
Bref, départ avec les potes et au bout seulement de deux heures, une première semelle s’est soulevée par l’avant, en une demi journée de marche, elle est totalement partie… et en fin de journée ce sont les deux qui se sont littéralement enlevées… heureusement que les crampons étaient toujours là ce qui m’a permis de fixer les semelles a la chaussure pendant le reste de la rando !!! sur 3 jours !!!
Bref, j’aurais du les ré-essayer et marcher avec pendant quelques heures ce qui m’aurait permis d’identifier le problème…
Voili Voilà…
Une erreur que j’aurais pu éviter…
Guillaume
Merci Guillaume. Ce n’est pas la première fois que j’entends ça. Souvent c’est la colle qui vieillit mal ou même des bactéries qui la grignotent. 😉
1er jour de rando, temps couvert, au départ de Mont-D’Or….et le soir, coup de soleil phénoménal sur le haut des oreilles et sur les mains dont on ne voyait plus les tendons. Depuis j’ai toujours un chapeau à bord (et mentonnière pour le vent) dans mon sac prêt, en plus d’une crème solaire haut indice. Je n’ai pas pu continuer la chaine des Puys.
Superbe site avec tout plein d’infos utiles pour un néo-novice que je suis, reprenant la rando après de nombreuses années. Félicitations.
Merci pour le retour. Effectivement quelque chose auquel il faut faire attention.
Bonjour,
L’été dernier, avec ma petite famille, nous sommes allés en Corse pendant 3 semaines à cheval sur juillet et août. Il a fait TRES chaud. J’avais amené mes chaussures de marche en me disant que je pourrais peut être me faire une journée de balade seul du côté de la forêt de Tartagine. Malheureusement cela n’a pas pu se faire. Mes chaussures, qui étaient quasiment en fin de vie, sont donc restées 3 semaines dans le coffre de la voiture…
Fin août je pars avec un ami faire le Grand Veymont dans le Vercors. Je prends mes chaussures et je me dis que c’est la dernière fois qu’elles me serviront, tout du moins pour de la rando. Nous marchons 30 mn, et d’un coup, une semelle se détache quasi complètement! Rando foutue? Non car mon pote à des baskets (dans son coffre…). Nous rebroussons donc chemin. 10 mn après c’est l’autre semelle qui se détache! Au final, ce fut quand même une chouette rando même si gravir (et surtout descendre!) le Grand Veymont n’est pas forcément conseillé avec des baskets!
Conclusion: ne laissez jamais vos chaussures de rando très longtemps dans le coffre de voiture losqu’il fait très chaud!
Stéphane
Bonjour,
Lors de ma première année de randonneur, début décembre dans la Vanoise, après une journée de marche dans la neige, nous sommes arrivés dans une cabane pas chauffée pour passer la nuit. Mes copains m’ont dit de mettre le pantalon trempé au fond du duvet. Ignorant ce conseil, je l’ai posé bien à plat hors du duvet et j’ai passé une nuit au sec. Le lendemain matin, le pantalon était raide comme du carton, car l’eau avait gelé. Il m’a fallu un bon moment pour faire fondre cette glace et le remettre trempé et gelé.
Serge
Merci pour le retour, un classique. 😉