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Randonneuses, randonneurs, êtes-vous formés aux premiers secours ?

Posté par : François Jourjon 20 mai 2016 42 commentaires

Que feriez-vous si au cours d’une randonnée, l’un de vos coéquipiers se cassait une jambe ? S’il se faisait une entorse ou se démettait l’épaule lors d’une chute ? Et que faire s’il se brûle avec son réchaud ou s’évanouit sans raison apparente ? L’abandonner, même si c’est un râleur fini, n’est pas vraiment une option très correcte… 😉 Bien que ces situations soient peu courantes, elles peuvent arriver et elles ont souvent des conséquences plus graves dans la nature.

En randonnée, on est souvent dans des milieux plus ou moins isolés et il peut se passer de nombreuses heures entre un incident et l’arrivée des secours. En tout cas, il se passe généralement beaucoup plus de temps que si on est en ville ou proche d’un axe routier.

C’est pourquoi je vous pose cette question : « Etes-vous formé aux premiers secours ? »

Qu’est-ce que les premiers secours ?

Les premiers secours sont des gestes pour venir en aide aux personnes victimes d’un accident ou d’un problème de santé. Ils sont la première étape des secours et leur but est d’assurer la survie des personnes et de minimiser les conséquences de l’accident ou du problème de santé en attendant la prise en charge par des services d’urgence spécialisés.

➡️ À lire aussi : Accident en randonnée : les bons réflexes à adopter.

secours en randonnée

Pourquoi se former aux premiers secours en tant que randonneur ?

La raison principale est évidente et je l’ai déjà abordée : assister une personne en difficulté que vous connaissez (ou pas) en attendant l’arrivée des secours.

Mais il y en a d’autres :

  • Le délai d’intervention des secours est souvent plus long en randonnée que dans la « vie de tous les jours ». En effet, il peut être difficile de prévenir les secours (manque de réseau par exemple – voir l’article sur l’utilisation du téléphone portable) et il peut être long pour eux d’arriver sur place et d’organiser les secours – en fonction de l’état de la personne, du terrain, de l’accès, de la météo, etc. Il faut donc être capable de « s’occuper » des victimes jusqu’à leur arrivée.
  • Si vous randonnez en groupe, vous pouvez porter assistance à l’accompagnateur s’il lui arrive quelque chose ou vous pourrez l’aider si quelque chose arrive à une autre personne du groupe.
  • Même si vous partez avec une ou plusieurs personnes formées aux premiers secours, plus de personnes sont formées, mieux ce sera pour gérer la situation et éventuellement se relayer – d’autant plus que l’on ne sait jamais comment on va réagir face à une situation d’urgence (certaines personnes restent figées).
  • Les accidents ne sont pas extrêmement fréquents, mais un simple geste peut sauver une vie. Deux de mes amis ont par exemple déjà dû pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire dans deux situations différentes, donc ça n’arrive pas qu’aux autres.
  • Pour avoir des connaissances et compétences « à jour » et un minimum de pratique pour faire appel à des automatismes. La théorie ne peut pas remplacer la pratique et les mises en situation.
  • Pour vous porter secours. Votre champ d’action est forcément limité quand il vous arrive quelque chose – si vous faites un malaise, vous pourrez par exemple difficilement vous porter secours. Mais, dans certaines situations, cela pourra être utile, comme dans le cas d’une brûlure, d’une entorse, etc.

En plus, les formations aux premiers secours n’apprennent pas uniquement à gérer une victime, mais la situation d’urgence dans son ensemble. Et cela pourra également vous servir dans la « vie de tous les jours ».

Mieux qu’une trousse de secours bien remplie

Se former aux premiers secours va vous demander un petit investissement en termes de temps et d’argent, mais cela vaut le coup. Est-ce qu’une vie sauvée ou une personne aidée ne vaut pas un peu de votre temps et votre argent ?

Honnêtement, je pense que de bonnes connaissances et compétences valent mieux qu’une trousse de secours bien fournie.

On me pose beaucoup de questions sur le contenu des trousses de soins pour la randonnée, mais on m’en pose beaucoup moins sur les formations aux premiers secours, alors que la priorité devrait être inversée. En effet, beaucoup de randonneurs ne savent pas faire grand-chose avec le contenu de leur trousse de secours – à part désinfecter et appliquer un pansement. 😉

formation de randonneurs aux premiers secours

Où se former aux premiers secours ?

Des formations dispensées par diverses institutions

Maintenant que vous êtes convaincu – en tout cas je l’espère – on va passer aux détails pratiques. Au cas où certaines personnes en doutent, je ne suis pas sponsorisé par la Croix-Rouge ou autres. 😉

Dans la plupart des pays, il existe des centres, instituts, associations ou autres qui forment aux premiers secours. Certaines de ces formations sont diplômantes et d’autres ne le sont pas et elles sont dispensées par différentes personnes (pompiers, secouristes bénévoles, etc.).

Souvent, plusieurs niveaux de formation sont disponibles en fonction des besoins. Vous trouverez normalement tout cela facilement en effectuant une recherche sur internet.

L’exemple de la France en matière de formation aux gestes qui sauvent

Si on prend comme exemple la France.

La formation de base est la PSC (Premiers Secours Citoyen) qui remplace la PSC1 (Prévention et Secours Civiques de niveau 1) depuis 2024 qui avait elle-même remplacé l’AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours) depuis 2007 qui avait elle-même remplacé le BNS (Brevet National de Secourisme) depuis 1991.

Elle dure 8 h, qui peuvent être étalées sur plusieurs jours. Elle est ouverte à tout le monde à partir de 10 ans et coûte environ 60 euros, mais le prix peut légèrement varier selon les structures. Il faut savoir qu’elle peut parfois être prise en charge. Les participants, qui sont évalués en continu, reçoivent un certificat de compétences à l’issue de la formation.

C’est un certificat qui peut être demandé pour la pratique de certaines professions ou certaines activités. J’ai par exemple passé la première fois l’AFPS pour mes études de géologie. Et un certificat m’a également été demandé pour mon entrée en formation pour le diplôme d’état d’accompagnateur en montagne.

Cette formation est délivrée par de nombreux organismes et associations comme la Croix-Rouge, la Fédération Nationale de Protection Civile, la Croix Blanche, les Unions de Sapeurs-Pompiers, etc.

Pour trouver une formation près de chez vous, faites simplement une recherche sur internet : PSC (ou PSC1) + département ou PSC (ou PSC1) + ville. Vous pouvez autrement rechercher directement par organisme. Voici une liste d’organismes de secourisme dans quelques pays.

En complément de la PSC (anciennement PSC1) ou pour aller plus loin, il existe d’autres formations telles que le Premier Secours en Equipe niveau 1 et 2 (PSE1 et PSE2) par exemple.

Pour mettre à jour ses connaissances et compétences, il est possible de participer à des sessions de recyclage. Cela permet de découvrir certaines techniques qui ont évolué ou d’en revoir d’autres que l’on a pu oublier.

Les recyclages durent généralement 3 heures et sont dispensés aux personnes ayant la PSC (anciennement PSC1) depuis moins de 2 ans. Au-delà de 2 ans, il est généralement conseillé de refaire une formation complète.

Enfin, il est également possible de faire une formation basique : la GQS (Gestes qui Sauvent), d’une durée de 2 h. Elle est beaucoup moins complète que les autres, mais permet à moindre coût (15 €) d’apprendre à alerter, à gérer une victime qui saigne, qui est inconsciente ou qui se trouve en arrêt respiratoire.

Êtes-vous prêt à prendre le risque lors de vos randos ?

Pendant la préparation d’une randonnée, il est indispensable d’évaluer les différents risques pour essayer de les minimiser d’une manière ou d’une autre.

Partir avec des personnes non formées aux premiers secours, ou ne pas être formé soi-même aux premiers secours, sont des risques supplémentaires pour soi et les autres.

Êtes-vous prêt à prendre ce risque, sachant que l’effort pour le minimiser est un peu de votre temps et un peu de votre argent ?

À vous de réfléchir à ça, le rapport au risque étant très personnel, mais si je vous pose la question, c’est que je suis convaincu que « le jeu en vaut [largement] la chandelle ».

C’est selon moi un gros point faible au niveau sécurité pour beaucoup de randonneurs alors que les bénéfices surpassent largement l’effort.

Alors, la prochaine fois que vous vous demandez :

  • « Est-ce que je prends 2 L ou 2,5 L d’eau ? »
  • « Est-ce que je prends 1 ou 2 compresses pour la trousse de secours ? »
  • « Est-ce que je prends ma polaire fine ou celle qui est épaisse ? »

Demandez-vous aussi et surtout :

« Que se passera-t-il en cas d’accident, ai-je mis toutes les chances de mon côté ? ».

N’hésitez pas à partager cet article avec vos proches, et à vous former avec eux. Vous verrez, c’est très intéressant et même parfois ludique. 😉

Vous avez aimé cet article ? J’attends vos retours dans les commentaires.

Auteur : François Jourjon

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42 commentaires

  • Stéphane

    Bonjour,
    Très bon article auquel je me permets d’ajouter un petit conseil qui peut permettre de gagner du temps et donc…de la vie lors d’un secours randonnée montagne :
    -Essayer de collecter les numéros de téléphone des postes de secours CRS/Gendarmerie du lieu de votre course.
    En effet, si le mobile accroche le réseau et que, primo intervenant sur une victime en détresse vitale aigüe vous jugez qu’une évacuation héliportée (et une médicalisation rapide) s’impose, vous pouvez appeler ces numéros directement avec à la clef plusieurs minutes gagnées qui peuvent faire la différence dans les cas les plus graves tels que malaises cardiaques, traumatismes avec perte de connaissance, hémorragies massives etc…
    Dans tous les cas, essayer au moins le 112.

    • Pierre

      Pour info, le 112 est un numéro européen qui vous met en ligne avec une standard capable d’avoir « rapidement » un interprète. Dons en France, éviter le 112 qui rajoute une étape entre vous et les secours. Bien que, dans certains départements (2 ou 3 en France) le 18,15 et 17 ont été mis en retrait au profit du 112. Je pense que c’est pour une harmonisation européenne.

    • Robert

      A ce jour ce qui est accident et tous lieux = pompiers(18) ,ce qui est maladie ou malaise domicile smur (15), avec de toute manière mise en relation avec un médecin du samu. En montagne intervention de l’équipe de garde du jour gendarme, pompiers crs et après évaluation du medecin samu un médecin ou pas.
      Il existe des départ « réflexe » des secours sans régulation médicale préalable, arrêt cardiaque supposé, pendaison. Et l’appel direct des PGHM a été interdit leur numéro n’est plus communicable. Le 112 est le plus souvent tenu par un centre de traitement de l’alerte déjà en place (pompier ou samu) selon les département, en zone frontaliére vous pouvez capter le 112 du voisin avec un premier intervenant ne parlant pas le français. A vous de voir + qlq minutes et un secours adapté ou … signé un ex médecin sapeur pompier , regulateur samu, animateur randonnée.

      • Olivier

        « Et l’appel direct des PGHM a été interdit leur numéro n’est plus communicable. »
        Non l’appel direct des numéros secours à dix chiffres n’est pas interdit; ils sont d’ailleurs toujours très utilisés par les pratiquants de la montagne.
        C’est la communication de ces numéros afin de prévention qui l’est.
        Le principe de la priorisation du 112 sur les réseaux, et sont caractère « européen » fait que ce numéro a été retenu pour la diffusion et la prévention.
        L’utilisation du 112 a cependant des inconvénients, perte de temps pour la prise d’alerte et la localisation (répétition de l’alerte à chaque transfert d’appel à un nouvel opérateur : 112 avec opérateur non montagnard et/ou opérateur étranger possible sur zone frontalière, SAMU et CODIS avec opérateurs non montagnards, et numéro 10 chiffres du secours montagne (ou sont présents les secouristes montagnes intervenants qui ont la connaissance du terrain et très souvent le médecin montagne du SAMU de permanence).
        Un conseil,
        si vous avez le temps et l’accident/malaise/maladie ne vous parait pas grave, passez par le 112.
        Si vous avez du réseau et le caractère d’urgence vous apparait avéré, préférez les anciens numéros à dix chiffres qui permettront une localisation plus rapide et un départ « flash » de l’équipe de secours (2 secouristes et médecin montagne). Cela augmentera considérablement les chances de survie de la victime.

  • Mélanie

    Merci pour cet article ! J’ajouterais qu’il ne faut pas oublié les rappels de formation.

    On n’oublie vite!

    Et même formé(e), garder son sang froid est primordial et le plus dur

  • Nicolas

    Merci pour l’article.

    Il est aussi possible de se faire former dans le cadre de son travail .
    La formation s’appelle SST ( Sauveteur Secouriste du Travail )
    Pour avoir fait les deux c’est presque la même formation , et prends à sa charge le coût de la formation.

    Je crois même que les deux formations donnent équivalence , donc utilisable pour beaucoup d associations .

    à bientot

  • RENEE

    La formation aux premiers secours est indispensable pour pouvoir suivre les formations en orientation ou animation de groupe de randonnées, proposées par les associations de randonnée et sous l’égide de la Fédération Française de Randonnée. Elles est très utile : les rappels de formation sont incontournables
    et tous les participants des groupes de notre association s’y soumettent volontiers, conscients de l’importance de la mise à jour des consignes à respecter et des gestes à accomplir.
    Bonnes randonnées à tous ! … Et gardez bien en tête le 112, à composer en cas de problème.

  • Vincent C

    C’est bien que tu aies attiré notre attention sur cette attitude préventive que nous devrions tous avoir, ne serais- ce que pour nos enfants, petits enfants ou nos aînés.
    C’est vrai que lorsqu’on voyage en groupe, un accident, même banal, est vite arrivé et on doit être vite désemparé dans ce cas si on n’a pas la formation requise.
    Comme d’habitude ton regard aiguisé fait mouche et comme je prépare une longue traversee pour 2017, je vais me programmer une formation pendant l’hiver.
    Bravo pour ton article en tout cas !

  • jojo .

    François : T’es un mec TOP de chez TOP . je suis tombé sur ce site par hasard . Vraiment dans ta nature tu as quelque chose a donner ( c’est plus fort que toi c’est comme ça , c’est tout … ) Toutes tes initiatives , tous tes sujets sont justes excellent .

    Comme tout le monde je reçois des tas de mail qui viennent de nul part . Ils passe tous a la trappe .
    Les tiens jamais . Bonne continuation .

  • Article pertinent pour moi qui vient de lancer le recyclage de tous les animateurs de mon club. En effet le contenu de la formation évolue, le défibrillateur est au programme de la PSC1 donc retour en formation. J’ajoute, si tu permet François, un lien pour télécharger le référentiel de la formation PSC1, chacun pourra l’avoir toujours avec lui dans son téléphone et le consulter à loisir :
    http://secourisme34.fr/referentiels_en_telechargement.html
    Et bravo et merci pour le site.
    Bonne journée.

    Francis

    • François Jourjon

      Bonjour Francis,

      Aucun problème pour les liens, c’est une bonne idée. 😉

      A bientôt,
      François

    • Boulet

      Bonjour. Merci beacoup à toi pour tous ces conseils et ces liens. On en apprend toujours un peu plus sur la randonnée.
      C’est vraiment le top pour ceux qui s’intéressent de près ou de loin à cette activité.
      Bien à tou

  • Cédric

    Très belle article. Ici au canada, la croix rouge donne 2 formations très pertinente pour les randonneur: « Secourisme en milieux sauvage et éloigné » (20h) et « Secourisme en milieux sauvage et éloigné avancé » (40h). Ces formations forme les gens à réagir et s’occuper de toutes les blessures qui pourrais survenir pendant un randonnée (de l’éraflure à la crise cardiaque en passant par l’hypothermie/coup de chaleur, fracture ouverte, accouchement d’urgence,… ). Elle traite également des façon d’évacuer un blesser, quand décider de monter un abris pour rester sur place et attendre les secours, préparer le terrain pour un hélicoptère…

    Théoriquement, à la fin de la formation de 20h, tu as les connaissances pour secourir quelqu’un et lui donner des soins continu pendant 24h. Le cours de 40h ralonge le temps à 3 jours.

    Existe-t-il des cours de secourisme équivalent en France?

    Je conseille vivement à tout le monde de mettre sur son smartphone, l’application de la croix-rouge canadienne: http://www.croixrouge.ca/cours-et-certificats/conseils-et-ressources-de-secourisme-/l-application-de-secourisme

    C’est une belle application avec un explicatif des gestes à poser pour tout type d’urgence. Vous pourrez aussi trouver le numéro des urgences pour tous les pays du monde et la phrase pour demander une ambulance dans la langue local.

    Dans le même genre, je conseil de suivre également un formation en survie dans le milieu ou vous randonné le plus souvent. Cette formation-ci est peut-être moins pertinente en france, étant donnée la densité de population. Mais ici au Canada, ça peut vous sauver la vie. Une bonne formation de base en survie devrais expliquer comment créer un abris (c’est pas les même en forêt qu’en plaine ou montagne), construire un feu et signaler sa présence pour les secours. J’ai assister un amis qui donne des cours de survie et j’ai été franchement étonné par le nombre de randonneur qui ne connaissais pas les bases.

    Bonne journée,

    Cédric

    • Cédric

      Je suis désolé pour les fautes d’orthographes, j’aurais du relire mon commentaire 🙁

    • François Jourjon

      Bonjour Cédric,

      Merci pour ton message très intéressant. Je ne connais pas vraiment de formations équivalentes en France. Ça a clairement plus de raison d’être au Canada mais aurait aussi de l’intérêt en France ou dans d’autres pays européen.

      A bientôt,
      François

  • Jean-pascal

    Bonjour, très bon article comme d’habitude
    Voilà une situation vécue sur le terrain sur le GR 65 (Chemin de Compostelle)
    Il est très difficile quand on les a au téléphone d’expliquer au secours même aux pompiers l’endroit exact ou se trouve le blessé car on ne connait pas la région et l’interlocuteur au téléphone ne connais pas forcément la région parce que souvent , il s’agit d’un centre d’appel situé loin du centre de secours !
    D’où l’intérêt des notions de secours !!
    A bientôt

  • jean Louis

    Merci François pour cet article que j’ai apprécié d’autant plus que je suis formateur aux premiers secours.

    J’ai eu l’occasion de former plusieurs accompagnateurs qui m’ont rapporté avoir eu l’occasion de mettre en pratique des gestes que je leur avais enseignés.

    Alerter, secourir, surveiller devrait être des gestes connus de tous (randonneurs ou pas)

    Merci pour tes articles toujours aussi interessants;

    Jean-louis.

  • claudiator

    en cas de morsure de vipère en montagne que faire ? le téléphone passe pas, plus de 2 heurs pour le retour.Avant il y avait le vaccin;

  • Noureddine

    Nous sommes une Association de tourisme à El-Kantara (Biskra) en Algérie et nous organisons des randonnées pédestres dans les environs d’El-Kantara. Merci beaucoup pour vos articles qui nous ont été très bénéfiques et bonne continuation. Noureddine

  • patrice

    Très très bon et utile article ! Comme toujours d’ailleurs ! Je ne peux que cautionner tes explications et conseils ayant été moi-même sauveteur secouriste de1995 à 2011 niveau chef d’équipe à l’UNASS . Continue à nous procurer ce même plaisir à la lecture de tes courriels ! Bons chemins à tous :

  • pour ceux qui ont la chance de travailler , effectivement la formation SST est bien faite, on a un recyclage tout les deux ans et pris en charge par l’employeur (enfin dans mon cas …. j’espere pour tous …)
    pour ceux qui sont a la retraite je sais que dans mon village le club des ainés avait organisé une formation au premier secours, ca doit certainement se faire ailleur, aussi on peut toujours se renseigner. aprés vu le prix de la formation on peux débourser un peu sachant que ce peux etre super utile. en tout les cas bravo a toi car je suis certaine que l’on a un peu tous tendance a zapper ce genre de chose qui pourtant sont super importante autant en rando qu’au quotidien merci François !!!!

  • Danielle

    Merci François pour ton article. En tant que présidente de club je vais me renseigner pour cette formation et la faire dès que possible. Il faut être prudent.

  • DOMINIQUE PENEZ

    Bonjour,François,
    Je trouve important que tu attires l’attention des randonneurs sur cet aspect des choses, d’autant que nous ne sommes pas toujours au fait des conditions physiques de certains marcheurs.Je suis formée aux premiers secours à la Croix Rouge et j’en mesure toute l’importance.J’ai d’ailleurs organisé une formation à cet effet pour les volontaires de notre association en 2014.
    Bon vent et bonne marche pour vos initiatives.
    Merci pour votre site .Il est d’une grande clarté et d’une efficacité incomparable.
    Dominique

  • Hervé

    Très bien cet article, j’ai été infirmier et pourtant j’ai encore appris des choses, mais il est vrai aussi qu’on oublie, d’où l’intérêt de remettre à jours ses connaissances. Merci.

  • Alain

    Bonjour,
    Très bon article qui met le doigt où ça fait mal, en effet peu de personnes envisage le côté risqué de la randonnée. en général on prépare bien son itinéraire et son sac mais on néglige tout ce qui n’est pas palpable.
    Merci

  • Astrid (médecin)

    Très bon article et très pertinent. Il faut insister +++ sur la réactualisation des formations, car on oublie vite ce qu’on ne pratique pas, et dans le domaine du secours, une formation unique ne permet pas d’avoir des réflexes efficaces.

  • Marie

    Bonjour,

    Merci beaucoup pour cet article! Après avoir passé le PSC1 en 2008, je réactualise ma formation dès demain avec le SST, financé donc par mon employeur… Entre autres en vue d’un trail où je serais bénévole. J’ai déjà eu l’occasion d’utiliser les techniques acquises en formation, et dans tous les cas être formés permet d’éviter un peu plus la panique en cas d’accident, en donnant de bons réflexes.

    Bonnes randos!

  • Jean

    Une formation aux premiers secours, type PSC1, c’est très bien. Mais une telle formation est dispensée en ville, dans un milieu « facile », où on peut joindre rapidement les secours professionnels. En montagne, hors de toute connexion, avec l’isolement, le vent, l’altitude, le froid, la neige, en cas d’accident, on fait quoi ? Encadrant fédéral en ski-alpinisme, rando, alpinisme, trail, j’anime, depuis plus de 10 ans, un stage de « secourisme en montagne hivernale » dans les Pyrénées. Avec une amie médecin et encadrante en ski-alpinisme, et avec le concours d’une médecin urgentiste montagne et de personnels du PGHM, nous formons chaque saison une douzaine de personnes, elles-mêmes souvent chargées d’encadrement d’activités en clubs, afin de savoir comment exploiter ses connaissances en premiers secours sur le terrain, en situation réelle. Au-delà de ces connaissances utiles (le PSC1 ou équivalent est un prérequis pour participer à cette formation), nous partageons des astuces pour mieux faire face aux situations d’urgence. Une partie avec les pros, pour apprendre, et une partie entre nous, avec nos sacs à dos habituels de rando, pour mettre en pratique sur des incidents simulés.

  • Michèle Gesquière

    et ben dis donc, en voilà des gens qui t’aiment et qui t’apprécient et respectent ton action.
    Je suis contente pour toi. Tu mérites.
    Michèle G.

  • GUY

    Bonjour,
    Effectivement l’essentiel ce n’est pas la trousse de secours qui est avant tout personnelle (je rappelle que l’on n’a pas le droit de donner un médicament à une autre personne: seul un médecin peut le faire) mais de connaître les gestes qui peuvent sauver une personne.
    Une autre solution pour former aux gestes d’urgence c’est de s’adresser au SAMU. C’est ce que nous avons fait pour notre club et nous avons ainsi formé tous nos animateurs de randonnée (17).
    Le SAMU de Rouen nous a accueilli à bras ouverts car ils estiment qu’il n’y a pas assez de personnes formées en France.
    Outre leur accueil chaleureux, cela ne nous a coûté que la confection de deux ou trois gâteaux pour la pause et quelques jus de fruits.

  • SERGE

    COMME TOUJOURS TES INFOS NOUS SONT TOUJOURS TRES UTILE.CELUI CI EST UNE PIQURE DE RAPPEL POUR MOI ET BIEN QU’AYANT LE DIPLOME JE VAIS RETOURNER FAIRE UN STAGE A LA CROIX ROUGE DE MA VILLE.UN VRAI PLAISIR DE TE LIRE JE DONNE TON ADRESSE A TOUS LES MEMBRES DE MON CLUB L’EFFET BOULE DE NEIGE FAIT LE RESTE!!! MERCI .
    CORDIALEMENT SERGE

  • Brice

    Bonjour.
    Je prévois le Camino Françes pour l’automne … et me suis formé aux bases, en stage de la Croix-Rouge. On ne sait jamais, ça peux servir … même dans la vie courante, car pour les problèmes cardio – par exemple – j’ai vraiment découvert l’art et la manière.

  • Pierre

    Bonjour,
    Merci pour cet article!
    Si je peux me permettre un conseil supplémentaire pour prévenir les secours, pensez à vous équiper d’un GPS. Au minimum une application dans votre smartphone permettant de donner des coordonnées aux secours. Il arrive souvent qu’ils perdent de précieuses minutes à vous localiser. Particulièrement vrai en montagne. Je ne parle même pas des cas extrêmes. Les coordonnées peuvent être mises dans de nombreux logiciels. Au pire, prendre Google map et simplement reprendre les coordonnées. Cette simple précaution eut vous sauver la vie ou de vos proches. Situation vécues par des amis en suisse. Une amie infirmière a prodigué les premiers soins.L’hélico est arrivé direct sur le lieu d’accident. Intervention optimale. Tout va bien la personne est en parfaite santé aujourd’hui. 🙂

  • Lahouarie

    Bonjour,
    Ambulanciers Hospitalier au SAMU SMUR.. pour la trousse de secours … Il y a aucun problème si les compresses , les bandes, les pansements, les lingettes stérile pour les soins , etc etc, bien d’autres choses, même les Dolipranes, sont périmés de quelques mois ,.. leur utilisation est valable pendant trois ans.. les dates de péremptions, sur beaucoup de produits Hospitalier n’est que commercial.. donc si les randonneurs ont des choses périmés, qu’ils sachent que c’est encore bon .. .
    C’est inutile de jeter des compresses, des bandes, des pansements, des désinfectant pour les plaies, c’est encore valable pendant des années.. voilà..
    Cordialement.

    Abd el kader Lahouarie. Fonctionnaire. CHU

  • Raymonde GARELLA

    Bonjour François,

    J’ajoute on commentaire à ceux déjà reçus. Votre article est clair et concis. Il est vrai que le risque d’un aident n’arrive pas qu’aux autres. Alors, la prévention et la formation aux premiers secours sont deux points essentiels. qui permettent parfois de sauver des vies et de faciliter la tâche des secouristes. Je me pose la question suivante . quels sont les signes/gestes à effectuer pour signaler les lieux de l’accident à un hélicoptère de secours ? Merci par avance de votre attention. Bien cordialement,

    • François

      Lorsqu’un hélicoptère vous voit, vous pouvez lever les 2 bras en l’air, ce qui forme un Y comme Yes pour « Oui, j’ai besoin de secours ». Dans le cas où vous n’avez pas besoin de secours, il ne faut lever qu’un seul bras et mettre l’autre vers le bas. Cela forme un N comme No pour ‘Non, je n’ai pas besoin de secours ».

      Le plus important sera d’être capable de décrire le lieu de l’accident avant l’arrivée de l’hélicoptère, avec des repères géographiques et coordonnées GPS. Ensuite, il faut se rendre visible et les solutions dépendent beaucoup des conditions : penser aux vêtements voyants, aux lampes frontales, à la couverture de survie, etc.