Beaucoup de randonneurs aiment savoir quelle distance ils ont parcourue pendant une randonnée et même suivre la distance parcourue au fur et à mesure de leur itinéraire. Pour cela, certaines personnes utilisent des podomètres.
Mais est-ce réellement une bonne idée ? Est-ce que la valeur indiquée par les podomètres est fiable ? Ma réponse a plutôt tendance à commencer et finir avec un « n », mais nous allons voir qu’il y a des exceptions. 😉
Avant d’aller plus loin, je vais rapidement présenter ce qu’est un podomètre pour ceux qui ne le savent pas.
Un podomètre sert à mesurer le nombre de pas que fait une personne – c’est vraiment sa fonction de base.
Il en existe de toutes sortes, simples ou sophistiqués avec plus ou moins d’options. On en trouve notamment qui donnent l’heure, la distance parcourue, les calories dépensées, le rythme cardiaque, etc. Il en existe qui se portent à la ceinture, d’autres aux poignets, certains sont intégrés à des smartphones, bâtons, chaussures, etc. Certains podomètres sont même « connectés ».
Il est important de bien comprendre comment fonctionne un podomètre pour mieux comprendre quelles sont ses utilisations possibles et ses limitations.
Il existe différents systèmes pour compter les pas, mais les principaux sont :
Le compte des pas est plus ou moins précis en fonction de l’appareil utilisé et du terrain (nous reviendront là-dessus un peu plus tard).
La mesure de la distance à partir d’un podomètre est souvent source de discussions enflammées au sein de groupes de randonneurs – notamment quand elle est comparée à d’autres méthodes de mesure (dont on reparlera un peu plus loin).
La distance sur un podomètre est mesurée à l’aide du compte des pas. Le nombre de pas est multiplié par la longueur moyenne d’un pas pour en déduire la distance. La moyenne d’un pas doit être au préalable entrée par l’utilisateur car elle est propre à chaque personne.
Mais, que se passe-t-il quand vous êtes fatigué ? Quand ça monte ? Quand votre sac est lourd ? Quand le terrain est irrégulier, encombré ? Etc.
Dans ces cas, vos pas sont plus petits que la moyenne entrée pendant l’étalonnage du podomètre et la distance parcourue est surestimée – le podomètre vous affichera une distance plus grande que celle que vous avez réellement parcourue.
A l’inverse, quand vous faites des pas plus grands que la moyenne, le podomètre affichera une distance plus courte que celle que vous avez réellement parcourue.
Voilà pourquoi les mesures de distances avec un podomètre sont peu précises et qu’il faut s’en méfier.
Nous venons de voir que les mesures de distances ne sont pas précises, notamment quand il y a du dénivelé ou quand les conditions du terrain ou de randonnée sont changeantes.
En plus de ça, le compte des pas n’est pas extrêmement précis en randonnée, car les pas sont souvent peu réguliers – notamment à cause des obstacles à franchir, du terrain changeant et des mouvements parasites. Le podomètre enregistre donc parfois trop de pas ou pas assez.
Si vous souhaitez mesurer précisément les distances que vous parcourez pendant vos randonnées, je ne vous conseille pas d’utiliser de podomètre (sauf exception).
Il y a quelques exceptions où un podomètre peut être utile en randonnée :
L’avantage d’un podomètre est son coût assez faible pour les modèles de base et la mesure de la distance en temps réel. Honnêtement, si les podomètres étaient chers (surtout par rapport à leurs alternatives), ils n’auraient selon moi aucun intérêt pour la mesure de distances.
Pour mesurer les distances de vos randonnées, il existe beaucoup d’alternatives plus fiables que les podomètres :
J’espère vous avoir donné un bon aperçu de l’utilisation des podomètres en randonnée et notamment de leurs limitations.
Personnellement, je n’en utilise jamais. J’utilise toujours une des alternatives mentionnées au-dessus – d’autant plus qu’au moment de la préparation je trace généralement mon itinéraire sur un logiciel en ligne pour vérifier la distance, les dénivelés et obtenir le profil altimétrique.
Et vous, utilisez-vous un podomètre ? Quel moyen utilisez-vous principalement pour mesurer les distances parcourues ?
pleins d’arguments avec lesquels je suis d’accord avec vous, contre les podomètres pour mesurer les distances.
J’aurais tout de même aimé trouver une analyse, même sommaire, des tracker d’activité. J’utilise, depuis maintenant 18 mois, un Withing « pulse » dont je suis satisfait. Il me donne pleins d’informations dont mes pas, le dénivelé, etc. Comparé au GPS de mon smartphone, la marge d’erreur ne dépasse pas 5%. Il m’arrive de l’utiliser seul, en particulier pour des marches au long cours, comme le Chemin de Compostelle entre Seville et Saint Jacques en mars avril de l’année dernière. Au bout du compte, et toutes choses égales par ailleurs, sur la durée, entre le topo, mon « pulse », et le certificat, on arrive à des résultats équivalents entre 975 et 1000 km.
Bonjour Pierre,
Les trackers d’activité sont généralement des podomètres, ils utilisent un accéléromètre. Ils mesurent parfois le dénivelé à l’aide d’un altimètre intégré – mais j’ai entendu dire que la précision était souvent discutable.
A bientôt,
François
Bonjour, effectivement je suis souvent en désaccord avec les porteurs de podometre. Pour ma part j’utilise « Runtastic » sur mon smartphone, d’abord on doit le mettre en mode GPS, démarrer activité, sans oublier de faire pose à chaque arrêt. En fin de parcours Stop. Les statistiques s’affichent vitesses intermédiaires, moyenne, distance, etc. Bonnes randonnées.
J’ai également un Pulse Ox (comptage des pas et distance, dénivelée positive, calories basale et d’effort, pulsation cardiaque et saturation O2, et sommeil) et j’en suis très content. Je ne m’attends pas à une précision c’est simplement un indicateur sur mon activité journalière, je l’utiliserais plus en rando comme une information m’indiquant que j’ai fait plus d’exercice que durant une journée « normale », éventuellement une comparaison avec la dénivelée indiquée par le profil de la rando. Comme beaucoup de matériel on peut discuter de l’usage qu’on en fait mais au fond ca sert à rien d’un point de vue purement technique ! En revanche avec un poids de 9 g on peut bien se permettre ce gadget à la ceinture !
Bonjour François,
Pas mal cet article. Faisant parti de la jeune génération je n’ai jamais utilisé de podomètre mais plutôt des applications sur smartphone pour mesurer mes randos
Et je fais également la préparation de l’itinéraire sur des sites spécialisés afin d’avoir la distance et le dénivelé.
Sans compter que les applications donnent d’autres informations comme la vitesse moyenne de déplacement, les pics de vitesse et bien sûr le tracé.
Bonjour François , bonjour amis marcheurs.
Pour ma part je n’utilise pas de podomètre, beaucoup trop imprécis à mon sens. Le GPS ou les Smartphones posent souvent des problèmes d’autonomie et je n’ai pas envie de me charger de batteries…
J’évalue les distances par carte ou en me fiant aux guides, plus par curiosité que par soucis d’efficacité.
En effet, c’est une information très relative. Le dénivelé, le pourcentage des pentes, la nature du terrain, les conditions météo, l’altitude…font qu’une course peut être plus ou moins longue en temps, plus ou moins dure techniquement et/ou physiquement…
Il m’est arrivé d’en baver sur des randos courtes en distance et inversement !
Il est vrai que je suis plutôt montagne et que la problématique n’est pas la même pour la marche sur terrain plus homogène.
Bonne trace à tous
Amicalement
Jean
Bonjour Jean,
Oui, bien sûr vous avez tout à fait raison, la distance seule ne permet pas d’estimer la difficulté d’une randonnée. J’ai d’ailleurs écrit un article sur le sujet des vitesses de marche : https://www.randonner-malin.com/estimer-votre-vitesse-moyenne-de-marche-en-randonnee/
A bientôt,
François
Je complète ma pensée
Bonjour à tous,
j’ai acheté dès le début de mes activités de Randos le logiciel Carto exploreur qui permet de tracer avec un e bonne précision les circuits et en même temps l’info de dénivelé.
Pour ceux qui utilisaient le Podo, et pour étalonner celui-ci je leur demandais de diviser la longueur de la rando Cartoexploreur par le nombre de pas de leur podo ce qui donne une bonne info moyenne de la longueur de pas bien sûr si on est dans des conditions de rando assez similaire.
Les GPS récents et élaborés peuvent donner des infos plus précises sur le dénivelé s’ils possèdent un altimètre barométrique et un système de relevé de point basé sur la distance et non pas sur un laps de temps. Mais en comparant les infos Cartoexploreur et les résultats GPS, très peu d’écarts sur la longueur mais souvent plus de dénivelé avec le GPS et encore sur 2 relevé GPS on n’obtient pas le même résultat !
le logiciel Cartoexploreur est assez cher mais est utilisé par nombre d’adeptes à la randonnée, ce qui permet d’échanger les circuits par mail lorsque vous voulez randonner dans une Région que vous ne connaissez pas.
Voilà mon expérience.
Bonnes randos à tous.
Camille.
Bonjour Camille,
Je suis d’accord avec vous, les GPS fournissent généralement une distance assez précise. En ce qui concerne le dénivelé, c’est souvent moins le cas – surtout avec les GPS sans baromètre.
A bientôt,
François
Bonjour François,
Votre article définit bien ce que peut représenter le podomètre : une simple idée de la distance parcourue avec la marge d’erreur qui s’impose et rien de plus ( un gadget, en quelque sorte ). Cela me fait penser, dans un autre domaine, à la navigation à l’estime quand, au large, l’électronique fait défaut : ce n’est là aussi qu’une « estimation » que l’on tente d’approcher, à l’aide des données à disposition, le plus possible de la vérité ( ensuite, on corrige :c’est boussole, jumelles, carte, etc… pour corriger… quand on peut ).
Il n’en reste pas moins qu’une rando, comme une traversée, ça se prépare et s’évalue.
Cordialement
Bonjour,
Je voudrais apporter un peu de mon expérience personnelle sur ce sujet.
J’utilise depuis longtemps un GPS de randonnée pour faire le bilan de mes sorties et bien que je pense cette mesure bien plus précise que celle du podomètre, elle n’est pas parfaite.
J’ai toujours été surpris car la mesure en temps effectuée en temps réel et affichée sur le GPS est systématiquement inférieure à la mesure fournie par les logiciels divers lorsque j’y transfère les données de ma sortie.
J’ai donc recherchée sur divers sites quelle pouvait en était la cause, et voilà l’explication que j’y ai trouvé :
Les GPS a une précision d’environ 5 mètres avec plusieurs mesures à la seconde. Comme le déplacement en rando est très lent par rapport à cette précision, pour l’appareil, les positions successives ne sont pas matérialisées par une ligne mais par un nuage de points sur une bande d’une largeur de 5 à 10m.
Ensuite, pour calculer une distance, les algorithmes de calcul essaient de déterminer le trajet le plus probable à l’intérieur de cette bande (en fonction de la densité des points de part et d’autre de la position médiane et des positions précédentes et suivantes supposées). Il en résulte qu’à chaque courbe, le système tend à prendre une trajectoire plus près de la corde, et donc sous estimer la distance.
En conclusion, la mesure la plus fidèle est comme dit dans l’article, celle fournie par les divers logiciels de cartographie !
….en espérant avoir été assez clair……
François.
Bonjour François,
Effectivement, les mesures de dénivelés avec un GPS ou une application utilisant le GPS d’un smartphone sont toujours à prendre avec des pincettes. J’essaierai d’écrire un article sur le sujet car on m’a beaucoup posé la question là-dessus.
A bientôt,
François
J’emporte parfois mon podomètre, mais effectivement, pour des « terrains plats » exclusivement, en marche rapide ou nordique. Intéressant de voir le nombre de pas effectués et les km parcourus.
Mais en rando « montagne » non.
PS : Cher François on écrit « à TORT » avec un T et pas TORD … rien de tordu dans le fait d’avoir ou non raison …
Je voulais faire mon mea culpa et rectifier la faute mais je ne trouve pas où j’ai écrit « tord » à tort !!!
Par contre, il y en a d’autres !
…..mesure en temps effectuée en temps réel……
…..J’ai donc recherchée…..
Classique quand on change après coups des mots ou des tournures de phrase, et qu’on ne se relit pas.
Et on n’accède plus pour rectifier….hélas !!!!
les phrases contenant « tord » ont été envoyées par email aux personnes abonnées à ton site.
Il est vrai qu’on voir cette erreur de plus en plus.
D’accord pour dire que le podomètre est très souvent faux, notamment s’il y a de la boue ou lorsqu’il y a des dénivelées ( exemple : en forêt de Fontainebleau ).
Personnellement, j’utilise openrunner ou memory map, qui ne donnent pas d’ailleurs les mêmes dénivelées.
Bonjour,
Désolé pour la faute Renée, elle m’a échappé à la relecture. François, ce n’est pas toi qui a fait une faute, mais moi. 😉 C’est comme l’a dit Guy dans l’email envoyé aux personnes abonnées.
A bientôt,
François
Tout à fait d’accord avec cet article, personnellement je pense que le podomètre est uniquement intéressant pour les sportifs qui font du jogging sur le plat et dont la « foulée » est bien contrôlée.
Pour la rando, que je pratique toutes les semaines, j’ai le plaisir d’avoir un GARMIN GPSmap 62S. Cet appareil donne absolument tous les paramètres dont un randonneur a besoin et même plus. Avantage par rapport à l’ordinateur : on a toute la cartographie sur soi et on a la possibilité de modifier un trajet à tout moment.
Belles randos à tous.
je suis surpris par tous les commentaires ci-dessus
J’ai l’impression qu’ en ce qui concerne les podomètres on fonctionne encore avec les outils du 19e.
Les podomètres à accéléromètre sans réglages du pas donnent sur terrain a peu près plat une erreur de moins de 100 m sur une distance de 13km par rapport à un gps (de rando) dont les paramètres sont:
_mesure tout les 10m
_suppression de toute les vitesses inférieure à 0.5km/h
Quand aux gps équipés d’un baromètre qui donneraient des valeurs plus précises, je m’interroge:
-baromètre altimétrique : plaisanterie car totalement soumis au variation de climat
_baromètre ‘gps ‘: fiable en plaine , beaucoup moins en montagne
_le seul calcul qui pourrait éventuellement à la « justesse » est celui qui prend pour valeur les données altimétriques des cartes présentes sur votre appareil.
En résumé rien n’est juste et rien n’est faux et je suis d’accord, seule une préparation très sérieuse de nos parcours nous évitera les mauvaises surprises
bonne rando à tous
Bonjours François
En ce qui me concerne j’utilise une technique apprise à l’armée c’est celle du double pas
1double pas ~ 1metres
On prend une ficelle sur lequel on met une dizaines de perle en plastique et chaque 100m on remonte ou on redescend une perle et on compte combien on a fait en distance approximativement en tout cas pour ma part sa marche très bien .
Bonjour Patrice,
Le double-pas est une méthode intéressante, mais elle demande de bien connaître la taille de son double-pas en fonction des conditions.
C’est une technique que je recommande sur de courtes distances en orientation carte/boussole. Par contre, sur une randonnée entière il faut être motivé – c’est un coup à devenir fou. 😉
A bientôt,
François
Bonjour François,
De toutes les méthodes évoquées, la dernière est certainement la moins précise. Mettre des aiguilles sur un carte et les relier par une ficelle… Comment dire ? Quant au curvimètre, même sur une carte au 1/25000ème c’est extrêmement difficile de suivre les tracés. De plus une évaluation (le terme le plus proche qui me vienne) ne tient pas du tout compte des dénivelés. J’ai utilisé, il y a longtemps, un curvimètre pour préparer des sorties VTT ou j’emmenais des groupes. Au bout du compte, l’erreur après mesure par un compteur vélo correctement étalonné, était à chaque fois supérieure à 15%.
Aujourd’hui, pour préparer mes randos pédestres ou VTT, j’utilise l’excellent site http://www.mygpsfiles.com/app/# et ses fonds de carte IGN qui permet de créer son parcours et d’en connaitre précisément la distance et le dénivelé, puis de le charger sur son GPS de rando (Oregon 600 pour ma part).
Il est également idéal pour corriger un tracé GPS enregistré lors d’une rando. En effet, on peut ouvrir une trace enregistrée au format GPX et l’éditer pour ramener les points enregistrés au plus proche des chemins qui figurent sur les cartes IGN au 1/25000ème. L’échelle descend jusqu’à une précision de 20m. Pour moi, c’est la façon la plus précise de connaitre les distances effectivement parcourues.
Sportivement.
Jean-Louis.
Bonjour Jean-Louis,
J’ai pas mal pratiqué la méthode des épingles et de la ficelle – notamment sur de longues courses d’orientation où la carte est donnée quelques heures avant et qu’il faut préparer son itinéraire (sorte de course aux points) – et je la trouve assez précise.
Pour que ce soit précis, il faut par contre un support bien plat, un grand nombre d’épingles et être bien appliqué. Ce n’est pas le genre de chose que l’on fait sur le terrain en pleine rando. 😉
Pour ce qui est du curvimètre, il faut faire attention à bien faire tourner la roue quand les virages sont serrés. Pour plus de précision, je fais la mesure plusieurs fois pour en faire une moyenne (voire éliminer les extrêmes).
Cela dit, ce ne sont pas les méthodes que je privilégie quand j’ai le choix.
A bientôt,
François
Tout à fait d’accord sur le manque de précision des podomètres. Personnellement j’utilise un programme de rando qui tourne sur mon smartphone et j’en suis globalement satisfait. Je l’utilise aussi bien pour le vélo que pour la marche.
3 commentaires cependant :
– l’iphone n’est pas donné, par contre le logiciel ( maps3d) est extrèmement bon marché ( moins de 5 EUR !!) .
– la précision n’est pas parfaite et la distance parcourue est souvent surestimée. Comme le signale un intervenant, cette imperfection est effectivement due à l’erreur intrinsèque de chaque mesure, et plus les mesures sont rapprochées ( dans l’espace et/ou le temps), plus l’erreur est grande. J’ai personnellement changé les valeurs par défaut des paramètres de prise de position pour la marche et espacé un peu les mesures, et cela améliore grandement la qualité des distances calculées. Pour les dénivelés, j’ai le choix entre les altitudes données par le GPS ou celle donnée par la carte. En paramétrant celles de la carte, c’est un peu moins mauvais, mais le résultat n’est pas vraiment exploitable.
– la préparation des trajets ( sur openrunner par exemple ) est efficace. Les cartes sont chargées sur le smartphone avant la rando, ainsi que le trajet prévu. On peut ensuite enregistrer le trajet réel suivi, et, si l’opportunité se présente, faire un petit détour, tout en gardant le controle complet du trajet. Petit bémol, les cartes sont les cartes OSM (OpenStreetMap) et pas de possibilité d’y mettre les IGN!
François, pour répondre à vos questions de fin d’article, je poserais 2 questions très simples:
quelles sont les raisons à vouloir connaitre sa distance de randonnée?
à quels moments j’ai besoin de connaitre ma distance de randonnée: avant/pendant/après?
et une petite dernière pour la route: avec qui je randonne?
en groupe avec un accompagnateur: autant ne pas s’encombrer d’outil, se laisser guider et profiter du moment présent.
en petit groupe de quelques personnes: autant avoir les outils adéquats et savoir s’en servir.
tout seul (hormis sur les chemins de pélérinage et de grandes randonnée) : ce n’est plus de la rando, mais de la balade.
pour ma part, étant accompagnateur bénévole au sein d’une association de randonneurs, j’utilise pendant la rando un GPS dédié à la rando pédestre + la carte (+ la boussole comme outil de dernier recours)
pour la préparation des randonnées, j’utilise Géorando de IGN, logiciel payant, combinant fond de carte et logiciel de préparation de randonnées.
pour revenir à l’intérêt du podomètre en rando, je suis du même avis que vous: il est nul.
encore faudrait’il définir ce qu’est la randonnée pédestre. chacun à sans doute son propre avis.
à nuancer cependant: le podomètre reste utile pour la marche à pied autre que dans le cadre d’une randonnée pédestre.
Bonjour Willy,
Il y a plusieurs raisons de vouloir connaître les distances :
– Estimer la durée d’une randonnée (même si ce n’est pas le seul élément à prendre en compte).
– Savoir où en est en terme de distance pendant une randonnée.
– Évaluer sa condition physique et son état de forme.
A bientôt,
François
Bonjour François,
Article intéressant. Pour ma part j’utilise une carte et un file pour estimer mes distances et le type de parcours « dénivelés et autres ».
Le podomètre me semble manquer de fiabilité et donc encombrant pour pas grand chose.
Merci
Bonjour,
J’ai effectué une grande randonnée (400km), via GR mais aucun topo guide disponible.
Pour préparer mes étapes j’ai utilisé le logiciel MyViewRanger, qui s’appuie sur les carte IGN, J’ai ensuite récupéré ces parcours sur mon smartphone et ainsi pouvoir suivre mon chemin. Le smartphone consomme beaucoup de batterie donc 2 batteries de rechange, C’est le meilleur compromis que j’ai trouvé sinon il me fallait acheter et transporter les cartes IGN… Dans les carrefour critique n’ayant plus de marquage j’ai toujours réussi à trouver le bon chemin. Mon épouse avit pris son podomètre uniquement pour compter les pas, car il est vrai qu’après une étape de 33km la longueur des pas à varier depuis le départ!!!
Bonne rando à tous
Tout a été dit, il est évident que la mesure d’ un podomètre sur une surface plane est relativement juste mais dés que l’ on a à faire, un tant soit peu, ne serai-ce qu’ à de petites bosses, le résultat ne peux pas être fiable. Tout le reste n’ est que de la littérature.
Bonjour 🙂
Personnellement et depuis une année environ c’est sur GoogleEarth que je trace mes itinéraires et les sauvegardes. C’est pour moi comme un répertoire avec de petits comptes-rendus et une manière de calculer mes distances parcourues avec une précision qui ne doit pas être loin de frôler la perfection 😉
Pour la préparation par contre, GoogleEarth n’est pas idéal, car parfois les images satellite ne sont pas de top qualité même si c’est suffisant pour dessiné après-coup justement. Dans ce cas je me sers (pour la Suisse) du site de dont l’utilisation est payant si l’on veut tracer et sauvegarder ses itinéraires (et ensuite les reprendre sur l’application pour SmartPhone ou exporter les points pour son GPS), mais c’est vraiment un bel outil bien que perfectible.
Sinon à base de cartes standards (papier), sur lesquels je vais tracer et estimer ensuite mes distances.
Salutations à tous 🙂
Personnellement, je n’utilise pas de podomètre car c’est trop peu précis.
Par contre, j’utilise en permanence des logiciels de préparation de randonnée (Géorando ou Open Runner qui me permettent de connaître facilement la distance prévisionnelle et le dénivelé. Sur le terrain, je suis mes itinéraires sur un GPS qui est assez précis, comme vous l’avez souligné, à condition de l’avoir bien paramétré; mais ceci est une autre affaire!!!
Le GPS est en effet sensible au paramétrage de la cadence d’échantillonnage, les erreurs peuvent atteindre 10%. Par contre, c’est un outil bien utile pour organiser des voyages longue distance là où il n’y a pas les cartes qu’il faut. En 2012, on avait ainsi traversé un bout de à vélo depuis le Danube, parfois sur des pistes non balisées; la préparation des itinéraires sur le GPS m’avait beaucoup facilité la tâche.
Bonnes randos!!
Article et commentaires très intéressants. Pour ma part j’utilise depuis quelques années l’application gratuite smartphone « Mes Parcours » qui me satisfait bien. Elle permet de récupérer la trace de la rando ainsi que quelques statistiques comme la distance, la vitesse moyenne. J’utilise aussi le logiciel IGN Iphigénie (abonnement annuel) qui permet (en France seulement) de ne pas se perdre car on dispose de sa position GPS sur une carte IGN.
Salutations à tous.
Merci François pour l’excellent article.
Personnellement j’utilise une application de mon smartphone ( je suis sous Windows Phone) et cela s’est montré à plusieurs reprises assez précis.
Dernièrement un de mes amis a mesuré une de nos randos avec un podomètre.
La différence, entre les mesures du GPS de mon application et le GPS de rando de notre « guide », avec celles du pauvre podomètre étaient édifiantes.
Pres de 25% d’écart.
Non, le podomètre n’est assurément pas l’idéal en rando.
bonjour , une question, moi jai un podometre, valeur 10euros, « decathlon » sur une distance de 10km, je suis en dessous, « environ 150metre », controler avec le compteur de ma moto , c’est un podometre, qui ce regle , a la grandeur de la personne, terrain je vais dire presque plat.
Bonjour,
Je cherche à utiliser l’information distance en temps réel , en randonnée en groupe.
Tout d’abord, la distance est mesurée mais par rapport à quoi ? On sent qu’il y a deux réponses possibles :
par rapport au point de départ et
par rapport à un point repère où on va initialiser à 0 un compteur de distance ( Le but de la mesure de distance étant par exemple de ne louper sous aucun prétexte un point tournant peu visible où il faut changer de direction) .
Utilisation d’un smartphone
Utiliser en marche deux applications n’est pas très pratique ( temps de basculement, affichage non actif, réglages d’affichage à reprendre) ; je ne connais pas d’application qui permette de suivre une trace et affiche une distance avec compteur réinitialisable
Utilisation d’une montre
Je ne suis pas sûr qu’une montre type tomtom runner 3 permette un affichage continu de la distance à partir d’un point d’initialisation
http://download.tomtom.com/open/manuals/watch2016/html/fr-fr/index.htm#Monitoringyouractivity-Innsbruck.htm
En conclusion , pour le but recherché, ne pas louper un point tournant il semblerait que l’usage d’un podomètre soit un choix à examiner sérieusement
Bonne journée
Additif au message précédent
En utilisant geo tracker, j’ai constaté qu’il était possible de passer en enregistrement ,d’avoir ainsi l’indication de distance et de réafficher le circuit à suivre en réappelant le fichier correspondant. Geotracker demeure en enregistrement , ce qui donne lieu à un nouveau fichier.
Mais être en enregistrement et afficher la trajectoire i demandent quelques manipulations .
Il ne faut pas oublier que la distance enregistrée est la distance effectivement parcourue et non la distance correspondant à la longueur selon la trajectoire à suivre.
Bonne journée
en milieu sauvage hors sentier avec de nombreux dénivelés, le podomètre reste bien plus fiable que n’importe quel gps pas assez précis sur les dénivelés et les calculs de distance pente
Pas avec de bons réglages d’enregistrement de trace GPS et éventuellement un petit nettoyage de la trace après la sortie. C’est d’ailleurs pour cela que la plupart des sportifs ont des montres GPS et non pas des podomètres pour mesurer la distance totale de leurs sorties.
J’utilise un « bête » podomètre de chez Décathlon et cela convient à ma pratique. Je ne suis pas un randonneur, au sens que marcher pour marcher m’intéresse faiblement. J’aime la marche et je déteste le sport, la performance. J’effectue ainsi des marches dans ma région, des sorties de 10 à 15 km, tout en faisant de la botanique et des photos. Je m’arrête donc souvent pour observer et prendre des notes, des clichés. Au début, je me suis servi du podomètre pour me faire une idée de certains trajets (j’ai 5 ou 6 itinéraires de prédilection en partant de chez moi à pied), car j’évalue mal les distances quand je marche dans les bois, par exemple. Quand j’inaugure de nouveaux trajets, j’emporte le podomètre et je me réfère aux données de mes trajets connus pour ne pas excéder mes limites (je ne suis plus un jeune homme et j’ai observé que la gêne physique apparaît, aux talons, aux environs des 10-12 km), le but n’étant pas de me faire mal, mais d’être au grand air, au grand soleil, et de profiter de la nature tout en l’observant, en méditant. Si bien que l’estimation kilométrique donnée par le podomètre me convient. Et tant pis si je surestime de 500 m !
Merci! Je croyais trouver la miraculeuse application! Rien de mieux que d’utiliser une carte des sentiers. Je cherchais qq chose qui calculerait le dénivelé de mon effort… tout est approximatif . Vive le bon vieux tracé papier! Et l’approximation des pas et des km me conviendra mieux en sachant tout ça