François Jourjon, passionné de randonnée, d’autres activités de plein-air (escalade, VTT…) et du milieu naturel. Résidant dans le Vaucluse.

Je pense qu’on peut dire que j’ai « vraiment » commencé la randonnée en 2004. Je ne sais exactement quel a été le déclencheur. Tout ce que je sais, c’est que j’aimais déjà ces deux choses :

• être dans la nature ;
• et l’effort sportif.

Ce n’était pourtant pas vraiment à la mode chez les jeunes à ce moment-là et il n’y avait pas de randonneurs dans ma famille. Ma première randonnée de 6 jours sur le tour des glaciers de la Vanoise a été le fruit de pas mal d’erreurs (par exemple : un sac d’environ 25 kg – dont un sachet de 2 kg de pommes 😲) mais a laissé un fort goût de « reviens-y ». 😉

Depuis cette première expérience, j’ai acquis des connaissances grâce à de précieuses rencontres, à beaucoup d’observations et d’expérimentations mais aussi au travers de nombreuses lectures. J’ai eu la chance de randonner dans des endroits très variés et dans des conditions très différentes comme par exemple :

• À pied et en raquettes dans les massifs montagneux français et des pays limitrophes.
• Dans les marécages, et au bord des côtes de Tasmanie.
• Dans la forêt vierge et les fjords de Nouvelle-Zélande.
• Dans les gorges et les paysages désertiques d’Australie.
• Dans le Haut Atlas.

J’ai un petit faible pour les randonnées itinérantes en toutes saisons, avec nuits en bivouac – mais je randonne aussi beaucoup à la journée.

À l’origine, un blog sur lequel je partageais des conseils pour que les randonneuses et randonneurs (débutants et confirmés) profitent au maximum de leurs randonnées. Maintenant, ce n’est plus seulement un blog avec des articles, mais une sorte « d’écosystème » avec une présence sur :

• YouTube
• Instagram
• Facebook
• Twitter
• Un groupe Facebook d’entraide
• Un groupe Facebook d’achat/revente de matériel de randonnée d’occasion
• Une newsletter

Le site reste la pièce centrale de cet écosystème et la newsletter le meilleur moyen d’être informé de tout ce qu’il s’y passe.

Je préfère les emails aux réseaux sociaux (même si je les utilise aussi) car sur ces derniers, vous ne recevrez pas nécessairement toutes mes publications (ça fait partie de leur fonctionnement). La newsletter permet donc de ne pas être dépendant de l’algorithme des réseaux sociaux et de ne pas rater d’infos importantes. C’est aussi un moyen privilégié d’échanger avec moi si jamais vous avez des questions.

1 – La sensibilisation aux bonnes pratiques : pour avoir une empreinte la plus faible possible sur le milieu naturel et sur les autres acteurs/pratiquants.
J’essaie de ne pas faire appel qu’au bon sens, qui ne peut pas aller au-delà de nos connaissances ; mais plutôt de mieux faire connaître le milieu naturel pour que d’autres puissent limiter leur impact sur celui-ci.

2 – L’indépendance : il n’y a pas de pubs sur le site, aucun article sponsorisé, aucun placement de produit. Je suis donc libre de dire ce que je veux sur n’importe quel produit, personne ou marque. Et si jamais je recommande un produit ou service, c’est que je le recommanderais à un proche et que je l’ai testé.

3 – La bienveillance dans les échanges : on a tous été débutants, et je considère qu’il n’y a pas de question bête. J’essaie donc de vous comprendre et me mettre à votre place sans vous prendre de haut quand je réponds à vos questions. Et j’attends la même chose des autres personnes interagissant sur Randonner Malin.

4 – La pédagogie et l’expérience : quand je crée du contenu, je pense d’abord à ce que cela peut vous apporter. J’écris ou tourne des vidéos majoritairement en me basant sur mon expérience et éventuellement en effectuant des recherches complémentaires. Et si je ne connais vraiment pas un sujet, je demande à une personne expérimentée d’en parler ou alors je n’en parle pas.
Si je ne sais pas quelque chose, je dis que je ne sais pas. Je peux me tromper, et dans ce cas-là je le dis si je m’en rends compte ou que l’on me fait remarquer. Bon après, je suis loin d’être parfait, donc ça met parfois un peu de temps à ce que je change d’avis, mais avec de bons arguments, ça va beaucoup plus vite. 😉

5 – Le respect des autres pratiques et autres avis : on a tous des pratiques différentes, il n’y en a pas de mieux que d’autres du moment qu’elles se font dans le respect des autres et de la nature.
Certains randonneurs partent le plus léger possible et ne comprennent par exemple pas ceux qui partent avec un livre ou une bouteille de vin et un sac bien plus lourd. Un randonneur sur plusieurs jours, qui passe toutes ses nuits en hôtel et gîte, ne comprend pas nécessairement un randonneur qui passe toutes ses nuits en bivouac, et inversement.
Comme on respecte difficilement ce que l’on ne comprend pas, je vous conseille d’échanger avec les personnes que vous ne comprenez pas.  😉

6 – Votre Implication : je vous implique dans la vie et l’évolution de Randonner Malin en vous demandant votre avis de temps en temps. Je l’ai fait à de multiples reprises, ce qui a permis de savoir ce dont vous aviez besoin.

En 2004, lors de ma première grande randonnée, j’avais comme tout débutant beaucoup de questions :

• Quel matériel emporter ?
• Quelles sont les bonnes pratiques de sécurité ?
• Comment bien préparer la randonnée ?
• Etc.

Et quand on n’avait pas de randonneurs dans son entourage, on ne pouvait pas vraiment se tourner vers Internet pour trouver des réponses à ces questions. J’ai donc épluché des livres et magazines pour essayer de faire le moins d’erreurs possible.

En 2011, j’avais beaucoup plus d’expérience. Il y avait un peu plus d’infos sur la randonnée sur le Web, mais elle était éparpillée sur quelques blogs et forums et pas forcément très complète. Il n’y avait pas vraiment de site proposant du contenu et qualité et bien organisé.

C’est à ce moment qu’est né Randonner Malin : j’ai voulu créer ce que j’aurais aimé avoir quand j’ai débuté la randonnée.

Ça correspondait également à une envie de changement professionnel, je ne souhaitais plus être salarié et voulais essayer autre chose – avoir mon propre projet.

Je m’occupais donc de Randonner Malin à côté de mon précédent travail, jusqu’à que j’arrête pour m’y consacrer pleinement et pouvoir en vivre progressivement.

Note : maintenant, il y a presque trop d’infos sur Internet, et on trouve beaucoup de ressources médiocres. Et il ne s’agit plus de chercher où trouver des infos, mais de faire le tri parmi toutes celles qui pullulent sur le Web pour trouver celles qui sont fiables et de qualité.

Une raison à cette « profusion » est que beaucoup de sites (touristiques, boutiques, etc.) font écrire des articles pour référencer leur site internet et le faire apparaître en haut des résultats de recherche. Ces articles sont rédigés par des personnes qui ne connaissent pas forcément grand-chose à la randonnée et sont écrits pour des robots et non pas des humains.

Les 2 ! Au départ, je tenais Randonner Malin en tant que passionné à côté de mon travail d’ingénieur (en géotechnique), puis c’est devenu progressivement mon métier. Désormais, c’est mon travail à temps plein.

Rien de tout ça ! C’est une volonté de ma part.

• Je ne veux pas de pubs sur Randonner Malin – d’une part pour leur côté désagréable pour les lecteurs, et d’autre part, car cela peut nuire à la qualité du contenu. En effet, pour que ce soit rentable, il faut faire venir beaucoup de personnes sur son site. On peut alors être tenté de faire plus dans la quantité que la qualité et s’orienter vers le sensationnalisme.
• Je ne souhaite pas avoir de sponsors ou faire des placements de produits. Je préfère publier le contenu que je souhaite en toute indépendance.

Je ne dis pas qu’il n’y en aura jamais à l’avenir (même si je n’en ai pas envie et besoin actuellement), mais si je le fais un jour, ce sera en toute transparence et en respectant les valeurs de Randonner Malin.

Effectivement, comme c’est un travail à temps plein (qui ne me laisse pas la possibilité de travailler à côté), qu’il y a des frais (bien plus que l’on croit) et que je ne suis pas rentier et ne peux me contenter que d’amour et d’eau fraîche pour vivre. Il faut, à un moment, gagner de l’argent !

J’ai donc trouvé un compromis qui semble bien fonctionner et plaire, en créant des guides numériques et des formations pour ceux qui veulent aller plus loin. En effet, j’ai créé au cours des années une série de guides numériques pour vous aider à choisir votre matériel de randonnée. Je propose aussi une formation en ligne pour vous apprendre à vous orienter à la carte et à la boussole et une autre pour vous apprendre à utiliser les outils GPS. J’y ai mis, et j’y mets toujours, beaucoup d’énergie pour que le contenu soit de très bonne qualité, afin de vous accompagner du mieux possible.

Ces produits sont payants et permettent à Randonner Malin (et moi) de vivre. C’est un cercle vertueux : quand vous vous inscrivez à une formation (ou vous procurez des guides), vous participez à faire vivre Randonner Malin. Vous rendez ainsi possible la publication de contenu gratuit, indépendant et sans pub (et je peux même payer quelqu’un pour m’aider à répondre gratuitement à vos questions) 😲.

Note : si vous ne voulez ou ne pouvez pas contribuer financièrement à Randonner Malin et que vous « profitez » du contenu gratuit, il n’y a aucun souci. Le contenu est mis à la disposition de tout le monde sans aucune distinction. Par contre, vous pouvez contribuer si vous le souhaitez en partageant le contenu qui vous a intéressé (par email, réseaux sociaux ou autres).

Sans ces formations et guides, je serais obligé de recourir aux publicités, sponsors, placements de produits… et/ou d’avoir un emploi à côté – et aurais donc beaucoup moins de temps et de moyens pour créer du contenu gratuit.

Pour être totalement transparent, il existe une autre source de revenus sur Randonner Malin (bien qu’elle ne représente même pas 1 % des revenus totaux) qui est l’affiliation. Vous verrez parfois des liens dans des articles qui redirigent vers des boutiques en ligne. Il se peut que ce soient des liens affiliés et que je touche une petite commission sans que cela ne change le prix final pour vous.

Dans tous les cas, sachez que je ne le fais que pour des produits que je recommande. Je ne vous conseillerai jamais un produit que je ne recommanderais pas à ma famille ou à mes amis. La confiance avant tout ! 😉

C’est marrant, car la vision de l’extérieur diffère beaucoup en fonction des personnes. Certaines pensent que c’est le fruit de seulement quelques heures de travail par mois lors de mon temps libre et d’autres qu’il y plein de personnes derrière.

En réalité, c’est une entreprise (basée en France) que j’ai créée et dans laquelle je suis tout seul, et c’est mon métier à plein temps. Je travaille avec quelques prestataires, dont notamment une assistante avec qui vous avez peut-être déjà eu le plaisir d’échanger.

Pour ceux qui aiment les chiffres, voici de quoi satisfaire votre curiosité.
Randonner Malin, c’est plus de :

Ces chiffres sont assez importants, mais ils ne sont pas grand-chose par rapport à tous vos retours positifs – notamment quand j’ai pu vous aider à vous lancer dans des projets qui vous paraissaient insurmontables, à devenir autonome, à prendre plus de plaisir en randonnée, à partir plus en sécurité, etc.

Non, et heureusement – ça ne serait pas trop mon truc ! 😆

Mais Randonner Malin a tout de même fait quelques apparitions dans la presse (ça fait plaisir à ma maman 😅).

Et l’aventure Randonner Malin m’a amené dans des endroits auxquels je n’aurais pas pensé.