À la recherche d’un matelas gonflable, léger, peu encombrant et isolant bien du froid, j’ai rapidement opté pour le ThermaRest NeoAir XLite qui est un modèle classique de la marque et parce qu’il a un rapport isolation/poids très intéressant par rapport à beaucoup d’autres modèles.
Si vous vous demandez pourquoi je me préoccupe de l’isolation d’un matelas gonflable de plusieurs centimètres d’épaisseur, voici un petit rappel technique (j’en parle aussi dans cet article dédié au choix des matelas de randonnée).
On pourrait se dire que comme l’air est un bon isolant, un matelas gonflable rempli d’air et d’une épaisseur de plusieurs centimètres devrait très bien isoler du froid. Oui, mais c’est sans compter sur les échanges de chaleur par convection. En effet, quand l’air peut se déplacer facilement, le froid du sol est rapidement « transmis » au corps. Et c’est d’ailleurs pourquoi les matelas gonflables « classiques » isolent peu du froid.
Pour faire face à cela, il existe 2 solutions :
C’est cette seconde solution qu’utilise Therm-a-Rest pour le NeoAir XLite, plus l’ajout d’une couche réfléchissant la chaleur corporelle.
Depuis un peu plus d’un an, j’ai dormi dessus une trentaine de nuits – soit dans un abri avec un revêtement de sol léger PolyCree (photo ci-dessus), soit dans l’équivalent d’une tente double-toit. Et j’ai testé différents types de sols : des sols durs, des gravillons, du sable, de l’herbe, des grosses touffes d’herbes…
Je l’ai même testé (involontairement) sur l’eau ! C’est l’anecdote qui flotte…
Il y a une différence entre ce que l’on sait et ce que l’on fait !
J’en ai eu un petit rappel quand ma compagne m’a réveillé pour me dire qu’il y avait de l’eau dans l’abri de son côté. Je pensais à un peu d’eau à cause de la pluie incessante, jusqu’à ce qu’en me retournant pour jeter un coup d’œil, je constate que je flottais sur mon matelas au-dessus de 5-10 cm d’eau. L’eau ne stagnait pas, c’était un petit ruisseau.
Je me suis vite rappelé avoir rigolé en mentionnant à ma compagne les traces évidentes d’écoulement d’eau dans le sable à l’endroit où l’on était en train de planter l’abri la veille au soir. Mais c’était l’endroit le plus plat…
On savait, on a joué, on a perdu. 😁 Pour un peu de confort supplémentaire (du plat), on a eu le droit à un réveil très matinal et très humide. Il n’y avait pas de risques particuliers – probablement une des raisons d’avoir fait ce choix – mais c’était un bon rappel à l’ordre que certaines erreurs n’arrivent pas par faute de connaissance mais par négligence.
Pour clôturer cette anecdote, voici un paragraphe issu de la notice : « Le matelas Therm-a-Rest ne doit pas être utilisé comme dispositif de flottaison. Il n’est pas homologué par les garde-côtes américains ». Vous êtes prévenu ! 😄
Il existe plusieurs versions de ce matelas :
Voici leurs caractéristiques (données du fabricant) :
NeoAir XLite Small | NeoAir XLite Regular* | NeoAir XLite Large | Women’s NeoAir XLite | |
Dimensions | 119 × 51 cm | 183 × 51 cm | 196 × 63 cm (196 × 64 cm) |
168 × 51 cm |
Épaisseur | 6,3 cm (6,4 cm) |
6,3 cm (6,4 cm) |
6,3 cm (6,4 cm) |
6,3 cm (6,4 cm) |
Encombrement après rangement | 23 × 9 cm | 23 × 10 cm | 28 × 11 cm (28 × 12 cm) |
23 × 10 cm |
Poids | 230 g | 340 g** | 460 g | 340 g |
R-Value | 3,2 (4,2***) |
3,2 (4,2***) |
3,2 (4,2***) |
3,9 (5,4***) |
Prix approximatif | 120 € | 150 € | 180 € | 140 € |
Matériau extérieur | Nylon 30D Ripstop Haute tenacité | Nylon 30D Ripstop Haute tenacité | Nylon 30D Ripstop Haute tenacité | Nylon 30D Ripstop Haute tenacité |
Kit de réparation | inclus | inclus | inclus | inclus |
Housse de rangement | inclus | inclus | inclus | inclus |
Notes :
( ) entre parenthèses, les caractéristiques de la nouvelle version
* modèle testé.
** pesé à 346 g par mes soins + 13 g pour la housse
*** différence dûe à une méthode de mesure différente avec l’arrivée de la norme ASTM F3340-18
Pas grand-chose à dire à ce propos, car ce sont les critères qui m’ont poussé vers ce modèle, mais ils sont très appréciables une fois en randonnée.
J’ai trouvé ce matelas très confortable (pour un matelas de randonnée), bien qu’il m’ait fallu quelques nuits pour trouver le gonflage idéal. J’ai trouvé que l’idéal était pour moi de ne pas le gonfler au maximum.
Après, c’est très subjectif, une copine à qui je l’avais prêté a trouvé son bonheur en le gonflant à fond.
De par son épaisseur, on ne sent pas les petites irrégularités du sol et de par sa structure on n’a pas l’impression de dormir sur des boudins gonflés mais sur une surface assez homogène.
C’est un matelas de randonnée qui se veut léger, donc il n’est pas extrêmement large – bien que d’une largeur assez classique. Il n’y a donc pas énormément de marge quand on bouge dans la nuit avant de se retrouver à moitié dessus et à moitié en dehors (à noter que ce matelas existe en plusieurs tailles, certaines plus larges).
Je n’ai testé ce matelas qu’en 3 saisons, avec des températures minimales juste au-dessus de 0°C et je n’ai pas du tout senti que j’étais proche de la limite en termes d’isolation. Mais je n’ai par contre pas eu l’occasion de pousser ses limites plus loin.
Pour info, la R-value du matelas testé est donnée à 3,2 et pour vous donner une idée, une R-value entre 2 et 3 correspond à peu près une utilisation 3 saisons. La nouvelle version bénéficie d’ailleurs d’une R-value plus élevée de 4,2 (selon la norme ASTM F3340-18) mais l’isolation est la même, uniquement la méthode de mesure a changé.
Note : la valeur R (R-value) est une mesure de la résistance thermique des matelas. Plus elle est élevée, meilleure est l’isolation thermique du matelas.
Le matelas peut se gonfler à la bouche assez facilement. Cela demande une vingtaine d’insufflations et environ 1-2 minutes. Pas de quoi s’épuiser. 😉
Il est autrement possible de le gonfler avec une pompe pour plus de rapidité, un peu moins d’effort et pour éviter de faire rentrer de l’humidité dedans – bien que ce ne soit pas vraiment gênant pour un matelas sans garnissage. Il existe par exemple des sacs pompes qui servent aussi de sac de rangement.
Pour le dégonfler, il suffit d’ouvrir la valve, de le plier en 3 dans le sens de la longueur et d’expulser l’air en le roulant. C’est assez facile et rapide à faire, mais je vous conseille de le faire directement sur le tapis de sol (donc avant de plier l’abri ou la tente) pour éviter de devoir le faire par terre et risquer d’abîmer ou percer le matelas.
Quand j’ai gonflé ce matelas pour la première fois, j’avais l’impression qu’un rien pouvait le percer et qu’il était fragile – j’étais même méfiant quand je me suis allongé dessus la première fois. Mais, au fur et à mesure des utilisations, je me suis rendu compte qu’il est bien plus résistant qu’il n’y paraît.
Je ne l’ai pas percé une seule fois et il ne présente pas de signes d’usure, mais je tiens à préciser que j’en ai pris soin et que je n’ai pas joué avec le feu, même pour les besoins de ce test. Ça ferait un peu cher le test ! 😉
Même si la solidité de ce matelas me semble bonne, elle est toute relative, ça reste le point faible d’un matelas gonflable par rapport à un matelas autogonflant et encore plus par rapport à un matelas en mousse increvable.
Il faut donc y prendre soin et emporter un kit de réparation (inclus avec le matelas) pour pouvoir réparer d’éventuelles crevaisons.
Ce n’est cependant pas le type de matelas que je choisirais pour un bivouac à la belle étoile si je voulais dormir directement à même le sol, sur des surfaces rocailleuses, caillouteuses ou épineuses. Je préférerais mon matelas en mousse indestructible.
A noter que j’ai tout de même eu un petit souci avec la valve. Quelques matins, mon matelas était un peu dégonflé. J’ai fini par me rendre compte que de l’air fuyait un peu au niveau de la valve car la valve tournait librement dans son logement, alors qu’elle est censée être collée et ne pas bouger. Je ne sais pas s’il s’agit d’un défaut, ou si j’y ai été un peu (beaucoup) trop fort. À la maison, on me dit souvent que je serre les pots beaucoup trop fort. 😬 Le doute plane toujours…
J’aurais peut-être pu faire marcher la garantie (à vie, mais avec des conditions bien sûr) mais c’était beaucoup plus simple et rapide de recoller la valve moi-même avec du SeamGrip – que j’utilise pour certaines réparations, exemple en vidéo.
Un des points négatifs de ce matelas est qu’il est glissant, bien qu’il soit apparemment doté d’une surface antidérapante. Je n’ai pas trouvé que c’était gênant entre mon sac de couchage et le matelas, mais plus entre le matelas et le tapis de sol.
Pour un peu que le sol soit légèrement en pente, on se retrouve à glisser vers le bas de la pente et il est même parfois nécessaire de replacer le matelas dans la nuit.
Ce petit point négatif peut se régler facilement : en faisant des bandes antidérapantes de SeamGrip (oui, encore lui) ou produit équivalent. On peut faire ces bandes directement sur le matelas ou le tapis de sol en fonction de ce qui est le plus pratique.
Un autre point négatif de ce matelas est qu’il est un peu bruyant quand on bouge dessus (bruit de papier froissé). Ce n’est pas forcément gênant pour la personne dessus, mais peut l’être pour la ou les personnes autour.
J’ai eu l’impression que ce bruit s’est atténué au fur et à mesure des utilisations, mais je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le cas, ou juste que je m’y suis habitué (edit : j’ai eu des confirmations d’autres utilisateurs).
Comme on l’a vu, c’est un matelas de qualité et qui est très léger par rapport à ses caractéristiques et notamment son isolation thermique.
Forcément, ça se ressent dans son prix. Ça ne me paraît pas démesuré par rapport au produit proposé et en comparaison avec ce qui se fait sur le marché, mais il se place tout de même en haut de l’échelle.
Une nouvelle version du ThermaRest NeoAir XLite vient d’arriver sur le marché et elle semble très similaire au modèle précédent, bien que je ne l’ai pas testée.
La différence notable « sur le papier » est une R-value plus élevée. Elle ne reflète pas une meilleure isolation, mais uniquement une méthode de mesure différente, pour satisfaire la norme ASTM F3340-18 .
Il y a autrement une nouvelle valve apparemment améliorée (et anti-retour), quelques petites différences de dimensions (c.f. tableau au-dessus) et un tissu apparemment plus doux (si l’envie vous prend de câliner votre matelas).
De plus, il existe maintenant une taille supplémentaire « regular wide » (183 × 64 cm) pour ceux qui veulent la même longueur que le « regular », mais avec plus de largeur.
En résumé, c’est un excellent choix pour des personnes qui recherchent un matelas gonflable de qualité, qui est confortable, qui isole bien du froid et qui est très léger et peu encombrant. J’en suis personnellement très content et ne regrette pas du tout mon choix.
Si vous voulez vous procurer un de ces matelas, vous pouvez le faire ici :
Assez écrit, c’est maintenant votre tour. Si jamais vous avez des questions sur ce test matériel ou si vous avez déjà testé ce matelas, n’hésitez pas à laisser un message en commentaires. 😉
Note : Ce test, ainsi que tous les autres tests sur le blog sont réalisés de manière indépendante. Je suis libre de dire ce que je pense sur chaque produit et je ne reçois pas de contribution financière ou d’autre nature pour effectuer le test.
*Si vous achetez un matelas en passant par ce lien, Randonner Malin touchera une toute petite commission, sans que cela ne change le prix pour vous. Cela permet de soutenir le site.
Bonjour,
Parfait votre article, concernant le sac pour gonflage très utile à partir de 4000 et plus, mais aussi pas d’humidité donc pas de paillette en haute altitude
Philippe
Oui effectivement, dans ces cas là, ça peut être pratique. 😉
Bonjour,
J’aurais bien voulu connaitre la marque et le modèle de l’abri que l’on voit sur la photo dans l’article.
Merci.
Dorian
C’est le Six Moon Design Haven Tarp
J’ai 2 neoair. L’un regular pour la rando hyper confortable que j’utilise sous une tente MSR hubba. Chez moi suite à un mauvais choix de matelas beaucoup trop ferme j’ai acheté un second neoair mais en XL que je pose directement sur mon matelas,1 personne, En adaptant la densité du gonflage cela donne un surmatelas très confortable et moelleux. pas de signe d’usure depuis plus d’un an. MARY
Merci pour le retour
Je possède 2 matelas de cette référence modele large depuis 2013. Utilisation en cyclotourisme comme en grande randonnée pédestre , que du bonheur.
Environ 30 nuitées par ans sans un probleme. Je les gonfle avec la bouche mal grès que ce ne soit pas conseillé mais jusqu’à présent aucune incidence de tenue et de confort.
Je recommande +++
Merci pour ton retour Richard.
Bonjour,
Pour ma part, j’utilise le THERM A REST NeoAir XLite Small, c’est à dire plus court qui s’arrête sous les fesses. Pour surélever les jambes, je les mets sur le sac à dos. Effectivement, un peu bruyant mais surtout glissant. Mais solide, aucun problème. Quand on veut du léger, c’est idéal.
Bonjour,
Un matelas très agréable et confortable, surtout à 61 ans. Bizarre bizarre, il se dégonfle lentement durant la nuit sans que je détermine si c’est une micro fuite ou des différences de températures et donc de dilatation?! Mais je crains toujours une bonne fuite qui rendrait mes nuits difficile et donc des journées pénibles.
Regarde peut-être du côté de la valve, c’est ce qui m’était arrivé.
Si tu le gonfle à la bouche, tu envois de l’air chaud… qui va se contracter quand il va refroidir.
Donc gonfler le matelas assez vite une fois le bivouac monté, et regonfler un coup avant d’aller se coucher.
😉
Bonjour j’ai ce matelas depuis plusieurs années et j’en suis très content .Aucun problème ,je l’ai eu suite à un échange sous garantie de mon matelas qui avait une fuite .Je suis très content de cette marque .
Bonsoir,
Excellent matelas. 2 achetés en 2010, premier modèle sortie. 1 poreux échangé sous garantie par un modèle forme sarcophage. Utilisation fréquente, campings, bivouacs, jamais bougé. Effectivement un peu bruyant, moins pour le second modèle. Astuce, pour éviter de glisser je colle les 2 matelas maintenu par 2 sangles à la tête et au pied. Comme dit très justement dans l’article un minimum de soins permet de le faire durer dans le temps. Par exemple le stockage à la maison se fait à plat dans le haut d’un placard. Je recommande ce produit.
très bon article francois, merci a toi.
je possède ce type de matelas et tes conclusions sont les memes que les miennes: bruit, isolation, bon rapport pois et chaleur préservée…. Perso, je recommande de ne pas le gonfler avec la bouche: apport inévitable d’humidité à l’intérieur qui ne peu avoir que des difficultés à s’évacuer par séchage.De plus chaleur et humidité sont parfait pour le développement du « vivant » dans un espace fermé… Le principe des sacs gonflant est plus efficace qu’il n’y parait et me permet de bien prendre soin de mon matelas…
bonne nuit a tous….
C’est vrai que c’est mieux de ne pas le faire à la bouche, mais je ne pense pas que cela dégrade le matelas. Par contre, c’est sûr qu’il y aura probablement un peu de monde dedans. 😉
Je possède la version femme depuis 2013 que j’avais achetée pour un voyage à vélo de 2 mois en conditions très humides, la plupart du temps.
Pas percé une seule fois à ce jour (mais je suis soigneuse). Je dirais donc que ça vaut le coup d’investir car sur la durée, il tient le coup !
Utilisé également en rando bivouac sur 3 saisons, j’en suis très satisfaite en terme d’isolation, de légèreté, de praticité.
Mais du fait de sa faible largeur (comme tous les matelas de ce type) et que je dois bouger pas mal, je me retrouve souvent à moitié au sol !
En voyage à vélo, pas de souci car je me cale avec mes sacoche de chaque côté. En bivouac, je n’ai pas grand chose pour me caler, c’est donc moins confortable.
Si c’était à refaire, je prendrais un matelas plus large quitte à porter plus de poids (ils ont d’autres modèles avec ces critères chez Thermarest). Mais ce choix est très personnel, suivant la position dans laquelle on dort, si on bouge ou pas, si on est sensible au bruit…
Je pense que le mieux à faire avant d’investir dans un matelas est de tester différents types (gonflable, autogonflant, mousse…) auprès des amis si on peut, pour voir ce qui répond le mieux à nos besoins.
Merci pour ton retour Axelle. 😉
Il semble que les « dégonflages » nocturnes de ce matelas soient récurrents … l’été dernier, sur le « mare a mare nord » j’ai regonflé le mien jusqu’à 7 ou 8 fois par nuit …! Echangé sans pb chez le revendeur.
Le nouveau modèle m’a, en revanche, donné toute satisfaction : confort suffisant en dormant en chien de fusil (petite longueur / 119 cm)(obsession du gain de poids)
Philippe
Bonjour François. C’est un matelas effectivement confortable, suis d’accord également sur le fait qu’il soit bruyant (pour le reste de la chambrée la nuit n’est pas top) . j’ai donc opté pour le Nemo insulated 20 or mummy,183/51cm , même budget épais de 7 cm , avec une feuille d’ aluminium intérieur pour une très bonne isolation , pas bruyant, 410 gr, et me suis équipé de la petite pompe électrique « Thermarest NeoAir » (environ 35gr) le matelas est gonflé en trois minutes.
Très bon article et suis 100% d’accord avec tout ce qui y est dit.
Mon compagnon a changer mon matelas auto-gonflable pour un « ThermaRest NeoAir XLite » dernière génération. Lui en utilisait déjà un ancienne génération depuis 1 an. On à fait un bivouac par -2°. Isolation au sol impeccable. Bien sur équipement grand froid pour dormir « pyjama en doudoune plume »,capuche,moufles en doudoune plume , et pour moi « chausson » en peau de mouton (rien de mieux que la fibre naturel pour la chaleur de mes petits peton). Réveille matin après une excellente nuit au chaud dans mon duvet sarcophage,sans aucune sensation de monté de froid par le sol. Et dieux sais que les femmes sont frileuses. La plus grande peur de mon compagnon lorsqu’il a organiser ce bivouac hivernale en amoureux.
Investissement bien placé pour encore plus de rando à deux toute l’année.
Bonjour,
Excellent matériel, plus solide qu’on ne le craint. Utilisé une quarantaine de fois sous tente et hors tente. J’utilise une couverture de survie un peu épaisse tout de même en tapis de sol pour le protéger.
Par contre j’ai parfois un peu de mal à ouvrir-fermer la valve, dont je ne comprends pas toujours dans quelle position elle est!!!
Merci pour cet article. DENIS
Bonjour,
Certes un peu bruyant (j’ai un souvenbir d’une nuit dans un abris de berger où tous les dormeurs avaient adopté ce matelas !!), il est aussi très léger. J’ai résolu le coté glissant de ce matelas avec mon duvet Questar HD de la même marge.Le Questar est pourvu de connecteurs SynergyLink™ qui sont des passants permettant de solidariser le sac de couchage au matelas pour un plus grand confort.En effet, comme beaucoup de sacs de couchage en duvet, la partie dos contient moins de duvet car c’est celle qui est en contact avec le matelas qui est sensé isoler du sol. Ce dispositif simple et ingénieux fonctionne super bien et je suis même étonné que d’autres fabricant ne le propose pas
Hugues.
Bonjour François,
Je te suis depuis quelques années et ai appliqué nombreux de tes conseils. Merci à toi.
Je me suis donc équipé pour la randonnée et ai rapidement découvert que les nuits même au printemps sont fraîches. J’ai un deuter dream lite 500 que je combine avec un matelas autogonflant Ferrino superlite 450. Au mois d’avril sous la pluie du marais poitevin dans une randonnée de 4 jours en autonomie je me suis réveillé plusieurs fois la nuit (alors que je dormais habillé) car le froid des vertes prairies me glaçait les pieds (oui je sais je suis frileux).
Je recherche donc matelas et duvet me permettant de bien dormir la nuit (je suis également sensible au bruit) tout en évitant d’embarquer 4 kg de matériel de couchage. J’avoue que j’a appris tardivement le R-value et j’aurais tendance à prendre un matelas à 10 pour ne plus être réveillé la nuit par le froid : c’est ma bête noire et cela m’empêche de profiter de ces moments uniques.
Merci de tes conseilles et avis aux expériences des autres randonneurs (j’ai pris note du retour d’expérience d’Hugues).
Bonne soirée.
Jean-François
J’ai eu l’impression que ce bruit s’est atténué au fur et à mesure des utilisations, mais je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le cas, ou juste que je m’y suis habitué.
> Le bruit s’aténue avec le temps (confirmé par plusieurs utilisateurs sur les forums, les blog ou même sur la chaine Youtube de certains).
Ex: https://www.youtube.com/watch?v=YFLGemJUMi4 (à 3:20, comparaison entre un modèle neuf et utilisé).
La nouvelle version bénéficie d’ailleurs d’une R-value plus élevée de 4,2 (selon la norme ASTM F3340-18).
> En fait, l’isolation est exactement la même entre l’ancien et le nouveau matelas.
C’est juste le calcul de la R-value qui a changé avec la nouvelle norme.
Quasi tous les matelas ont vu leur R-value modifié avec cette nouvelle norme (certain en mieux, d’autre en moins bien).
Une nouvelle version du ThermaRest NeoAir XLite vient d’arriver sur le marché et elle semble très similaire au modèle précédent, bien que je ne l’ai pas testée.
> Autre différence, une nouvelle valve (avec anti-retour intégré).
J’ai trouvé que l’idéal était pour moi de ne pas le gonfler au maximum.
> Ca peut devenir indispensable pour un usage hivernal (en particulier sur la neige).
Si il n’est pas gonflé à fond, les fesses s’enfonçant un peu, cela peut créer un point froid…
😉
Merci pour ces précisions, je viens d’ailleurs de corriger la partie sur l’augmentation de R-value et de mentionner la nouvelle valve.
j’ai essayé les matelas exped , thermarest ,sea to summit ,decathlon a chaque fois il y avait une perte de pression au petit matin et j’ai compris pouquoi ? . j’ai investi dernièrement dans un lit helinox cot one large
cette c’est plus lourd , mais quel confort et fini le problème de pression . je peut dormir sous un tard sans soucis avec . je voyage a vélo 2,3 kg en plus c’est rien comparer au confort procurer .
Quand tu gonfles un matelas avec de l’air chaud (de tes poumons) en arrivant au bivouac, il se refroidi avec le contact du matelas sur le sol… donc il apparaît moins gonflé (l’air froid étant moins volumineux que l’air chaud.
Il suffit de remettre un petit coup de gonflage avant d’aller se coucher.
😉
Bonjour François,
Merci pour ce test, qui me conforte dans mon choix futur (matelas épuisé pour l’instant). j’ai terminé les 3 dernières nuits de mon dernier trek en regonflant mon therm-a -rest uberlite (regular) toutes les heures, après environ 45 jours d’utilisation (avec gonflage au sac et toujours sur un tapis en dyneema). Je pense aussi que c’est parce que je ne dors pas à plat mais sur le côté, et la membrane de ce matelas semble ne pas supporter une répartition inégale du poids (il se dégonflait moins lorsque je dormais sur le dos). Je n’ai pas senti de fuite au niveau de la valve. Bref, à plat par 0° et moins, pas terrible, surtout que je n’avais pas emmené mes 50g de gram-counter gear evazote recoupé à 1m qui aurait pu me protéger un peu.
J’espère donc que la version femme, plus courte, permettra mon positionnement en latéral avec une répartition de charge relativement homogène.
Je ne suis pas sûr que la répartition du poids sera mieux sur le Neoair. Je dors aussi pas mal sur le côté et je ne le gonfle pas à fond pour que ça soit confortable de côté. C’est clairement plus confortable quand on dort sur le dos.