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Les bonnes pratiques d’une randonnée propre et durable

Posté par : François Jourjon 11 mai 2018 54 commentaires

Les bonnes pratiques d’une randonnée propre et durable

La plupart d’entre nous randonnent (entre autres) pour observer la nature et non pas pour observer les traces de l’homme sur la nature.

Si nous voulons continuer à profiter de la nature et que d’autres en profitent après nous, il est indispensable de pratiquer une randonnée durable qui a un impact le plus faible possible sur l’environnement et les autres personnes. Et cela passe par quelques bonnes pratiques, que je détaille par la suite.

Ces bonnes pratiques sont d’autant plus importantes qu’il y a de plus en plus de randonneurs et que chaque impact, même petit, est très vite multiplié.

Je compte sur vous pour lire cet article, pratiquer une randonnée propre et durable et sensibiliser les personnes autour de vous. 😉

La marche

On a forcément un impact en marchant (au sens propre et figuré), voyons quelques bonnes pratiques pour le minimiser.

Sur les sentiers

Restez sur les sentiers de randonnée

Il faut savoir que les sentiers sont des marques souvent indélébiles de notre passage, car sur beaucoup de sentiers la végétation ne peut pas repousser (en tout cas, pas dans un futur proche).

  • Essayez autant que possible de rester sur les sentiers principaux pour limiter l’impact aux sentiers existants.
  • Evitez de marcher à côté du sentier ou de couper dans les virages – car de nouveaux sentiers seront créés tels que des cicatrices qui favorisent l’érosion et sur lesquelles la végétation ne repoussera pas.
  • Attention de ne pas abîmer le sol et la végétation qui bordent les sentiers avec vos bâtons.
Hors-sentiers

Bonnes pratiques pour randonner hors-sentiers

Il se peut que vous ayez besoin d’aller hors-sentiers (pause pipi, ravitaillement en eau, etc.) ou que vous ayez envie de randonner hors-sentiers.

Dans ce cas, il faut prendre en compte plusieurs facteurs : la durabilité du sol et de la végétation.

  • Essayez autant que possible de marcher sur des surfaces « durables » : rochers, sable, gravier, neige… sur lesquelles vous aurez un impact moindre.
  • Evitez de piétiner la végétation ou préférez les zones avec de la végétation peu fragile (généralement, la végétation sèche supporte mieux le piétinement).
  • Dans les environnements fragiles, comme dans certains déserts, certaines zones en montagne, certaines prairies, etc. évitez autant que possible de randonner hors-sentiers car votre impact sera élevé.
  • Une autre chose importante quand vous randonnez en groupe hors-sentiers est de ne pas tous marcher exactement au même endroit pour éviter d’endommager irrémédiablement le sol et la végétation. Une herbe ou une plante se faisant piétiner une fois pourra peut-être s’en remettre, mais aura beaucoup moins de chance si 4 personnes la piétinent à la suite.

La faune

Respectez la faune en randonnée

  • Ne nourrissez pas les animaux – ce n’est pas forcément bon pour leur santé (vous mangeriez ce qu’une marmotte mange ?) et pour leur comportement naturel.
  • Protégez votre nourriture et vos déchets des animaux.
  • Limitez le bruit et les mouvements brusques.
  • Observez-les de loin, restez à l’écart et n’essayez pas de vous approcher jusqu’à ce qu’ils prennent la fuite. C’est d’autant plus important pendant certaines périodes : accouplement, nidification, éducation des petits, en hiver…
  • Pour faire simple : comportez-vous comme si vous étiez invité chez eux.

La cueillette

Bonnes pratiques de cueillette en randonnée

  • Ne cueillez pas de fleurs ou plantes si c’est interdit – ce qui est le cas dans beaucoup de parcs nationaux et régionaux, mais aussi dans beaucoup de sites naturels. En cas de doute, ne le faites-pas !
  • Attention, certaines espèces sont protégées intégralement, vous n’avez donc pas le droit de les prélever et certaines espèces sont protégées partiellement – il est nécessaire d’obtenir une autorisation pour les prélever. En France, vous pouvez vous renseigner auprès de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL).
  • Si la cueillette est autorisée, faites-la de manière raisonnée : en petite quantité, pas au même endroit et en coupant plutôt qu’en arrachant.

Le patrimoine culturel

Certains endroits ne sont pas riches uniquement par leur patrimoine naturel, mais aussi par leur patrimoine culturel (oratoires, chapelles, bornes, fontaines, croix, ponts, menhirs, bergeries, cabanes, peintures et gravures rupestres, etc.). Et c’est un patrimoine que l’on se doit aussi de respecter.

  • Observez le patrimoine historique bâti, mais ne l’altérez pas (gravures, objets rajoutés, graffitis, etc.).
  • Abstenez-vous de laisser une trace de votre passage. Si vous sentez le besoin de le faire, prenez-vous plutôt en photo devant !
  • N’emportez pas et ne déplacez pas d’objets faisant partie du patrimoine culturel.

L’eau

Attention de ne pas polluer les points d'eau en randonnée

Un point auquel il faut particulièrement faire attention sont les points d’eau : cours d’eau, lacs, etc. car des espèces animales et végétales y vivent et beaucoup d’animaux s’y abreuvent.

  • Ne bivouaquez pas trop près des points d’eau – au minimum une centaine de mètres.
  • Faites vos besoins naturels le plus loin possible des points d’eau (voir les bonnes pratiques ici : « Du papier toilette et des étrons en guise de balisage ») et en dehors des zones de ruissellement.
  • Ne vous lavez pas et ne faites pas votre vaisselle directement dans les points d’eau, prélevez de l’eau et éloignez-vous d’au moins une centaine de mètres pour le faire. Utilisez des produits biodégradables ou pas de produits du tout et répandez l’eau directement sur le sol, sur une grande surface pour la faire absorber.
  • Dans la plupart des points d’eau, il est possible de se baigner sans avoir un impact trop important, mais attention de ne pas avoir de produits chimiques sur vous (ou sur les vêtements avec lesquels vous vous baignez) et notamment de la crème solaire – très néfaste pour l’environnement. Dans les zones où l’eau est rare ou les points d’eau restreints, évitez tout de même de le faire – car votre impact risque d’être important.
  • Ne construisiez pas de barrages.

Les déchets

Attention à vos déchets lors de ranodnnées

  • Cela va de soi, ne jetez aucun déchet dans la nature, même pas des restes de nourriture (trognons, épluchures, croutes de fromage, coquilles d’œuf, etc.). Ça crée une pollution visuelle, ça peut impacter certains micro-organismes et ne fait pas partie du régime alimentaire habituel des animaux sauvages.
  • Pour les randonnées de plusieurs jours, notamment en montagne, il faut parfois garder ses déchets jusqu’à la fin de la randonnée, donc pensez-y au moment de la préparation, en emportant un minimum d’emballages et des déchets qui ne seront pas gênants.
  • Faites vos besoins naturels de manière à avoir l’impact le plus faible possible. Je vous conseille la lecture de ces 2 articles :
  • Si vous êtes fumeur, ne laissez pas de mégots derrière vous. Il existe des cendriers portables, qui sont légers, peu chers, peu encombrants et qui contiennent les odeurs.

Je sais que la plupart d’entre vous ne laissent pas de détritus derrière eux, mais il est possible de faire mieux : en ramasser quelques-uns lors de vos randonnées. 😉

Si vous trouvez ça injuste de ramasser les déchets des autres, dites-vous que c’est une manière de compenser pour les déchets que vous avez involontairement laissé dans la nature – comme un mouchoir tombé d’une poche, un emballage oublié, etc.

Les feux

Bonnes pratique pour un feu au bivouac

Nous sommes beaucoup à apprécier un beau feu qui crépite au bivouac alors que la nuit est fraîche, mais cela n’est pas toujours sans impact.

  • La première chose à faire est de vous renseigner avant de partir pour savoir si le feu est autorisé. Dans certaines zones, c’est interdit toute l’année, dans d’autres pendant certaines périodes uniquement.
    • Si c’est interdit, n’en faites pas, il y a de bonnes raisons pour que ce soit interdit.
    • Si c’est autorisé, évaluez le risque de déclencher un feu de forêt (vent, sécheresse, etc.) et n’en faites pas si vous pensez qu’il y a un risque – même minime.
  • Ne faites pas de feu dans les endroits où il y a peu de bois disponible ou les endroits où les arbres et arbustes poussent difficilement.
  • Ne ramassez que du bois mort et à des endroits différents. Le bois mort n’est pas sans utilité dans la nature, des insectes s’y logent par exemple.
  • Choisissez un emplacement pour le foyer qui aura un minimum d’impact – soit un foyer existant s’il y en a un déjà bien établi, soit un nouveau sur un sol durable et sans végétation si possible.
  • Ne faites pas brûler de déchets.
  • Avant de partir, éteignez le feu et réhabilitez l’endroit du mieux possible.

Le bivouac

Bonnes pratiques pour le bivouac en randonnée

Le bivouac est réglementé (voir l’article « Où peut-on faire du bivouac et du camping sauvage en France »), interdit dans certaines zones et toléré dans d’autres. Il l’est souvent pour une question d’impact environnemental, donc s’il vous plaît, respectez la réglementation !

Quand vous bivouaquez, prenez en compte tout ce que nous avons vu précédemment :

  • Installez-vous sur des surfaces durables (sol et végétation) – c’est d’autant plus important que vous allez probablement pas mal piétiner les alentours.
  • Privilégiez les « emplacements » existants s’ils sont très marqués (et ne « récupèreront » pas) pour éviter d’étendre l’impact à d’autres zones.
  • Par contre, évitez les « emplacements » peu marqués et laissez « récupérer » la végétation pour éviter que ça ne devienne irréversible. Privilégiez un endroit sans impact préalable qui pourra « récupérer » de votre passage.
  • Ne creusez pas le sol et ne faites pas de « constructions ».
  • Installez-vous à un endroit où vous ne dérangerez pas la faune.
  • Installez-vous à une centaine de mètre minimum des points d’eau.
  • Restez discret, vous n’êtes pas dans un camping en bord de mer. 😉 Cela veut dire, un minimum de bruit et un minimum d’impact visuel.
  • Emportez tous vos déchets.
  • « Réhabilitez » le site de bivouac : relevez les herbes, replacez les branches et pierres que vous avez pu déplacer…
  • Etc.

On trouve parfois des endroits très tentants pour le bivouac, comme certaines belles pelouses d’altitude en montagne, mais sur lesquels notre impact serait fort. Dans ces cas, s’il-vous-plaît, mettez votre confort et vos envies de côté et pensez à la nature. 😉

Les chiens

Bonnes pratiques pour randonner avec son chien

Certaines personnes adorent randonner avec leur chien – c’est peut-être votre cas – et il y a quelques bonnes pratiques à respecter.

  • Premièrement, respectez les règles :
    • Les chiens ne sont pas admis partout, notamment dans les parc nationaux, parcs régionaux, réserves et sites naturels… Cela nécessite d’anticiper et de se poser la question au moment de la préparation de sa randonnée.
    • Les chiens sont parfois admis, mais doivent être tenus en laisse. S’il vous plaît, faites-le même si vous avez un chien très obéissant.
  • Maîtrisez votre chien et ne le laissez pas embêter la faune sauvage.
  • A l’approche d’autres randonneurs, gardez votre chien prêt de vous. Gardez à l’esprit que même s’il est très gentil, certaines personnes n’aiment pas les chiens et en ont peur.
  • Ne laissez pas les crottes de votre chien sur les sentiers et autres endroits partagés avec d’autres randonneurs.

Autres randonneurs et pratiquants d’activités de plein air

Respectez les autres randonneurs

En plus de minimiser son impact sur la nature, il est important de minimiser l’impact sur les autres randonneurs et pratiquants d’activités de plein air. S’ajoutent à ce que nous avons vu précédemment :

  • Soyez courtois. C’est une valeur généralement partagée dans les activités de plein air, assurez-vous qu’elle perdure.
  • Soyez discrets : sur les sentiers, au bivouac, dans les refuges… Faites notamment attention si vous randonnez en grand groupe, car on oublie rapidement que l’on n’est pas seuls. Les pratiquants d’activités de plein air le font souvent pour le calme et admirer la nature, donc veillez à respecter cela et ne pas affecter leur expérience.
  • Sensibilisez et « éduquez » les autres personnes. Si vous remarquez qu’une personne n’adopte pas une bonne pratique (au hasard : nourrir une marmotte) n’hésitez pas à discuter avec cette personne pour lui expliquer l’impact de son geste. Essayez d’utiliser un maximum de diplomatie, la personne n’est peut-être pas au courant des bonnes pratiques.Si vous voyez une personne laisser volontairement des déchets derrière elle, vous pouvez laisser la diplomatie de côté ! 😉

Autres personnes

Bonnes pratiques en randonnée

Lors de randonnées, vous serez peut-être amené à interagir avec d’autres personnes : des bergers, des riverains, des propriétaires, des gardiens de refuges, etc. :

  • Soyez courtois. Eh oui, encore ! 😉
  • Comportez-vous en invité sur les terrains privés.
  • Laissez les barrières et clôtures comme vous les avez trouvées.
  • Longez les champs et plantations, ne les traversez pas.
  • Contournez les troupeaux.
  • Etc.

Le mot de la fin

Cet article n’est bien évidemment pas exhaustif, donc en cas de doute faites preuve de bon sens. 😉

J’aimerais finir en vous disant de penser aux autres. Quand vous faites quelque chose d’interdit (feu, bivouac, etc.), ça ne concerne pas que vous. Vous ne risquez pas seulement une amende, mais ça peut avoir de l’impact sur les autres randonneurs – notamment davantage de restrictions, des interdictions d’accès et cela véhicule une mauvaise image.

Et l’image que renvoient les randonneurs est très importante, car à partir du moment où les randonneurs seront considérés « nuisibles », ce qui est toléré sera rapidement interdit – d’autant plus que les randonneurs « rapportent » de l’argent, mais beaucoup moins que d’autres formes de loisirs et tourismes.

Donc ne soyez pas égoïste, pensez aux randonneurs qui passeront après vous et pensez aux futures générations.

C’est sûr que ramasser une fleur, faire peur à un animal en prenant une photo, bivouaquer sur une pelouse fragile, etc. peuvent sembler être de petits impacts, mais multipliés par le nombre de randonneurs, ce sont de gros impacts.

C’est sûr que ça peut paraître futile d’un point de vue environnemental par rapport à d’autres choses dans le monde, mais vous avez le choix d’avoir cet impact ou pas et de préserver un environnement qui vous tient à cœur ou pas. Et vous avez aussi le choix de montrer l’exemple, car il y a encore beaucoup d’éducation à faire – même dans le milieu de la randonnée.

Donc s’il vous plaît, n’échangez pas un peu de confort ou un petit plaisir égoïste contre un impact irréversible !

Merci.

PS : même si j’utilise beaucoup l’impératif dans l’article, je ne le fais pas en tant que « donneur de leçons », mais parce que ce sujet me tient beaucoup à cœur. 😉

 

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Auteur : François Jourjon

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54 commentaires

  • dominique

    comme tous vos articles c’est très judicieux et même si comme on dit « cela va sans dire… » je trouve bien que tu le dises clairement!
    merci de ton courage et bravo pour tes connaissances

    • Que François le dise sur son site, c’est très bien, comme d’autres sites (ex. Visorando) qui ressentent le besoin de rappeler les bonnes pratiques,
      il est tout aussi important que chacun de nus portions la bonne parole partout où nous passons.

      La méthode la plus simple à laquelle j’ai pensé pour ne pas devenir un rabat-joie: j’ai imprimé des affichettes en A4 et couleurs pour les scotcher sur les vitres à l’intérieur de ma voiture (en évitant d’obstruer ma vision dans les rétro), sur des panneaux d’affichage public (mon village, parkings de forêts domaniales, à mon bureau, etc.

  • Perrine

    Merci pour cet article ! Je vais de suite me renseigner sur ce que la marmotte mange

  • Roman

    Ça va un peu loin sur les trognons et épluchures… c’est plus écologique de laisser des déchets biodégradables dans la nature que de les jeter aux ordures ménagères avec lesquelles ils seront incinérés !

    J’ai la chance de pouvoir composter mes déchets végétaux mais ce n’est pas le cas de tous les randonneurs urbains. Et laisser des déchets organiques dans la nature, ce n’est ni plus ni moins que du compostage…

    Très franchement, je doute fort qu’un écosystème puisse être déstabilisé par quelques pelures de pommes de terre et deux ou trois queues de tomates !

    • Michel

      Ôui,je suis assez d’accord,, Sauf pour les pelures d’Orange qui ne se décomposent vraiment pas vite, même dans mon compost!

    • Je ne suis pas d’accord avec vous, concernant les déchets même biodégradables, on ne les laisse pas dans la nature. Pourquoi ? pour les animaux ce n’est pas forcément bon pour leur santé (vous mangeriez ce qu’une marmotte mange ?) et pour leur comportement naturel( source : Randonnée Malin)

      Récupérons nos déchets
      Le meilleur déchet est celui que nous ne produisons pas.
      Choisissez les produits que vous utilisez. Ramassez et remportez vos déchets avec vous. Soyez volontaire pour préserver notre environnement. (source : FFRandonnée- la charte

      • Jean Pierre

        Très bonne réponse et le plus simple est donc bien de retourner ce que l’on a transporté et de cette façon, plus de discutions négatives.

    • François Jourjon

      Bonjour Roman,

      Ça montre bien un des souci rencontré dès que l’on aborde une question environnementale, il y a rarement une solution à 100% meilleure qu’une autre.

      L’idéal est dans ce cas de ramener ses déchets végétaux chez soi et de les composter – mais tout le monde n’a effectivement pas de compost.

      Il y a tout de même une différence entre un compostage dans un environnement naturel et un compostage réduit à une petite zone dans un « lieu de vie » de l’homme.

      De plus, ça crée une pollution visuelle pour les autres personnes, ça ne fait pas partie des habitudes alimentaires des animaux sauvages, beaucoup de fruits et légumes (même bio) sont recouverts de produits chimiques et la salive que l’on peut laisser sur certains fruits et légumes peut transmettre des maladies.

      Après, c’est sûr que l’impact est très différent en fonction des endroits. Laisser un trognon de pomme dans un fond de vallée ou en haute montagne n’a pas le même impact – notamment car le fond de vallée a déjà beaucoup été impacté par l’homme.

      Ce qui est étonnant est que dans certains pays, c’est une pratique ancrée. Et du coup, jeter un trognon de pomme (comme on le voit souvent en France) est vu comme jeter un emballage plastique.

      A bientôt,
      François

    • steph

      Bonjour à tous
      je suis confronté souvent à ce genre de question qui devient vite un problème lorsque j’encadre des groupes en randonnée, ce n’est pas forcément un problème de biodégradabilité mais plus de la pollution visuelle , et le seul et unique arguments que j’avance c’est la chose suivante:
       » imaginez 10 groupes de 20 personnes qui passent dans la même journée au même endroit et qui mange tous 1 banane ou 1 orange , si tout le monde se débarrasse dans la nature de la pelure combien de point jaune et orange aurez vous au bout d’une semaine  » visuellement cela ressemblerait à quelque chose de très malade…..

      bravo François pour cette sensibilisation pleine de bon sens et très opportun

      • Bonjour à tous,
        Même avis…que steph
        Bonne journée

        • Arnaud

          Les avis ci-dessus sont très bons, et font bien le tour du problème. J’ajouterais simplement que les déchets « biodégradables » actuels sont parfois assez riches en produits indésirables (traitements chimiques en tous genres) et peuvent induire une certaine toxicité, au moins pour la microfaune du sol (laquelle est facilement oubliée mais supporte toute la chaîne alimentaire !).
          Merci pour cet article très complet.

    • Renata

      Merci François
      Pour cet article très intelligent et respectueux.
      Même les scouts ramassent leurs pubelles biodégradables 😉 you can do it!
      Franchement cela ne me dit rien de me balader dans des sentiers plein des epluchures et crottes de tout genre !
      Cela suffit avec celle des chiens en ville !
      Gwuag

      Je demande à mes élèves qui utilisent l’aquarelle pour leurs dessins de ne pas jeter l’eau dans la nature utilisé à diluer, car elles contienent -mine de rien- du zinc, du cobalt, etc

      Je vais mettre ton article en lien, merci pour ton superbe travail !

      A bientôt, je cours dessiner
      dans une nature non polué
      Renata

    • BC

      Les déchets biodégradables de nos pique-niques altèrent quand même la nature et peuvent avoir un impact sur les animaux. Quand nous étions peu nombreux, nous n’y pensions pas. Maintenant que nous sommes nombreux dans la nature et partout dans lemonde, cela devient important.

  • Eliane

    Très bon de rappeler tôt ceci de temps en temps !!!! Un petit  » truc » que j’ajoute rais : en moyenne montagne, lors de traversée de champs d’ herbes plus ou moins haute, longer le plus possible les bords du champ pour respecter les futurs foins, car tres souvent, l’année suivante nous trouvons de grandes barrières électrifiées empêchant tout passage ….on peut comprendre l’agriculteur, et dommage pour les randonneurs respectueux de son travail.
    Eliane

  • Merci beaucoup François! C’est un magnifique article. C’est une excellent idée de l’avoir écrit. C’est vrai que parfois on a envie de faire attention et on ne se rend même pas compte des actions que l’on fait et qui ont un impact sur notre environnement. Ca prend du temps et ton article est très utile car très pratique, ça nous permet de savoir concrètement que faire ou ne pas faire. On fait les choses tellement machinalement, par exemple lorsque je marche avec mes enfants, si nous sommes à la queue leu leu, nous marchons tous exactement dans la même trace, parce qu’ils suivent naturellement nos pas! Comme des petits canards. Je suis certaine que si je leur expliquais pourquoi, ils s’amuseraient à essayer de marcher un peu à côté. Enfin, en restant toujours dans le sentier… 😉

  • Les bonnes pratiques d’une randonnée propre et durable, merci pour cet article.
    Revenons sur l’article (cueillette des fleurs)
    Laissons pousser les fleurs, elles sont plus jolies dans leur milieu naturel que dans un bouquet. N’arrachez pas de fleur, de bourgeon ou de jeune pousse, mais apprenez à reconnaitre la faune et la flore dans leur environnement naturel.(source FFRandonnée – La charte)

  • Pour compléter votre article :
    Voici mon avis personnel sur les trails dans les Vosges et sur les trails en général qui sont de plus en plus tendances actuellement.
    Pour commencer, je préciserai que courses sur route, cross, compétitions de courses sur piste ou courses nature/trail font partie de la même famille : la course à pied. La finalité reste la même : partir d’un point A pour arriver à un point B et se dépasser, donner le meilleur de soi-même, pour relier l’un à l’autre le plus vite possible !
    Je persiste à penser que les traileurs n’ont pas pour objectif de « contempler la nature » même s’ils n’y sont pas insensibles.
    Pendant la journée le coureur de trail a tout son temps d’apprécier la nature, la flore, la faune. Le coureur a tout son temps de contempler un lever soleil, un coucher soleil.
    Ils apprécient le paysage ? Pendant la nuit à la frontale, le coureur a tout son temps pour contempler la nature, écouter, ressentir, respecter la faune.
    Et quand le jour faiblit et que la nuit reprend ses droits, la faune se réveille ! Ha ! bon ! Quelques exemples le cerf se déplace très souvent la nuit, le renard sort le soir et peut encore chasser le matin, s’il n’est pas dérangé. Le lapin sort de son terrier la nuit, ou au crépuscule, n’oublions pas le hibou qui est le plus gros rapace nocturne, etc., etc. … On dérange la faune ? Hé ! oui ! la nature ce n’est pas un stade, je suis désolé ! Il n’y aurait aucune conséquence négative sur la nature ???? Quelles couleuvres il ne faut pas avaler !!
    Le trail est aussi une compétition avec des classements, où l’on utilise la nature comme un terrain de jeux. Un trail, quel qu’il soit, draine des milliers de participants et des sommes d’argent considérables.
    En novembre 2011, j’étais dans le massif de L’Himalaya, j’ai croisé des coureurs de trail (L’Everest Lafuma Sky Race) sur un des sentiers qui mène vers le camp de base de l’Everest.
    Mon sentiment par rapport à certains comportements, ils sont tellement obsédés par la course, qu’ils ne vous voient même pas sur le sentier, quitte à bousculer les porteurs et nous-mêmes, tête baissée. Lamentable ! Ensuite ! ce sont ces mêmes coureurs qui vont méditer (Yoga, Bouddhisme), cherchez l’erreur, elle est où la cohérence ? J’ai pratiqué un peu d’alpinisme, quand on faisait une course pour atteindre un sommet plutôt « difficile » pendant la marche d’approche le pas était très rapide, mais c’était pour d’autres raisons : sécurité, avalanche, pont de neige, etc., et quand j’avais la possibilité techniquement de m’arrêter, je sortais mon petit compact Olympus XA pour prendre quelques photos et de contempler la montagne.
    Un autre exemple récent : Au mois d’août 2017 dans les Vosges an partant des 3 fours, j’ai emprunté un sentier très bien balisé qui descend en partie en lacet jusqu’au Frankenthal. J’ai croisé quelques randonneurs et puis des traileurs qui s’entrainaient. Ils montent, ils descendent tout droit en coupant les lacets, têtes baisses. Dans la nature le sentier est le territoire de l’homme.
    Prendre des raccourcis : en montagne couper les lacets a pour conséquences une érosion rapide des sols, formation de goulotte, dégradation du sentier en lacets. Il faut éviter les piétinements des espèces : en sortant des sentiers, on risque de piétiner plantes et insectes.
    La Montagne ce n’est pas un stade.

  • Jean Pierre

    François, merci pour ton bel article et en espérant que beaucoup le lisent.

  • claude

    Merci pour l’article;vraiment très intéressant …

  • pierre

    Pierre
    Merci François pour cet article intéressant et magnifiquement dit , ça fait du bien de temps en temps
    de ce remettre en question et de rappeler les bonnes manière !!!!

  • christiane

    une « pelure » de fruit est peut-être un déchet biodégradable mais je pense que 20  » pelures  » de fruit au même endroit me font penser à une décharge sauvage , alors SVP ramener vos déchets pour vos poubelles et merci d’avance !!!!!!!!!!!

  • jojo

    Dans mon coin , dans certains refuges non gardés , on trouve la pancarte /
    En montagne oubliez vos soucis pas vos déchets !
    Dans les refuges gardés , le ou la gardienne sans ménagement aucun montre du doigt précisément
    le contrevenant dans un tiers de patoi / un tiers d’anglais et un tiers de français .tout le monde comprend
    comme par miracle .
    ( Merci a tous , a toi François et ton secrétariat … )

  • Maurice

    Connaissez-vous la FFRandonnée ? Rendez-vous sur le site de la Fédération et recherchez « charte du randonneur ». De plus, si vous participez aux formations proposées par la Fédé, dans vos départements, cette charte est développée pour sensibiliser les pratiquants…

    Un produit, même biodégradable(pelure, trognon,..), s’il n’est pas autochtone est un « DÉCHET ».

    • François Jourjon

      Bonjour Maurice,

      Oui, je connais la FFRandonnée et la charte. Ça ne fait pas mal de répéter les bonnes pratiques, chacun avec ses mots. 😉

      A bientôt,
      François

  • Jean-Noel

    Bonjour François,
    Encore un très bel article à ajouter à la mine de renseignements utiles et intéressants que représente « Randonner Malin » pour tous les randonneurs et autres soucieux de préserver notre belle planète tout en prenant beaucoup de plaisir à la découvrir.
    Bravo et merci

  • Florence

    Formidable article ! Et combien indispensable. Merci.

  • gilbert

    Bonjour François
    Tu as tout dit dans ton article , pour ma part randonnée c’est le plaisir de marché et par la même contemplé
    les beaux paysages que nous avons et de la logique pour toujours pouvoir admiré c’est qui est ceux que la planète nous gracieusement à notre disposition , elle si fragile .
    Beaucoup de randonnées avec les plaisirs des yeux qui n’as pas de prix ,
    Et encore MERCI pour tes circuits et les astuces.
    Gilbert

  • elyse

    bonjour francois oui je fait de la randonnee avec deux club et federation ff randonnee soit l entente gisorsienne et use rando du meme groupe toute ces consignes nous sont tres utile merci francois

    nous avons des animateurs tres soucieux de toutes ses remarques

    a bientot francois merci Elyse

  • Pierre

    Un très bon rappel assez complet.
    Vu l’engouement pour les activités d’extérieur, ce genre de rappel devrait bénéficier d’une large diffusion!!!
    Merci à toi d’apporter ta pierre à l’édifice.
    Ne laisser aucune trace de son passage est un beau challenge, la plupart du temps accessible, mais qui demande un peu de discipline, suffisamment d’information et beaucoup d’amour pour ces endroits qui nous apporte plaisir et bien-être!
    Je pense que cette attitude permet en plus de profiter mieux de sa randonnée en donnant envie de s’informer sur le milieu traversé, sur ses particularités et la bonne façon de l’aborder.
    Tu fais bien de souligner également l’importance pour chacun de participer à l’information collective de façon bienveillante et positive. C’est une bonne manière de rendre à la nature un peu de ce qu’elle nous apporte.
    Bonne marche à tous!

  • Pascal

    Concernant les déchets alimentaires ( exemple: Trognon de pomme ) & la pollution visuelle, je suis 100 % d’accord. Et en pratique donc, je cache mon trognon dans un trou ou sous un fourré épais. Les fourmis ou ( autres insectes ) s’en régaleront et je pense que l’impact est ainsi très limité. C’est du futur compost après tout…

  • Marie-Noëlle

    Bonjour François,

    Et merci pour cet article très attendu et très clair. J’y ajouterais – si je puis me permettre une suggestion – un petit chapitre « patrimoine ». Eh oui, je travaille dans ce secteur et je suis parfois choquée lors de mes randonnées, par certaines pratiques. Pourquoi le randonneur veut-il a tout prix laisser volontairement une marque de son passage ? Je pense :
    – au caillou ou autre objet parfois personnel qu’il laisse sur le bras d’une croix de chemin (pratique courante sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle). Les croix croulent sous un amoncellement aussi inesthétique qu’inutile à mon sens …(réminiscence des cadenas accrochés aux grilles des ponts …)
    – aux bouquets de fleurs des champs laissés entre les grilles d’un oratoire ou d’une porte de chapelle et qui fanent puis se disloquent lamentablement.
    – au graffiti et autre signature d’initiales avec coeur (!) et date (bien sûr) sur ces mêmes monuments ruraux ou porte de bergerie, mais aussi sur un tronc d’arbre remarquable ou sur un rocher à un sommet vaincu.
    En cherchant un peu on devrait trouver d’autres exemples de ce type, hélas.
    Il ne s’agit pas là forcement de pratiques venant de personnes de passage, non initiées à la randonnée, mais bien de randonneurs capables de marcher plusieurs heures en terrain difficile. Arriver aux cols Saint-Martin ou de Malaure dans le Queyras et trouver la borne frontière avec l’Italie vieille de 200 ans (elle porte d’un côté la fleur de lys et de l’autre la croix) constellée de graffitis en tous genres…, cela fait vraiment mal.
    On peut aimer la nature dans sa sauvagerie primitive ET les oeuvres humaines qui font corps avec cette nature et parfois la subliment.
    Donc, c’est un point que j’ajouterais à cet article : le respect dû au patrimoine bâti historique.
    En espérant ne pas être hors sujet !
    Merci encore !

    Marie-Noëlle

    • François Jourjon

      Bonjour Mare-Noëlle,

      Merci pour cette contribution judicieuse. Je viens d’ajouter une section sur le patrimoine culturel suite à votre suggestion et notre discussion par email.

      Merci et à bientôt,
      François

  • Aurélien

    Bonjour François, merci pour cet article… Ma compagne et moi revenons justement de deux jours de randonnée dans les Vosges.

    Nous avions prévu de dormir à proximité du lac de Blanchemer mais nous avons dû continuer notre chemin vers le Honheck car les lieux étaient… pris d’assaut: une famille s’était installée.

    8-10 tentes, bâches installées sous les tentes, cages pour leurs chiens, nombreux bacs de bière, cris, aboiement, arrachage de bois… Etc. Un vrai contre-exemple pour ton article! Ils se sont installés « durablement » (bien plus que pour du bivouac) et leur empreinte va être durable!

    Je souhaiterais savoir que peut-on faire dans ce genre de cas? Ils font clairement du camping sauvage. Convient-il d’avertir la gendarmerie? La commune?

    Merci

    • François Jourjon

      Bonjour Aurélien,

      C’est effectivement dommage de voir cela. Je t’avoue que je sais pas exactement : commune, gendarmerie ou peut-être ONF. Ça doit dépendre de qui « gère » l’endroit.

      A bientôt,
      François

  • Jean-Marie

    Bonjour François
    Peux-tu éclairer ma lanterne quant aux dégâts occasionnés par les bâtons de marche ?
    Cela me permettra de m’ameliorer dans le futur.

    • François Jourjon

      Bonjour Jean-Marie,
      Avec les bâtons, on peut avoir tendance à prendre appui en dehors des sentiers et à dégrader la végétation et les sols.
      A bientôt,
      François

  • Alexis

    Bonjour François
    Sujet délicat que tu as décidé d’aborder car chacun se fixe ses propres limites en fonction de sa sensibilité au sujet ! Toutefois je trouve très intéressant le désir d’éduquer un peu les gens bien que les randonneurs soient , normalement, préoccupés par l’état de la nature.
    Merci pour ce travail de longue haleine … en espérant qu’on en arrive jamais à de multiples interdictions, l’accès notamment !
    Il nous reste encore ces quelques endroits de liberté ! Préservons les !
    À très bientôt.

  • Daniel

    Merci François pour cet article qui nous rappelle les règles de bonne conduite.
    Même si parfois je dirais que c’est un peu jusqu’au bout-iste (relever les herbes après le bivouac…)
    Bravo et bonne continuation
    Cordialement
    Daniel – 68230 Turckheim

  • Marc

    Bonsoir François,
    merci pour ce très bon article. Et je pense qu’il faut rabâcher, rabâcher……C’est dur d’être éco-responsable, même dans un club. On fait plus attention dans mon club de plongée que dans mon club de marche, sans doute un effet de mode. C’est pour moi paradoxal… et peut-être incompréhensible. A ma connaissance, il n’y a vraiment que les militaires qui ne laissent pas de déchets et qui font attention à remettre la nature en place, parce que c’est comme ça, pour des raisons tactiques évidentes, et encore faut-il faire partie de troupes un peu spéciales. Pour ceux que cela intéressent, certains magasins spécialisés dans le matériel militaire proposent des sacs à déchets physiologiques, ainsi que des urinoirs portables à cristaux. A voir. Toujours dans le domaine des déchets, il y a à peu près 3 ans, les magasins « Nature et découvertes » proposaient de donner aux clubs volontaires, des sacs poubelles réutilisables. Le but était de faire ramasser des déchets par les randonneurs et donc, par ce biais, de provoquer une véritables collecte nationale. Cela n’a pas du tout pris, preuve, aujourd’hui encore, du travail qu’il reste à faire.
    Allez, on résiste, on résiste.
    Cordialement à tous.

    Marc

  • Bruno

    Bonjour,
    Votre article m’intéresse beaucoup car j’ai crée la team Trekécoteam Gr20 2019 (sur Facebook) qui aura pour but de faire le Gr20 afin de mieux faire passé le message sur une période très propice car le chemin est très utilisé !
    Mais aussi nettoyé le chemin sur l’ensemble du tracé afin de lui rendre le plus belle aspect …
    J’aimerai donc le retranscrire sur ma page en n’y mettant tout vos droits sur celle ci

  • Odette

    Bonjour,
    d’accord à 100% avec toi pour le respect de la nature et laisser le moins possible de trace de notre passage.Je suis passionnée par la nature, l’étude de la mycologie et de la botanique en particulier. A chaque balade ou randonnée, et même dans la rue près de chez moi je ramasse des déchets divers et variés et je suis choquée par le nombre de mouchoirs papiers perdus ou jetés n’importe où. C’est carrément dégoûtant et on n’a pas envie d’y mettre la main dessus.

  • Denis

    Bonjour à tous,
    A l’image de Marie-Noëlle un peu plus haut, je suggérerais également la prise en compte d’un autre point, plus insidieux, mais bel et bien problématique quant à l’aspect « trace et durabilité » : faire attention à notre matériel de randonnée et plus précisément à nos vêtements techniques.
    Certains composés chimiques utilisés sont en effet hautement toxiques : les plus ‘connus’ sont le BPA et
    les PFCs. Ces derniers, fréquemment utilisés dans les traitements déperlants et membranes imperméables sont des composés très volatiles et persistants, sources de multiples problèmes environnementaux et de santé.
    Le sujet est vaste et malheureusement, là encore, il n’y a pas de solutions miracles mais les marques Outdoor bougent un peu sur le sujet et il nous appartient je crois en tant que consommateur/pratiquant d’y prêter attention.

  • Arielle

    Formidable.
    +François
    Bien cordialement
    Arielle

  • B. Cottin

    Pour se laver, on peut utiliser du « rassoul », terre argileuse très utilisée au Maroc.

  • dom

    bonjour,
    je ne peux pas faire de randonnée malheureusement à cause d’un problème aux jambes mais votre site me fait rêver car j’adore la nature et j’aimerais pouvoir partir randonner, ça restera un rêve
    pour autant je ne supporte pas la ville, les embouteillages et la pollution, donc j’ai trouvé un compromis, j’habite un petit hameau dans les Pyrénées à 600m d’altitude pas loin d’Aspet (à 25-30km d’Arbas là ou on eu lieu des lachers d’ours slovène)
    je n’en n’ai jamais vu, ils doivent se méfier des humains, mais par contre entre septembre et avril, il y a beaucoup de biches et de cerfs, pendant cette période, j’en vois tout les matins et soir dans le pré derrière chez moi (la journée ils remontent un peu plus haut dans la montagne)
    et avant l’installation (par mon propriétaire) d’un spot à détecteur de mouvement devant ma porte, ils venaient jusque dans ma cour et ne sont vraiment pas farouches, en cas de bruit (quand je ferme mes volets) ils ne bougent pas ou éventuellement ils s’éloignent de 20 ou 30m et recommencent à brouter paisiblement .
    mais attention en période de brame (vers le mois d’octobre), les cerfs sont surexités et plutôt que de partir en entendant du bruit, ils peuvent charger (ils protègent leurs femelles) et là ça peut devenir dangereux (surtout si comme certains idiots vous essayez d’imiter le brame), d’ailleurs les personnes qui viennent de Toulouse (100km) pour écouter le brame ouvrent les fenêtres de leurs voitures mais ne se risquent pas à en descendre.
    méfiez-vous aussi des sangliers, une femelle qui protège ses marcassins peut être très dangereuse.
    on parle beaucoup des ours et des loups, mais à mon avis le plus dangereux c’est les chiens errants qui se regroupent en meute et qui eux ne craignent pas les humains et n’hésiteront pas à attaquer (vécu par une connaissance dont l’enfant s’est fait mordre par un malinois qui faisait partie d’un groupe de chiens errants)
    mon message à l’air un peu anxiogène, mais heureusement ce genre de cas arrive rarement, mon but n’est pas de faire peur, mais comme on dit: »un homme averti en vaut deux »
    bonne continuation et merci pour ce site

  • laurent

    salut françois
    juste une petite contribution
    pensez aux piles rechargeable pour votre gps (le miens est assez vorace en energie etrex 30 pourtant un petit modele)
    j en ai toujours deux d avance dans le sac rehargées a la maison sur les panneaux solaire

    laurent

  • Jean-Fred

    Pas de règles de conduite, du bon sens ! Quoi que fasse l’homme il sera toujours viral pour la planète .Vous n’êtes pas dans un environnement, vous êtes cet environnement .Vivez, contemplez avec le cœur respecter le sens même de la vie. Nous croyons à tort avoir le savoir, la connaissance, posséder la science et voulons tous contrôler alors que nous apprenons et découvrons à chaque instant. Soyer des passeurs de vie, garants du patrimoine universel. Nous devons d’abord être des hommes, des sujets ensuite.

  • Ben

    Merci pour cet article ! Je vais de suite me renseigner sur ce que la marmotte mange

  • Xavier

    Merci François pour ces rappels !
    Lors d’une rando sur le Mare e Monti en Corse, l’accompagnateur de moyenne montagne nous disait souvent : ne laissez pas d’épluchures, de coquilles d’oeufs, les animaux peuvent très bien se passer de nous. Ne lavez pas vos assiettes et couverts dans la rivière (la sauce de notre salade n’existe pas dans la Nature) etc …
    J’avais parfois du mal à comprendre… 15 ans après je me dis encore qu’il avait raison et il ajouterait certainement un couplet sur les gels/crèmes solaires qui partent dans les cascades bien fraiches en fin de randonnée !

    • François Jourjon

      Eh oui, comme dans beaucoup de domaines, on ne peut pas se fier qu’à son « bon sens », il faut des connaissances pour que ce « bon sens » en soit un ! 😉

  • Anne-Marie

    Bonjour,
    Je travaille pour un comité sportif et dans le cadre de nos projets, nous devons organiser une randonnée éco-citoyenne sur le thème de l’impact du randonneur sur l’environnement. J’aurais souhaité échanger avec vous sur ce projet.
    En vous remerciant,