Voici un article assez court un peu différent de ceux que j’écris d’habitude. En fait, c’est plutôt une astuce que j’aimerais partager avec vous. Cette astuce, ce n’est pas moi qui l’ai inventée, mais c’est un ami qui en a eu l’idée. Cette astuce n’a rien de révolutionnaire mais elle peut vous éviter de vous prendre la tête avec vos coéquipiers et peut faciliter l’organisation et la préparation de vos randonnéesde plusieurs jours.
Randonner en groupe n’est pas toujours évident. Après une grosse journée de marche, quand tout le monde est fatigué et content d’être arrivé, il est très facile de se disputer dès qu’il s’agit de faire quelques tâches communes comme préparer le repas, planter les tentes, aller chercher de l’eau, etc.
L’astuce que je partage ici est très pratique, j’ai eu l’occasion de la tester avec des amis dans le Kimberley en Australie. Elle a très bien fonctionné pour nous pendant toutes les vacances que ce soit en camping ou en randonnée. Elle a d’ailleurs si bien fonctionné, que je la partage avec vous. 😉 Comme le titre l’indique, elle concerne l’organisation de la nourriture et des repas au sein d’un groupe. Elle pourra donc servir aux personnes qui emportent leur nourriture lors de randonnées de plusieurs jours. Mais vous pouvez aussi l’essayer en camping ou même chez vous à la maison (mais là, j’ai plus de doutes que ça marche).
Après une longue journée de randonnée, qui va faire la cuisine ce soir ?
Sans plus vous faire attendre, cette astuce la voici : chaque personne d’un groupe est responsable d’un ou de plusieurs repas – suivant le nombre de personnes dans le groupe et le nombre de repas pendant la randonnée.
Cela veut dire que :
- Chaque personne se doit d’acheter les ingrédients nécessaires aux repas dont elle est responsable avant la randonnée.
- Chaque personne doit préparer pendant la randonnée le ou les repas dont elle est responsable.
Chaque personne peut même porter les ingrédients nécessaires à ses repas. Mais cela n’est pas forcément idéal pour bien répartir le poids à porter entre les personnes du groupe, étant donné qu’il y a d’autres objets communs à porter comme les réchauds, les popotes, les tentes, etc.
Quelques « règles » qui peuvent aider à ce que cela fonctionne bien
Pour que cette astuce fonctionne bien, nous avions mis en place quelques « règles » :
- Ce n’est pas parce qu’une personne est responsable d’un repas qu’il faut la laisser cuisiner dans son coin et se faire servir – ça manque un peu de convivialité. C’est toujours sympa quand les coéquipiers se proposent pour aider le « chef du repas » – pour aller chercher de l’eau, faire la vaisselle, égoutter les pâtes, ou autres.
- Essayez de répartir équitablement les repas. Certains repas sont plus difficiles, plus longs et moins agréables à préparer. Par exemple, le petit-déjeuner est souvent plus facile à préparer.
- Il vaut mieux répartir les repas avant de partir (exemple : le 1er soir c’est untel, le deuxième midi c’est unetelle, etc.). Sinon, personne n’aura envie de cuisiner le jour où il fera un temps horrible dehors. Si vous avez déjà déterminé la personne responsable au préalable, cette personne n’aura pas le choix. Et si c’est vous, tant pis !
- Si vous êtes dans un grand groupe, divisez-le pour en faire des plus petits. Répartissez ensuite les repas au sein de chaque petit groupe. Je pense que le « chef de repas » ne devrait pas avoir à s’occuper de plus de 2 réchauds à la fois. Autrement, vous pouvez désigner plusieurs personnes responsables pour chaque repas. Mais il y en a sûrement qui vont trouver le moyen de se disputer ou de ne rien faire.
Les avantages de cette astuce
Voici quelques avantages de cette astuce :
- Plus besoin de baisser les yeux quand quelqu’un demande : « Qui fait à manger ce soir ? Moi j’ai préparé le petit-déj ce matin ». Avec cette astuce, les tâches culinaires sont donc réparties équitablement.
- Cela évite des discussions à n’en plus finir vu que la personne responsable sait qu’elle doit faire le repas. Le repas est donc servi beaucoup plus rapidement – ce qui est très agréable quand on est affamé après une journée de randonnée.
- La préparation de la nourritureavant de partir est beaucoup plus facile – chacun s’occupant uniquement des repas dont il est responsable.
- C’est à la portée de tout le monde. La cuisine en randonnée ne requiert pas beaucoup de compétences donc il ne devrait pas y avoir de « moi je ne sais pas cuisiner alors je préfère ne pas le faire ». Autrement, c’est toujours une bonne occasion d’apprendre. Et vos coéquipiers mangeront de toute manière, vu qu’ils auront faim et n’auront pas le choix. 😉
- Avec un peu de chance, vous aurez des repas plus variés que si une seule personne s’était occupée de la nourriture.
- Avec un peu de chance, les repas seront mieux cuisinés – si la personne responsable du repas veut faire bonne impression devant ses « invités ».
Avez-vous des astuces à partager en ce qui concerne l’organisation de la cuisine en randonnée ?
Voilà, c’était juste une petite astuce que vous pouvez essayer – surtout si les disputes sont fréquentes dans vos groupes de randonnée. N’hésitez pas à l’adapter ou à l’essayer pour d’autres « tâches ».
Et vous, comment vous organisez-vous pour faire la cuisine en randonnée ? Avez-vous des astuces à partager ? Ecrivez cela dans les commentaires !
Moi, je fais toujours à manger à ma petite femme et puis c’est tout.
Je me dit qu’elle est très courageuse de vouloir manger du lyophilisé avec moi à 2000m d’altitude après une rando de 8h avec un sac de plus de 10kg sur le dos… alors je fais la popote pour elle 😉
Byyyyyyee
Bonjour,
Pour moi en rando, le problème ne se pose pas. Je suis tellement épuisée après ma journée de marche, que c’est mon homme qui prépare le repas. C’est comme ça, cela s’est fait naturellement, de même que durant le reste de l’année c’est toujours moi qui cuisine!… et tout le monde est content!…Par contre, je ne suis pas contre d’aller ramasser du bois (pendant qu’il installe la tente 😉 )
Bonjour Frédérique,
A deux, c’est souvent assez facile de s’organiser, c’est surtout pour les groupes plus nombreux que ça devient plus dur. Au moins ça fait cuisiner ton homme… 😉
A bientôt,
François
Je ne me casse pas la tête. La veille, je vais à la supérette du coin, j’achète un barquette de salade piémontaise, une autre de carottes râpées, un ou deux fruits et… et… et… j’ajoute dans mon sac un ou deux ‘repas minceurs » liquides pris dans le rayon diététique qui me serviront en cas de « famine ».. Et je garde le petit sac plastique remis par la vendeuse qui me servira de poubelle pendant la rando et que j’irai vider dans ma poubelle maison une fois rendue chez moi.
Je suis d’avis de prévoir tout ce qui peut l’être avant le départ.
En fonction du groupe et du nombre de jours de rando, il peut être intéressant de désigner 2 personnes par repas (ou par jour, soit 3 repas), et de définir le contenu de chaque repas.
Ca facilite d’autant l’achat des courses, le poids que cela représente pour le portage, le choix d’acheter avant le départ ou de se ravitailler en route, l’équilibre alimentaire, etc.
Dans mon groupe, à l’heure du repas, on se met en cercle et tout le monde fait sa popote en même temps ! 🙂
Magnifique blog très bien écrit et parfaitement clair. Pour un débutant comme moi, c’est un régal. Bravo !
Nous, on joue aux dés et celui qui perd la partie…fait à manger! (et tant pis pour celui qui n’a pas de chances plusieurs jours d’affilés!)
Ca fonctionne aussi pour toutes sortes de tâches ingrates 😉
Le système est différent mais c’est prévu avant le départ, je te rejoins sur ce point Francois.
Dans ma premiere rando de ma vie , de 6 jours , j’avais prévu les céréals les féculants , les fruits sec ,fromage, huile , et au cours du trajet avant le repas je repérais les plantes sauvages comestibles et en récoltais pour agrémenter mon repas , salades sauvages , herbes a cuires , herbes a tisanes . c’est un atout d’apprendre a les connaitre . Ca met de la variété au menu .!