Beaucoup de randonneurs aiment la nature. Et ils l’aiment à plus d’un titre. Ils aiment l’observer, mais ils aiment aussi la goûter. 😉
La relative lenteur de la marche nous permet de bien observer la flore et de tomber au hasard d’un chemin sur quelque chose de comestible : des mûres, des champignons, des asperges sauvages, de l’ail des ours…
Comme beaucoup de randonneurs sont aussi gourmands, on est pas mal à faire un peu de cueillette sauvage pour le goûter, pour le repas du soir au retour d’une journée de rando ou pour agrémenter les repas d’une randonnée de plusieurs jours.
Et pour certains (j’en fais partie), une randonnée peut d’ailleurs dériver en cueillette – dès les premiers fruits, les premières plantes ou les premiers champignons repérés. Dernière cueillette en date pour moi : des asperges sauvages – qui ont fini en omelette 😉
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Comme je ne suis pas expert en cueillette sauvage, j’ai demandé à Christophe – qui est botaniste, herbaliste et fondateur du site Le Chemin de la Nature – s’il pouvait écrire un article sur le sujet pour les lecteurs de Randonner Malin. Il a accepté et a décidé de nous présenter 5 plantes sauvages comestibles que l’on peut trouver facilement lors de nos randonnées.
Pour chaque plante, il a indiqué ses caractéristiques botaniques, ses utilisations en cuisine – avec une recette (pas vraiment adaptée au bivouac, mais plutôt pour le soir chez soi), ses propriétés médicinales – avec des remèdes et ses contre-indications.
Mais avant ça, il aborde rapidement quelques règles de cueillette, car on ne peut pas faire n’importe quoi si l’on veut respecter la nature et éviter quelques risques.
Place à Christophe.
1 – Ne cueillir une plante pour la consommation que si l’on est certain de son identification.
2 – S’abstenir de cueillir les plantes :
3 – S’informer sur les plantes et lieux protégés de votre région.
4 – Ne prendre que ce dont vous avez besoin, en privilégiant les plantes abondantes et communes. Pour la plupart des plantes, laisser au moins 2/3 des plantes de la zone pour permettre aux plantes de se reproduire et pour permettre à l’écosystème de garder son équilibre naturel. Ne prélever que la partie de la plante dont vous avez besoin.
5 – Penser à cueillir avant le passage des tondeuses et à passer après celui des élagueurs pour récupérer ce qui pourrait terminer à la décharge.
En randonnée, on va essayer d’éviter l’excès de poids ! On peut donc se contenter d’un couteau pliable (avec lame qui se verrouille) et si possible avec une partie de la lame en scie. Vous pourrez couper, scier et déraciner.
Et pour stocker vos cueillettes, des sacs en tissu ou en papier kraft feront l’affaire.
Quels parasites risquons-nous de rencontrer et comment s’en protéger ? Les plantes sauvages que vous récoltez peuvent, selon l’endroit où vous les aurez récoltées et les fréquentations humaines et animales du lieu, véhiculer des agents pathogènes. Les plus embêtants sont l’échinocoque, la douve du foie ainsi que certaines bactéries.
Si vous souhaitez consommer vos plantes sauvages crues, selon les risques d’exposition du lieu de cueillette, il est possible d’ajuster le nettoyage nécessaire :
Pissenlit – Taraxacum sp.
fam. ASTERACEAE
Le pissenlit est une plante vivace de 10 à 40 cm qui produit un lait blanc appelé latex.
Les jeunes feuilles du pissenlit peuvent être servies en salade (elles sont un peu amères) ou blanchies comme des épinards.
Les fleurs sont délicieuses en gelée (la fameuse cramaillotte). Elles peuvent aromatiser un vin.
La racine peut être utilisée comme succédané de café. On peut la faire cuire dans l’eau pour venir compléter une purée de pommes de terre. Elle peut être revenue « à la japonaise », à la poêle, avec de la sauce soja.
Ingrédients
Feuilles, boutons floraux et racines de pissenlit, cerneaux de noix, huile de noix, vinaigre de vin, huile d’olive, sel.
Préparation
Les racines sont fragiles donc faites attention en les récoltant. Prélever un maximum d’inflorescences en boutons. Laisser sur place les feuilles abîmées.
Nettoyer à l’eau pour enlever la terre.
Après un léger essorage, les feuilles sont prêtes pour être disposées dans un saladier avec quelques cerneaux de noix et une sauce vinaigrette à l’huile de noix et au vinaigre de vin.
Pendant ce temps, hacher les racines en petits morceaux et les poêler à l’huile d’olive 20 min environ, à feu moyen, avec un peu de sel, jusqu’à ce que de bonnes saveurs se développent et que l’amertume s’atténue.
Cinq minutes environ avant la fin, ajouter les boutons floraux.
Agrémenter la salade de cette poêlée encore chaude ! Il n’y a plus qu’à déguster !
Parties de la plantes utilisées : feuilles et racines
Le pissenlit est une sorte de “chef d’orchestre” des organes digestifs.
On utilise le pissenlit en cas de manque d’appétit, excès de table, mauvaise digestion, mais aussi problèmes de peau, allergies, problèmes rhumatismaux* et articulaires, calculs rénaux*, cellulite, constipation…
Préparation : Infuser 10 g de feuilles séchées dans 500 mL d’eau chaude à 85 – 90 °C, pendant 15 minutes. Prendre soin de ne pas utiliser d’eau bouillante : pour cela utiliser un thermomètre à sonde ou une bouilloire sur laquelle on peut choisir la température. Il est aussi possible d’apprendre à repérer à l’œil la température idéale (entre 85 et 90°C), elle a lieu lorsque de toutes petites bulles se forment au fond de la casserole.
Utilisation : Boire dans la journée, une tasse 3 fois par jour, de préférence 15 minutes avant les repas afin d’améliorer la digestion en stimulant les sécrétions digestives.
Préparation : Placer 3 à 4 g dans une casserole, recouvrir de 150 mL d’eau, et chauffer à petits bouillons, en laissant monter doucement en température. Laisser frémir pendant une dizaine de minutes. Puis laisser infuser 10 minutes de plus hors du feu.
Utilisation : Boire dans la journée, une tasse 3 fois par jour, de préférence 15 minutes avant les repas afin d’améliorer la digestion en stimulant les sécrétions digestives.
Les remèdes à base de pissenlit peuvent se prendre en cure de 3 semaines avec une semaine de pause entre chaque cure.
La consommation du pissenlit est contre-indiquée de manière absolue en cas :
Ne pas consommer du pissenlit en trop grande quantité ou utiliser des remèdes réalisés avec du pissenlit en cas :
Aigrette : faisceau de poils ou de soies que portent les fruits (ou les graines) de certaines plantes et qui facilite leur dispersion par le vent (anémochorie). On parle également de pappus. Exemples : les akènes du pissenlit (Taraxacum sp.).
Akène : fruit sec à maturité, indéhiscent (ne s’ouvrant pas à maturité), à une seule graine non soudée à la paroi interne du fruit. Chaque fleur peut donner naissance à un seul akène ou à plusieurs akènes (polyakène).
Anti-inflammatoire : qui lutte contre l’inflammation.
Apéritive : qui stimule l’appétit.
Boutons floraux : lorsque la fleur est jeune, avant floraison, on parle de bouton floral. A ce stade, les organes floraux se développent à l’abri du périanthe (ensemble des pièces florales stériles (pétales et sépales) qui entourent en général les pièces fertiles d’une fleur) et sont regroupés sur un axe très court.
Calculs rénaux : concrétions solides qui se forment par précipitation de certains composants (calcium, cholestérol, bilirubine) dans le rein ou le reste de l’appareil urinaire.
Capitule : inflorescence constituée de nombreuses petites fleurs très serrées, situées côte à côte et portées par de très courts pédoncules insérés sur un vaste réceptacle commun. Exemples : les inflorescences typiques des Asteraceae souvent assimilées à une fleur unique alors qu’il s’agit de dizaine de petites fleurs.
Dépurative : qui permet l’élimination des toxines de l’organisme.
Latex : liquide, souvent laiteux, à consistance plus ou moins épaisse et en général blanc qui est produit par certaines plantes. Il s’écoule quand on casse un organe (tige, pétiole…).
Laxative : qui facilite l’évacuation des selles, en accélérant le transit intestinal, et permet ainsi de soulager la constipation.
Pédoncule : axe d’une fleur solitaire ou axe d’une inflorescence, sur lequel sont insérés les pédicelles (petites ramifications du pédoncule d’une inflorescence portant chacune à leur sommet une seule fleur). Le pédoncule prend en général naissance sur la tige de la plante mais parfois non comme pour le pissenlit (Taraxacum sp.).
Prébiotique : qui aide au rétablissement d’une bonne flore digestive, en nourrissant cette flore.
Problèmes rhumatismaux : désigne, de manière générale, l’ensemble des douleurs articulaires.
Rosette : groupe de feuilles disposées en cercle, très rapprochées les unes des autres, qui se situe au niveau du sol. Beaucoup de plantes bisannuelles (faisant leur cycle de vie sur 2 ans) forment une rosette durant la première année de leur existence. De nombreuses vivaces herbacées se maintiennent sous forme de rosette l’hiver alors que le reste de la plante a disparu.
Plantain – Plantago sp.
fam. PLANTAGINACEAE
Les plantains sont très abondants et facilement reconnaissables.
Plantain lancéolé Plantago lanceolata L. | Plantain majeur ou grand plantain Plantago major L. | Plantain moyen Plantago media L. |
Pelouses et prairies ensoleillées | Sols tassés, piétinés, des chemins | Pelouses sèches, les sols calcaires et pauvres en nutriments |
Feuilles : – lancéolées – 5 à 7 nervures | Feuilles : – largement ovales – 5 à 7 nervures – pétiole plus long que les deux autres plantains | Feuilles : – largement ovales – 5 à 9 nervures – pubescentes placées en rosette spiralée |
Épis courts : petites fleurs aux pétales blanchâtres à brunâtres | Épis longs : fleurs brunes | Épis : fleurs à étamines rose |
Tous les plantains sont comestibles. Les jeunes feuilles et les jeunes épis sont un régal, ils ont un bon goût de champignon !
Ingrédients
Tranches de pain, épis de plantain, une échalote, une boule de mozzarella de buffala.
Préparation
Cueillir et laver les jeunes épis de plantain. Les faire revenir dans un peu d’huile d’olive avec l’échalote finement ciselée. Faire griller des tranches de pain. Couper des tranches de mozzarella. Disposer la mozzarella sur le pain encore chaud.
Déposer les épis et les échalotes justes revenus sur la mozarella.
Régalez-vous pendant que c’est chaud !
Parties de la plante utilisées : feuilles et parties aériennes
Les feuilles ont de nombreuses propriétés : antiseptiques (antibactériennes et antivirales), anti-inflammatoires*, anti-allergiques, antitussives*, adoucissantes et cicatrisantes.
Elles sont traditionnellement utilisées en externe pour les plaies, piqûres d’insectes ou les affections dermatologiques et en interne pour les inflammations et ulcérations digestives*, la toux sèche et la rhinite allergique*.
En cas de piqûre ou d’irritation de la peau : écraser la plante entre vos doigts en faisant une petite boule pour en faire ressortir le suc et placer cette boule (sans frotter) sur la zone de peau à traiter. Il est possible de maintenir ce cataplasme de feuille avec un bandage ou un tissu propre pour le garder le plus longtemps en contact avec la peau.
Pas de contre-indication, ni d’interaction médicamenteuse à notre connaissance mais à haute dose des effets laxatifs et hypotenseurs ont été décrits.
Toutefois, par précaution, l’usage du plantain est déconseillé :
Acaule : plante sans tige apparente. En fait, la plante possède une tige très courte et ses feuilles sont souvent disposées en rosette au niveau du sol.
Anti-inflammatoires : qui diminue ou lutte contre l’inflammation.
Antitussives : qui lutte contre la toux.
Epis : type d’inflorescence en grappe, formé d’un axe allongé portant, à des niveaux différents, des fleurs sans pédicelle.
Immunomodulantes : qui module l’activité du système immunitaire, soit en l’affaiblissant, soit en le stimulant.
Pédicelle : dans une inflorescence, petite ramification du pédoncule portant à son sommet une seule fleur.
Ulcérations digestives : lésion de la muqueuse digestive souvent accompagnée de douleurs.
Vivace : se dit d’une plante qui vit plusieurs années, c’est à dire qu’entre la germination de la graine et la mort de la plante, plus de deux ans s’écoulent. On peut aussi dire pérenne.
Églantier- Rosa canina L.
fam. ROSACEAE
C’est une plante ligneuse buissonnante de 2 à 3 m de hauteur, avec des aiguilles en forme de canines.
Les cynorrhodons peuvent être cueillis dès qu’ils sont rouges afin d’apprécier leur goût légèrement acidulé et sucré. La pulpe très riche en vitamine C. Il suffirait d’une dizaine de cynorrhodons pour couvrir nos besoins journaliers en vitamine C. Elle est également riche en provitamine A. Les cynorrhodons seront préférentiellement consommés crus afin de préserver leurs vitamines.
Ingrédients
8 à 10 cynorhodons (entiers avec les akènes) bien rouges, mous ou non, 5 cuillerées à soupe de compote de pomme, 1 cuillerée à soupe de purée d’amandes.
Préparation
Mixer l’ensemble au blender, puis passer la purée obtenue dans une étamine fine pour que la crème soit douce. Et c’est prêt !
Vous pouvez déguster cette crème telle quelle ou, pour les plus gourmands, avec des biscuits.
Parties de la plante utilisées : la pulpe du cynorrhodon sous forme séchée.
La pulpe de cynorrhodon est utilisée de façon traditionnelle en infusion pour prévenir les maladies hivernales et augmenter les défenses immunitaires, bien qu’aucune étude à l’heure actuelle n’ait encore prouvé une réelle efficacité.
Préparation : Dans une tasse, verser 200 mL d’eau bouillante sur environ 2 g de cynorrhodons séchés et fragmentés. Laisser infuser environ 10 minutes.
Utilisation : Boire 3 ou 4 tasses par jour en cas d’infection hivernale.
Aucune à notre connaissance.
Aiguillons : petite excroissance piquante et dure qui se développe à partir de l’écorce et qui s’en détache facilement sans l’abîmer.
Alternes : se dit d’organes (feuilles, rameaux, parfois fleurs) insérés isolément à des hauteurs différentes, sur l’axe qui les porte.
Composées
: ce terme peut s’employer pour des feuilles ou des
inflorescences :
– se dit d’une feuille dont le limbe est divisé en folioles ou limbes
secondaires.
– se dit d’une inflorescence dont l’axe principal donne à son tour naissance à
des ramifications.
Pennées : se dit d’une feuille composée divisée en folioles disposées des deux côtés du pétiole comme les barbes d’une plume.
Foliole : division du limbe d’une feuille composée qui est semblable à une « petite feuille ».
Denté : bordé de dents, c’est à dire de petites échancrures triangulaires égales ou inégales.
Akène : fruit sec à maturité, indéhiscent (ne s’ouvrant pas à maturité), à une seule graine non soudée à la paroi interne du fruit. Chaque fleur peut donner naissance à un seul akène ou à plusieurs akènes (polyakène).
Faux-fruit : d’un point de vue botanique, le fruit est issu du développement du carpelle fécondé. Parfois, le fruit est à la fois issu du développement du carpelle mais également des induvies (tous les organes de la fleur qui se développent après fécondation et donc, qui accompagnent le fruit au lieu de disparaître), on parle alors de faux-fruit.
Tilleul à petites feuilles – Tilia cordata Mill.
fam. MALVACEAE
Le tilleul atteint en moyenne 25 m et vit plusieurs centaines d’années. On le reconnaît surtout grâce à ses inflorescences typiques qui volent au vent.
Ingrédients
Feuilles, fleurs et boutons floraux de tilleul à petites feuilles (Tilia cordata Mill.), fleurs de trèfle des prés (Trifolium pratense L.), quelques radis et une sauce salade faite maison.
Préparation
Cueillir les feuilles du tilleul, au printemps, lorsqu’elles sont toute tendres. Cueillir juste le limbe de la feuille (sans le pétiole) ainsi que les fleurs et les boutons floraux (stade de la fleur juste avant qu’elle ne s’ouvre) sans les pédoncules qui sont fibreux.
Cueillir quelques fleurs de trèfle.
Laver et essorer les plantes puis ciseler les feuilles de tilleul. Dans un saladier, mettre les feuilles ciselées, les fleurs et les boutons floraux. Ajouter des fines lamelles de radis. Séparer une par une les fleurs de l’inflorescence de trèfle et les ajouter à la salade.
Assaisonner avec la sauce salade maison et c’est prêt !
Parties de l’arbre utilisées : fleurs (inflorescences avec leur bractée), feuilles et aubier.
Préparation : Verser 150 ml d’eau bouillante sur une cuillère à café de fleurs de tilleul séchées (environ 2 g), filtrer après 10 ou 15 minutes.
Utilisation : Boire une tasse, deux à trois fois par jour et une heure avant le coucher en cas de problèmes de sommeil ou d’anxiété.
Aucune à notre connaissance.
Akène : fruit sec à maturité, indéhiscent (ne s’ouvrant pas à maturité), à une seule graine non soudée à la paroi interne du fruit. Chaque fleur peut donner naissance à un seul akène ou à plusieurs akènes (polyakène).
Alternes : se dit d’organes (feuilles, rameaux, parfois bractées ou fleurs) insérés isolément à des hauteurs différentes, sur l’axe qui les porte.
Antispasmodiques : qui lutte contre les spasmes musculaires (contraction volontaire et intense au niveau des muscles lisses involontaires (principalement muscles digestifs et respiratoires).
Arthrite : Atteinte articulaire inflammatoire caractérisée par la présence de douleur, rougeur, chaleur et parfois gonflement de l’articulation, et s’accompagnant de modifications biologiques caractéristiques (présence d’indicateurs de phénomènes inflammatoires dans le corps).
Bractée : organe qui accompagne la fleur ou l’inflorescence ayant un aspect variable : une petite feuille, une membrane, une écaille ou encore une pièce florale. Elle est ainsi positionnée à la base d’un pédicelle floral, d’une inflorescence ou sur le pédoncule ou un axe de celle-ci.
Calmantes : diminuant le stress.
Calculs : concrétions solides qui se forment par précipitation de certains composants (calcium, cholestérol, bilirubine) dans un organe ou dans son canal excréteur au niveau du système urinaire, de la vésicule biliaire ou des glandes salivaires.
Cholérétique : qui active la sécrétion de la bile par les cellules du foie. La bile est un liquide biologique, fabriqué par le foie et jouant un rôle dans la digestion des lipides (graisses).
Denté : bordé de dents, c’est à dire de petites échancrures triangulaires égales ou inégales.
Diurétique : stimule la production des urines.
Drainant : qui favorise l’élimination de déchets liquides et gazeux produits par l’organisme, via les émonctoires (foie, reins, poumons, peau, intestins).
Emonctoires : Les émonctoires sont les organes qui jouent un rôle essentiel dans l’élimination des déchets de l’organisme (foie, reins, poumons, peau, intestins ainsi que les muqueuses génitales chez la femme : utérus et vagin). Ce sont, en quelque sorte, les « portes de sorties » du corps.
Glabre : sans poils.
Glauque : nuance de vert pâle tirant sur le bleu-gris ou le bleu.
Hypotenseur : qui diminue la tension ou pression artérielle. La pression artérielle dépend, physiologiquement, du débit sanguin et de la résistance des petits vaisseaux. Le corps humain par une cascade chimique et une information nerveuse est capable d’adapter la pression artérielle à différentes situations. Pour cela le corps va jouer sur 2 facteurs : la fréquence cardiaque et la dilatation des vaisseaux.
Inflorescence : Type de disposition des fleurs chez les différentes espèces (capitule, ombelle, cyme…).
Limbe : Partie en général, aplatie et élargie de la feuille prolongeant le pétiole qui est le siège principal de la photosynthèse, de la respiration et de la transpiration.
Mucron : pointe courte et raide présente au bout d’un organe végétal.
Rhumatismes : terme générique désignant l’ensemble des douleurs articulaires.
Sédatives : favorisant le sommeil.
Sciatique : Douleur intense sur le trajet du nerf sciatique, provenant des lombaires ou de la fesse et irradiant la cuisse.
Grande ortie- Urtica dioica L.
fam. URTICACEAE
Tout peut s’utiliser dans cette belle plante : les racines, les tiges, les feuilles et les graines.
En cuisine, on récolte les jeunes pousses printanières et automnales ou les 6 dernières feuilles (qui sont les plus tendres). L’ortie se prépare de multiples façons, crue ou cuite. Elle entre dans la composition de très nombreuses recettes tel que le pesto, les quiches, les salades, les soupes, les jus etc… Elle est l’une des plantes sauvages les plus consommées ce qui est une très bonne chose puisqu’elle est très nutritive.
Ingrédients
40 g de pousses d’orties crues lavées, 60 g de graines torréfiées (amandes, graines de tournesol, noisettes, pignons…), 1 gousse d’ail, 30 g de sauce soja, 1 yaourt nature (soja ou lait), une pointe de sucre, jus de citron.
Préparation
Avec des gants, cueillir de préférence les sommités (4 à 6 dernières feuilles) ou les jeunes pousses printanières ou automnales. Les laver soigneusement. Hacher très finement tous les ingrédients et écraser au mortier (ou mixer). Ajuster selon votre goût. Déguster sur du pain.
Parties de la plante utilisées : sommités fleuries
On ne peut pas écrire ici toutes les qualités de cette plante, il n’y aurait pas assez de place ! Ses propriétés sont riches et multiples.
Les feuilles sont utilisées comme anti-inflammatoires et diurétiques notamment pour les divers problèmes cartilagineux tels que les rhumatismes, la goutte ou l’arthrose.
Les orties sont reconnues dans leur usage traditionnel pour de nombreux autres maux en externe comme en interne, tels que la chute de cheveux, l’acné, l’eczéma, les diarrhées ou les saignements.
Préparation : Peser 1,5 g de feuilles séchées et découpées. Les déposer au fond d’une casserole, couvrir de 150 mL d’eau et laisser monter doucement en température jusqu’à atteindre 85°C-90°C. Prendre soin de ne pas faire bouillir l’eau : pour cela utiliser un thermomètre à sonde ou apprendre à repérer lorsque de toutes petites bulles se forment, on est alors à la bonne température. Couper le feu et laisser infuser les feuilles pendant 10 à 20 min pour qu’un maximum de minéraux soient extraits.
Utilisation : Boire une tasse plusieurs fois dans la journée dans la limite de 8 à 12 g de plante par jour, en cas de rhinite allergique ou de troubles articulaires douloureux.
Anticoagulant : qui empêche la coagulation du sang et a donc une action fluidifiante de celui-ci et induit un risque hémorragique.
Cordiforme : en forme de coeur.
Denté : bordé de dents, c’est à dire de petites échancrures triangulaires égales ou inégales.
Dioïque : les fleurs mâles et femelles sont sur des pieds différents.
Insuffisance cardiaque : incapacité du cœur à fournir un débit adapté aux besoins en oxygène des différents organes de l’organisme. Cette pathologie peut se compliquer par des troubles du rythme cardiaque ou même la mort.
Insuffisance rénale : pathologie grave des reins qui est responsable de la dégradation progressive et définitive de leur capacité à trier les déchets du sang.
Monoïque : les fleurs mâles et femelles sont sur le même pied.
Œdème : accumulation anormale de liquide provenant du sang dans les espaces intercellulaires des tissus ou des organes, entraînant un gonflement.
Opposées : se dit de deux organes (souvent des feuilles) qui s’insèrent à un même niveau en se faisant face.
Racine pivotante : racine principale, bien plus développée que les radicelles et s’enfonçant verticalement dans le sol. Elle assure à elle seule l’ancrage de la plante et peut aussi jouer le rôle de réserves. On parle aussi de racine pivot.
Reproduction végétative : Appelée aussi multiplication végétative. C’est un mode de reproduction, extrêmement fréquent chez de nombreux végétaux, qui ne fait pas intervenir de phénomène sexuel (fleur et fécondation entre un gamète mâle et un gamète femelle). Il peut impliquer des stolons, des rhizomes, des tubercules ou des bulbilles.
Reproduction sexuée : C’est un mode de reproduction qui fait intervenir un phénomène sexuel (fleur et fécondation entre un gamète mâle et un gamète femelle donnant une graine).
Rhizome : tige souterraine vivace, généralement à peu près horizontale, émettant chaque année des racines adventives et des tiges aériennes et dont les feuilles sont réduites à des écailles sèches, ce qui le distingue d’une racine.
Stipulé : possédant de petits appendices pouvant ressembler à des feuilles, insérés, le plus souvent par paire, à la base du pétiole.
Vivace : se dit d’une plante qui vit plusieurs années, c’est à dire qu’entre la germination de la graine et la mort de la plante, plus de deux ans s’écoulent. On peut aussi dire pérenne.
Je (François) reprends la main pour conclure.
J’espère que cette première approche pour allier randonnée et cueillette vous a plu, je suis curieux d’avoir vos retours en commentaires. N’hésitez pas à me dire aussi si ce genre d’articles vous intéressent.
Pour aller un peu plus loin, n’hésitez pas à faire un tour sur Le Chemin de la Nature, vous trouverez beaucoup d’informations intéressantes sur les plantes sauvages et leurs usages culinaire et médicinal.
Et si vous voulez aller beaucoup plus loin, je vous recommande la formation du cueilleur qui est très bien conçue. Et si je vous la recommande, c’est que je suis actuellement en train de la suivre et que j’apprécie sa qualité. Vous trouverez tous les détails sur cette page. 😉
des plantes très communes ,faciles à récolter ,une belle idée pour des ballades avec des enfants qui auront le plaisir de déguster leur récolte tout en les sensibilisant au respect de leur environnement et de leur santé.Merci
Quel bel article ! Moi qui vit en ville, ça m’a fait un bien fou de voir vos photos et de vous lire.
Je vais prendre note de vos précisions.
Merci beaucoup pour ce beau partage.
Article super intéressant et très complet. merci à l’auteur et à vous.
Même en côtoyant régulièrement ces plantes en rando , on en connaît pas toujours
leurs qualités . Merci pour toutes ces infos .
Article très intéressant. Je ne savais pas que le plantain est comestible. Et j’ai découvert plusieurs façons de préparer les autres plantes. On en a l’eau à la bouche !
… et on redemande d’autres articles de la même veine.
Bravo !
Super intéressant!
On sait maintenant où aller faire les courses!
Même si nous connaissons ces plantes, cet article est très complet (photos, explications claires et précises…), Nous découvrons toujours des trésors cachés dan la belle nature française.
Merci à Christophe et à vous.
Bonsoir,
Très bon article intéressant
Merci pour ces infos
Toujours très complet, très intérressant, très ludique.Bravo pour votre travail vraiment ! Même si je connais quelque chose, je relis toujours avec beaucoup de curiosité vos articles.
merci beaucoup et au plaisir de vous relire.
Jacqueline
Merci beaucoup pour cet article très complet et très enrichissant !
Merci pour cette article qui donne envie de ramasser et cuisiner en rentrant de rando….
Bonsoir,
très bon article, à renouveler, toujours dans le même esprit : profiter des bienfaits de la Terre mais en équilibre.
J’ai beaucoup utilisé les pissenlits,quand j’étais plus jeune (cuits avec lardons et pommes de terre), avant floraison car croyant que pendant et après, c’était moins digeste. A l’époque c’était plus facile dans les prés non traités – maintenant je n’ose plus : trop proche des routes, des champs sulfatés et avec autres traitements. Je ne suis plus certain de la valeur gustative et énergétique.
Cela me fais penser au fait de trop cueillir et pas forcément au meilleur moment ! Chacun de nous peut faire attention (ou pas) mais de toute façon, au 10000iéme cueilleur il n’y a plus rien.
La Terre nous nourrit, nous devrions faire attention à lui laisser la possibilité de continuer…
Oui c’est sûr qu’il faut prendre en compte que l’on n’est pas le seul cueilleur, surtout quand on est dans des endroits où d’autres personnes sont susceptibles de passer.
article très intéressant car nous ne savions pas à quel point certaines plantes avaient de telles vertus
merci
Bonsoir
Très bonne explication sur la possibilité de consommer des plantes que le croisent tout les jours dans
le jardin ou lors de randonnées
Très enrichissant
bonsoir
je lis régulièrement les parutions de Christophe qui est vraiment un herboriste de renommée et en plus ses articles sont toujours beaux et précis. A lire sans modération !
Excellente idée de faire paraitre cet article !
Merci pour cet article, plus complet que la plupart sur les diverses qualités de ces plantes.
super article tres complet merci .a refaire
Super article, on en demande encore et encore
Merci, j’ai randonné en Europe, c’est une super occupation quand l’âge limite la longueur( et le dénivelé) des randonnées de montagne journalières estivales, j’essaie en plus de la soupe de jeunes orties au printemps en plaine..
Merci pour cet article, qui nous rafraîchit la mémoire sur les bienfaits de la nature, et cela a portée de main.
Cet article est très intéressant, très bien expliqué, illustré et instructif. Il donne envie d’y regarder de plus près.
Merci pour ce partage.
Très bonne idée que de nous faire partager cette science des plantes. Merci beaucoup!
Ce genre d’article est une très bonne idée. Pour ma part, j’en redemande volontiers.
Merci à Frédéric pour le partage de toutes ces infos passionnantes et encore bravo pour cet article très documenté. Vivement le prochain !
Merci pour cet article, très intéressant !
Oui, oui et encore oui pour ouvrir le champ… des experiences natures.
Et il y a de quoi faire pour décrypter ce que l’on rencontre : les montagnes, plaines, vallons, arbres, animaux, architectures, la geologie, les nuages, étoiles…
Ceci dit l’article est tellement complet, « pro », que 5 plantes… c’est un peu lourd à digérer peut-être.
En tout cas merci… et cela m’a redonné envie de fureter et re-lire les articles du site.
Bonjour et grand merci pour ce partage de passionnés passionnants.
Pour jouer pleinement notre notre rôle en nature, pensons à ressemer (ou replantons) ce que nous cueillons ou consommons. Ainsi que l’on n’épuise pas une station, il est de notre responsabilité de diffuser les semences du vivant, d’entretenir les arbres nourriciers, etc…
Juste une coquille / « copié collé » : la Rosa canina est de la famille des Rosacee.
Bravo et encore merci pour la qualité de votre article
Fleurs&papilles
Merci d’avoir repéré la coquille, c’est corrigé. 😉
Bravo surtout ! Et tout de beau
Ouvrir votre blog à des talents enrichissants pour élargir la « lecture » du vivant c’est intelligent et généreux
très bonne idée à renouveler si possible sur faune et flore
merci François
j
Bonjour
Quelle bonne idée de publier ce genre d’articles. Un grand bravo et un grand merci François !
Les informations sont de bonne qualite, pas techniques….
A poursuivre….
Merci pour cette belle publication
Merci beaucoup! A approfondir par la pratique pour ma part.
Bonne idée de publier cet article. On peu rajouter tous les petits fruits que l’on grignote au fil des sentiers.
Fraises, myrtilles, mures, merises,noisettes, prunelles (après les gelées), framboises. Juste quelques uns au passage sans trop s’arrêter. Je fais suivre cet article à mon petit Groupe Rando Montagne.
Merci François, je retourne à tes leçons GPS Malin.
On côtoie ces plantes au fil de nos randonnées mais on n’en soupçonne pas les vertus ou l’utilisation qu’on peut en faire. Excellent article, scientifique dans le sens noble du terme. Merci de cette publication.
article très intéressant et riche en informations. Ce qui pourrait être super c’est une sortie pour la mise en pratique en milieu naturel…. A bientôt
Tout simplement merci. Très instructif.
Bonjour, très intéressant, j’attends avec impatience un article parlant des plantes alpines.
Merci à tous pour vos retours positifs. 😉
Bonjour,
Même si cela à déjà été mentionné, bravo pour cet article très complet.
A renouveler !
Bonjour,
bons articles avec des plantes faciles à reconnaître. Cependant étant moi-même botaniste et mycologue et présidente d’un association fédérée à la Fédération Mycologique et Botanique Dauphiné Savoie, qui a de plus en plus de mal à trouver des jeunes membres passionnés, je ne peux que conseiller aux randonneurs qui s’intéressent aux plantes, aux champignons et à leur comestibilité, d’apprendre à moindre frais, les bases de ces sciences avec les spécialistes que nous avons dans nos sociétés, nombreuses sur tout le territoire français. Ce qui n’empêchera pas des botanistes comme Christophe de vivre de leur passion.
Cordialement,
Odette
Effectivement, il y a plein de moyens différents de se former sur le sujet. Merci du rappel Odette. 😉
Bonjour
Merci pour cet article très interessant ; pour ce qui est de l’echinococcose :attention aux fraises des bois !
heureusement pour les anciens (dont je fais partie ::) l’incubation est de 15 à 20 ans !!
Jean-pascal
Bonjour
Article passionnant à lire.
Tout nouveau ici, je ne sais s’il a été publié, mais un article en parallèle sur les végétaux toxiques à éviter à tout prix (Aconits, Laurier rose, muguet, Atropa belladona, Digitales, Taxus, etc) serait également le bienvenu avec, si possible, les manifestations en cas d’ingestion malencontreuse et les antidotes possibles, premiers gestes, etc…).
Il est bon, en effet, de rappeler d’éviter le ramassage en bordure des routes et sites industriels, les végétaux, et notamment le pissenlit, sont des pompes à toxiques.
Bonjour Jean-claude.
Bienvenue alors. 😉 Non, un tel article n’a pas (encore) été publié, il y a beaucoup à dire sur le sujet.
A bientôt,
François
Merci pour cet article tres interressant une multitude d infos bravo
SUPER!
Super article et encore bravo pour toutes ces explications. On en redemande
Merci pour cet article très intéressant et très bien expliqué.
J’utilise depuis longtemps le plantain lancéolé pour les piqûres d’insectes,qui est très efficace pour calmer la démangeaison.
J’écrase les feuilles avec le bout des doigts pour faire ressortir le suc et je frotte sur la piqûre.
A plus. Ly
Merci pour ce très bel article enrichissant. A renouveler et ajouter également la faune .
Un régal intellectuel et gustatif
Initiative à poursuivre !
Merci à Christophe pour cet article très intéressant, et à François de le lui avoir demandé et publié.
Je voudrais ajouter un petit détail:
Le tilleul est (à ma connaissance et pratique) LE SEUL arbre dont les feuilles consommées crues sont entièrement digérées et assimilées par l’organisme humain ! Elles sont très tendres et très légèrement sucrées, sucre compatible avec les régimes pour diabétiques.
Dommage que cet arbre superbe devient de plus en plus rare …
Encore des articles du même haut intéret, François et Christophe.
Pour l’églantier Avec BEAUCOUP de patience on peut faire de la confiture ou gelée avec le cynorhodon également
Merci pour cet article très complet qui nous apporte (ou nous rappelle) les bienfaits de ces plantes que nous côtoyons régulièrement sur nos chemins.
A poursuivre bien sûr !
merci petit dossier d’une excellente qualité
Effectivement comme nous sommes souvent dans la nature, nous observons, nous cueillons et les recettes que l’on peut nous donner sont précieuses car il y a quand même le risque de ramasser des plantes qui pourraient ne pas être très digestes.
Merci donc pour ces bons conseils que je lis avec beaucoup d’attention.
Excellente idée! La matière ne manque pas: champignons, herbes et plantes aromatiques, baies et autres fruits, sèves et résines… que l’embarras du choix! Bravo et au plaisir de vous lire.
Je passe deux journées par semaine en randonnée et cet article va m’amener à davantage d’attention sur les plantes. Celles dont vous parlez ne me sont, bien sûr, pas étrangères mais pour certaines je ne connaissais pas leur vertu.
Un grand merci à François et à Christophe
Nous pouvons confirmer l’ utilisation médicinale du plaintain lancéolé comme pansement sur les plaies, cors au pieds, etc.
Du point de vue fruits, n’ oubliez pas les fruits du sureau (Sambucus nigra).
Pour la cuisine, il paraît que les feuilles de la grande consoude étaient utilisées en salade par les Celtes (les gaulois) mais, limiter les quantités ingérées à cause de la présence d’ alcaloïdes.
Quant aux champignons (comme suggérés par un lecteur), il faut être très prudent: les connaissances évoluent: il y a trente ans, le paxille enroulé ‘associé aux bouleaux) était considéré comme comestible; il est maintenant reconnu qu’ il peut s’ avérer MORTEL à long terme (plusieurs années) par consommation répétée.
Présentation claire et précise de ces plantes.
Avant la dégustation apprécions le plaisir de la découverte au cours de nos randonnées.
Faire partager ces connaissances et permettre à votre entourage de découvrir » .Dame nature «
Article très intéressant et très complet. Merci pour toutes ces infos
Merci pour cet article super complet, surtout concernant les propriétés médicinales.
A part pour le plantain j’ ai tout sous la main dans mon jardin, chez mes voisins ou dans la forêt à coté de chez moi. Pour les orties, je vais m’y remettre, ma mère nous faisait déjà des tisanes d’orties…
Une petite question où trouve t-on des asperges sauvages ?
Si y a d’autres articles sur la faune, ça m’intéresse aussi beaucoup (mais pas si c’est comment la chasser, la piéger ou la cuisiner)
A bientôt
Astrid
Si je ne dis pas de bêtise, elles se trouvent plutôt dans le sud de la France entre mars et mai à peu près. Personnellement, je les trouve dans la garrigue.
Pour la faune, pas de souci, s’il y a des articles, ça ne sera pas sur cet aspect là. 😉
Je me disais bien que j’avais déjà lu ça quelques part…
Excellent, clair, bien structuré
Entierement d’accord pour ‘autres articles : géologie, faune, flore…
Bonjour
Un bien joli sujet vraiment intéressant.Même si nous les connaissons ou cotoion ces plantes au quotidien dans nos promenade du dimanche ou rando nous en connaissons pas forcement leur utilité et leur propriété. Cet article est vraiment bien fait .
Merci
Comme agréable documentation et photographies de très belle qualité.
Merci François pour ce travail « fourmillant » d’idées. 🙂
Bonjour François
Explications très complètes. Mais j’ai appris peu de chose, m’intéressant depuis fort longtemps aux bienfaits des plantes. Plantain, ortie, cynorhodons, pissenlit et tilleul faisant déjà partie depuis fort longtemps de ma pharmacopée naturelle (j’habite un village de 300 habitants, et possède un jardin potager et sauvage assez abrité de toutes les cochonnerie de Monsanto !)
A contrario, il me semble assez difficile d’utiliser correctement toutes ces recettes en randonnée !
Bien à toi
Merci pour ton retour. Je suis d’accord avec toi et c’est pourquoi j’avais précisé que les recettes étaient plutôt destinées à un repas une fois de retour chez soi et pas vraiment à un bivouac. 😉
A bientôt,
François
Personne n’a réagit au problème de l’échinococcose. Les mesures de nettoyage proposées sont assez radicales et plutôt impraticables en bivouac. Il vaut mieux savoir éviter les lieux de cueillette à risque et surtout éviter de propager le mythe du renard qui urinerait sur tout ce qu’on peut cueillir. Les transmetteurs de la maladie sont avant tout les chiens et il y a plus de risque à l’attraper en se faisant lécher le visage par son ami à quatre pattes qu’en mangeant une fraise des bois au ras du sol. Des compléments d’informations là-dessus, François ?
habitant la campagne, je n’osais plus cueillir ces plantes à cause des risques dus aux petits animaux qui peuplent nos bois et prairies… Mon mari, bûcheron, a été malade à cause de la leptospirose … il a dû toucher une écorce infectée par une souris, ou autre, alors qu’il a avait peut-être une petite égratignure, ce qui est fréquent ! Il a été très, très malade, et 5 jours en soins intensifs … Depuis, plus d’orties, même de notre verger, ni de pissenlits que pourtant j’adorais.
Alors, je vous remercie pour le mode d’emploi qui permet de désinfecter les plantes avant de les utiliser ! Je vais retrouver mes salades de pissenlits et mes tisanes d’ortie !!! Recette à conserver très précieusement !
Bonjour
Merci pour cet article très interessant ;
il me semble assez difficile d’utiliser correctement toutes ces recettes en randonnée !