J’entends parfois des randonneurs dire qu’ils aimeraient bien se lancer dans des treks de plusieurs jours, mais ils redoutent de ne pas pouvoir se laver quotidiennement. Alors, s’il est vrai que faire sa toilette en rando est un peu plus délicat que dans sa salle de bain, il est possible de rester relativement propre. Que vous ayez accès à un point d’eau ou non, nous allons voir comment faire pour assurer son hygiène en randonnée. Je préfère vous prévenir : le sujet n’est pas très glamour ! Mais avec ces quelques conseils, vous épargnerez sans doute quelques désagréments comme les irritations liées à la transpiration ou à une hygiène intime approximative.
Soyons honnêtes, nous avons tous une vision différente de la propreté. Mais une chose est sûre : une mauvaise hygiène peut avoir des conséquences sur notre confort et notre santé.
En randonnée, l’idée n’est pas de briller comme un sou neuf et de sentir la rose du matin au soir. Toutefois, il est important de faire sa toilette assez régulièrement pour se débarrasser des impuretés et des germes présents sur notre peau.
D’une part, cela permet de ne pas trop incommoder nos compagnons de marche en limitant l’apparition d’odeurs désagréables 😅. D’autre part, on s’épargne aussi d’autres soucis pouvant aller de la simple irritation à l’infection. En effet, se laver permet de repérer des « petits bobos » comme une plaie ou une piqûre d’insecte qui aurait besoin d’être désinfectée/surveillée.
N’oublions pas non plus qu’un bon lavage des mains, notamment avant les repas, est indispensable pour éviter certaines maladies. Il serait dommage de passer votre randonnée avec des douleurs intestinales, parce que vous avez manipulé vos aliments avec des mains souillées…
Enfin, en ce qui concerne l’apparition d’odeurs, on peut également limiter le phénomène grâce à des vêtements appropriés. La laine de mérinos, par exemple, est reconnue pour :
🧐 Note : il faut bien être conscient que se laver tous les jours est surtout une question de confort et une habitude que beaucoup de personnes ont prise dans les pays riches, il ne s’agit pas du tout d’une nécessité pour l’hygiène. Je sais que certaines personnes ont beaucoup de mal à ne pas prendre une douche chaque jour et il s’agit surtout de blocages mentaux à dépasser.
Si vous êtes dans ce cas, je vous conseille de commencer petit à petit (pas directement une semaine sans douche) et de prendre progressivement de nouveaux repères et de nouvelles habitudes. Vous pouvez même d’ailleurs commencer chez vous en essayant de ne pas prendre une douche un jour. Si vous dépassez un peu ce blocage, ça vous simplifiera largement la vie en randonnée itinérante – où l’adaptabilité est un atout.
Sur votre parcours, vous aurez sans doute la chance de bivouaquer non loin d’un point d’eau comme un lac, une rivière ou une source. Vous pourrez alors vous laver plus facilement et plus efficacement. Mais attention, il y a quelques règles à respecter pour que cela se fasse dans le respect de l’environnement dans lequel vous vous trouvez.
Dans un premier temps, ne faites jamais votre toilette directement au niveau du point d’eau. Vous pouvez éventuellement vous immerger dans le lac pour vous mouiller (sauf si vous avez des produits sur la peau : crème solaire, produit anti-moustique…), mais si vous souhaitez vous savonner, il faudra aller un peu plus loin afin de ne pas le polluer.
Prenez une petite quantité d’eau dans un récipient, comme votre quart, et éloignez-vous d’une centaine de mètres minimum pour utiliser votre savon (le moins écotoxique possible) et pour vous rincer. Faites en sorte de vous placer en aval du point d’eau pour éviter que des résidus de savon ne ruissellent vers le lac ou la rivière. Et essayez également de faire cela sur un sol qui absorbera l’eau et évitera que les prochaines pluies n’emportent tout cela dans un point d’eau ou un cours d’eau en aval.
Ces conseils sont valables même pour les produits d’hygiène dits « biodégradables ». Ces derniers ne sont pas « compatibles » avec la vie aquatique. Ils sont généralement conçus pour se dégrader au contact des bactéries présentes dans le sol et des UV. Ces conseils sont également valables pour les « vrais » (sans colorant, sans parfum et avec un gros pourcentage d’huiles végétales) savons d’Alep et de Marseille qui sont de bonnes solutions pour nous. Il faut savoir que même un produit qui se dégrade rapidement n’est pas nécessairement sans impact, il peut modifier la chimie du milieu et perturber un équilibre fragile.
Bien entendu, vous n’êtes pas obligé de vous laver au savon, sauf si c’est essentiel pour vous (dans ce cas, utilisez-en le minimum possible). Un nettoyage de la peau à l’eau claire suffit pour vous débarrasser de la saleté et de la transpiration.
Pour un peu plus de confort, vous pouvez aussi faire chauffer une petite quantité d’eau au réchaud. Dans ce cas, assurez-vous d’avoir emporté suffisamment de gaz ou de combustible avec vous. Il ne faudrait pas que cela compromette vos prochains repas.
💡 Si l’eau est froide et qu’il fait assez froid dehors, plutôt que de faire chauffer de l’eau, je vous conseille :
Dans tous les cas, prenez le temps d’inspecter votre peau et vérifiez notamment qu’aucune tique ne vous a pris pour cible. Si vous êtes à l’aise avec vos coéquipiers, n’hésitez pas à leur demander de vérifier les zones que vous ne pouvez pas voir, comme votre nuque ou votre dos. Pourquoi j’insiste autant sur la traque à ces petites bestioles ? Car leur morsure peut transmettre des maladies très invalidantes comme celle de Lyme ou l’encéphalite à tiques.
Pour vous brosser les dents, je vous recommande d’utiliser plutôt l’eau de votre gourde. Si vous préférez vous servir de celle de la source où vous vous trouvez, pensez à la filtrer/purifier au préalable. Les risques de contamination lors d’un brossage de dents sont moindres, mais existent.
Si votre randonnée se compte plus en jours qu’en semaines ou en mois, vous pouvez vous passer temporairement de dentifrice. L’action mécanique du brossage est suffisante pour vous débarrasser des petits restes alimentaires et de la plaque dentaire. Vous pouvez aussi utiliser un peu de savon d’Alep ou de Marseille (les vrais !) – le goût surprend toujours un peu, mais on s’y habitue. Il existe d’autres solutions hors dentifrice comme un peu de sel ou de bicarbonate de soude qui sont de bonnes options.
Si le dentifrice vous semble indispensable, utilisez-en le minimum possible et n’oubliez pas de vous éloigner de toute source d’eau naturelle avant de le recracher et de vous rincer la bouche. Pour éviter que les animaux ne soient attirés/dérangés par les résidus de dentifrice au sol, versez un peu d’eau pour les diluer au maximum. Et idem avec tous les produits décrits avant (savons, sel, bicarbonate de soude…), il n’y a aucune exception.
Sans accès à un point d’eau, trois options s’offrent à vous. La première consiste à ne pas vous laver et attendre le jour suivant si de meilleures conditions s’offrent à vous. À vous de voir si c’est envisageable selon votre état de « propreté » et votre tolérance à la « saleté ».
Une autre possibilité consiste à utiliser un peu de votre eau de boisson pour effectuer une toilette sommaire. L’idée est de mouiller un linge (gant de toilette, petite serviette, tour de cou…) et de se débarbouiller uniquement les zones les plus critiques : visage, aisselles, parties intimes et pieds. Si c’est l’option que vous retenez, je vous conseille vivement de ne pas vous savonner, car cela demanderait trop d’eau pour vous rincer.
Faites attention à conserver suffisamment d’eau pour bien vous hydrater et si besoin pour préparer vos repas. Il est plus important d’éviter la déshydratation que de se laver les dessous-de-bras 😆
➡️ À lire aussi : Vous hydratez-vous correctement pendant vos randonnées ?
Je sais que certaines personnes utilisent dans ces cas des lingettes humides. Là encore, servez-vous-en uniquement pour nettoyer les zones de votre corps qui en ont vraiment besoin. Moins vous utiliserez de lingettes, moins vous aurez de déchets à emporter avec vous. Eh oui ! Et même si elles sont parfois estampillées « biodégradables » ou « respectueuses de l’environnement », elles ne doivent surtout pas être jetées dans la nature.
Là encore, je vous invite à utiliser des produits les moins écotoxiques possibles. Évitez par exemple les lingettes contenant des parabènes (perturbateurs endocriniens) ou des parfums qui pourraient polluer les sols puis les sources d’eau lors de votre prochaine toilette.
Tout comme moi, j’imagine que vous détestez tomber sur des déjections ou du papier toilette souillé lorsque vous marchez… Pour ne pas polluer les milieux naturels, il est indispensable de savoir où et comment se soulager dans la nature. Je ne m’étendrai pas sur le sujet, car j’y ai déjà consacré un article : du papier toilette et des étrons en guise de balisage.
Dans cette partie, j’aborderai plutôt les manières de garder sa zone intime propre afin d’éviter les déconvenues : je parle ici des soucis de démangeaisons et d’irritations. Attention, vous allez peut-être trouver ce paragraphe un peu « trash », mais je vous avais prévenu que cet article ne serait pas très glamour 💩
Il faut savoir que le sillon interfessier est une zone fragile et au niveau de laquelle on peut transpirer assez facilement, notamment quand il fait chaud. Il s’y crée donc un phénomène de macération. Si on ajoute à cela des selles mal essuyées, voire des sous-vêtements inadaptés qui génèrent des frottements lorsque l’on marche, on peut alors être confronté à une irritation locale très désagréable.
C’est pourquoi, après avoir fait vos besoins (dans un endroit approprié et avec le moins d’impact possible sur l’environnement), essuyez-vous convenablement et/ou nettoyez-vous avec un peu d’eau claire. Il est également possible d’utiliser une lingette humide – solution dont je ne suis pas fan à cause des déchets, mais qui existe. Pensez à bien vous sécher pour éviter toute moiteur pouvant entraîner une mycose de la peau ou des muqueuses. Si le besoin s’en fait sentir, n’hésitez pas à changer de sous-vêtements.
Bien entendu, hors de question de laisser votre papier hygiénique ou vos lingettes dans la nature ! Placez le tout dans un petit sac hermétique que vous jetterez dans la prochaine poubelle que vous croiserez. J’utilise personnellement un sachet papier (ceux utilisés pour les fruits et légumes) à l’intérieur d’un petit sac hermétique en plastique, ce qui me permet de ne pas devoir jeter un sac plastique à chaque fois.
🚽 Si vous aimez bien lire au petit coin, j’en profite pour vous conseiller deux livres qui vous aideront à appréhender les grands principes de la rando écoresponsable :
📌 Note de François : pour cette partie, je laisse la parole à Sarah ! Voyageuse/randonneuse et lectrice du blog, elle partage avec vous ses conseils en matière d’hygiène féminine.
Avoir ses règles en randonnée, ce n’est pas franchement très agréable. Mais bon… Vous n’allez pas laisser votre sac à dos au vestiaire à cause de ça. 😉 Il est tout à fait possible de partir pour plusieurs jours de trek, même pendant cette période « délicate ». Le plus important est de combiner bonne hygiène et protection menstruelle adaptée.
Vous le savez, il est essentiel de laver votre zone intime quotidiennement pour éviter la prolifération des bactéries. N’hésitez pas à vous référer aux conseils donnés par François dans les paragraphes précédents : avec ou sans point d’eau, avec ou sans savon… Évitez toutefois les lingettes intimes, car elles contiennent souvent des substances irritantes ou allergènes. Et si vous faites une réaction allergique au beau milieu de votre randonnée, vous risquez de ne pas du tout apprécier !
Pour le nettoyage à l’eau, comme vous n’avez pas la possibilité de laver convenablement votre linge de toilette en randonnée, je vous recommande d’avoir deux gants (ou autre textile réutilisable). L’un qui vous servira pour votre corps, et l’autre uniquement pour vos parties intimes. Enfin, séchez-vous toujours convenablement avec une serviette propre.
💊 Conseil : si vous souffrez de règles douloureuses, pensez à ajouter quelques antalgiques dans votre trousse de secours.
Au niveau des protections menstruelles, il est important de choisir une solution que vous avez déjà portée et avec laquelle vous êtes à l’aise. En effet, si vous embarquez une cup en vous disant « ça a l’air pratique ce truc, j’essayerai pendant ma prochaine rando » et que vous n’arrivez pas à la placer comme il faut : bonjour les dégâts !
Si je ne peux pas choisir l’option qui vous convient le mieux à votre place, je vais tout de même tâcher de vous donner les avantages et inconvénients de chaque produit.
👉 Rappel : cela va de soi, mais n’oubliez pas de toujours changer vos protections hygiéniques régulièrement avec des mains propres !
Avantages :
Inconvénients :
Si vous optez pour cette solution, ayez toujours sur vous un petit sac (type sachet congélation) pour collecter vos protections usagées.
Avantages :
Inconvénients :
Cette solution me parait malheureusement peu adaptée à la rando itinérante. Elle vous conviendra peut-être pour les randonnées courtes sur un ou deux jours. Vous pouvez rincer votre serviette à l’eau claire et la faire sécher sur votre sac (#discretion 😅), puis vous la passez en machine à laver en rentrant chez vous.
Elles ont les mêmes avantages et inconvénients que les serviettes hygiéniques lavables, sauf que vous pouvez les porter jusqu’à 12 heures d’affilée en fonction de votre flux. C’est donc une option que je trouve un peu plus pratique.
Avantages :
Inconvénients :
C’est une option assez intéressante si vous dormez en refuge, car vous pouvez entretenir convenablement votre cup chaque jour. Si vous devez la vider pendant votre randonnée, pensez à le faire loin des points d’eau (rincer la coupe avec votre gourde) et dans un trou que vous aurez creusé puis rebouché (si c’est impossible, vous pouvez recouvrir le sang avec des pierres et de la végétation).
Bien entendu, vous pouvez aussi « mixer » les différentes protections. Optez par exemple pour des serviettes jetables lors des étapes en bivouac et pour des solutions réutilisables/lavables quand vous passez la nuit en refuge (avec accès à des sanitaires).
Pour résumer, l’hygiène en randonnée n’est pas la même que celle que vous pouvez avoir au quotidien. Cependant, il est possible de partir pour plusieurs jours et de rester propre, même sans douche ! Bien qu’il faille souvent faire l’impasse sur le confort et l’eau chaude, il est tout à fait possible de faire un brin de toilette régulièrement pour éviter certains désagréments. Lorsque vous vous lavez dans la nature, veillez toujours à ne pas polluer les points d’eau avec des résidus de savon, de dentifrice, de crème solaire, de répulsifs, etc.
Si vous avez d’autres conseils à partager avec les lecteurs de Randonner Malin à ce sujet, n’hésitez pas à laisser un commentaire ! ⬇️
Bravo pour cet article un peu délicat
très bien super info merci pour les novices
Excellent article dont certains principes peuvent être mis en oeuvre utilement au quotidien ( en et hors Rando)
bonsoir François,
… et merci pour ces conseils/rappels toujours utiles.
Pour éviter les « soucis de démangeaisons et d’irritations » au niveau des parties intimes, j’applique toujours une noix de vaseline avant le départ, là où il faut. Avantages de la vaseline (même si c’est un dérivé du pétrole) : l’application dure toute la journée / il en existe en petits tubes / ça se trouve dans n’importe quelle pharmacie / c’est très peu cher.
Bonjour aux rédacteur(trice)s
Article et renvois essentiels 👍.
Pour confirmer la nécessité d’une approche globale, : commence par ce que l’on mange et boit car ça fini toujours par transiter quantitativement et qualitativement vers l’extérieur en proportion quasi équivalente que se soit par voie cutanée ou intestinale.
Manger et boire «juste et équilibré» permet de bénéficier de bien des avantages : volume et poids transportés ( 2 notions qui comptent ! ) en plus de ceux du besoin et des plaisirs pendant les randonnées.
Merci
Super cet article, merci d’avoir pris ce thème à bras le corps.
Merci d’avoir insisté sur la protection des points d’eau.
Très bon rappel aussi qu’il n’est pas nécessaire de se laver mouillé ; on peut très bien rester propre en se lavant avec un gant de toilette humide.
Pourquoi ne pas le désinfecter à l’occasion en versant dessus l’eau bouillante (des pâtes ou des pommes de terre, non salée bien sûr).
Au sujet du détergent, n’oublions pas le « rhassoul », terre lavante sous forme de poudre ; une petite quantité suffit.
bravo pour cet article François ; question : que conseilles tu concernant le port du cuissard ? AVEC OU SANS SOUS-VETEMENT ? Les avis sont assez partagés , ,le sous vêtement pouvant être source de frottement et irritation (certes la vaseline peut y remédier , et sans sous -vêtement l’hygiène est plus délicat avec la peau du cuissard
Merci de ton avis
jacques D
Tu as bien résumé le souci et je suis aussi assez partagé aussi. Je pense que c’est à chacun de choisir en fonction de sa sensibilité aux frottements et aux potentiels soucis de santé découlant d’une hygiène pas parfaite (je pense notamment aux femmes qui ont régulièrement des infections urinaires).
Lors de ma dernière rando début juin sur 5 jours, j’ai utilisé du tissu (vielle serviette de toilette coupé en petit carré d’environ 10×10).
Je suis partie avec du pq pour les cacas… et pour les pipis que avec mes trois bout de tissus ! Rincée tout les jours à chaque point d’eau et mis à sécher avec mon épingle sur le sac.
Bilan : plus léger que le pq, plus écolo et en plus super agréable de s’essuyer avec la « lingette » quand elle est encore humide du rinçage à l’eau : plus hygiénique que du pq sec 😝
Très bonne idée que je retiens pour mon prochain périple. Merci beaucoup pour le partage 🤗
Super idée merci !
Rincée tout les jours à chaque point d’eau … J’espère que les bouts de tissus imbibés d’urine n’ont pas été directement rincés dans le point d’eau!
Pour le dentifrice, fabrication d’un dentifrice à l’argile agrémenté d’un peu de bicarbonate de soude, dans un petit pot de verre récupéré, genre verrine à tapenade. On peut y ajouter une ou deux gouttes d’huile essentielle de menthe ou de sauge sclaree. Et pas de problème si on l’avale, l’argile en poudre et le bicarbonate de soude sont bons pour les intestins !
Le vert est lourd
L’argile à la mode mais irritant et pas toujours stérile
Le bicarbonate est parfait mais n’aime pas l ‘humidité
Reste le traditionnel dentifrice
Je rappelle qu’un petit pois de produit suffit
Une dentiste randonneuse
On trouve aussi des pastilles de dentifrice (à croquer pour l’émiéter et la salive fait le reste), puis brossage classique.
Environ 0.5gr/pièce. A mettre dans un micro sachet zip.
Pas très bon marché, mais bien pratique…
🙂
Intéressant et connaissances indispensables.. merci pour ce complément d info. On peut aussi enterrer le PQ le plus écologique possible ..sans colorant…..oui à la pochette aussi. Ceci est pratiqué au canada dans les parcs. .. si tout le monde applique cela..nos chemins seraient plus …..jolis …. merci
L’enterrer est mieux que de le laisser en surface, mais le ramener avec soi évite quand même de laisser un déchet dans la nature.
Je sais que ramener du PQ usagé est difficile pour certaines personnes à cause de blocages mentaux, mais il suffit généralement de tester une fois pour se rendre compte que ça n’est ni « sale », ni odorant, ni compliqué.
Très bon article. Merci
Sujet toujours délicat mais au combien important en randonnée. Merci pour la clarté du propos et les conseils avisés. JL
Encore une fois bravo François pour ton article.. Conseils à découvrir pour certains et piqure de rappel pour les autres!
La douche n’est pas une nécessité, même sur un trek népalais de 15 jours. Je me souviens que ceux qui sortaient des hot-shower se gelaient.
Ailleurs en refuge faire la queue pour »prendre une douche » pas trop pour moi. Et puis pensons à l’économie d’eau et de chauffage.. La lingette est pour moi tout à fait la mieux adapté, faire le désert du Chegaga au Maroc, pas d’eau que du sable, bien sur retour des déchets à la base. Les sacs plastiques ZIP de 3 litres conviennent bien .
Pour les dents une fois par jour suffit et sans dentifrice c’est possible. . Nos porteurs népalais eux n’avaient pas de brosse et se lavaient les dents avec leur doigt (en trek).
.
Merci très intèressant et plein de conseils judicieux.
Coucou François
Comme à l.habitude un plaisir de se remettre en question , on oublie parfois les gestes essentiels .
Profitons de ces conseils pour continuer à randonner en toute tranquillité.
Bruno.
A la place du dentifrice et la brosse à dents :
https://www.dorsetdeja.com/soin-des-dents/616-miswak-baton-dentaire.html
Une bonne alternative surtout en bivouac.
Je ne me suis jamais lavé lors de sorties de moins de cinq jours; ni chez les scouts, ni à l’armée, ni en rando. Juste un peu de flotte sur le visage et sous les bras quand je croisais un point d’eau au bivouac, rivière ou lac. Encore que dans un lac en aval d’un gros village, ça peut être bien dégueu aussi en l’absence de station d’épuration. Mais je n’ai jamais manqué de piquer une tête quand je croisais un lac propre… identifié grâce à la présence de moules d’eau douce dans leurs eaux.
Ni savon, ni dentifrice, ni brosse à dent, ni gant de toilette. La vie au grand air ne nécessite pas de lavage fréquent.
Je suis tout à fait d’accord que l’on peut tout à fait s’en passer. Et ça simplifie d’ailleurs la logistique.
Bonjour, et merci pour ces infos, je les connaissais, mais longtemps j’ai pensé que l’eau courante d’un ruisseau ou torrent diluait assez le savon quand on se lave, or non, en fait le courant dilue peut-être mais l’eau est bel et bien polluée.
Certes un randonneur ne fait pas trop de mal mais des centaines, si… et c’est vrai qu’on ne pense pas trop aux lotions anti-moustiques ou à la crème solaire…
Tout usage d’eau qui la salit avec un produit lavant doit être fait à l’écart de la source d’eau.
C’est encore pire dans les lacs ou étangs… certains milieux sensibles excluent d’office m^me la simple baignade (lacs Pyrénées Or.)
Il faut le respecter, c’est l’avenir de l’humanité, eh oui. (même si certains ne le font pas, commençons par nous-mêmes)
Rajoutons à celà que le savon modifie la tension de surface de l’eau.
Un peu de savon sur une surface d’eau calme, et tous les gerridés (water striders) coulent aussi sec…
:-/
très bien fait cet article..
une question a propos d’eau en Rando
aussi une aventure malsaine
j’avais pris de l’eau dans un ruisseau pour boire en été avec une bouteille a 99;93% garantissant la pureté..
il n’en a pas été ainsi ..connais-tu une marque ou il y a un 100% de pureté .le cas s’est déroulé e dans les Alpes il il a 10ans et j’ai passé une semaine a l’hosto de Grenoble pour empoisenement.et Katarin n’a pas voulu connaitre ces maifaits..
MERCI DE REPONDRE;Jean-Marc
Il faut faire attention aux indications, car les 99% ne concernent parfois qu’une partie des contaminants (ex : les bactéries uniquement). Il n’existe pas vraiment de solution légère qui garantisse une protection pour tout, il faut souvent combiner plusieurs méthodes.
Je vous conseille la lecture de ces 2 articles :
– https://www.randonner-malin.com/fontaine-je-ne-boirai-pas-de-ton-eau-sauf-si-elle-est-purifiee/
– https://www.randonner-malin.com/quel-systeme-choisir-pour-purifier-leau-en-randonnee/
Je n’utilise aucun dentifrice savon ou papier hygiénique. La selle, je me lave avec de l’eau après avoir rebouché le trou et je termine par une goutte de gel hydro alcoolique. C’est facile à trouver en pharmacie en minuscule fiole.
Pour éviter les crèmes solaires hyper nocives, je met des vêtements à manche longue avec un chapeau et un tissu qui protège la nuque. Type casquette du légionnaire. Certains utilise des hoodies très légers. Zéro produit: c’est possible
Hello JM,
Ton souci a été causé par un virus, une bactérie ou un parasite ?
Es tu sûres d’avoir eut les mains propres (pas d’eau résiduelle) si tu as touché la tétine ?
Même question pour la possibilité que de l’eau présente sur la face externe de la poche est coulée vers la tétine (classique quand on retourne le tout pour boire ou remplir sa popote) ?
🙂
Personnellement je n’utilise pas de papier toilette je procède ainsi : 1 er essuyage avec des végétaux trouvés ici ou là (je connais quelques grandes feuilles duveteuses lorsqu’elles sont fraîchement cueilles) puis rinçage à l’eau claire pour finir (à l’aide de ma flasque Salomon 500 Ml /l’embout de boisson pressé entre pouce et index donne un jet suffisant pour nettoyer efficacement / ensuite on essuie avec un très petite serviette microfibre dédiée à cet unique usage et lavable autant de fois que nécessaire) je trouve cette solution très hygiénique et écologique/la feuille d’essuyage est enterrée avec les besoins
Merci pour ces conseils, fort utiles.
Un peu hors-sujet (mais pas tellement !) : pour les « gros besoins » j’utilise cette petite pelle pliante, très légère
https://cao-outdoor.com/catalogue/campement/outils/produit/mini-pelle-avec-etui
Merci pour ces bons conseils qu’il faut rappeler à l’approche de cet été et des treck sque l’on va faire.
Je ne suis pas randonneuse, mais voisine d’une belle allée que certain/e/s utilisent pour faire leurs besoins… sur l’itinéraire la Loire à vélo. J’ai créé une affiche oû j’ai tapé le poème attribué à George SAND à propos des petits coins et de la recommandation d’ajuster le couvercle « dont l’exacte jointure aux parfums indiscrets servira de tombeau… » et j’ai ajouté ma version qui invite à ne pas laisser de trace apparente de son passage…
Très bien !
Très bon article François !
Partage de ma manière de faire :
Le bicarbonate fait un très bon dentifrice si usage ponctuel (après, ça peut abîmer l’email). C’est également mon déo en bivouac. On transpire, mais ça ne sent pas ;-).
Pour mes enfants, je leur fais des « pastilles » avec leur dentifrice habituel : un point de la taille d’un petit pois à sécher pendant 48h sur une feuille de papier sulfurisé, en ensuite dans une mini boite hermétique.
Pour se brosser les dents, on rince bien la bouche avec l’eau de la gourde, puis on prémâche le petit pois, et ensuite, on frotte à la brosse à dent comme à la maison, ça fonctionne parfaitement.
Concernant les menstruations et l’usage de la cup, je suis une pratiquante à la ville, mais pas en bivouac, car l’hygiène des mains, et surtout du dessous des ongles n’est pas suffisante de mon point de vue pour insérer les doigts lors de la mise en place ou du retrait (désolé pour les détails glamours !). Je m’en tiens aux tampons avec applicateur qui demandent moins de manipulations « intimes », mais avec regret car ce sont des déchets, et un confort moindre.
Bon article. Toujours pourvu de bons conseils 🧐
Je fais partie des gens qui ne conçoivent pas qu’une rando ne s’achève pas par une douche, chaude ou froide. Les conditions ont changé : il fait de plus en plus chaud, de plus en plus tôt dans la saison, de plus en plus haut en altitude. Fin juin à 1100m d’altitude, on étouffe dès 10h00 ! Toute cette théorie minimaliste ne tient plus la route, de surcroît après une nuit aux températures dites « tropicales ». J’ai connu un temps où je pouvais enchaîner J+N sans toilette avec bivouac/nuit sous igloo, désormais c’est douche obligatoire. Les temps changent.
PS : il y a ceux qui pratiquent la rando/montagne comme « loisir » et considèrent que vivre à la dure quelques jours dans l’année into the wild est un motif de satisfaction de surmonter l’inconfort (genre « retour à l’instinct primaire » !) et ceux qui pratiquent en qualité de pro et éprouvent le besoin de se sentir propre sur soi tous les soirs, comme le font ces mêmes randonneurs de loisir quand ils rentrent chez eux après une journée de travail et de déplacement dans les transports (parisiens ou autres) !
Bonjour, ce blog s’adresse principalement à des randonneurs loisirs et non à des professionnels de la montagne. Même si certains d’entre eux semblent y trouver intérêt, d’après leurs retours.
Nous donnons des conseils et recommandations. Chacun est bien entendu libre de ses choix, suivant sa pratique de la randonnée pédestre.
Bonjour, ma contribution a été sans doute un peu « sèche », veuillez m’en excuser. Votre site reste une référence, vous avez tout mon soutien. Cordialement,
Merci pour François 😉😊
Faut randonner plus haut !^^
Je reviens d’une semaine autour du Chambeyron.
12 à 15° en journée, 1 à 4° la nuit… ça fait du bien de se retrouver au frais après la canicule sur Marseille.
Et on transpire beaucoup moins.
:-p
Bonjour. De bon conseils. Pour ma part, dans les refuges c’est assez facile. Pour le dentifrice, j’utilise des pastilles, très pratiques, que je trouvent en pharmacie ou parapharmacie et ne permet d’emporter que la quantité strictement nécessaire. le savon solide, je le met dans une boite, très aérée entouré d’un matériau à fortes mailles, donc très aérés ( type que l’on trouve sur les gros baffles de hauts parleurs ) qui permet un séchage du savon rapidement pendant la nuit, pour éviter le ramollissement du savon.
Merci encore
Merci pour ces infos. Quelques points en plus :
1. Les poils portent les odeurs… en réduire la quantitée, notamment sous les aisselles, réduit l’empreinte olfactive.
2. Penser qu’un point d’eau sert (aussi) à y récolter de l’eau potable. Chaque randonneur est le suivant d’un autre. L’eau servant au lavage du corps ou de la vaisselle pourra etre filtrée par la terre si elle est jetée suffisament loin du point d’eau.
3. Les lingette « biodégradables » ne se dégradent pas spontanément lorqu’elles sont abandonnées d’après ce que j’ai pu constater en randonnée. La vue des feuilles mortes est nettement plus plaisante comme tapis naturel.
Merci de rappeler que les lingettes (ou papier toilette) ne se dégrade qu’après de longs mois. C’est une pollution esthétique autant qu’un danger sanitaire pour les micro-organismes du sol et la petite faune.
La règle du « tout emporter avec soi » devrait prévaloir constamment.
Merci beaucoup ! J’ai 66 ans et étant enfant, j’avais remarqué que mes 4 grands-parents, qui n’avaient pas de salle de bain (ça n’existait pas avant les années 60), ne sentaient pas mauvais ! De mon côté, je ne prends pas de douche tous les jours : pour moi, cette histoire de douche quotidienne est surtout un moyen de vendre du gel douche et du shampooing ! J’ai également conservé les bidets dans mes deux appartes pour le lavage du siège et des pieds. C’est vrai que ça prend de la place, mais c’est très pratique et ça sert aussi de bassine pour les lavages à la main ! Pour le déodorant, j’utilise une pierre d’alun, mais attention, ça casse !
Bravo pour ces nouveaux produits pour les règles : culottes, cup, etc. Quand j’étais jeune, c’était tampons et serviettes : j’ai bien supporté ces produits mais bonjour l’addition et la pollution !
Bravo pour cet article
Bravo pour cet article qui aborde tout les points essentiels.
Pour l’avoir souvent vu chez des débutants, je rajouterai qu’il faut bannir le gel douche en randonnée!
Outre le poids et la place que cela prend, le gel douche nécessite beaucoup d’eau pour se rincer et si l’eau est froide c’est encore pire. Alors oui on sent bon mais la peau reste saturée de savon.
Bonne rando à tous.
TOP ! merci beaucoup François
Je viens de finir le tour des Pérics (4j) avec une mini-poubelle spéciale « déchets WC » : 1 petit sac plastique noir (5 l) lui-même placé dans 2 sacs transparents de même taille (-> étanchéité maxi) : il a été suffisant pour le papier toilette sale, quelques tampons et services hygiéniques bien roulées. Le tout placé dans une poche latérale du sac qui n’est dédiée qu’à ce domaine.
J’ai une autre poubelle du même type avec un autre code couleur (plastique vert) pour les déchets alimentaires.
Côté poids, on est quand même dans du très très léger (à condition de ne pas prendre les boîtes bien sûr), rien à voir avec les couches pour bébé.
Merci Lola pour cette pratique et ce partage d’astuce 🙏 Si tout le monde faisait comme vous, les lieux de bivouacs redeviendraient les paradis qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être ☹️
Bonsoir François, très bon article comme d’hab. Tu as bien fait de traiter ce sujet car ce n’est pas évident de se tenir propre en rando.
Encore merci.
Cordialement
JP
Zones sans eau : pour la période des menstrues il existe des lingettes intimes sans substances nocives, Pour moi seule solution hygiénique ainsi que protections jetables. On met le tout dans poche dédiée et poubelle au retour de rando ou avant si containers adaptés.
Pas question pour moi d’utiliser l’eau de la gourde et du temps pour laver.
Je garde l’eau pour la boire…mais chacun fait selon ses préférences…
Pour les selles, il existe des lingettes biodégradables qui peuvent être enterrées sous une bonne couche de terre et qui sont assimilées assez rapidement (pas si elles sont simplement recouvertes ). Expérience faite en jardin. Si pas biodégradables, poche dédiée et poubelles au retour.
Pour les dents il existe des pâtes à mâcher pour se débarrasser des restes de nourriture + un brossage au doigt avec un soupçon de bicarbonate pharmaceutique qui sert aussi à cicatriser les petites écorchures de la peau. On jette la pâte dans le sac des protections usagées.
Zones avec points d’eau : un gant de toilette trempé dans l’eau, sans savon, pour le débarbouillage et un gant de toilette sec pour le séchage.
Le gant trempé sans produit lavant, ne souillera pas plus l’eau que tous les animaux qui y font leurs besoins ou qui s’y décomposent en mourant…c’est mon point de vue personnel.
On fait ensuite sécher les 2 gants avec une pince sur le sac à dos, moins encombrant qu’une serviette…
Et on peut rester 8j sans douche en se ”lavant” ainsi matin et/ou soir, y compris la tête, et éviter les odeurs.
Les plus courageux se trempent entièrement dans l’eau. Le séchage au gant est plus long et il faut trouver un endroit abrité des regards… un teeshirt peut aussi servir à s’essuyer,,.
On peut aussi se laver « habillé » en frottant bien les zones à odeurs et bactéries.
Ou simplement rincer son teeshirt ou autre vêtement, à l’eau chaque jour et sécher avec une 2ème pince en accrochant vêtements et gants, ensemble.
S’il fait beau on peut faire 8j avec 2 teeshirts, 2 culottes, 2 paires de chaussettes, 2 shorts pantalons…on alterne pour le séchage sinon le sac à dos devient un étendoir à linge…
S’il pleut tout mon blabla est à revoir…chacun fait ce qui lui convient le mieux. L’hygiêne est sans aucun doute, plus compliquée…je n’ai pas expérimenté la rando avec plusieurs jours de pluie et c’est tant mieux. Bonnes randos à tous, bel été…
Bonjour Cricri, merci pour toutes ces astuces de propreté, dans le respect de l’environnement. Elles pourront être utiles à d’autres randonneurs. Bel été à vous aussi ☀️
Plutot que des pinces à linges, je conseille plutot des épingles à nourices.
Ca évite de retrouver sur des sentiers, des habits, gants de toilettes ou serviette, que quelqu’un a perdu de son sac à sans s’en rendre compte (ou alors après plusieurs heures de marches, trop loin pour faire demi-tour).
😉
Hé ben dis donc…avec tous ces gens qui enterrent consciencieusement des lingettes « bio » et autres produits dégradables, ça doit être joli sous nos sentiers de randonnée….
Pour ma part, pas de change… même pour plusieurs semaines de rando.
Je rince mon t-shirt, mon boxer et mes chaussettes, tous en mérinos, une à plusieurs fois par jour dans les cours d’eau rencontrés.
Ca rafraîchit bien et ça suffit à les garder propres pour une semaine.
Une fois par semaine, je fais une vraie lessive, avec du savon, dans un grand sachet ziplock (avec écrit « Machine à laver » et avec gros rond dessiné pour faire le hublot ^^).
Le tout, loin des points d’eau bien entendu…
S’il fait mauvais (froid, pluie, fort vent), je peux rester 3 à 5j sans rinçage aucun, pas de souci.
Je fais juste une micro toilettes des zones sensibles (entre-jambe et dessous-de-bras) systématiquement, quelles que soient les conditions (serviette humidifiée ou eau claire suivant les conditions, avec un peu de savon).
Toujours loin des points d’eau.
En hiver (en particulier en condition de neige), j’utilise des lingettes bébé, que j’ai laissé séchées à l’air libre en amont (ça divise le poids par 10) et réhydraté avec un peu d’eau (éventuellement chaude) juste avant usage.
Une pour les dessous-de-bras, une pour l’entre-jambe, que je ramène dans ma poubelle.
Pour la petite commission, je rince à l’eau systématiquement (je précise que je suis un homme).
Pour la grosse, essuyage au papier toilette (neutre, sans parfum ou autre)… brulé en secteur rocailleux, enterré à la pelle en secteur végétalisé. Puis rinçage à l’eau.
A nouveau loin des points d’eau.
Petite astuce pour les irritations fessière ou à l’entre-jambe… crème cicaplaste ou mystosil (pour les fesses de bébé à l’origine).
À utiliser en préventif (j’en mets un peu avant le début de la rando) et/ou en curatif… c’est radical.
Et en période où les conditions sont mauvaises, ça reste en place et actif pendant 2-3j sans problème.
🙂
Hé ben dis donc…avec tous ces gens qui enterrent consciencieusement des lingettes « bio » et autres produits dégradables, ça doit être joli sous nos sentiers de randonnée….