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Quel contenu pour votre trousse de secours de randonnée ?

Posté par : François Jourjon 21 août 2014 90 commentaires

Contenu trousse de secours randonnéeEnfin, cet article voit le jour sur le blog ! J’ai déjà parlé du contenu du sac à dos – notamment avec la liste de matériel téléchargeable (Cliquez ici pour télécharger la liste de matériel), du contenu du kit de réparation, mais je n’avais pas vraiment abordé le sujet de la composition de la trousse de secours de randonnée alors que ça m’a été demandé très souvent. Avant de parler du contenu, j’aimerais vous dire pourquoi j’ai mis si longtemps à écrire ce billet – car ça a son importance pour la suite de l’article.

Trousse de secours de randonnée : à chacun son contenu

Il faut savoir que le contenu de la trousse de secours est quelque chose de très personnel. Personnel, dans le sens où ça dépend vraiment de chaque personne. En plus de chaque personne, ça dépend de chaque randonnée. J’avais donc des difficultés pour écrire un article qui puisse être utile dans le plus grand nombre de situations.
Je ne voulais pas non plus vous pousser à prendre trop ou trop peu de matériel de soin – car le problème est le même que pour le reste de vos affaires – c’est une question de compromis : on veut assurer sa sécurité et son confort tout en essayant de minimiser le poids de son sac à dos.

Au final, j’ai opté pour une liste basée sur ma propre trousse de secours ainsi que celles de personnes que je connais. À vous de l’adapter ensuite en rajoutant ou en enlevant des éléments en fonction de vous et des conditions dans lesquelles vous randonnez.

Composer sa trousse de secours : considérations préalables

Les questions que je me suis posées pour écrire cet article sont un peu les mêmes que celles que vous devriez vous poser pour déterminer le contenu de votre trousse de secours de randonnée. Si vous suivez le blog depuis un moment, vous savez que je n’aime pas imposer et que je préfère vous faire réfléchir en vous posant des questions.

Je pourrais par exemple dire :

  • pour telle randonnée, il faut un sac de tel volume ;
  • pour telle randonnée, il faut telle paire de chaussures ;
  • pour telle randonnée, il vous faut tel contenu dans votre trousse de secours ;
  • etc.

Mais ça ne prendrait pas en compte vos besoins et vos contraintes et le sac, les chaussures et la trousse de secours ne seraient pas forcément bien adaptés à vous et à votre pratique.

Pas la même trousse pour tout le monde

Le contenu de la trousse de secours de randonnée dépend :

  • Bien composer sa trousse de premiers soins pour la randonnéeDes conditions de la randonnée (durée, difficulté, éloignement, accès aux secours, seul ou en groupe…). Il y a une différence entre marcher sur un GR en France pendant la saison estivale où vous avez des chances de croiser quelqu’un et où les secours sont raisonnablement accessibles ; et être seul dans le désert dans un pays étranger où vous ne pouvez compter que sur vous-même s’il vous arrive un problème. Le contenu de la trousse de secours ne sera donc pas le même.
  • Des risques que vous êtes prêt à prendre et à ne pas prendre et du confort que vous voulez. Par exemple, est-ce que vous préférez risquer une petite infection et ne pas prendre d’antiseptique ou en prendre au cas où ? Est-ce que vous vous préférez emporter des antidiarrhéiques et être tranquille en cas de problème, ou ne rien emporter et vous dire que ça ne vous tombera pas dessus ou que vous vous débrouillerez avec les « désagréments » en cas de problème ? Idéalement, on aimerait avoir une solution pour tous les risques potentiels, mais le problème est que le poids de la trousse de secours augmente rapidement. Il faut donc déterminer les risques et conséquences probables et trouver un compromis.
  • De la manière dont vous vous soignez – qui est très différente d’une personne à une autre. Certaines personnes désinfectent par exemple systématiquement toutes les plaies, d’autres le font très rarement. Certaines utiliseront donc systématiquement un antiseptique, d’autres utiliseront du savon ou attendront le retour. De la même manière, certaines personnes sont habituées à un certain produit, d’autres personnes à un autre…
  • De votre condition physique et de votre santé. Certaines personnes ont besoin de prendre plus de précautions et auront une trousse de premiers soins pour la randonnée qui sera d’autant plus fournie.
    Note : Si vous avez une santé fragile ou une condition physique médiocre et si vous souhaitez vous lancer dans la randonnée, il est préférable d’en discuter avec votre médecin au préalable. Il pourra également vous aiguiller sur la constitution de votre trousse de secours – même s’il y a des chances que ce ne soit pas léger ;-).

Une histoire de compromis pour assurer sa sécurité et son confort

Maintenant que nous avons vu de quoi dépend le contenu de la trousse de secours de randonnée, voyons comment constituer la vôtre. Selon moi, cette dernière doit contenir :

  • les éléments qui peuvent permettre de faire face à une situation d’urgence (ex : une hémorragie, une fracture, une grosse brûlure, etc.). Dans ce cas, le but est de maintenir la personne en vie, sans qu’elle ne souffre trop, jusqu’à ce qu’elle soit prise en charge par des « vrais » secours ou par des professionnels (sur le lieu de l’accident ou dans le lieu où la personne aura été évacuée).
  • Les éléments pour faire face aux petits bobos fréquents (ex : ampoules, coupures, échardes, etc.). Le but est ici de ne pas gâcher sa randonnée ou de devoir l’arrêter à cause d’un petit bobo. Bien évidemment, ça dépend si vous êtes douillet ou pas. 😉

Il faut ensuite faire un compromis entre le poids de la trousse de secours et ce qu’on emmène. Il faut essayer de pouvoir faire face à un maximum de situations d’urgence et de petits bobos tout en gardant un kit de secours raisonnable. C’est sûr qu’en cas de problème une civière serait pratique par exemple, mais ce n’est pas pour autant que l’on va en prendre une en randonnée. À chacun de trouver un bon compromis ! Il faut toujours penser à ce qui est fréquent et probable. Par exemple, il n’est sûrement pas utile de prévoir le nécessaire en cas de problème nucléaire ou de maladie extrêmement rare. 😉

Liste du contenu d’une trousse de secours de randonnée

Pensez à adapter le contenu de votre kit de secours de randonnée

Comme je l’ai expliqué plus haut, j’ai préféré vous donner une liste modifiable en fonction de ce que nous venons de voir plutôt que pas de liste du tout. Ça permet de vous donner une idée si jamais vous êtes un peu perdu.

Cette liste est plutôt faite pour des randonnées de plusieurs jours dans des pays « développés » et dans des endroits qui ne sont pas extrêmement isolés – c’est-à-dire où les secours sont raisonnablement « accessibles ». Par exemple, ce n’est pas une liste qui serait très adaptée pour des expéditions ou des randonnées dans des pays avec peu de moyens de secours et médicaux. Dans ce cas, référez-vous plutôt à des sites de voyage et discutez-en avec des spécialistes qui pourront vous aiguiller et vous prescrire certains éléments.

Pour les randonnées à la journée, vous pouvez emporter la même trousse de secours ou enlever tout ce qui n’est pas nécessaire (les éléments servant aux soins qui pourront attendre votre retour chez vous).

J’ai tendance à ne pas faire trop de différences entre le contenu de ma trousse de secours pour des randonnées à la journée et pour des randonnées de plusieurs jours.

J’ai une trousse de secours de base qui me sert pour les randonnées à la journée, l’escalade et autres activités de plein air. Elle est assez complète tout en restant légère. Avant chaque sortie je pourrais optimiser son poids, mais je ne m’embête pas sachant que je suis déjà léger pour des sorties à la journée. Et ça m’évite surtout de refaire ma trousse de secours avant chaque sortie.

Généralement, je l’allège un peu pour les randonnées de plusieurs jours en optimisant les emballages, les quantités et en prenant des éléments à utilisation double. Pour une longue période, si je vais dans un endroit vraiment isolé ou en voyage, je rajoute généralement certains éléments.

Sans plus attendre, voici la liste tant attendue

  • Pince à épiler – pour retirer les échardes, épines et corps étrangers.
  • Aiguille – pratique pour retirer une épine une fois désinfectée. Peut faire partie du kit de réparation.
  • Petite paire de ciseaux – pratique pour couper les compresses, bandages et éventuellement la peau et la chair si nécessaire (une fois désinfectée). Peut faire partie du kit de réparation.
  • Tire-tiques – pour extraire les tiques en « douceur ». Pas pour elles, mais pour nous – afin d’éviter qu’elles n’injectent trop de toxines pendant l’opération.
  • Gants en nitrile (éventuellement latex si pas d’allergies) – pour ne pas contaminer un blessé ou ne pas vous contaminer. Attention si vous utilisez des gants en latex de ne pas toucher une personne allergique. Pensez toujours que vous pouvez être amené à secourir une personne que vous ne connaissez pas.
  • Ruban adhésif – pratique pour les ampoules, les petits bobos, fermer une plaie ou faire tenir des compresses ou bandages. Peut faire partie du kit de réparation.
  • Épingles à nourrice – pratiques pour retirer une épine (une fois désinfectées) ou faire tenir des bandages. Peut faire partie du kit de réparation.
  • Couverture de survie.
  • Carnet ou feuilles de papier + crayon – par exemple pour écrire l’heure de pose d’un garrot (j’en profite pour rappeler qu’un garrot ne se pose qu’en dernier recours, ça ne se pose pas à tout-va comme dans les films). Ça vous évitera d’écrire cela avec le sang de la personne blessée sur son front 😉 (technique apprise dans des formations aux premiers secours). Peut être ailleurs que dans la trousse de secours.
  • Petit mémo premiers secours. Ce n’est pas indispensable si vous avez tout en tête, mais ça peut être pratique en cas de panique. D’autant plus, qu’on ne sait jamais comment on peut réagir face à une situation d’urgence avant d’y avoir été confronté.
  • Pansements anti-ampoules.
  • Pansements de tailles diverses.
  • Compresses de gaze stériles de plusieurs tailles.
  • Bandages de plusieurs tailles/formes.
  • Compresses stériles de plusieurs tailles.
  • Antiseptique – pratique en petits flacons ou sachets. Le savon est une bonne alternative.
  • « Sérum » physiologique – pour laver les plaies, les yeux, le nez, les oreilles, etc. Pratique en petit flacon.
  • Collyre / gouttes ophtalmiques – pour nettoyer les yeux – pratique en petit flacon. Le « sérum physiologique » est une bonne alternative.
  • Aspirine, paracétamol et / ou ibuprofène. À savoir qu’il est possible de combiner les actions de ces produits (consultez les notices). Ce sont tous les trois des antidouleurs, mais il faut savoir que l’aspirine fluidifie le sang et que l’ibuprofène a un effet anti-inflammatoire.
  • Antidiarrhéiques.
  • Médicaments personnels / habituels si vous en avez. Exemple : pour le diabète, l’asthme, les problèmes de tension, les allergies, etc.

Notes :

  • J’ai souvent également quelques pastilles désinfectantes pour l’eau dans ma trousse de secours au cas où. Cliquez ici pour lire l’article sur ce sujet.
  • Pour vous donner une idée de poids, la trousse de secours minimaliste que j’avais sur le GR20 pesait moins de 200 g environ (voir ici la liste de matériel).
  • Vous pourrez télécharger en bas de l’article un fichier Excel pour gérer votre trousse de secours.

Quelques recommandations ! (Presque plus importantes que la liste)

Recommandations générales sur la liste du contenu de votre trousse de secours de randonnée

  • Servez-vous uniquement de médicaments et produits que vous connaissez et savez utiliser. N’expérimentez pas un nouveau produit sur le terrain, il se peut que vous ne le tolériez pas. C’est également valable avec vos coéquipiers, ne leur donnez jamais de médicaments sans savoir s’ils y sont tolérants. Le mieux est de faire le point là-dessus avant de partir pour éviter les mauvaises surprises.
  • Sachez à quoi servent chacune des choses que vous avez dans votre trousse. Quand on veut partir léger, on a tendance à ne garder que le minimum et le nom d’un médicament n’est pas toujours « parlant ». Par exemple, il m’est arrivé de me demander si un flacon dans ma trousse de secours était une solution pour se laver les yeux. Dans le doute, je ne l’ai pas utilisé, et heureusement, c’était un antiseptique – ça aurait sûrement piqué. 😉 Emportez les notices ou ayez une feuille avec des notes pour savoir à quoi correspond chaque produit et quelle est sa posologie.
  • Vérifiez de temps à autre les dates de péremption des différents éléments de votre trousse de secours car c’est quelque chose que l’on a tendance à oublier. À l’écriture de cet article, j’ai d’ailleurs trouvé des cachets d’aspirine d’un grand cru – périmés depuis 2,5 ans. 😉
  • Quand vous utilisez un élément de votre trousse de secours, veillez à le remplacer et / ou le nettoyer si nécessaire.
  • Pensez à protéger le contenu de votre trousse de secours des intempéries. Ça peut être une bonne idée de le mettre dans un sac étanche ou tout simplement dans un sac congélation.

Deux recommandations presque plus importantes que la liste elle-même

  1. Il est important d’avoir une trousse de secours bien préparée, mais il est selon moi beaucoup plus important d’être bien formé aux premiers secours et de savoir comment réagir face à des situations d’urgence. Je vous recommande donc fortement de vous former, il serait « dommage » de ne pas pouvoir porter assistance à une personne par faute de connaissances.
  2. Une bonne trousse de secours de randonnée n’est pas la solution miracle qui vous permet de prendre tous les risques imaginables. Je vous rappelle qu’il vaut mieux prévenir que guérir et qu’il est important de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires pendant une randonnée (et sa préparation). Je vous invite notamment à lire l’article « Une habitude qui peut vous sauver la vie en randonnée » si ce n’est pas déjà fait.

Pour finir…

Si vous voulez vous constituer une trousse de secours de randonnée à partir de zéro, il existe des trousses toutes faites sur le marché. Ça peut être une bonne base que vous pouvez ensuite modifier selon vos besoins.

Pour compléter cet article, je vous ai préparé un fichier Excel modifiable pour gérer le contenu de votre trousse de secours de randonnée (d’après une idée d’un lecteur du blog, Jean-Claude). Cela vous permettra de savoir ce qu’elle contient et de vérifier les dates de péremption rapidement sans avoir à déballer toute votre trousse.

Liste du contenu d'un kit de premiers soins de randonnée

N’hésitez pas à partager dans les commentaires vos avis sur la liste. Ça donnera sûrement des idées à d’autres lecteurs. Et je suis sûr que beaucoup d’entre vous auront un avis, car comme je l’ai dit c’est très personnel. 😉

Auteur : François Jourjon

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90 commentaires

  • Stephane

    Bonjour François,

    Encore un article complet et soigneusement rédigé.

    Personnellement en plus de cette liste j’emporte quelques antispasmodique pour traiter les douleurs liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires. Ainsi que de l’éosine aqueuse 2% et une petite seringue pour assécher les ampoules plus rapidement. J’ai également un stick de sucre.

    @+ Steph

  • Vincent

    voilà une présentation pleine de bon sens pour « randonner malin ». bravo!

  • Véronique

    Pour ceux qui maîtrisent, pensez aux huiles essentielles qui peuvent être polyvalentes

    • Stephane

      Bonjour Véronique,

      Pour une approche « naturelle » les huiles essentielles sont effectivement une très bonne alternative aux médicaments chimique. Cependant, l’inconvénient c’est qu’elle sont souvent dans des flacons en verre lourds et fragiles. J’ai déjà cassé un flacon de Gaulthérie, je te raconte pas l’odeur !

      Je ne l’ai pas indiqué dans mon précédent message car ce n’est pas « conventionnel » et non indispensable mais j’emporte aussi des petits cailloux d’argile verte sous sachet plastique.

      @+ Steph

      • Isabelle

        Ah oui, excellent l’argile. La médecin-naturopathe et grande voyageuse Jade Allègre la recommande pour pleins de maux (plaies ouvertes, bosses, intoxications, brûlures,…).

        Plus d’infos sur le net vidéos notamment. Elle a écrit quelques livres et a un site : http://lhomme.et.largile.free.fr/presentation/index.htm
        Il y a des documents pdf contenant de précieux conseils de prévention comme sur ce site très bien fait de François !

    • Daniel

      Huile essentielle de lavande, un médicament presque universel

  • Isabelle

    Petit rappel pour les randonneurs des pays proches ou lointains (Source Le Point du 7/08/2014) : http://www.lepoint.fr/insolite/deux-francaises-bloquees-en-georgie-pour-detention-de-dafalgan-07-08-2014-1852180_48.php

    « Pour avoir transporté une boîte de Dafalgan en entrant en Géorgie, deux Françaises sont retenues par les autorités et risquent 2 500 euros d’amende. « 

    • François Jourjon

      Excellente idée ce rappel Isabelle. 😉

    • Benjamin

      Bonjour,

      juste pour info, l’article du point est erroné, il ne s’agit pas de Dafalgan* mais de Dafalgan codéiné*. Le Dafalgan* contient uniquement du paracétamol (comme le Doliprane* ou l’Efferalgan*) alors que le Dafalgan codéiné* est l’association d’un antalgique de palier 1 (paracétamol) avec un antalgique de palier 2 (la codéine). Cette association existe aussi sous la forme d’Efferalgan codéiné* et de Codoliprane*.

      Bref, la codéine est un antalgique plus puissant que le paracétamol et est donc indiquée dans les douleurs plus importantes. Elle est disponible en France avec ou sans ordonnance selon le dosage (par exemple, le Dafalgan codéiné* est délivré uniquement sur ordonnance).

      Enfin il faut savoir que la codéine est un dérivé de la morphine (comme de nombreuses autres molécules) et qu’elle possède donc certains effets indésirables que l’on retrouve pour la morphine (somnolence, constipation, dépendance,…) mais de façon plus atténuée. La Géorgie semble surveiller de très près tous les dérivés opiacés (donc les dérivés morphiniques) ce qui explique le souci qui s’est posé.

      Si on suit le même raisonnement, attention avec l’Immodium* puisque que le principe actif (lopéramide) est aussi un dérivé opiacé mais dont on a sélectionné uniquement l’action de ralentissement du transit (donc traitement de la diarrhée) ! 🙂

      Donc pour le transport du paracétamol simple (Doliprane*, Efferalgan* ou Dafalgan*) il ne devrait pas y avoir de souci !

      voilà tout, bonne journée !

    • Yves

      Bonjour
      Je pense qu’il s’agissait de dafalgan codéine (qui à forte dose peut être assimilé à un stupéfiant) et non pas ordinaire

  • Jeep

    Bonjour,
    J’ai découvert ce site il y a peu, et je félicite sincèrement son auteur, pour des articles de qualité comme celui-ci !
    Petite précision, lorsque qu’on parle des arachnides qui piquent, on dit « une » tique, le masculin est réservé aux tics, qui sont involontaires, bien que gênants aussi.

    Il se vend aujourd’hui des petits sachets remplis de cristaux, qui libèrent du froid lorsqu’on les frappe. Utiles pour soulager un coup ou une douleur suite à un traumatisme, et peu onéreux (moins de 5 euros). A transporter à part, car ils font environ 6x6x2cm, et ne rentrent pas dans toutes les trousses.

    Je rajouterais enfin un peu de cordelette, et un sifflet ! Les deux pouvant être regroupés dans un simple bracelet en paracorde.

    Merci encore !

    Jeep

    • Stephane

      Bonjour Jeep,

      La cordelette et le sifflet vont plutôt avec le matériel dit de sécurité. L’article de François est plus porté sur la santé. Cela dit, la paracorde et le sifflet (sans bille) sont indispensables, même pour une randonnée à la journée.

      @+ Steph

    • David

      Hello Jeep : quelques infos en plus sur les cristaux, je suis preneur, merci. David.

    • François Jourjon

      Bonjour Jeep,

      J’ai rectifié pour les tiques, merci de m’avoir signalé l’erreur.

      Pour la cordelette et le sifflet, c’est effectivement important, mais en ce qui me concerne je ne les mets pas dans la trousse de secours.

      A bientôt,
      François

  • Thierry

    Comme d’hab, une mine d’informations.
    Juste un p’tit truc pour rendre l’article parfait : c’est « douillet » et non « douillé » ! 😉
    Félicitations pour votre blog

  • Olivier

    Bonjour

    Les pansements ne servent pas à grand chose ; d’ailleurs la plupart des médecins s’accordent à dire qu’ils sont plus un terrain d’infection qu’une protection. par contre il manque le CHU à cette liste ; il prend un peu de place, mais c’est ce qu’il y a de plus efficace pour stopper une hémorragie importante.
    Le tire-tique est à déconseiller également ; pour retirer une tique il faut utiliser de l’huile.
    Plutôt qu’une couverture de survie si on a un peu de marge sur le poids il est préférable de prendre un survival bag.

    • Mickaël

      Bonjour,
      qu’est ce qu’un CHU? Et quelle est votre méthode pour retirer une tique avec de l’huile?

      Merci.

      • Olivier

        Bonjour Mickaël

        CHU : Coussin hémostatique d’urgence. C’est une sorte d’éponge hémostatique avec une bande, on l’utilise pour remplacer un point de compression pour arrêter les saignements importants.
        En ce qui concerne la méthode pour retirer une tique il suffit de mettre de l’huile (n’importe laquelle convient) sur la tique et de faire tourner son doigt dessus sans appuyer fort, pour bien imbiber. Au bout de quelques dizaines de secondes la tique se détache toute seule sans avoir besoin de tirer.

    • Glops

      AH pardon mais pour les tiques c’est tout l’inverse : il FAUT utiliser un tire-tiques et il ne FAUT PAS mettre de l’huile (pétrole ou autre, j’en ai vu des marrantes et des pas mûres…).

      Le fait de mettre de l’huile ou un corps gras pour l’asphyxier est une très mauvaise idée : la tique régurgite et c’est comme ça qu’on se chope la maladie de Lyme et/ou d’autres cochonneries qu’on ne veut pas avec sa régurgitation.
      Le tire-tiques fait ça très proprement et il y a moins de chance de tomber malade. Le plus sûr étant la pince à tiques (un poil plus chère mais le tire.tiques est plus petit à caser dans le sac à dos).

      Paroles de MES divers docteurs (vétérinaires ou médecins). J’ai des chiens/chats depuis plus de 60 ans et j’ai un petit peu d’expérience, croyez-moi. Ils sont tous d’accord là dessus.
      Et aussi, j’ai été mordu (et ma famille) plus d’une fois par ces bestioles. J’ai toujours au minimum un tire-tiques quand je pars en balade, avec ou sans chien.

      Pour ce qui est de la trousse, je ne peux qu’être d’accord avec François.

      • Olivier

        Je ne connaissais pas ce risque de régurgitation ; j’avais toujours entendu qu’il fallait éviter la pince à épiler pour ne pas écraser la tique et justement éviter ce phénomène.
        Merci pour cette précision.

        • Glops

          Effectivement, la pince à épiler risque d’écraser la tique, la pince à tiques ou le tire-tiques ménage la poche de sang en agrippant la bébête par dessous, entre son corps et la l’espèce de pince qu’elle injecte dans la peau pour s’agripper. Au pire il reste des bouts, mais la tique n’a pas le réflexe de régurgiter. Enfin, en principe.
          Des fois, le fait d’avoir tripoté/gratté, elle s’agrippe très fort et il n’y a pas la place de passer l’outil. Dans ce cas patientez 5 min et recommencez. Ne pas la stresser et la choper par surprise et la meilleure chose à faire.

          Mais une bonne désinfection de l’endroit de la morsure et une surveillance de la plaie s’impose quand même. C’est normal que ça gonfle et rougisse un peu, mais PEU, genre quelques mm autour et que quelques (2-3) jours. En cas de doute : hop, médecin.

          • François Jourjon

            Bonjour,

            Les différents produits (huile, éther, etc.) sont effectivement à éviter comme le dit Glops. J’ai eu de bons « résultats » avec le tire-tique, même s’il est difficile d’éviter que certaines plaies s’infectent.

            J’ai regretté ne pas l’avoir quand je me suis réveillé avec une centaine (sans exagération) de petites tiques sur le haut du corps en Australie… 🙁

            A bientôt,
            François

      • Benjamin

        Effectivement, Borrelia burgdorferi (bactérie responsable de la maladie de Lyme) migre vers les glandes salivaires de la tique lors de son repas sanguin et c’est donc par la salive de la tique qu’elle atteint l’hôte (Homme ou animal). Donc toutes les méthodes chimiques sont à proscrire, seule l’extraction mécanique par une pince adaptée est préconisée. Pour la même raison on désinfectera la plaie liée à la morsure de tique après l’avoir retirée et non pas avant. Ensuite, il est nécessaire de surveiller l’apparition d’un érythème migrant (rougeur d’extension centrifuge par rapport à la morsure) jusqu’à un mois après la morsure ! S’il apparaît, un traitement antibiotique sera nécessaire pendant 2 à 3 semaines.

    • philippe

      Pour le CHU il est réserver au secouriste agréer même si on le trouve en pharmacie en vente libre, le principale risque étant la mise en garrot avec les risques qui vont avec!
      Quant à l’huile la encore s’est non sauf à vouloir que la tique régurgite le sang et ne contamine la personne. Seul l’extraction au tire tique est sûr et recommander par les milieux médicaux.

      En cas de tique il est fortement conseiller d’en parler a son médecin traitement, que ce soit pour mise en surveillance ou passage par un laboratoire pour analyse sanguine.
      Pour rappel la tique est vecteur de:
      – la maladie de Lyme
      – la méningo-encéphalite à tiques (MET).

      • Olivier

        Faire un garrot avec un CHU est impossible, à moins de vraiment mal l’utiliser.
        Je suis d’accord qu’il faut une « formation » pour apprendre à l’utiliser, mais c’est le genre de formation qu’on fait en quelques minutes avec la bonne personne ; ça n’a rien de compliqué.

        • philippe

          Déjà vu, et pas qu’une fois le chu posé en garrot, la faute au gens qui na savaient pas régler le bandage

          • Olivier

            C’est bien pour ça que j’ai dis qu’il fallait une « formation ».
            Après pour faire un garrot avec un chu il faut être particulièrement bête : Étant donné qu’il est très élastique il faut soit serrer en tirant de toutes ses forces, soit introduire et bâton et tourner pour le mettre en tension. Ce genre de stupidité peut se faire avec autre chose qu’un CHU (ceinture, foulard etc) donc l’argument n’est pas tellement pertinent.
            Personnellement je suis secouriste, et lors de mes recyclages le formateur insiste toujours ce point : Si il ne fallait avoir qu’une seule chose avec soit ce serait le CHU.

          • philippe

            Non, le plus souvent de panique parce qu’il s’agit d’un proche et que les gens perdent leurs moyens

  • J’adhère complètement ! Je pense aussi que la trousse de secours est vraiment un point essentiel à ne pas négliger, y compris pour des randos à la journée comme je fais. Cela parait évident pour beaucoup heureusement, mais quand je vois des gens avec un tout petit sac à dos, je ne peux m’empêcher de me demander s’ils ont vraiment une trousse de secours dedans… Et que dire des gens qui marchent sans sac-à-dos, comme je l’ai vu encore tout récemment, et qui montent à l’heure où on redescend…

    Il m’est déjà arrivé une fois de donner un pansement à un couple de jeunes gens dont la jeune fille s’était blessée au doigt sur un rocher et saignait sans cesse : ils étaient bien ennuyés car ils n’avaient rien du tout ! J’ai moi-même été secourue dans les 1ères années où je randonnais : mon genou a fait « clac » en redescendant d’une rando, je ne pouvais plus marcher… Une dame m’a alors sympathiquement soignée avec une bombe de froid en spray et une bande qu’elle transportait toujours pour son mari ayant également des problèmes de genou. Depuis je suis beaucoup mieux équipée !

    Alors merci pour cet article et vive la trousse de secours, à adapter en fonction des conditions dans lesquelles on randonne, et en fonction de chaque personne.

  • Martine

    Article très bien fait comme toujours, je cours demain acheter un tire tique. Je n’avais pas pensé à cela.

  • lina

    Merci pour l’article. Aux randonneurs d’adapter selon leurs besoins et surtout la petite trousse doit être de chaque sortie. Personnellement je la laisse ds le sac à dos.
    Pour le Dafalgan il s’agissait de Dafalgan CODEINE inscrit sur la liste des stupéfiants dans certains pays, donc avant de partir, se renseigner auprès des ambassades.
    Une bonne soirée à toi François .
    Lina

  • Jean Claude

    Bonjour à toutes et à tous,

    Heureux que le fichier excel de François soit paru sur le blog, certes en version simplifié mais fonctionnel. Pour ma part j’utilise le fichier d’origine bien plus complexe avec des macros plus puissante, mais a ne pas mettre dans toutes les mains. François à su le rendre facile à exploiter et a imprimer de sorte qu’il soit à porter de main dans la trousse de secours.

    Bravo pour ce petit concentré.

    Bien cordialement a tous les randonneurs(euses).
    Jean Claude.

  • Aude

    Encore un article bien fait avec lequel j’adhère entièrement. Je pars toujours avec une trousse de secours, enfin de bobologie comme j’aime à l’appeler. C’est là que j’y ajoute aussi mes médicaments au long cours, et ma ventoline, ayant pris soin de prévenir quelqu’un qu’en cas de crise d’asthme, la solution est dans ma trousse. J’y ajoute aussi un flacon d’huile essentielle de lavande, très pratique contre les piqûres de vampires (j’ai une peau à moustique), et les ampoules. Cela m’est déjà arrivé d’oublier les pansements hydrocoloides à la maison, j’étais bien contente d’en avoir sur moi. En revanche, si vous en êtes au stade de la cloque percée, ça pique un peu ;). J’ai aussi une poche de froid et du diclofenac, en grande abonnée des entorses. En été j’ajoute une petite bombe d’eau thermale. Cela semble gadget, mais en plein caniard cela devient très utile.

    En fait, le meilleur conseil est d’avoir toujours une trousse sur soi. La mienne a déjà servi à d’autres imprudents aux petits sacs légers, et quand à mon tour j’en ai eu besoin j’étais soulagée d’avoir tout prévu car je n’aurais pas pu compter sur les autres.

    • Jean Claude

      Bonsoir,

      Cela peut paraitre anodin,mais j’ai toujours une ou deux dosettes de sucre en poudre dans ma trousse de secours et plusieurs dosette de miel liquide qui on remis sur pied des randonneurs à la demi journée,notamment des personnes diabétiques et âgées faisant des petits malaises pas bien méchant.Il m’arrive de faire des petits parcours sans sacs à dos mais toujours avec ma trousse de secours,mon couteau,ma cordelette et mon sifflet et une gourde;

      Concernant le tire tique, le mot tire n’est pas approprié puisqu’il faut simplement tourner.

      Bien cordialement
      Jean Claude;

  • Pierre

    Professionnel de santé je recommande les bandes pehahaft ou coban. Elles sont autofixantes donc plus besoin d’épingles à nourrice ou d’adhésif. Attention cependant, elle contienne un peu de caoutchouc naturel.
    Dans la logique poids/bénéfice, les pansements peuvent aussi être avantageusement remplacés par de l’adhésif d’électricien

  • Catherine

    Bonsoir,

    Toujours de très bons conseils François ! tu as raison d’insister sur l’adaptation de la trousse aux besoins, à la durée de la rando et à sa nature, ainsi que sur l’importance de l’étiquetage ou du moins de la petite fiche d’inventaire.

    Pour des randos n’excédant pas 2-3 jours, je me suis fabriqué une trousse d’environ 200g que je transporte dans un sac plastique, avec la plupart des ingrédients de base que tu indiques (je ne compte pas les ciseaux ni la pince à épiler car c’est déjà dans le couteau suisse fétiche que j’emporte de toute façon!)

    Je prend aussi dans ma trousse :
    – quelques comprimés pour désinfecter l’eau
    – 1 ou 2 comprimés d’anti-histaminique (genre Zyrtec),
    – quelques ml d’huile essentielle d’immortelle (Helichrysum italicum) diluée que je mets dans un petit flacon de collyre récupéré. L’immortelle est beaucoup plus efficace que l’arnica contre les contusions, évite les hématomes, utile aussi pour soigner une ampoule en voie de formation, frictionner des pieds douloureux.
    – 1 mini flacon (toujours un flacon de collyre récupéré) de Synthol.
    – 2 bandes de gaze, ça ne pèse rien
    – du strap
    – il est utile d’avoir une crème ou pommade contre les irritations genre Homéoplasmine ou tout simplement vaseline. Inutile de se charger de tubes qui sont lourds même à moitié vides ; on peut fabriquer soi-même des mini-doses en récupérant des dosettes de sérum physio vides. On coupe la partie pointue (bec verseur), on introduit le produit et on soude le tube avec un briquet en pinçant fortement – ça demande un peu de patience et de dextérité, il faut faire ça « proprement » (dans les deux sens du terme !).
    – du bicarbonate de soude dans une mini boîte (pour les digestions difficiles, permet aussi de se passer de dentifrice).

    Sur les petits conditionnements je suggère une visite sur le forum de la MUL (marche ultra-légère), plein d’idées et d’humour : http://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=682

    • philippe

      EUH doucement avec l’immortelle cette plante est potentiellement mortelle!
      Il s’agit du plus puissant des anticoagulant végétale elle ne doit jamais êtres avaler quelque soit sa forme (pas sans un passage chez un vrai médecin agréer en phytothérapie), jamais utiliser chez une personne déjà sous anticoagulant. Et demandé à son pharmacien si on peu l’utiliser sur soit si on a un traitement est quasi une obligation

      • Catherine

        Merci Philippe pour cette précision importante.
        J’ai omis de dire que ce miniflacon d’immortelle (diluée à 15% environ dans de l’huile d’amande douce) que j’ai dans ma trousse est destiné uniquement à un usage externe, et à des doses faibles (quelques gouttes en massage léger sur la contusion).
        Les contre-indications sont exposées sur la notice lorsqu’on achète le produit.

  • David

    Bonjour à tous. Je rajoute homéopathie : poids imbattable ; j’ai en plus pansement liquide en bombe : léger et remplace les adhésifs (je suis plutôt poilu…), une cigarette (et son briquet !) pour faire un chaud froid (avec de l’eau) sur une piqûre de serpent : plus efficace que l’aspivenin encombrant ; tube d’hémoclar : pommade contre les coups radicale. Pensez aussi à la configuration de votre trousse de secours : rien de pire dans l’urgence que de la voir se vider (dans une pente…) car rien n’est prévu pour la fixer, et/ou parcequ´elle n’est pas pourvu de compartiments qui ferment (les compartiments permettent en plus d’organiser : blessures, douleurs, traitement,…) Pour ma part j’ai choisi un petit sac isotherme (certains produit supportent mal les fluctuations de températures) qui est stable, sous lequel j’ai fixé de l’antiderapant (plus un mousqueton sur la sangle) et que j’ai compartimenté avec du carton épais fixé à la colle chaude : 4 ans de bons et loyaux service et toujours vaillante !

    • David

      J’oubliais : alcool de menthe ou spray de secours en fleurs de Bach, éviter un évanouissement est souvent une bonne chose… surtout si on a oublié la civière !

    • François Jourjon

      Bonjour David,

      Comme tu parles d’aspivenin, j’en profite pour rappeler que son efficacité pour les morsures de serpent est assez polémique. Il semblerait même qu’il puisse empirer les choses, en augmentant la perméabilité des tissus. Renseignez-vous donc bien avant de vous en procurer un.

      A bientôt,
      François

      • Olivier

        L’aspivenin est inefficace sur les morsures de serpents, et pratiquement pas sur le reste ; le niveau de vide est trop faible pour aspirer quelque chose, et il ne reste pas longtemps.
        Ce n’est pas pour rien qu’il a disparu des trousses « sérieuses ».

        En ce qui concerne l’utilisation d’une cigarette c’est une idée reçue. La cigarette va légèrement réchauffer la surface de la peau (pas plus de 50°C, sinon on ressent une brulure), mais n’a aucune action en profondeur.

        • Isa

          Bonjour à tous,

          Concernant les morsures : de serpent, animaux sauvages, voici un lien très intéressant évoquant un remède simple : l’argile verte. Pas chère et surtout efficace préconisée par le Dr. Jade Allègre qui a fait sa thèse de doctorat sur les diverses utilisations de l’argile en remède (dispo en ligne gratuitement) et l’a couramment utilisé lors de ses missions dans des pays chauds et reculés (brûlures, plaies ouvertes, morsures,etc…) :

          Vidéo itw – voir à 15’50 sur les morsures de serpent :
          https://www.youtube.com/watch?v=BVLCfIUJMn4

    • philippe

      l’aspi venin
      Interdit sur autre chose que des guêpe abeille, il y a un risque réelle et démontrer de gangrène

    • julie

      bonjour david,

      peux tu détailler un peu ton astuce contre les piqûres de serpents : »une cigarette (et son briquet !) pour faire un chaud froid (avec de l’eau) » ?
      est ce qu’un « chaud froid » annule le venin? pourquoi une cigarette et pas directement le briquet? est ce que cela marche aussi pour d’autres piqûres? abeilles, guêpes…?

      julie

      • Jean Claude

        Bonjour Julie,

        Le dard d’une abeille ressemble a un véritable harpon,donc tu peux toujours aspirer,quant à la cigarette pourquoi pas un chalumeau, mieux et plus fort, un bidon d’essence et une allumette.
        Non, je plaisante. Pour un serpent, na pas paniquer ,avertir les secours et ne pas faire de geste brusque.

        Jean Claude.

      • David

        La cigarette permet de contrôler la proximité de la source de chaleur ce qui n’est pas le cas avec une flamme de briquet, de plus quand il y a du vent… Le chaud froid est censé provoqué la dilatation de la piqure le froid est censé être astringent pour éviter la diffusion du venin. À compléter avec de la lavande aspic. Efficace sur les piqûres de serpent, dixit mon pharmacien… qui vent aussi des aspivenin ! Jamais testé personnellement mais c’est de toute façon pas plus galère que de mettre en œuvre l’aspivenin. De toute façon, Jean-Claude a raison : immobilisme et secours.

    • Adriano

      L’homéopathie est une escroquerie.

  • Jean

    Bonjour j’emporte dans ma trousse un flacon d’huile essentielle de lavande aspic qui soulage les piqures d’insectes ainsi que les coups de soleil et brulure.

  • philippe

    Voici un lieu a copier pour allez sur le site de la fédé de rando, vous y verrez la base de trousse de secours recommandé

    http://www.ffrandonnee.fr/_139/la-trousse-de-secours-en-rando.aspx

  • Teacher

    Bonjour,
    excellent article, bien pensé et utile, comme les autres!
    Dans ma région, les moustiques et autres insectes piqueurs sont une gêne constante. J’apporte donc toujours un anti-moustiques, et un après-moustiques, (genre tube de Benadryl) qui soulage la zone affectée et sert aussi pour toute forme d’allergie cutanée ou au pollen.
    Et un anti-constipation pour les rando de plusieurs jours!

  • clodin

    Eh bien moi je rajouterai des comprimés de « sporténine » afin de recharger en oligo-éléments les éléments utilisés par l’ effort et du ‘baume du tigre » pour faire disparaître en quelques minutes les crampes (remède trouvé par inadvertance), toutes les autres pommade ou gel ne m’ ont rendu aucun service.

  • Sylviane

    Du fil et une aiguille (pour les ampoules) et un petit briquet qui permet de désinfecter l’aiguille avant utilisation. Un tube de sporténine, des tablettes énergétiques. Un comprimé de cortisone. Une petite bombe de gel froid à l’arnica pour les coups, les douleurs, (un petit massage des pieds en fin de journée et hop envolés les échauffements et autres douleurs ) et un petit stick (Dapis stick) à utiliser sur les piqûres d’insectes

  • Bonjour,
    merci pour l’article et pour tous les ajouts des lecteurs.
    J’apporte ma contribution : en tant que porteuse de lentilles ophtalmiques depuis 22 ans, j’ai la fâcheuse habitude d’oublier que j’en porte tellement le confort est grand !
    Mais depuis une randonnée où on était allé cueillir des goyaviers, et au cours de laquelle des poussières de feuilles ou d’écorce me sont tombées dans les yeux depuis les branches qu’on courbait pour atteindre les fruits, je prends toujours mon étui à lentilles avec du produit dedans ; il est aussi possible de prendre ses lunettes si on pense qu’on ne pourra pas se laver correctement les mains pour manipuler les lentilles…
    Ce jour-là je m’en étais sortie tant bien que mal, les yeux réagissent en pleurant mais tant qu’on n’a pas enlevé la lentille, la cornée est irritée par les poussières coincées sous la lentille. Il devient presque impossible d’ouvrir les yeux et de les bouger tellement ça gratte !
    J’avais alors utilisé un peu de mon eau (de la poche à eau, heureusement facilement accessible) pour me rincer basiquement les doigts puis rincer la lentille. Pas top !

    Le petit étui à lentilles ne rajoute pas vraiment de poids au sac, ça permet de poursuivre la rando en toute sérénité (et pas à tâtons) et ça peut éviter de devoir rentrer en stop ou bus et de laisser la voiture au départ de la rando, si comme moi vous êtes myopes comme une taupe et n’y voyez rien sans correction !

    • François Jourjon

      Bonjour Sophie,

      Merci de soulever le problème des lentilles (et lunettes) en randonnée. C’est particulièrement important pour les personnes qui ne peuvent pas s’en passer.

      A bientôt,
      François

  • Patrick

    En randonnée courante, la plupart des problèmes viennent des chutes de plein pied. A titre d’exemple ma femme s’est fait une luxation du coude avec déchirure ligamentaire en glissant sur l’herbe mouillée d’un pâturage. Opération et 2 jours d’hospitalisation + plâtre. A 5km d’un village (à l’époque il n’ y avait pas de portable) j’aurai apprécié et, elle aussi, de pouvoir réaliser une véritable attelle, mais je n’avais qu’une de ces trousses inefficaces qui se vendent toutes prêtes un peu partout.
    Les traumatismes principaux sont des coupures et estafilades profondes (branches mortes des résineux en particulier, traversée de chablis) et les conséquences des chutes de plein pied (entorses, luxations, fractures). Il y a 15 ans de cela, je me suis cassé le cubitus en VTT quasiment à l’arrêt sur chemin forestier, mon bras gauche rencontrant une souche lors d’une chute bénigne. J’avais rien emporté et j’ai fait 6km comme j’ai pu pour rejoindre la voiture, style je suis un ninja et j’ai même pas mal. C’est mon fils qui a conduit bien sûr au retour
    De mon point de vue l’essentiel d’une trousse ce n’est pas de la bobologie mais un  » trauma kit » : éponge hémostatique, pansement compressif, bande élastique autocollante, désinfectant de lavage, gants nitriles, pince à épiler et des vrais ciseaux.
    De cela on parle rarement
    ici, pour se faire une idée, une présentation d’un trauma kit de première urgence.
    https://www.youtube.com/watch?v=VLQyLe4ESDg&index=3&list=PLpgbp7tVy4_TqJ7OI8s1CUTevLFMegOup

  • Jeep

    Bien que cela prête à sourire, il est parfois utile d’emporter des préservatifs dans une trousse de secours.

    En effet leur nature extensible et parfaitement étanche permet d’isoler facilement et rapidement une blessure aux extrêmités des élements extérieurs, le temps d’arriver jusqu’aux secours.
    De plus, c’est un réservoir d’appoint d’eau en cas de situation de survie.

  • Christophe

    Bonjour François
    J’ ai lu simplement ton article, qui est comme toujours très intéressant, et une petite astuce toute simple qu’il m’arrive d’utiliser pour éviter de prendre les « notices » des médicaments,(je pense à ton flacon d’antiseptique) j’inscrits avec un indélébile pointe fine, à quoi ça sert… Exemple: yeux, antiseptique… ça pèse rien, et ça prends pas de place.

  • fabienne

    La pierre d’alun peut être utilisée pour stopper de petits saignements et peut aussi servir de deo. Et que pensez vous des baumes du tigre, contre une douleur ça peut soulager.

    • MrBogush

      Le baume du tigre rouge est excellent pour les coups, douleurs articulaires ou fatigue musculaire ; le blanc soulage bien les piqures d’insectes, et les deux ont l’avantage de faire fuir les moustiques francophones 😉 Si quelqu’un a un retour concernant les tiques, je suis prendeur! Petit plus, ils ont aussi l’énorme avantage de dégager (modestement) les voies respiratoires du fumeur (appliqué sur le torse et reniflé sous le T shirt).
      On ne l’utilise pas en sports de combat pour rien.

      J’en profite pour dire un immense merci à l’auteur de ces articles qui m’a permis de lever bien des incertitudes quant à la rando et tout ce qui va autour (pompes, sacs à dos, nourriture, trousse de secours et toultoutim 😉

  • Manon

    Bonjour,

    Super article.
    Je commence à randonner pas mal et jusqu’à maintenant j’emmenais le strict minimum alors cette liste tombe vraiment bien.
    Surtout que je suis bien du genre maladroite 😉

    Merci pour les conseils !

  • Fred

    Mieux vaut se renseigner sur les risques, et les méthodes simples pour traiter ou stabiliser. Il n’y a pas des serpents partout. Il n’y a pas de tique sur un glacier. De plus « chauffer » une blessure peut détruire le venin.
    J’ai aussi de quoi couper avec un couteau bien affuté et une paire de ciseaux. j’emmène de quoi traiter les piqure d’insecte et les prévenir. Tout le contenu fragile est dans une boite plastique étanche.
    Autre réflexe de porter secours c’est prévenir les secours et donner une position exacte. J’ai une appli GPS sur mon téléphone qui donne latitude et longitude. 9a peut faire gagner beaucoup de temps et faire la différence.
    Dans ma famille nous sommes tous équipé d’une couverture de survie. Ca coute 1,50€ et ça peut sauver une vie. Utilisation multiple pour isoler du froid, ombrager, abriter de la pluie, signaler au sol, etc.

  • Pierre

    Bonjour,
    Pour info le fichier téléchargé « trousse de secours » est un fichier qui ne s’ouvre avec aucun logiciel !
    il doit être détérioré…
    cordialement

  • Paola

    Bonjour, Serait il possible de mettre à jour le fichier? il est impossible de l’ouvrir!

    Merci para avance

  • Stéphane

    Bonjour, Petit marcheur, je me suis empressé d’imprimer votre liste de matériel pour randonnée à la journée. Le téléphone portable devrait être placé dans la colonne des « indispensables » à mon avis, car il a dépanné et même sauvé pas mal de gens. J’ai trouvé dans vos dossiers les éléments à placer dans la trousse de secours. Merci pour vos documents. Cordialement, Stéphane

  • Jean-François

    Bonjour François

    Je viens de télécharger le fichier mais il ne s’ouvre pas en xlsx
    Par avance, merci

    Cordialement
    Jean-François

  • johanna

    Bonjour,
    Merci pour votre article. Un bon compromis entre poids et indispensables… Etant infirmière j’ai bien souvent du mal à faire une trousse de secours qui rentre dans le sac 🙂
    Je conseillerais tout de même les strips (petits adhésifs servant à rapprocher les berges d’une plaie) pour vous éviter un belle cicatrice à vie et/ou l’entrée de corps étrangers dans une grosse plaie.
    Je randonne avec mon chien et ajoute donc un anti-histaminique et un émetique (vomitif quoi) ou du charbon actif (pour les intoxications) car nos amis à quatre pattes ont tendance à se mettre en danger en avalant tout ce qu’ils trouvent (guêpes, baies, herbes, déchets, et touti quanti).

  • Guillaume

    Bonjour

    Concernant le pansement compressif, je recommande particulièrement le pansement Israélien.

    Véritable alternative au CHU, tout aussi efficace, prouvé sur le terrain notamment militaire.

    Second avantage, ne prend pas de place contrairement au CHU.

    Enfin peut s’utiliser sur soit même grâce à sa barre de compression

  • Patrick

    C’est tout bête, mais n’oubliez pas… un peu de sel.
    J’ai fait, sans savoir de quoi il s’agissait, l’expérience pendant une rando d’une sévère hyponatrémie : abondantes sueurs froides généralisées, et énorme épuisement m’obligeant à m’allonger tous les 20 mètres pendant quelques minutes. Tout ça pendant +/- une heure… pas drôle, surtout quand on n’arrive pas à déterminer la cause.

  • Stef

    Merci pour votre article.
    Effectivement, le CHU est indispensable et peu sauver bien des vies, sans les risques présentés par un garrot. Leurs utilisations respectives s’éprennent lors du PSC1 que chacun devrait passer, y compris à l’école, mais c’est un autre débat !

    Personnellement, j’ai 2 trousses de secours : une pour les ballades, l’autre pour les randos, plus complète.

    Petite astuce :
    – je range les éléments dans des sacs zip congèlation, 1 pour les accessoires non périssables, 1 pour les médicaments (paracetamol, immodium, aquatab, …), 1 pour les gants nitryle et 1 pour les pansements et sterilstrip, le tout dans une pochette « secours »;
    – pour les « périssables », je note au marqueur la date de péremption la plus courte, comme ça, le check de validité est rapide

  • rolande

    Bonjour,
    Bel article et toujours fait avec amitié.
    Un CHU devrait se trouver dans chaque trousse de secours, et même en voiture, en souhaitant ne jamais sans servir.
    J’ai suivi une journée de premiers secours avec les pompiers, et c’est très important de le faire.
    Aujourd’hui je me sens rassurée si un jour un évènement style massage cardiaque, pose d’un CHU se passait près de moi, même au quotidien alors en montagne c’est encore pire.
    Formez-vous .
    Amicalement à tous

  • Lionel

    Bonjour à tous,
    En tant qu ancien Sapeur Pompier j attache beaucoup d importance a ma trousse de secours rando,comme j ai lu plus haut l idéal est le pansement compressif Israélien…Pour le reste la plupart des commentaires vont dans le bon sens…….faire attention aux médicaments ce qui est bon pour l un n est pas toujours bon pour l autre…..dernière chose et a coup sur la plus importante ETRE FORMÉ AUX PREMIERS SECOURS……merci aux redacteurs de l article et de la liste……

  • Jean-Louis

    Bonjour François ,
    Merci pour votre article ils sont toujours bien rédigé et l’essentiel est dit.

  • Philippe

    Bonjour François, bonjour à toutes et à tous

    Je me permets de recommander aussi un petit flacon de vinaigre d’alcool pour atténuer la douleur et faire disparaître rapidement les traces de piqûres de guêpes.

    Belles randos

    Philippe

  • Michel

    Merci François je vivais sur des acquis anciens à ce sujet et c’est une très bonne mise à jour.

  • Hanne

    Il faut être capable de fournir aux Secours la position géographique pou faciliter leur intervention
    Donc savoir comment et sur quelle application trouver la position géodésique.

    • François

      Oui, passer l’alerte fait partie de la gestion des premiers secours. Il faut idéalement être capable d’indiquer sa position grâce à des repères géographiques et grâce à des coordonnées (que ce soit avec la carte papier ou avec une application GPS).

  • philibert

    personnellement j’ai toujours en plus de la couverture de survie un briquet et une bougie type chauffe plat pour garder de blessé au chaud en attendant les secours

    merci pour ces article
    patrice