Cet article est un article invité rédigé par deux fidèles lecteurs du blog (c’est comme cela qu’ils se décrivent) : Marie, une amie, et son compagnon Sylvain. C’est donc Marie qui s’exprime à travers les « je ». C’est le second article d’une série consacrée à leur préparation d’une section du GR10.
Rappel des épisodes précédents (voir le premier article de la série ici) : nous avons décidé il y a plusieurs mois de partir faire une partie du GR10 cet été, en autonomie. Depuis, nous essayons de faire régulièrement des week-ends de randonnées et bivouacs, pour tester et améliorer notre matériel.
Edit : merci à tous pour vos commentaires et conseils suite à notre 1er article, qu’on essaye de prendre en compte !
Après un premier week-end de préparation sur le GR41 en octobre dernier, nous avons profité d’un week-end mi-décembre pour continuer à tester notre matériel : nous sommes partis un jour et demi en nord-Touraine, dans la campagne de Mazières-de-Touraine.
Très belle fin d’après-midi sur « l’Etang de l’Ile »… – S. Broqua
Evidemment, les conditions étaient très différentes : la nuit est tombée vers 17h30, il a fait relativement froid (autour de 1° à 18h, mais a priori pas de températures négatives pendant la nuit), et le temps est resté au brouillard tout le lendemain… Chouette !
… mais réveil brumeux le lendemain matin ! – S. Broqua
Ces conditions (à la limite de l’extrême !) nous ont permis de confirmer nos premières conclusions : notre tente (mono-paroi) n’est absolument pas adaptée à des températures fraîches ou à des pluies importantes. La condensation qui trempe nos duvets le matin est très désagréable, et dangereuse pour nos futurs duvets en plume.
Après des dizaines d’heures de recherche sur différents sites et forums de matériel léger de rando (ce qui nous a permis de nous familiariser avec le monde des MUL…), nous avons enfin trouvé une tente qui correspond à nos critères : la Hogan Ultralight 2 places, de Vaude.
Elle est donnée pour 1,8 kg, et mesure 220 × 120 × 105 cm, pour un prix qui varie entre 295 et 349 € selon les sites… Plus cher que ce qu’on voulait mettre au début, mais la hauteur constante sur toute la longueur, ainsi que l’avancée sur le devant de la tente, nous ont finalement convaincus : en prévision d’un trek de quatre semaines, on a favorisé le confort (surtout pour mon compagnon, qui est grand) ; en cas de très mauvais temps, on voulait être sûrs de pouvoir passer des journées entières dans la tente.
Nous venons de la recevoir : elle fait 1,870 kg tout compris (dans le sac de rangement). Nous allons la tester dès que possible, à suivre donc !
En ce qui concerne les duvets… nos réflexions ont également beaucoup avancé, puisque nous avons fini par acquérir deux duvets Panyam 450, de chez Cumulus, une marque polonaise qui travaille à partir de plumes d’oies polonaises.
835g, dont 450g de duvet – 850 cuin (870g à la pesée)
0°C confort ; -6°C limite ; -23°C extrême
Pourquoi ce choix ? Si les Lafayette de Valandré nous tentaient beaucoup, on a préféré choisir des duvets jumelables. Cette réflexion est née de la nuit passée l’un contre l’autre et d’une tentative ratée de jumeler nos duvets : nous avons constaté que, bien collés l’un contre l’autre « dans le même duvet » (en fait un assemblage non zippé de nos duvets), la nuit devenait acceptable alors que chacun de notre côté nous avions froid.
Donc, plusieurs arguments en faveur des duvets jumelables : d’une part, ces quelques degrés que nous pensons gagner avec notre chaleur corporelle : d’autre part, et non négligeable, le côté plus sympa de dormir en couple, et pas dans des duvets séparés, pendant un mois. Enfin, on pense que des duvets avec température de confort autour de 0° seront suffisants, ce qui nous évitera d’investir dans des duvets plus chauds, mais également plus chers et/ou plus lourds.
Nous venons de recevoir les duvets, et ne les avons donc pas encore testés en conditions réelles. Quelques infos néanmoins : ils sont livrés avec un sac de rangement en filet et un sac de compression ; contrairement à des retours d’expérience que j’avais pu lire sur Randonner léger, le sac de compression est suffisamment grand pour le duvet. En termes de poids, les duvets pèsent 870 g, contre 835 g annoncés sur le site. Enfin, au cours de notre commande, nous avons eu pas mal d’échanges avec l’équipe de Cumulus : ils sont très réactifs, sympas et arrangeants ! Ils ont par exemple accepté de raccourcir mon duvet (je mesure 1,58 m, les duvets sont faits pour des personnes mesurant jusqu’à 1,85 m), et de redistribuer la plume restante dans le reste du duvet (N.B. Même raccourci, le duvet est encore largement grand, j’aurais pu le faire raccourcir de 10 cm de plus).
Nourriture pour un jour et demi – S. Broqua
Ce n’est que notre deuxième week-end de test, mais nous avons déjà l’impression de prendre quelques habitudes et réflexes dans la préparation de la nourriture, les quantités à prévoir, le conditionnement, etc.
Nous devions prévoir pour 2 repas (dîner et déjeuner), le petit-déjeuner et les encas.
Nous avons décidé de tester des lyophilisés (de la marque Voyager) : paëlla pour monsieur, lapin aux carottes pour moi. En termes de goût, on ne peut pas dire que j’aie été particulièrement séduite ! En termes de poids, c’est également relativement équivalent à la dose de riz/semoule/blé qu’on emmènerait pour un repas. En revanche, la rapidité de préparation, et l’absence de vaisselle après le repas (dans la nuit, le froid, l’eau quasi-gelée…) sont des arguments intéressants ! Enfin, ça permet de vraiment de varier les saveurs !
Pour le GR10, on pense donc en emporter ou en récupérer quelques-uns au fur et à mesure, dans les colis Poste restante qu’on s’enverra en plusieurs points du parcours (nous y reviendrons sûrement dans un autre article). Néanmoins, en raison de leur prix et des déchets importants qu’ils engendrent, nous n’envisageons pas du tout d’en faire la base de nos repas (je vous renvoie au très bon article que François a écrit sur les lyophilisés).
Nous avions prévu de faire cuire du riz pour le déjeuner du 2ème jour, mais avons finalement mangé uniquement le pain que nous avions préparé (avec sardines, saucisse sèche, etc.) ; nous avons également ramené à la maison des barres, des fruits secs et du chocolat, que nous avions prévus pour les pauses. Globalement, on a mangé moins que lors du 1er week-end de préparation, alors qu’on a eu des conditions plus difficiles (notamment une nuit beaucoup plus froide et inconfortable).
J’ai lu sur un forum que « en montagne le poids c’est de la peur » : je pense que ça l’est d’autant plus pour la nourriture, pour laquelle on a toujours tendance à surestimer nos besoins en volume, et parfois à sous-estimer certains apports. Pendant ce weekend nous avons moins mangé en quantité mais avions des aliments plus riches et plus complets, notamment plus de protéines.
Dans l’optique de réduire la charge emportée, nous avons pour le moment beaucoup étudié le matériel et peu notre alimentation (en comparaison), mais il semble bien que ce soit un point d’achoppement et nous allons nous y pencher sérieusement !
Parlons recettes de bivouacs à présent, avec une question : comment assaisonner/accompagner les doses quotidiennes de riz/blé/semoule pour ne pas nous lasser trop vite… ?
Réponse : les épices. Pour assaisonner le riz que nous avions prévu de manger au déjeuner, nous avons préparé un mélange d’épices (curcuma, curry, épices indiennes), que nous avons conditionné dans une boîte de Kinder. Après test, je pense qu’avec 11 g d’épices (soit une moitié de boîte Kinder), on peut assaisonner 4 portions de riz. En termes de contenant, ces boîtes s’avèrent très pratiques… mais je ne suis pas sûre qu’elles le restent si on les remplit plus. Test à poursuivre.
Pour clore ce volet recettes, nous avons amélioré notre recette de semoule chocolatée pour le matin, en mélangeant (par personne) : 80 g de semoule, 15 g de sucre, 25 g de lait en poudre et 10 g de chocolat non sucré. Recette approuvée !
A venir dans le prochain article quelques notions de nutrition de l’effort, et toujours des recettes !
Maintenant que nous maîtrisons à peu près les doses à prévoir par personne et par repas et leur conditionnement dans des sacs congélation, nous voulons passer à l’étape supérieure : emmener des paquets complets de riz (ou pâte, ou blé, soyons fous) et faire les doses sur place. Nous pensons utiliser nos nouveaux quarts en titane en les marquant, comme un verre doseur.
Nourriture pour un jour et demi (en grammes) : 1,3 kg mais on en a ramené un peu…
Pour la date de départ, rien de calé pour le moment : ça dépendra de nos vacances/périodes de chômage respectives. Néanmoins, sauf gros changement, on devrait a priori partir au mois de juin.
Par contre, niveau parcours, ça avance un peu. Tout d’abord, on a décidé de ne pas partir du « début », mais de rejoindre le GR10 au niveau de Lourdes. La principale raison à cela est que nous connaissons tous les deux le Pays Basque, pour y avoir déjà randonné plusieurs fois, et que nous avons envie de découvrir les autres régions des Pyrénées. Une seconde raison est que nous avons très envie de réussir à rejoindre Banyuls (et ses vignobles…) !
Après une étape à Toulouse, on essaiera d’arriver à Lourdes en milieu de journée pour entamer le GR101 en direction du col de Saucède et du GR10. Pour la suite, on travaille encore à définir nos étapes.
Edit : quelqu’un a mentionné dans les commentaires à notre 1er article qu’il avait rencontré de la neige début juin, autour de Cauterets. On va prendre cette information en compte !
A suivre… un séjour de préparation de plusieurs jours, peut-être du côté des Alpes Mancelles.
NOTE : le troisième volet de la préparation de Marie et Sylvain est disponible ici. Et si vous voulez « sauter des étapes », leur périple sur le GR10 est disponible ici.
Bonjour à tous,
J’en profite à ajouter quelques commentaires :
– Encore un bel exemple de « randonnée test » que je préconise à ceux avec peu d’expérience en randonnées de plusieurs jours avant de se lancer sur des longues randonnées – on voit clairement que ça vous permet d’optimiser pas mal de choses.
– Duvets jumelables : ok pour le gain de chaleur mais on a tendance à plus se réveiller (après ça dépend du sommeil de chacun) et après plusieurs jours sans se laver, c’est peut-être moins sympa. 😉
– Sac lourd : la version que j’ai en tête est « un sac lourd est un sac bourré d’angoisses » – l’idée est exactement la même.
– Epices : j’ai aussi remarqué que quand on fait un effort long et que l’on transpire beaucoup, on a tendance à vouloir de la nourriture avec beaucoup de goût et souvent plus que ce qu’on tolérerait/aimerait dans la vie quotidienne.
A bientôt,
François
Très intéressant votre WE. Merci pour la recette de la semoule au chocolat. Par contre, afin de préciser un point les sacs valandré sont jumelables, même dans des tailles différents, il suffit de choisir un avec une ouverture à droite et l’autre à gauche. Mon homme mesure 1,90 et moi 1,60, nous avons jumele nos sacs (1 L et 1 S) le 31 décembre en haut des Vosges et ça m’a permis d’être confort en attendant que la chaleur diffuse dans les sacs. Sur la durée et les odeurs …. j’ai pas testé ! Sinon pour la tente nous avons opté pour une Ghost UL2 en promo sur le site du vieux campeur, + légère et dans la même gamme de prix du coup. En attendant d’avoir la suite …
Un bon retour d’expérience, votre démarche est la bonne, bien connaitre son matériel est indispensable. Il y a longtemps j’échangeais ma mono paroi pour un tarp à cause des mêmes problèmes de condensation et je ne reviendrai en arrière pour rien au monde.
Je n’ai pas d’action chez eux mais Nalgène fait des petits contenants de 30 ml qui sont ultra pratiques pour les épices ou le sel.
Très bonne continuation, Luc.
Je suis entièrement d’accord sur le tarp ( synonyme de bache) J’ai définitivement abandonné la tente. Récemment j’ai dormi avec un tarp par moins 7° C dans le Vercors alors que j’ai 68 ans et suis frileux. Dans quelques jours je pars randonner en raquettes en Suisse avec mon tarp. Par contre j’ai un excellent sac de couchage. Avec le tarp on fait » corps » avec la nature, alors que la tente vous isole. En terme de sécurité ( je fais de longs treks en solo) je préfère le tarp : on voit venir l’éventuel danger et on peut s’extraire plus facilement.
Bonsoir,
Je confirme pour la neige, Juin ou Septembre sont des mois charnières avec des chutes de neige possibles. L’année passée, un peu avant Cauterets (Hourquette d’Arre et col d’Ayous) j’ai pas mal dégusté en étant insuffisamment équipé.
Je connais très bien les Pyrénées . La présence de neige est probable sur certaines portions d’altitude. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des pelotons de haute montagne de la gendarmerie ou des gardiens de refuge. Ils sont sur place à partir de fin mai début juin. En cas d’enneigement persistant ça peut passer l’après midi lorsque le soleil a fait son œuvre. Plus tôt il vaut mieux cramponner.
Les Grivel alliage léger font autour de 500g.
Quel genre de réchaud emportez-vous? Je suis en train de me documenter sur les réchauds à bois qui paraissent plus éco(nomiques/logiques) mais je ne suis pas convaincue par le résultat (durée de préparation et de chauffage). Le petit réchaud bricolé par François est intéressant mais porter de l’alcool me paraît risqué et contraignant surtout sur un long trajet (Alsace-Compostelle). Qu’en pensez-vous ?
Bonjour Annie,
Pour un réchaud à bois, il faut être sûr de trouver du combustible,ce qui dépend vraiment des itinéraires.
Pour le réchaud à alcool, sur un long trajet, ça peut être problématique car ce n’est pas hyper pratique d’avoir un litre d’alcool à brûler dans son sac ou d’acheter un litre à chaque fois et ne remplir que quelques centaines de mL.
Pourquoi pas une combinaison des 2 ?
A bientôt,
François
Pour l’option « réchaud à bois » que je trouve chère pour ce que c’est sur les sites spécialisés, va voir sur le site http://www.tacticraft.com/review-le-rechaud-ikea/ tu trouvera un réchaud « ikea » bricolé à partir d’un pot à vaisselle … pour moins de 5 € piquets compris ! et finalement d’un poids acceptable au regard des autres produits à 50 € ou voir plus chers…
Pour les herbes et les saveurs, il y a ca qui peut etre pas mal : https://www.maggi.fr/melanges-parfaits-italien ( avec en bas de page, les autres saveurs existantes ). Permet de bien varier en prenant 2 sticks de chaque par exemple.
Merci et bravo pour cet article!
Je m’intéressait pas mal à la question de la nouriture.
Vu que je ne consomme pas de viande, je cherche nimporte quelle moyen de varier pour ne pas me lasser.
Ensuite je suis complètement d’accord avec vous sur le fait qu’on ai besoin de manger plus épicés. Comme si qu’on compense notre déprime de l’effort sur la nourriture :p .
Personnellement je prends toujours des petits bonbons aux fruits à sucer comme dessert. Comme ça même si le plât n’est pas ouf, c’est vite oublié lol.
Est-ce que l’un d’entre vous deux a pensé à tester des recettes de rando végétarienne?
Enfin rien ne vous y oblige mais ça serait intéressant de savoir s’il y a d’autres lecteurs végétariens qui seraient pour.
Parce que ô combien c’est dure quand on est autant limité.
Concernant la nourriture, je ne partage pas vraiment votre façon de vous alimenter… Il me semble contradictoire de lier immersion dans la nature et aliments industriels, me paraît même inconcevable de laisser l’industrie agroalimentaire me nourrir (où que je sois…). Ensuite, comme végétarien (mais c’est selon chacun…).
Ma solution est de me nourrir de salades issues de cueillettes sauvages (une approche fascinante…, en belles saisons certes, bien qu’on puisse quand même trouver des plantes comestibles en hiver…), d’emporter un flacon d’huile ou de vinaigrette « maison », du miel, des épices aussi, un peu de farine pour faire des chapatis ou galettes au feu de bois, épaissir des soupes, des chaussons de fruits ou légumes sauvages et du chocolat aussi (un carré dans une petite boule de farine cuite ensuite au feu fait un petit pain au chocolat… ;-), etc…
Pour le portage, un réchaud me paraît superflu, même celui fait d’une simple cannette de soda (puisqu’il faut porter l’alcool à brûler…), non plus celui à bois fait de boîtes de conserve (inutile, un simple foyer suffit et le bois abonde en général…).
Pour le bivouac, j’utilise pour ma part une couverture de survie (légère) comme abri-tarp et une peau de mouton comme matelas (isolant et confortable !).
Bonne continuation dans vos découvertes… 🙂
Oups… je ne répondais pas à Ethan… mais à l’article bien sûr…
Ethan,
Tu peux regarder ici, à part le saucisson, tout était végétarien (mais on ne peut pas parler vraiment de recettes, c’était très simple) : https://www.randonner-malin.com/liste-materiel-gr20-autonomie-complete/
Sinon tu trouves pas mal de choix de lyophilisés végétariens : https://www.randonner-malin.com/lyophilises-pour-la-randonnee-avantages-et-inconvnients-test-de-13-produits/
A bientôt,
François
Bonsoir! J’ai lu votre premier et second article avec intérêt. Voilà quelques années que je fais le GR10 par étape et comme vous, je cherche à optimiser sans cesse mes ressources matérielles et de nourriture.
Un conseil, ne tardez pas à planifier une date de départ, on peut avoir le sentiment de ne jamais être prêt, et cela sera toujours le cas, car on peut passer des années à peaufiner sa randonnées au long cours. Point de vue personnel, j’éviterai de caler ma randonnée entre juillet et août, car dans les Pyrénées, il y fait chaud et qui dit chaleur dit plus d’eau en consommation, en plus d’être plus fatiguant. Attention, ce n’est pas impossible, il y aura simplement moins de confort.
Pour la neige, je me suis fait surprendre l’année dernière en avril : pas de chute de neige mais des flancs de colline enneigé sans autre moyen de passer. Heureusement, j’avais des crampons!
Bonjour et merci pour se retour d’experience en ce qui concerne le duvet j’ai le panyam 600 de chez cumulus en 1 kg au top il m’a gardé au chaud à -15 dans les Vosges en sous vêtement technique pour la tente j’ai prit un risque avec une dérivées chinoise la
Naturhikke star river 2 et honnêtement agréablement surpris de la qualité …. pour 1.9 à 130€ 🙂 pour le matelas neoair xtrem de chez thermarest et le réchaud le bec optimus crux lite et la popote la gsi soloiste voila si lkus d’info n’hésitez pas chrisgauthy@gmail.com biz à toutes et tous
Bonjour, Juste quelques points d’info. j’ai marché sur le Gr10 de Hendaye jusqu’à Merens les vals et me suis arrêtée à cause de la trop forte chaleur le 15 aout dernier. Je finirais cette année ce beau sentier. Pour la nourriture, j’opte pour la semoule de blé facile à préparer, salé, sucrée épicée. pour varier, je prépare un mélange de flocons d’avoine, flocons de riz ou de quinoa, avec du lait en poudre, sucre et chocolat, on peut ajouter des fruits secs et des oeufs en poudre, un peu d’eau chaude et c’est extra. Pour le gr 10, 2 jours de repas d’avance sont suffisants, nous passons très souvent dans les villages. Pour l’eau l’idéal est d’avoir un mini filtre (le mien mini sweyer) et prendre l’eau dans les rivières, lac..même avec la canicule je n’ai jamais manqué d’eau.
Encore un conseil, partir tôt le matin en été car les orages arrivent le plus souvent vers 15-16h. Bonne rando. Martine
Bonjour,
je reste persuadé que la meilleure période pour le GR10 est septembre. Ayant traversé les Pyrénées de long en large, je n’ai pas fait de plus belles photos qu’à cette période-là.
Bonjour, bon retour d’expérience, quelques petits trucs utiles telle la boîte Kinder pour les épices ou autres.
Ce qui me surprends dans ton régime alimentaire c’est la consommation de pomme, un fruit sans apport nutritif juste de l’eau et du poids, les oranges pourquoi pas sauf que les épluchures sont lourdes et non assimilables facilement par la nature, je préfère la banane, nutritive riche en minéraux et pas de problème de compostage dans la nuture c’est un bon engrai.
J’ai l’habitude de me nourrir avec du coucous 40 à 50g + épices/jour, je fais gonfflé ça dans de l’eau froide la veille ou le matin pour le repas de midi, je complète avec un bout de saucisson et de tome de brebis des Pyrénnées.
Bonne rando et merci. Paul
Je suis avec intérêt cette phase d’entraînement et attend la suite avec impatience, surtout le résultat du test tente et duvet :).
Bonnes randos à vous deux
Bonjour à tous !
je prépare le chemin de Stevenson en autonomie, et voici quelques idées recettes déjà testées en rando montagne :
au petit dèj, je conditionne dans Ziploc 15g de fleur de maïs,23 g de lait sec, 10g de choco en poudre, et 10g de sucre, et je fais épaissir avec 150g d’eau… Pas tous les jours, mais 3 ou 4 fois.
Pour le soir, au choix 30g de purée en flocon avec 150g d’eau (trait sur mon verre à boire), ou 40g de semoule couscous, ou nouilles chinoises, avec toujours un sachet de Parmesan pour le goût.
J’ai beaucoup d’allergies, et je ne peux pas utiliser les Lyophilisés du commerce.
Bonne rando !
Ghis
Pas bête le sachet de parmesan, je retiens. 😉
Bonjour à tous !
A propos des portions de nourritures journalières, il est aisé de les préparer à l’avance lorsque l’on part 3, voir 7 jours en rando mais moi qui ai prévu de faire le « Chemin de Compostelle », il me faudrait me procurer de grosses quantités ? Comment puis-je m’organiser ? Je sais que sur le « Chemin », je trouverais pas mal de commerces mais « ils » ne vendrons que de gros conditionnement (500gr,1kg). Y a t’il quelqu’un parmi vous qui aurait fait ce pèlerinage et qui pourrait me conseiller ?
Merci pour votre aide et merci à François.
Lionel
Bonjour, merci pour ce commentaire ! J’ai exactement les mêmes questionnements pour le GR10 : est-ce que qq’un peut nous dire s’il est facile de trouver des moyens conditionnements ? (pour les riz/semoule/blé, mais aussi pour l’huile ou le sucre par exemple ?)
Merci !
Pour compostelle pas de souci de nourriture ni d’eau si tu prend le miam miam dodo tu peux regarder la veille de ton etape les points d’eau et commerces et adapter ton ravitaillement au jour le jour aussi bien côté français que espagnol c’est un chemin de plus en plus parcouru, bien réviser son anglais pour la partie espagnole ! En effet beaucoup de nationalité s’y croisent et pas beaucoup de français pour le poids du sac on remercie vite les boîtes jaunes et après c’est que du bonheur bon chemin
Pour Compostelle et surtout en Espagne, il y a pas mal de petit conditionnements, exp: yaourt à l’unité et pâtes en 250gr. Mais il est facile de partager avec d’autres pèlerins aussi, on fait les courses et on fait la popote ensemble et qu’est ce que c’est bon même en bivouac.
Ultreia!!
Bonjour,
En 2013, nous voulions partir à la mi-juin d’Aulas-les-Bains. Le port de Saleix était trop enneigé et les gardiens du gîte nous ont certifié qu’on ne passait pas sans équipement. On a déplacé notre point de départ à Mérens, où on nous a déconseillé de passer le port de Bésines sans GPS. Le jour précédent la journée où nous avons fait Mérens-Bésines par l’Hospitalet-d’Andorre, des pompiers se sont perdus en descendant vers le refuge. Entre Bésines et Les Bouillouses, on a trouvé beaucoup de neige entre la Coma d’Anyel (2470 m) et la porteille de La Grava.
Partir trop tôt en juin risque de vous exposer à la neige, il ne faut pas négliger ce point.
Et pour le soleil, surtout dans les P.O, se lever très tôt, avant le soleil, est un plus…
En réponse à Lionnel pour Compostelle
Je suis entrain de faire le Chemin de Saint Jacques par étapes de 8 ou 10 jours à la fois, la partie espagnole; je pars pour la 4° fois ce 4 avril de Leon jusqu’à ……..
Tu pars d’où? Tu dors en tente ou en Albergue? Pour la nourriture en Espagne, en albergue c’est très facile. Moi je fais comme ça: j’ai pris sur internet une liste des Albergue et je choisis selon mon étape celui qui me convient le mieux: avec possibilité de cuisiner (je n’aime pas trop manger au resto e ça coute plus cher). J’achète (en fin d’étape) seulement ce que je vais consommer le soir et le lendemain midi. D’abord je vérIfie dans la cuisine de l’Albergue: souvent quelqu’un a laissé du riz, des pates ou quelque chose qui me plait, donc j’achète seulement le complément. Pour le petit dej, en Espagne comme en Italie (où j’habite), c’est insuffisant. Beaucoup prennent un cafè/capuccino et un croissant au bar (tu n’en trouves pas toujours un ouvert tot le matin). J’emporte de chez moi du Muesli confectionné par moi en doses de 100gr (zip lock) qui me suffisent pour un dej pour 5 jours. Donc 500gr de poids. Après 5 jours j’achète une confection de 500gr. de muesli si possible Bio que je remets dans mes petits sacs en plastique. J’emporte aussi mon café: il suffit d’un peu d’eau chaude et c’est fait! Si tu veux plus d’infos écris-moi sans problème: christine.romand@email.it
Buen camino!!!
Bonjour
Pour le conditionnement des épices sur de petits volumes il y a la solution des tubes de granules homéopathiques : soit les tubes normaux, soit les doses. Fut un temps un laboratoire les faisaient avec à l’intérieur un tube en verre et un bouchon super hermétique, moi je m’en sers pour le sel 😉
Bonnes randonnées
Bonjour,
Merci pour ces articles qui nous font partagés votre retour d’expérience sur la préparation de votre projet.
En termes d’assaisonnement je pourrais citer :
– Le bouillon cube bœuf/poule (apport sel minéraux et lipide si on le prend en version non dégraissé) pour un faible volume et un poids raisonnable peut servir pour la cuisson du riz, de la semoule et du blé.
– Les soupes lyophilisées peuvent être utilisé pour assaisonner les féculents. Le ratio poids/volume est intéressant. Avec un petit plus qui permet d’avoir un apport en fibre si on prend des soupes à base de légumes (à vérifier sur la liste des ingrédients si réellement présent ou arôme)
– La marque Lyo Powders commercialisé des poudres composé à 100% de fruits, légumes et plantes qui peuvent permettre une variation des goûts
Dans l’optique de variation d’autres féculents peuvent être envisagés :
– flocon d’avoine (froid ou chaud en version salé ou sucré)
– Farine de châtaigne (avec eau ou lait en poudre).
– Farine ou « crèmes » de légumes sec précuit (pois chiche, pois cassés..)
En termes de contenant d’après mes lectures et ma petite expérience on pourrait citer de façon non exhaustive :
– Ziploc de différente taille,
– Film étirable pour faire des portions, bien au départ mais je ne pense pas très pratique à utiliser sur le terrain (pas de retour d’expérience),
– Bouteille plastique (le poids peu varié en fonction de la bouteille), je pense que le choix doit se faire en fonction du compromis poids/solidité/rigidité souhaité,
– Pour les poudres, les emballages souples de sucre. Les tailles sont souvent pour tu stockage de l’ordre du kilo maximum
– Pour les liquides, les emballages souples de compote (d’après mes lecture souvent utilisé pour l’alcool des réchauds).
– De façon plus général, tous contenants permettant le stockage d’aliment mais retrouvable facilement dans vos point de ravitaillement. Attention certain plastique ne peut pas stocker des matières grasses
Bon courage pour la suite de votre préparation
Bonjour,
Je te souhaite bien du courage pour ce GR10 ! Merci pour tes astuces matériel.
Bonjour,
Super article ! J’apporte ma contribution 🙂
J’ai commencé le GR 10 en août dernier au départ d’Hendaye.
J’ai parcouru tout le pays Basque jusqu’à La Pierre Saint Martin
Cette première portion est très belle, mais le terrain n’est pas très élevé.
Pour ceux qui aiment vraiment l’altitude et les paysages de montagne ça commence vraiment à la Pierre Saint Martin.
Salut!
Vraiment très bien! C’est exactement ce que j’avais besoin de lire! Merci
Combien de temps moyen faut-il compter pour aller d’Hendaye à Banyuls en bivouaquant 4 j sur 5 ?
Combien de Km ? Combien de dénivelé positive ?
Si je veux partir en juin, dans quel sens est-ce préférable de faire le GR 10 ?
Merci pour vos conseils.
Pascal
Je vous conseille de tracer votre itinéraire : https://www.randonner-malin.com/video-calculer-un-parcours-de-randonnee-openrunner/
et d’ensuite vous servir de vos vitesses de marche pour en déduire le temps : https://www.randonner-malin.com/estimer-votre-vitesse-moyenne-de-marche-en-randonnee/
Bonjour, Pour la préparation de notre itinéraire nous avons beaucoup consulté le site gr10.fr ; en moyenne, il faut compter une cinquantaine d’étapes (pour un marcheur moyen) pour faire la totalité du GR10. Ils conseillent de faire dans le sens ouest-est (ils expliquent leur logique sur leur site), mais on a croisé pas mal de randonneurs qui le faisaient dans l’autre sens, à vous de voir donc !
Bonjour au sujet de la tente est ce que le tapis de sol fais son office? parce que maintenant c’est un bout de tissu au quel il faut acheté un autre tapis de sol anti abrasion qui prend du poids en plus.
Bonjour,
Je ne vois votre commentaire que maintenant, désolée ! Si votre question est toujours d’actualité : oui, le tapis de sol de la tente remplit parfaitement son office, même en cas de sol détrempé !