Vous venez de gravir les derniers mètres de dénivelé de votre randonnée. Vous profitez du sublime panorama et vous commencez à vous installer pour un petit casse-croûte au calme, quand vous entendez un vrombissement inhabituel… Les randonneurs arrivés juste après vous ont décidé de sortir leur drone pour filmer le paysage. Mais en ont-ils le droit ? Qu’est-ce que cela implique pour les autres randonneurs et la faune ? Y a-t-il des règles spécifiques à respecter lorsque l’on est propriétaire de l’un de ces petits engins volants ? Faisons le tour de la question de l’utilisation d’un drone en montagne, et plus largement dans les espaces naturels en France.
✏️ Note : d’autres règlementations peuvent s’appliquer à l’étranger. N’hésitez pas à vous renseigner avant d’opérer votre drone dans d’autres pays.
Les drones dits de loisir se sont largement démocratisés entre le début et le milieu des années 2010. D’après une étude Statista, le marché des drones grand public était évalué à plus de 4 milliards de dollars US en 2019. Mais pourquoi un tel engouement ?
Parce que pour quelques centaines d’euros, vous pouvez vous offrir l’un de ces petits appareils pour filmer vos randonnées et garder un souvenir impérissable des plus beaux panoramas qui soient. L’avantage, c’est qu’il vous est possible d’obtenir des images d’endroits habituellement inaccessibles. En effet, ces « joujoux » sont téléguidés et équipés de caméra permettant de capturer des images qu’il serait impossible de prendre avec un simple appareil photo. Un petit nombre de randonneurs passionnés de vidéo et de gadgets high-tech se sont laissés prendre au jeu et créent des vidéos à couper le souffle. On peut d’ailleurs retrouver le résultat d’un certain nombre de leurs prises de vue sur Internet.
Si la prise d’images au drone est si incroyable, pourquoi est-ce que tous les randonneurs n’utilisent pas ces engins à hélices ? Tout simplement parce qu’il n’y a pas que des avantages !
Si les drones de loisirs premiers prix se vendent quelques dizaines d’euros, ce ne sont pas ces modèles qui vous permettront de filmer des images de qualité. La résolution de leur caméra insuffisante, leur manque d’autonomie et de maniabilité ne donne généralement pas des résultats satisfaisants. Aussi, vous devrez plutôt dépenser un minimum de 300 € pour vous offrir un appareil de facture correcte. Pour du haut de gamme, vous pouvez multiplier le prix par 3, voire plus !
Notez aussi qu’un drone dans votre sac, ce sont quelques centaines de grammes en plus à porter, sans les accessoires. Les engins dits « mini » affichent généralement un poids de 250 à 300 g sur la balance. Les modèles plus avancés, eux, pèsent souvent entre 600 g et 900 g (le poids d’un bon sac de couchage). Et si vous partez pour une randonnée de plusieurs jours, vous devrez ajouter une batterie de secours. Bref, un drone peut vite devenir encombrant et ne permet pas vraiment de randonner léger.
🔎 Cet article peut vous intéresser : Randonner plus léger : 4 principes (et de nombreuses astuces).
Parallèlement aux inconvénients de portage, il faut aussi tenir compte des interdictions de vol et autres contraintes légales. Car oui : l’exploitation d’un drone est une pratique encadrée. Les règles qui s’appliquent dépendent notamment de l’année d’achat (avant ou après 2021) et de la catégorie d’appareil que vous possédez. Non seulement on sort de mon domaine de compétence, mais il serait également fastidieux de détailler tous les cas de figure. Je vous invite donc à consulter directement le site Service-Public.fr pour connaître les règles de formation, d’enregistrement de l’appareil et de pilotage qui s’appliquent à votre situation.
D’une manière générale, il est impératif de respecter ces quelques points que vous devez en théorie retrouver sur la notice d’utilisation de tout drone de loisir :
Sachez aussi que de nombreux espaces naturels français protégés interdisent purement et simplement les drones dans certaines zones. Ça peut par exemple être le cas dans le cœur de certains parcs nationaux, dans des réserves naturelles, des zones protégées par des APPB (arrêtés préfectoraux de protection du biotope), des réserves biologiques, des réserves nationales de chasse et de faune sauvage (RNCFS), des espaces naturels sensibles (ENS)… Dans ces zones, quand le pilotage de drones n’est pas totalement interdit, il peut être réglementé de manière très spécifique – avec notamment souvent des différences entre une utilisation personnelle et professionnelle.
En plus de cela, des arrêtés préfectoraux et municipaux peuvent également encadrer la pratique.
🤨 Un doute sur la zone que vous comptez survoler ? Le site Géoportail met à votre disposition une carte des restrictions (c.f. image ci-dessous). A noter que cette carte ne regroupe pas toutes les interdictions et règlementations existantes. Vous pouvez la compléter avec la carte disponible sur Drone Spot qui propose aussi une application mobile. Cette dernière n’est pas non plus exhaustive.
⚖️ Si vous voulez vous penchez plus en détails sur les règlementations, je vous conseille la lecture de cet article.
Dernier inconvénient et non des moindres : les nuisances pour les autres randonneurs et pour la faune. Là encore, tout dépend du modèle, mais le bruit produit par les hélices se situe généralement entre 65 et 70 dB. Sur l’échelle des décibels, ce seuil est considéré comme gênant, voire fatigant. À titre d’exemple, c’est le niveau de bruit que l’on peut retrouver dans une rue animée ou dans l’habitacle d’une voiture qui roule. Bref, ce n’est pas le genre de chose que l’on aime entendre lorsque l’on se balade dans la nature.
Et j’avoue que j’ai personnellement été embêté pas mal de fois. Parfois par des personnes qui ignoraient probablement ma présence, mais le plus souvent par des personnes qui ne pouvaient pas l’ignorer. Petite anecdote : alors que j’étais en train de grimper, quelqu’un m’a même filmé au drone à quelques mètres de distance pendant de longue minutes. 😲 Ça m’avait quelque peu agacé pour rester poli !
Malheureusement, on voit beaucoup plus les comportements irrespectueux, car les pratiques respectueuses sont discrètes et passent inaperçues.
Et si le « chant du drone » est inconfortable pour nous, humains, il l’est encore plus pour les animaux sauvages. Ces derniers peuvent être fortement apeurés par cet engin qui est non seulement bruyant, mais dont les mouvements vifs peuvent faire penser à un prédateur. Dans une interview pour Radio France, un technicien du Parc national des Pyrénées raconte : « Un vidéaste est venu faire des images dans le cœur du parc (…) Il a suivi des isards avec son drone, mais paniqués, ils ont foncé droit dans l’un des couloirs les plus dangereux du coin, avec le risque de déclencher une avalanche et les voir être ensevelis. »
Il faut savoir que certains espaces naturels ne sont pas soumis à une règlementation particulière comme les sites NATURA 2000, les parcs naturels régionaux, les aires d’adhésion de parcs nationaux, les ZNIEFF (zones naturelles d’intérêt écologique faunistique et floristique)… mais ce n’est pas pour autant que ces zones ne sont pas sensibles, au contraire. Vous pouvez afficher ces zones dans le Géoportail de l’IGN en allant dans Cartes -> Développement durable, énergie -> Espaces protégés pour visualiser leurs étendues, vous renseigner sur les enjeux écologiques et adapter votre pratique. En plus de détailler la règlementation, certains espaces naturels partagent même les bonnes pratiques locales pour utiliser un drone. Voici un exemple des recommandations que l’on peut trouver sur le site internet du Parc Naturel Régional des Alpilles.
N’hésitez pas à contacter les gestionnaires d’espaces naturels si vous voulez adapter votre pratique au mieux, ils connaissent bien les enjeux écologiques locaux et seront à même de vous aiguiller.
J’aimerais aussi attirer votre attention sur les Zones de Sensibilité Majeures (ZSM) qui visent à délimiter des lieux de reproduction, des dortoirs et des sites de réintroduction de certaines espèces de grands rapaces concernés par des plans nationaux d’actions (PNA) qui visent à leur protection. Ces zones peuvent être actives ou inactives selon la période de l’année et il est demandé de les contourner quand elles sont actives. Vous les trouverez par exemple sur la carte Drone Spot dans les « Zones collectées par @Drone-Spot ».
👉 À lire aussi : Respecter la faune l’hiver en randonnée : une question de survie pour les animaux !
Le partage des espaces naturels (montagnes, littoraux, forêts…) est depuis de nombreuses années un sujet de tensions. Randonneurs, chasseurs, bergers, patous et troupeaux, ramasseurs de champignons, VTTistes et désormais pilotes de drones… Difficile de contenter tout le monde. Alors pour que chacun trouve sa place (et son plaisir) j’aimerais conclure cet article avec quelques recommandations et réflexions.
1- Respectez systématiquement la réglementation applicable à l’endroit où vous souhaitez utiliser votre drone. Lors de la préparation de votre randonnée, vérifiez une carte avec les restrictions, le règlement des espaces naturels que vous traversez et les arrêtés préfectoraux et municipaux en vigueur.
2- Évitez le vol dans les zones sensibles que j’ai mentionnées plus haut, et notamment les Zones de Sensibilité Majeure. Ce n’est pas parce que l’utilisation d’un drone n’est pas interdite ou règlementée qu’il n’y aura pas de dérangement de la faune. Vous pouvez vous servir des cartes que j’ai mentionnées, vous référer aux site internet des espaces naturels ou vous renseigner directement auprès des gestionnaires.
3- Pensez aux assurances ! Bien qu’elles ne soient pas toujours obligatoires, elles sont fortement recommandées, notamment si vous causez des dommages matériels ou corporels avec votre drone. En cas d’accident, c’est votre responsabilité qui est engagée.
4- N’utilisez pas votre appareil en présence d’animaux sauvages ou de troupeaux. Bien qu’il puisse être tentant de réaliser des clichés et des séquences vidéos de la faune, n’oubliez pas que votre drone est une grande source de stress pour eux. Ils risqueraient de se mettre en danger en essayant de fuir par tous les moyens, d’avoir une grosse dépense énergétique qui pourrait mettre en péril leur survie et même les faire abandonner leurs œufs ou leurs jeunes. Les rapaces pourraient également tenter de défendre leurs nids et se blesser au contact des hélices.
Même si vous ne voyez pas de faune sauvage, elle est probablement présente et votre drone va faire du bruit. Il faut donc éviter les périodes critiques pour la faune, comme l’hiver en montagne, les périodes de reproduction, de mise-bas, de nourrissage des petits… Cela demande de vraiment bien connaître la faune locale, ses habitudes et ses comportements. Si ce n’est pas votre cas, n’hésitez pas à vous rapprocher des gestionnaires d’espaces naturels.
J’en profite pour vous glisser quelques conseils de la LPO pour limiter le dérangement de la faune :
5- Avant d’utiliser votre drone, demandez aux autres randonneurs autour de vous si cela ne les dérange pas. Assurez-leur qu’ils n’apparaitront pas sur vos photos/vidéos (dans le cadre du respect de leur vie privée). Il faut savoir qu’il est généralement (le droit à l’image est complexe) interdit de publier des images de personnes qui puissent être reconnaissables sans leur accord. Le cas échéant, indiquez-leur combien de temps vous comptez faire voler votre appareil et dans quelle direction. Si cela est trop gênant pour eux, attendez qu’ils soient partis ou trouvez un autre spot où vous pourrez opérer votre vol.
Voyez-vous d’autres pistes de réflexion pour une utilisation respectueuse des drones ? Je vous invite à les partager en commentaire 👇
Merci pour cette info très pertinente. Ces appareils devraient purement et simplement être interdits dans tous les sites naturels.. Quand on s’échappe dans la nature c’est justement et souvent pour fuir la civilisation et retrouver les bruits que l’on ne peut entendre nulle part ailleurs.
À toujours tout vouloir interdire, vous finirez par vous essuyer avec un huissier de justice. Encadrer et enseigner sont les maîtres mots, car cela instruit quand l’interdiction infantilise. Et personnellement, quand je suis traité comme un enfant je n’ai pas envie d’écouter, en revanche, en tant que possesseur de drone, savoir qu’une mauvaise manipulation peut gravement nuire au confort, voir à la survie d’un animal fait que je me renseigne pour ne pas faire n’importe quoi. Et devinez quoi ? Comme dans 99% des cas de choses qu’on veut ou qu’on a interdites, on peut rester libre dans le respect de ce qui nous entoure, se faire plaisir sans nuire en somme. La connaissance fait foi. Après pour votre propre confort acoustique, sur toutes mes heures de randonnée, j’ai dû cumuler les bruits de drone pendant 20 minutes, faut pas en faire un drame. Ce n’est pas le bruit qui vous dérange mais votre intolérance à l’autre. Interdire c’est simple, mais ceux qui n’avez pas de respect, n’en auront pas, ceux qui était ouverts mais ne savez pas, ne saurons pas et ceux qui savez et respectez auront soit le choix de ne plus respecter, soit le choix d’arrêter une pratique qui ne nuisait pas
Bonjour
Le problème est que si l espace est public , il appartient par définition à tout le monde et donc si chacun fait n importe quoi sans se soucier des autres ( animaux ou humains dans le cas présent) cela devient vite insupportable en particulier sur le plan sonore avec les drones
J ai le souvenir d un drone qui tournait pendant près d une heure au dessus des pozzines en Corse qui m a particulièrement gâché la pause déjeuner de midi en randonnée alors que le site respirait le calme
C est un problème de vivre ensemble et simplement de ne pas gêner l autre comme lors des conversations de téléphone portable dans un train par exemple ou dans un restaurant , C est un problème qui s aggrave dans la société avec un manque de savoir vivre et de politesse caractéristique de l égocentrisme , de l individualisme qui se développe de plus en plus.
Et donc très logiquement puisqu il est impossible de faire appel au civismes des personnes pour respecter l autre, la réglementation s alourdi et la répression s aggrave d ou l interdiction des drones en montagnes très prochainement ce qui pour moi me paraît une évidence.
Le drone, c’est comme le téléphone portable. C’est un très bel outil mais mis entre les mains d’un abruti, ça devient vite un fléau…on en voit et surtout on en entend de plus en plus sur les itinéraires de rando notamment sur les points hauts où tout le monde fait sa pause et subit ces sifflements de moteurs qui ont vite fait de te gaver…on vient ici pour le calme mais certains ont d’autres priorités et se moquent de la plénitude de ces lieux…alors oui, je rejoins les rangs de ceux qui pensent que des coups de fusil se
perdent pour neutraliser ces engins…
Il faut savoir qu’il est interdit de tirer sur un drone même s’il est sur votre propriété et qu’il vous filme. Le « tireur » a eu des soucis judiciaires. Il faut le signaler aux forces de l’ordre avec des preuves, photos notamment. (Article dans un quotidien -vie quotidienne).
Je ne possède aucun engin volant…
Je dirais que le fusil c’est exagéré et puis ça fait du bruit….
…..mais un bon lance pierres… 🙂
Au cas où cela intéresserait quelqu’un, un site à consulter : https://alphatango.aviation-civile.gouv.fr/#
Merci pour le lien, pas accessible pour le moment via FranceConnect, mais je grade pour mettre à jour mes connaissances sur cette réglementation fastidieuse… 👍😜📸
On peut filmer légalement qui on veut. C’est la publication qui est interdite sans autorisation. Cela c’est la loi et pas la politesse.
Non, vous ne pouvez pas prendre de photo d’une jolie fille dans la rue sans son autorisation ( par exemple)
Quand on ne sait pas, on ne dit rien. C’est la diffusion qui est interdite. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32103
Je réagis surtout à « Quand on ne sait pas, on ne dit rien. » Pour apporter un peu de nuance, envisageons le piratage de mon appareil et l’exploitation des données qui en sera faite éventuellement… Par exemple, l’utilisation frauduleuse et à mon insu de l’image que j’ai créée de cette personne en la filmant innocemment sans son autorisation. Par précaution préventive, je réfléchis à 2 fois avant de filmer puis de m’abriter derrière le « c’est la diffusion qui est interdite. »
Dans ce monde drones, vélos et trottinettes électriques nous ne sommes plus tranquilles. J’aime une nature sans ces éléments matériels, ainsi que pour la santé de la faune, de la flore ceci afin de pouvoirs se ressourcer dans le calme, la contemplation avec du respect.
Ca en fait des pas content. Vous faites quoi derriere un ordinateur si le progres technique vous derange tant ?
Bonjour
En montagne, je n ai pas d ordinateur et mon portable est éteint ( dans le sac , par sécurité )
donc vous ne prenez jamais de photo non plus ….
Quel est le rapport ? Ce n’est pas l’outil qui est remis en cause, mais l’utilisation qui en est parfois faite.
Aucun intérêt du drone en montagne qui représente une pollution sonore pour les animaux et l humain : interdiction pure et simple car c est , comme le téléphone portable en société , une gêne majeure et un manque de savoir vivre élémentaire
Votre modération fait plaisir à lire !
Merci pour l’info
👍
C’est grâce à des réflexions tellement intolérables que le monde connaît de plus en plus de difficultés relationnelles ; le juste milieu consiste à solliciter la notion de « mieux vivre ensemble » et pas seulement de mettre en place des interdictions qui sont surtout bien comprises par les personnes qui ne sont pas concernées ; dans votre cas je pense que vous ne faites pas de drone n’est-pas !
@+
Hello, merci pour cet article très intéressant qui me conforte dans une décision que j’ai prise il y a déjà « une paire d’années ».
Photographe amateur depuis ma jeunesse (j’ai 70 ans à présent) j’ai été tenté il y a quelques années de m’acheter un drone et de monter une cellule « drone » au photo-club que je fréquentais à l’époque.
Encadrement déjà compliqué, j’étais de plus confronté au refus du Président du Club qui ne voulait pas endosser ce type de responsabilité.
Malgré tout j’ai regardé d’un peu plus près la réglementation. Les contraintes, obligations et interdictions diverses ont eu raison de mon projet qui n’a donc jamais vu le jour.
Et dans le Photo-club que je fréquente aujourd’hui (Tain-Tournon) personne ne parle de drone…
Amateur de randos et de balades tranquilles, je me console en me disant qu’au moins je ne dérange personne, que ce soit volontairement en contournant le réglementation ou involontairement par manque de connaissance de la législation.
Merci pour votre retour. Effectivement, pour bien respecter toutes les règlementations, il faut vraiment passer du temps à s’informer, ce n’est pas simple.
Pour ma part, je fais parfois du vol dans des endroits très calmes, où se trouvent d’autres personnes.
Alors avant de voler, je vais les voir pour leur demander si ça ne les dérange pas. Leur réponse est presque toujours favorable, passé la surprise de se voir demander cette autorisation.
En contrepartie, je leur propose une photo d’eux (souvent des couples où des amis) pour leur envoyer sur leur mail, ça me prend 3mn arrivé à la maison, les gens sont super contents, et moi aussi: j’ai mes vues et j’ai fais plaisir….
Dans le cas de refus, je ne vole pas et c’est apprécié aussi que je ne « bruite« pas leur rando…
C’est pas compliqué .
Ce n’est pas une interdiction qui résoudra les manques de communication entre les gens, on est tout à fait capables de choisir ensembles.
Excellente démarche, parler ensemble et se respecter les uns les autres 👍📸
Félicitations pour la démarche.
oui .. mais aussi sur les vttistes , les randonneurs, les noirs, les chasseurs , les chiens..etc…
Merci pour votre réaction tolérante
Bonjour, c’est un gadget électronique comme il en existe plein d’autres, qui finirons un jour au fond d’un tiroir parce que on s’en lassera ou deviendra obsolète. Je verrai plutot ces drones voler au dessus d’une plage à Palavas les Flots. Pour vous dire je fais encore de l’argentique avec un vieux Nikon de 30 ans. Mais bon , on veut toujours le dernier cri de technologie, le monde est comme ça.
J’aime beaucoup cet article car il me concerne très précisément car j’inclus volontiers une ou deux séquences de drone dans les petits films de randonnée que je fais en compagnie de ma femme.
Pour moi, la règle d’or est de bien définir à l’avance les endroits d’où je peux lancer mon drone (un DJI Air 3) au même titre que la préparation de la randonnée elle-même. Pour cela il faut consulter non seulement la carte des restrictions spécifiques Geoportail, mais aussi bien définir les zones de décollage et la direction du vol – Google Earth m’est très utile pour cela. Car la position du soleil est également un facteur déterminant.
Dans tous les cas, je recommande vivement le passer le QCM de formation des télépilotes. C’est un excellent moyen d’apprendre la règlementation et de la respecter !
Merci pour cet article
Merci. Votre commentaire est très appropié. Nous avions déjà jusque très haut en altitude les vélos en pleine vitesse sur des sentiers piétons. Les motos trails bien trop bruyantes et maintenant les drônes. la montagne est hélas de moins en moins un espace de paix et de sérénité. Vélos et motos participant d’ailleurs fortement à la dégradation des sentiers surtout par temps humide. Cordalement.
J’espère qu’il s’agit de second degré !
Même s’il s’agit de second ou xième degré et qu’il faut une réaction tolérante, ce genre de propos n’a rien à faire ici et il est bien dommage que le modérateur ne prenne pas de lui-même la décision de supprimer ce genre de post
Très bel article, clair et bien équilibré.
Bonjour,
Vaste débat ouvert ….
Si dans certains cas, le drone peut-être utile, il l’est moins dans des lieux où vous venez spécialement pour être tranquille (nature, montagne, etc) ..
Certains adeptes prennent des précautions et respectent les directives, les personnes, les lieux privatifs, d’autres avec une neurone en moins s’assoient dessus et ne veulent pas comprendre..
Si les gens avaient intégré cela, il n’aurait pas eu besoin de légiférer. Maintenant, comme l’internet, ca devient le foutoir et le business passe avant tout.
Hello, un article contestataire, et comme toujours des commentaires délétères.
La sur fréquentation de randonneurs sur certains sites en France m’inquiète bien plus que les drones. Ah mais c’est pas grave une fois l’été passé on verra plus grand monde à la Brêche de Rolland. Et ce fameux selfie, j’y étais près d’un centième cairn qui ne sert à rien hormis flatter l’égo de l’auto photographe. Je suis désolé mais voir 50 ou 100 cairns à certain endroit est vraiment pathétique.
J’ai lu beaucoup de commentaire mythologique. Un drone qui vol une heure ? C’était probablement un professionnel pour avoir une autonomie pareille. La nuisance sonore ? Elle existe à moins de 30 m mais pas au-delà n’abusez pas. Les nouveaux Mini ont les entend déjà plus à 20 m. S’il vous passe au dessus de la tête ce n’est pas respectueux, Que cela gène les animaux je n’en doute vraiment pas mais les bipèdes qui randonnent avec un casque ou une enceinte connecté sont pour moi plus ennuyant. Vous ne vous mettrez pas d’accord car vous considérez pas avec respect vos différences (VTT, Trail, Randonnée, Chasseurs, cueilleurs ont déjà du mal à s’entendre).
Un article contestataire ? Ah bon !
Pour la nuisance sonore, il y a en a qui peuvent me déranger à bien plus de 30 m, mais peut-être que je ne remarque juste pas les moins bruyants et qu’il s’agit d’un biais de perception.
Et sinon, on peut être à la fois embêté par le bruit d’un drone et celui d’une enceinte, il n’y a pas besoin de faire une classification et de ne pointer du doigt que le « pire »,
Les oiseaux.
Comme tout animal qui se sent attaqué, des oiseaux attaquent parfois les drones, particulièrement les goélands. Il s’en suit des blessures pour l’oiseau, et un drone qui fait de la chute libre (encore plus drôle au dessus de la mer). Je suppose que les rapaces peuvent agir de même.
L’oiseau, contrairement à un avion, ne se voit pas de loin et ne vole pas en ligne droite. Il faut donc beaucoup plus de vigilance, et surtout de prudence.
Oui, les rapaces peuvent agir de la sorte.
Bonjour,
Quelques courtes séquences de vol pour des prises de vue mais en général loin de la foule et en suivant les règles apprises lors de la formation Alphatango.
Si d’autres personnes sont présentes, je commence par demander l’autorisation de décoller en spécifiant mes projet de prise de vue et en limitant mon vol à moins d’une dizaine de minutes.
« La liberté des uns s’arrête là où commencent celles des autres » est une devise que chacun doit garder en mémoire pour associer la tolérance et le respect.
Le drone, c’est comme le téléphone portable. C’est un très bel outil mais mis entre les mains d’un abruti, ça devient vite un fléau…on en voit et surtout on en entend de plus en plus sur les itinéraires de rando notamment sur les points hauts où tout le monde fait sa pause et subit ces sifflements de moteurs qui ont vite fait de te gaver…on vient ici pour le calme mais certains ont d’autres priorités et se moquent de la plénitude de ces lieux…alors oui, je rejoins les rangs de ceux qui pensent que des coups de fusil se perdent pour neutraliser ces engins…
J’habite en Belgique en face les contreforts du Condroz couverts de bois et la vallée de la Meuse. Le spectacle y est grandiose, les randonneurs et les excursions scolaires s’y arrêtent, etc.
Seulement il y a aussi les VTT’s, pour la plupart électriques, des parapentes et maintenant souvent leurs drones. Ce ne sont pas seulement des simples amoureux de la nature non ce sont des pseudo-sportifs, des influenceurs d’internet, soit des écologistes qui pensent que la nature leur appartient et qui se permettent systématiquement de transgresser les lois, comme les sites protégés, les propriétés, les interdictions comme les panneaux “interdiction à tout véhicule”. Pour eux VTT’s, trottinettes tout-terrain, quads, drones, etc ne sont que des moyens d’amusement au-dessus des lois.
Quelques exemples : Un drone attaqué par un rapace, une buse. La fin de l’histoire n’est pas pour les âmes sensibles qui ne se rendent pas compte du prix du drone.
Un drone emporté par les vents ascendants très loin dans un champ de blé et une dizaine de personnes pour le rechercher en piétinant tout.
Un drone en haut dans un chêne et la semaine après abattu à la tronçonneuse.
Un autre fouillant dans le jardin, piétinant les plantations pour essayer de retrouver leur drone.
Des VTT’s avec leur drone qui les survolait automatiquement se vantant qu’ils étaient descendus un sentier interdit à plus de 50km/h, et en haut il y avait une femme abandonnée, le bras cassé heurté, par un des VTT’s.
Très intéressant votre sensibilisation aux drones
Voir un drone par ci par là; c’est pas trop désagréable mais il ne faudrait pas que cela devienne trop tendance. Après le surtourisme on pourrait avoir le surdronisme.
Bonjour,
J’ose réagir désolé ..
Le nombre d’espèces animales en voie de disparition s’élèvent comme jamais ca ne la été . Alors oui
je m’insurge contre cet appareil qui au départ est fait pour des personnes ou insitution avisés.
Si nous étions des animaux comment pourait -on avoir tous les jours toutes les heures toutes l’année
un « machin pareil » au dessus de nos oreilles et ne pas être dérangés ??
comment peut on avoir des personnes qui usent de leurs argents pour ennuyer les autres. Dans les villes ce sont les motos ou je ne sais quoi et maintenant les mêmes qui choisissent la nature par leur manque de bruit. Ne pourrait on plus trouver d’endroit isolé du bruit ?? Et nous c’est rien mais les animaux, sont déjà très apeuré au près des villes et maintenant c’est carrément dans leur endroit de vie ou il trouve du répit et même là ils doivent subir le harcelement de certains je vous passe le mot « bien plus fort que imbécile » parlez en à Mr Meunier de ce qu’il pense « des drones » ?? Admirez la nature ce n’est pas la matraqué comme certains veulent le faire à TOUT PRIX. Merci pour la nature et les animaux.
Bonsoir,
N’en déplaise à certains (@Romain et autres), je partage à 100% votre commentaire.
Que tous ces gens nous foutent la paix (à nous et à la faune) avec leur drone, leur VTT électrique, leur portable et tout le reste.
Merci pour la tranquillité de la majorité…silencieuse.
Bonjour François
Bon article qui fait le tour du sujet des drones en montagne. Sont-ils nombreux comme le laissent entendre certains commentaires. Je dirai non ! La majorité des dronistes (ils seraient 200.000 dans l’hexagone) font « joujou » dans leur jardin, dans la campagne près de chez eux et en vacances. Je sors en montagne deux fois par semaine et en quatre ou cinq années je n’ai rencontré que deux fois ces dronistes, la première fois un adolescent (DJI Mini) en rando familiale à la Grande Berge (Beaufortain), la seconde fois un randonneur (DJI Air2) à la Tête d’Arpettaz dans le Val d’Arly. Peu nombreux et j’en veux aussi pour preuve ce qui se déclare sur Drone-Spot.
Les drones sont-ils aussi bruyants qu’on le dit ? Lors de chaque sortie d’un nouveau modèle les essayeurs (Hubert Ailes, Paladrone, Nicorama, …) donnent des valeurs en décibels. J’ai aussi voulu vérifier. Ils sont le plus bruyant au décollage et à 3 mètres du point de décollage, 69 Db pour mon DJI Air2, 53 Db à 10 mètres de hauteur, 43 Db à 30 mètres. Pour mon DJI Mini3, les valeurs sont respectivement de 60, 55 et 30 Db. Il faut rappeler que jusqu’à 40 db, il est jugé faible, puis supportable jusqu’à 60 bd. Au-delà de 65 db, le bruit est considéré comme pénible.
Lorsque je veux prendre des photos d’un chalet d’alpage, d’un point de vue, d’un sommet, s’il y a du monde j’attends ou je m’abstiens. S’il y a 4 ou 6 personnes, je leur indique que je vais faire un peu de bruit pendant quelques minutes (contrairement à certains de vos commentateurs, je ne demande pas d’autorisation) et je n’ai jamais eu de rejet au contraire, les gens s’intéressent (mais je parie qu’un jour on a me fera une remarque désagréable).
Survoler un troupeau de moutons ne me viendrait pas à l’idée car il a été rapporté certains « incidents » de survols continus qui effrayaient les brebis. Comme dans toute activité humaine, il y a des imbéciles. J’aimerai connaitre de dénouement judiciaire de l’altercation entre un droniste et un berger, lequel avait détruit l’appareil il y a un an ou deux. En France, il n’est pas possible de faire justice soi-même. L’homme qui a tiré le mois dernier sur un drone utilisé par RTE (Réseau de Transport d’Electricité) pour contrôler les lignes électriques va le regretter. Outre l’amende surement conséquente il devra indemniser le propriétaire et le matériel utilisé n’est surement pas un DJI Mini de 400 ou 600 euros mais un matériel à 5 chiffres.
Concernant les troupeaux de vaches, les drones, à moins de faire des passages à quelques mètres au-dessus d’elles, ne semblent pas les perturbées comme j’ai pu le constater. Quelques imbéciles ont été survoler des bouquetins notamment dans le Bargy. Si les bouquetins se sont déplacés, pas sûr que ce soit en raison du drone, pour autant ce n’est pas à faire.
Pour les oiseaux, on peut comprendre que les drones puissent les perturber et c’est vrai que les goélands peuvent attaquer un drone, ça m’est arrivé par deux fois sur la côte cantabrique en Espagne. Je l’ai lu aussi dans des groupes FaceBook mais personne n’a fait allusion à une collision. Dans ce cas, voler en-dessous du zoziau et aller rapidement atterrir. Pour les rapaces, je suis moins sûr qu’ils puissent attaquer un drone. Il m’est arrivé d’enrouler des thermiques dans mes années parapente avec un aigle et aussi avec une buse sans que cela ne les perturbe. Je pense que les drones ne devraient pas les gêner.
Faire des photos ou des vidéos en montagne avec un drone les montre sous un angle inhabituel avec souvent des résultats remarquables. J’ai pris plaisir à regarder Kaizen la vidéo d’Inoxtag. Décrié sur les fora par des aigris, des jaloux ou des pisse-vinaigres, les images de l’Ama Dablam ou de l’Everest tournées par son équipe sont exceptionnelles …
Bonne continuation
Juste quelques remarques :
– C’est « casse-figure » de se baser sur ses expériences personnelles pour en faire des généralités. Par exemple, j’en ai rencontré proportionnellement beaucoup plus que vous.
– « Pour les rapaces, je suis moins sûr qu’ils puissent attaquer un drone » -> des témoignages et mêmes des vidéos en attestent. Vous en trouverez facilement sur internet. De plus, ce n’est pas parce qu’un oiseau n’attaque pas un drone qu’il n’est pas dérangé par celui-ci.
– Un peu hors-sujet, mais qualifier toutes les personnes qui n »ont pas aimé un film ou une démarche de « aigris » « jaloux » ou « pisse-vinaigres » ne permettra jamais la discussion. Plutôt que d’attaquer les personnes, attaquez leurs arguments si vous n’êtes pas d’accord avec elles.
Bonjour François
Je ne doute pas que nombre de vos rencontres avec pilotes de drone ne soit pas qu’une simple impression mais pour ma part avec bientôt 1.500 vols de drone dont 40% en montagne sur près de 300 sites différents, je crois pouvoir donner un avis pertinent.
Pour les rapaces, je n’affirme rien, je m’interroge seulement …
Enfin vous avez surement raison concernant mes propos sur les personnes qui dézinguent le film de Kaizen disons que je me suis mis à leur diapason dans leurs échanges sur sur les foras comme chez CampToCamp par exemple.
Je ne remettais pas en cause votre expérience, je disais simplement que se baser sur une expérience personnelle (que ce soit la mienne ou la vôtre) pour conclure sur le petit ou grand nombre de pilotes de drones en montagne est « casse-figure ».
Mélanger allègrement problématique des drones, everest d’intoxtag, camptocamp, etc…bonjour le défouloir ! Il serait peut-être grand temps de partir en rando vous aérer…