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Choisir la bonne température pour son sac de couchage, une simple histoire de chiffres ?

Posté par : François Jourjon 8 octobre 2021 46 commentaires
Comprendre les chiffres pour trouver la température de sac de couchage qu'il vous faut.

Choisir le bon sac de couchage, avec le confort thermique adéquat, est primordial pour vous assurer des nuits reposantes en refuges, cabanes ou lors de bivouacs. Trop chaud : vous risquez de transpirer (puis d’avoir froid) et surtout de porter un sac de couchage plus lourd que nécessaire. Trop froid : vous dormirez mal et risquez même l’hypothermie. Alors, -5° C ou +10° C, température extrême ou température de confort, sac de couchage 3 ou 4 saisons, normes EN 13537 et ISO 23537… Comment s’y retrouver parmi les valeurs indiquées par les fabricants et ne pas se tromper lorsque l’on hésite entre plusieurs modèles ? Faisons un petit point sur ces éléments afin de vous aider à choisir la température de sac de couchage qui correspondra à votre utilisation. 

Rappel : Randonner Malin est un site totalement indépendant. Je n’ai aucun partenariat avec les marques citées dans cet article. 😉 Je les mentionne uniquement pour illustrer mes propos et vous donner des exemples concrets.

Sacs de couchage 3 ou 4 saisons, qu’est-ce que ça veut dire ?

3 ou 4 saisons : définition

Vous l’avez peut-être déjà remarqué, dans la description de leurs sacs de couchage, les fabricants mentionnent parfois un « nombre de saisons ». Certains sacs de couchage sont dits 3 saisons, tandis que d’autres sont qualifiés de 4 saisons. Vous vous en doutez, cela a un lien avec les périodes de l’année pendant lesquelles l’utilisation du sac de couchage est possible tout en garantissant votre confort thermique.

Le sac de couchage 3 saisons est utilisable principalement au printemps, en été ou pendant l’autonome. Le sac 4 saisons, quant à lui, est censé être utilisable toute l’année, hiver compris.

Pourquoi je dis « censé » ? Parce que nous allons voir que cela dépend d’un certain nombre de paramètres qui n’ont parfois rien à voir avec la saisonnalité.

Note : il existe aussi des sacs dits 1 et 2 saisons. Je les ai volontairement omis ici, car leur utilisation est souvent plus adaptée au camping qu’à la randonnée. 

Les limites des dénominations 3 saisons et 4 saisons

Côté confort thermique, on pourrait presque être tenté de s’arrêter à ce constat :

  • je randonne et bivouaque en hiver : j’achète un sac de couchage 4 saisons ;
  • je ne me sers pas de mon sac de couchage en hiver : j’opte pour un 3 saisons.

Mais ça serait bien trop simple ! Ce nombre de saisons donne une première indication, mais cela ne doit aucunement être votre seul critère de choix concernant la température de votre sac de couchage.

Imaginons que vous décidiez de faire un trek en plein hiver… mais dans un pays chaud. Pensez-vous vraiment que vous aurez besoin de vous encombrer avec un sac de couchage 4 saisons ? À contrario, vous bivouaquez en plein été, mais à 4 500 mètres d’altitude : êtes-vous certain qu’un sac 3 saisons sera suffisant ?

La saisonnalité indiquée sur les sacs est généralement donnée pour un climat tempéré. De plus, tous les fabricants et distributeurs n’auront pas la même définition pour ces termes. Il s’agit donc d’une appréciation du confort thermique des sacs de couchage qui reste très approximative et qu’il vaut mieux prendre avec des pincettes.

Peut-on utiliser n'importe quel sac de couchage quelle que soit la saison ?

Température du sac de couchage : comment choisir celle qu’il vous faut ?

Focus sur les normes EN 13537 et ISO 23537

S’il est difficile de s’appuyer sur les indications 3 ou 4 saisons pour déterminer les performances thermiques des sacs de couchage, il existe d’autres valeurs bien plus intéressantes : les normes EN 13537 et ISO 23537.

La norme européenne EN 13537 a été mise en place pour harmoniser les données concernant la température d’utilisation des sacs de couchage. Il est donc plus facile de comparer les différents modèles entre eux, même lorsqu’ils sont fabriqués par des marques distinctes.

La norme ISO 23537 remplace maintenant la norme EN 13537, mais cette dernière est encore beaucoup utilisée (c’est d’ailleurs pour cela que j’en parle).

Note : ces normes s’appliquent aussi bien aux sacs avec un garnissage en duvet que synthétique. En revanche, elles s’appliquent uniquement pour des sacs de couchage adultes et pour des conditions climatiques non extrêmes (>-20°C).

Il faut dire qu’avant l’apparition de la norme EN 13537, les fabricants effectuaient les tests qu’ils souhaitaient pour déterminer la température d’utilisation d’un sac de couchage. On pouvait donc avoir, pour des modèles plus ou moins similaires en termes de conception, des valeurs totalement différentes. Tout dépendait de la « précision » avec laquelle chaque marque réalisait ses tests et des protocoles qu’elle utilisait.

Bien que la norme EN 13537 soit européenne, elle est aussi employée par des marques américaines ou d’autres pays non-européens. La norme ISO 23537 est quant à elle internationale et devrait se généraliser chez la majorité des fabricants.

Pour les sacs de couchage qui ne répondent pas aux normes EN 13537 ou ISO 23537 (déjà, il faut se méfier un peu 🤔), vous pouvez comparer ces modèles avec des modèles similaires ayant des températures conformes à la norme. C’est assez facile pour les sacs de couchage en duvet : vous pouvez comparer la charge de duvet (poids du garnissage) et son pouvoir gonflant (volume occupé par une certaine masse de garnissage) – ce qui donne une idée approximative.

Comment sont évalués les sacs concrètement ?

Les tests sont menés en laboratoire, sur des mannequins munis de capteurs. On les habille de vêtements thermiques et on les place alors dans les sacs de couchage. Ceux-ci sont ensuite exposés à des conditions spécifiques prédéfinies par la norme :

  • température externe ;
  • taux d’humidité ;
  • vitesse du vent ;
  • etc.

Grâce aux capteurs, on enregistre les variations de température du mannequin sur des segments spécifiques (par exemple : le tronc, les jambes, les pieds…).

À partir des valeurs enregistrées, on détermine plusieurs températures d’utilisation pour un même modèle :

  • la température de confort ;
  • la température limite (de confort) ;
  • et la température extrême.

Parfois, une quatrième valeur vient s’ajouter : la température maximale ou limite supérieure.

Température de confort, limite de confort, extrême… quelle valeur prendre en compte ?

Mais pourquoi définir autant de températures d’utilisation et à quoi servent-elles ?

En fait, elles permettent de savoir (théoriquement) à partir de quelle température un homme ou une femme va ressentir le froid et à quelle température il ou elle risque l’hypothermie.

Norme EN 13537

Cette norme se base sur des utilisateurs « standard », « l’homme standard » mesurant 1 m 73 pour 73 kg, et la « femme standard » mesurant 1 m 60 pour 60 kg.

Voici ce à quoi correspond chaque température indiquée par les produits conformes à la norme EN 13537 :

  • Température limite supérieure : c’est la température à laquelle un homme standard peut dormir sans trop transpirer.
  • Température de confort : c’est la température à laquelle une femme standard peut dormir confortablement dans une position relâchée.
  • Température limite de confort : c’est la température à laquelle un homme standard peut dormir recroquevillé pendant 8 heures de suite sans se réveiller.
  • Température extrême : c’est la température minimale à laquelle une femme standard peut survivre 6 heures sans risque d’hypothermie.

Vous verrez dans l’image ci-dessous un exemple concret pour le duvet Spark SPII de la marque Sea-to-Summit. Comme vous pouvez le constater, la norme est mentionnée sous le graphique. La température de confort est de +4° C, tandis que la température limite est de -2° C. À partir de -18° C, on entre dans la température extrême d’utilisation.

Exemple d'indication de la norme EN 13537 par la marque Sea to Summit.

Norme ISO 23537

Cette norme, développée à partir de la précédente, est assez similaire. Je vous mets ci-dessous les définitions telles qu’elles apparaissent dans la norme :

  • Température limite supérieure : c’est la « limite supérieure de confort jusqu’à laquelle l’utilisateur du sac de couchage, partiellement découvert, ne transpire pas trop ».
  • Température de confort : c’est la « limite inférieure de confort à laquelle l’utilisateur du sac de couchage en posture détendue, par exemple étendu sur le dos, est globalement en équilibre thermique et n’a pas froid ».
  • Température limite de confort : c’est la « température inférieure à laquelle l’utilisateur du sac de couchage en posture recroquevillée est globalement en équilibre thermique et n’a pas froid ».
  • Température extrême : c’est la « température très basse à laquelle un préjudice pour la santé par hypothermie est possible ».

In fine, comment choisir la bonne température de sac de couchage ?

Vous vous en doutez, je ne vais pas vous dire « pour telles conditions, il faut prendre un sac de couchage 0° C et pour telles conditions plutôt un modèle +10° C. » Je ne connais pas vos besoins et j’aurais donc bien du mal à vous donner une réponse toute faite. En revanche, ce que je peux faire, c’est vous donner des clés pour ne pas vous tromper au moment de faire votre choix.

  1. Tout d’abord, vous devrez déterminer quelle est la température minimale que vous êtes susceptible de rencontrer durant la nuit.
  2. Si vous êtes une femme ou que vous êtes de nature frileuse, optez pour un sac de couchage dont la température de confort est proche de celle que vous avez déterminée.
  3. Si vous êtes un homme ou que vous avez tendance à avoir facilement chaud, je vous recommande de prendre un sac de couchage dont la température limite de confort est proche de la température minimale établie.

Note : cela paraît évident, mais si vous dormez uniquement en refuge, c’est sur la température minimale en intérieur que vous devez vous baser 😉

Les éléments qui modifient le confort thermique

Les valeurs en degrés (Celsius et/ou Fahrenheit) donnés par les fabricants pourront vous aider à choisir entre plusieurs sacs de couchage. Vous pourrez les comparer pour choisir le modèle dont les performances seront en adéquation avec vos besoins.

Il faut cependant être conscient que ces température sont basées sur des tests de laboratoire et qu’avec deux modèles différents mais avec des températures identiques, vous n’aurez pas forcément le même ressenti sur le terrain.

De plus, il ne faut pas prendre ces indications pour argent comptant. Le fait que tel sac de couchage ait une température de confort de +5° C par exemple, ne signifie pas que VOUS n’aurez pas froid à cette température. Cela dépend de beaucoup de paramètres comme votre morphologie, le matériel de bivouac complémentaire que vous utilisez et votre environnement.

Les facteurs qui vous sont propres

Votre morphologie : nous l’avons vu, les températures sont fixées en laboratoire pour un individu considéré comme standard. Si vous êtes très mince par exemple, il y a des chances que vous soyez davantage sensible au froid que la moyenne. 

Votre frilosité : vous pouvez aussi avoir une morphologie dite standard, mais être particulièrement frileuse ou frileux. Cette frilosité peut être passagère (si vous êtes fatigué(e) ou que vous avez faim par exemple) ou chronique (comme pour les personnes souffrant de problèmes de circulation sanguine). Il faut donc en tenir compte lorsque vous choisissez la température de votre sac de couchage. 

Votre acclimatation : si vous sortez de quelques mois en short, tee-shirt et tongs, vous risquez d’avoir plus froid qu’à la sortie de l’hiver.

Ceux liés à votre matériel

Votre matelas de randonnée : si vous n’en avez pas, ou que le vôtre n’est pas suffisamment isolant, cela peut jouer sur la température de confort de votre sac de couchage. Mais l’idéal est quand même d’avoir un matelas adapté car le sac de couchage « rattrape » difficilement un matelas pas assez isolant.

Votre abri : refuge, tente ou tarp ? Un abri fermé apporte généralement davantage de chaleur. Le nombre de personnes qui y dorment, les flux d’air, le chauffage… sont autant d’éléments dont il faut tenir compte.

Vos vêtements : ils jouent aussi un rôle dans la préservation de votre température corporelle lorsque vous êtes dans votre sac de couchage. En s’habillant correctement, vous pouvez « gagner » quelques degrés voire plus. Les vêtements permettent une certaine polyvalence pour s’adapter aux conditions climatiques.

Les draps de sacs : aussi appelés sacs à viande ou doublures, ils se glissent dans le sac de couchage pour gagner quelques degrés au mieux … Mais ne vous attendez pas à des miracles – sauf pour ceux avec une véritable doublure (ex : polaire, duvet…) !

🔍 Pour aller plus loin : 17 trucs et astuces pour passer une nuit au chaud dans son sac de couchage.

Les facteurs liés à votre environnement

Le vent : quand il y a du vent, les températures ressenties sont toujours plus froides. C’est ce que l’on appelle le facteur vent (👈 plus de détails dans cet article).

L’altitude : bivouaquer à 2 000 m ou à 3 000 m d’altitude avec le même sac de couchage peut radicalement changer la donne en matière de confort thermique. En effet, on perd en moyenne 0,6° C tous les 100 m. Autrement dit, s’il fait 4° C la nuit à 2 000 m, il ne fera (en théorie) plus que -2° C à 3 000 m !

L’humidité : la sensation de froid est plus importante dans un environnement humide. Si vous randonnez par temps pluvieux, que vous bivouaquez près d’un cours d’eau ou que votre sac de couchage prend l’humidité, vous risquez de ressentir davantage le froid. Et attention à la condensation également !

Vous connaissez maintenant l’essentiel sur la notion de « température du sac de couchage » ! Bien que les normes EN 13537 et ISO 23537 ne soient pas parfaites, ce sont de très bons éléments de comparaison entre modèles et elles permettent de vous faire une idée des performances thermiques des modèles qui vous intéressent. Bien entendu, gardez à l’esprit que les valeurs indiquées ne sont pas universelles : elles correspondent à des standards évalués en laboratoire. Sur le terrain, les conditions peuvent être sensiblement différentes et rendre la température de confort mentionnée totalement obsolète.

Auteur : François Jourjon

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46 commentaires

  • xavier

    article trop long pour être assimilé… réduisez la longueur de vos articles pour améliorer la compréhension de ceux-ci. Trop de détails noient l’information en plus de la diluer.
    Cordialement

    • François Jourjon

      Vous trouverez plein d’articles bien plus concis ailleurs. J’aime bien aller plus dans le détail que la moyenne, ça convient très bien à certaines personnes, pas à d’autres – mais il en faut pour tout le monde. 😉

      • Jacques

        Bonsoir François,

        J’ai deux sacs de couchage pour des usages différends. L’un est -10° , l’autre à 5°. Votre article avec les normes d’usage des fabricants me permet de mieux comprendre la complexité de leur usage futur. Par exemple, je vais m’engager sur St-Jacques de Compostelle au printemps prochain, au départ d’Auxerre. Soit 2 mois et demi de voyage aller, par tous les temps, et sans disposer de gite à chaque étape forcément. (départ en mai 2022 si pas de COVID). Les nuits du Massif Central sont froides en altitude (600/800m) avec des -10°. Mais dans la traversée de la Meseta à partir de Burgos je serai, un mois plus tard proche des 35° voire plus. Avec une telle échelle thermique il y a de quoi embarquer 2 sacs, mais au prix d’une grosse fatigue, si on compte une sus une tente à 1,8 KG.
        Encore merci pour votre article et toute l’aide passée fournie. Mes prières vous accompagnent.
        Amitiés
        Jacques

    • Nicolas

      Sachant que l’on passe près d’un tiers de notre vie à dormir, je trouve que cest assez crucial d’avoir le plus dinfo pour un sac de couchage.
      Merci à son auteur

      Pour des info plus concises, il y a twitter.

    • Gilbert

      L’article est parfaitement écrit. Si vous voulez moins de détails, il vous reste à lire les étiquettes des produits en magasin…

    • Enfin un article avec du détail mais sans être un long discours ! ça change des réponses des vendeurs de décathlon oud e Go sport. Il y a des situations complétement différentes, et c’est pas toujours facile de faire le bon choix, surtout quand on est dans le magasin. Merci pour ces articles que je diffuse dans le club de rando où je suis animateur.

  • Laurette

    Moi ai bien apprécié cet article je peux établir mes besoins et choisir mieux mon sac de couchage merci

  • Super article! Extrêmement bien fait, de bonnes recherches et de bons conseils. J’ai quand même pas mal d’expérience en longues randos, mais je trouve toujours tes articles intéressant.
    Merci beaucoup François. Bon succès!

    • Alain

      C est bien François
      Article intéressant ! Ensuite il faut faire des erreurs en achetant son duvet pour comprendre quel est sa température de confort en fonction de son usage !
      Après c est nickel !
      Merci

  • Melanie

    Merci pour cet article ! J’ignorais qu’il existait une (des) norme(s), et aussi la definition exacte de »confort » / limite /extreme. Info très utiles (et pas trop longues pour ma part 😉 ).

  • Jean Paul

    Bon article, intéressant. Je pense qu’il est surtout intéressant de posséder plusieurs sacs de couchage. Rares sont les randonneurs qui peuvent effectuer un treck d’une durée étalée sur plusieurs saisons… Donc treck d’été, sac léger, treck d’hiver sac lourd… Il y a aussi la possibilité, par grand froid de mettre deux duvets l’un dans l’autre….(testé par-10° avec un duvet T°confort +5 et un duvet T°confort +15) ces deux duvets prennent moins de place qu’un T°confort- 5°.
    Cordialement
    Jean Paul

    • François Jourjon

      Oui, quand on randonne toute l’année avec des amplitudes de 30-40°C la nuit entre les nuits les plus chaudes et les plus froides, c’est plus confortable avec plusieurs sacs de couchage. Ou alors, on peut s’en sortir avec un sac de couchage et une doublure isolante – ce qui revient au même qu’enfiler deux sacs de couchage l’un par dessus l’autre.

  • Galo

    Article qui n apporte pas grand chose au pb …un peu de logique suffit pour s adapter….trop long et en de répétitions..
    .et surtout aucun prix et poids et c est essentiellement ça qui importe …et surtout chacun est différent ( très frileux un peu frileux ,pas frileux du tout ) ..Le reste c est dû blabla.

  • Maurice

    le sujet de l’article traite de la température d’un sac et non du poids et du prix !!
    « Rougagneurs » s’abstenir Maurice

  • carole

    Je comprends mieux grâce à ton article. Je ne sais pas encore le genre que je vais choisir pour mon prochain mais ça vaut la peine de considérer mes besoins personnels. Cette année j’ai recouvert mon sace de couchage avec une couverture de secours et wow j’ai dormi dans les bras de Morphée. L’humidité était retenue sur la couverture et donc mon corps était au sec. De plus cette couverture est extrêmement légère et occupe très peu d,espac. Alors un gros plus pour moi. À la fin de l’été, elle était usée et ça vaut la peine de m’en acheter une autre.
    Merci François pour tes informations très pertinentes. Continue de fournir ces précieuses informations. Je profite bien plus de mes randonnées avec tes conseils.

    • François Jourjon

      Par contre, c’est bruyant ! Il vaut mieux les boules Quies avec. 😉
      Après, je trouve que c’est une bonne idée de garder une « couche » de sécurité en cas de souci (mais peut-être as-tu de vêtements en plus. Devoir tout utiliser pour ne pas avoir froid (sauf cas exceptionnels) me paraît un peu risqué.

    • Isabelle

      Et ça n’a pas créé de condensation à l’intérieur?

  • Lérins

    Très intéressant et bien rédigé, c’est tellement rare.

    • Lérins

      Ma contribution est ambigüe, je me suis mal exprimé : lire « c’est tellement rare dans le monde des forums, sites et blogs de montagne » 😉

  • jena paul

    Bonjour
    Une autre piste de chauffage qui est amovible ;
    J’ai un sursac (bivy bag) étanche et respirant (marque Millet) ,ça fait réellement gagner quelques degrés. L’autre avantage , ça protège du vent et de l’humidité. Ca pèse un peu moins d’un demi kilo, mais coute environ 90 €. Il y a des modèles plus basiques
    Bonne randonnée
    JP

    • François Jourjon

      Oui effectivement, c’est une autre option. Il faut par contre faire attention à l’évacuation de l’humidité, car l »humidité (provenant du corps) peut rester à l’intérieur dans les modèles peu respirants.

  • MARSOL bernard

    bonjour…..et merci FRANCOIS…tout cela est très intèréssant, pour ma part j’ai un deux saisons, pour me préserver des températures très fraiches dans certaines zones de montagne en altitudes 1200m, pour me simplifier la rando et le poids, j’emporte toujours un sac a viande en coton, et je m’adapte aux conditions, sac de couchage seul en été que j’entrouvre pour faire diminuer les calories emmagasiner, ou sac de couchage plus sac a viande plus un polaire veste et pantalon pour les températures extrémes -6 ou 8 degrés,l’avantage d’un sac a viande, c’est, si il est en coton, de pomper l’humidité si humidité il y a .

  • Lionel

    Article très intéressant… J’aurai malgré tout apprécié avoir plus d’infos sur la charge en duvet, le pouvoir gonflant, ainsi que des infos sur les formes des sacs, les avantages/inconvénients des quilts et sur comment bien appairer son duvet avec son matelas…

  • Régis

    Bonjour,
    et merci François.
    Un peu perfectionniste mais chacun y trouve ce qui l’intéresse. La connaissance et la compréhension des normes et de leur évolution ne sont pas évidents.
    J’avais téléchargé le guide sac de couchages en 2018/2019 et il m’a bien aidé à faire un BON achat pour dormir en hiver dans mon fourgon en tenant compte des différents facteurs.
    Encouragements
    Régis

  • Nicolas

    Super Article. Qu’il y ait beaucoup de détails c’est bien. Surtout pour ceux qui veulent vraiment comprendre le principe et pas seulement appliquer sans réflechir. Bref..

    J’ai fait mon premier bivouac il y a 2 semaines. Là seule chose que j’ai eu du mal à trouver c’était la météo au sommet. Ca pourrait être sympa de laisser des sites comme Moutain forcast pour pouvoir choisir au mieux la température de son sac?

    PS: y a t’il une différence entre sac de couchage et « sac à viande » ? (oui je débute ^^)

    • Axelle

      Bonjour Nicolas, merci pour votre message. Pour trouver la température au sommet, vous pouvez prendre celle de la ville la plus proche et décompter 0,6 °C tous les 100 m. Vous obtiendrez alors la température approximative à l’altitude que vous visez. Mais comme le précise François, c’est toujours à relativiser selon le taux d’humidité, la présence de vent (qui augmente la perception de froid) ou une couverture nuageuse (qui la diminue)…
      Pour les chaînes météo pertinentes, je laisse François répondre quand il sera de retour…

      y a t’il une différence entre sac de couchage et « sac à viande »?

      Oui, le sac à viande est une sorte de drap (en coton, en polaire…) en forme de sarcophage (pour pouvoir rentrer dans le sac de couchage). Son but principal est de garder l’intérieur du sac de couchage propre. Certain(e)s l’utilisent aussi pour avoir quelques degrés de chaleur supplémentaire. Personnellement, je n’aime pas, car je m’entortille dedans et je préfère utiliser des vêtements propres et chauds qui ne servent que pour la nuit (tee-shirt mérinos manches longues + legging + chaussettes mérinos + bonnet ou Buff). Axelle, assistante de François

  • Mathilde

    Merci pour cet article super intéressant !
    Randonnée dans le Peak District (UK) le weekend dernier, sous tente avec duvet en plumes Valandre annoncé à -10° en confort + matelas de sol thermarest… Et bien j’ai eu froid ! Température ressentie annoncé par MétéoBlue -3 degrés, rafales à 50-55 km/h… J’ai quand même dormi mais me suis réveillée plusieurs fois à cause de la température…!

  • Jean-Guyh

    Je retiens la complexité et la subjectivité l’affaire. Et la relation entre température la plus basse prévue et température de confort. Merci.

  • Jean-Guy

    J’aurais du ajouter que je coucherai au printemps dans des gîtes sur le Chemin de Compostelle au départ de Le -Puy-en-Velay. J’ignore à quelle température les gîtes sont chauffés et quelle humidité on y trouvera. J’imagine autour de 15-16C. Merci encore j’ai appris.

  • Jean-Guy

    J’aurais du ajouter que je coucherai au printemps dans des gîtes sur le Chemin de Compostelle au départ de Le -Puy-en-Velay. J’ignore à quelle température les gîtes sont chauffés et quelle humidité on y trouvera. J’imagine autour de 15-16C. Merci encore j’ai appris.

  • Victor

    Hello,
    Merci pour les trucs, les tuyaux et aussi les échanges d’idées bien intéressants. Un point que je n’ai pas rencontré est l’usage (particulier) du hamac.
    Il procure un confort que je ne trouve pas au niveau du sol excepté avec un matelas de 8 ou 10 cm donc bien lourd…
    Le hamac isole de l’humidité montante et,amélioré d’une galette style mini matelas, dans un sac avec sursac on y resterait des nuits et des nuits en plein confort; Le pied est, par dessus, un petit toit imperméable style tarp de petite dimension.
    Je me suis fais le Gr 20 avec ce matos et pour autant qu’un arbre aimable ou un fort caillou soit dans le coin c’était génial et bien des gars bavaient face à mon petit palais pas plus lourd qu’une tente avec matos pour le dodo.Un point à envisager avant montage, la bourrasque…A éviter si sensible au mal de mer…
    Allez bonne nuit !
    Victor le belge.

  • Ugo

    Bonjour François, merci beaucoup pour l’article.
    J’aimerais commencer à initier ma fille de deux ans et demi au bivouac et je ne sais pas quel duvet lui acheter car il n’y a pas de normes sur les duvets enfants. Elle n’est pas frileuse, mais j’aimerais qu’elle soit correctement couverte. Et j’aimerais acheter un duvet qui tienne la route sur des températures assez basse (si ça se passe bien cet été, j’aimerais bien continuer toute l’année). Comment faire ? Des idées ? Des conseils ?
    Merci beaucoup et bravo pour ton blog !
    Ugo

    • François

      Je n’ai pas spécialement d’expérience pour les sacs de couchage pur enfants, mais je sais que Deuter en proposent pour les tout petits – car les sacs de couchage enfants sont souvent faits pour des plus grands (à partir de 6-7 ans).

  • Pierre Deveaux

    Bonjour !
    Moi qui suis un « bouffeur de data », votre article référencé m’a réjoui ! Comme je tombe souvent sur des « articles-commentaires » sans data, ce fut donc un grand plaisir de vous lire. Préparant une balade à moto dans les Alpes et Pyrénées (en septembre/octobre 2022) tout en gardant un œil sur celle de juin/juillet 2023 (le Cap Nord), je pense à acquérir un sac de couchage approprié. Je m’en étais passé en 2021 (les Alpes et Andorre déjà) en dormant habillé s’il faisait frais ou, s’il faisait froid, carrément dans ma combinaison isotherme, un … OVNI qui vous tient vivant si vous tombez à l’eau en Antartique. En pratique et à 100km/h, elle me préserve de l’hypothermie jusqu’à 0°C..

    Mais bon, à 66 balais un peu de confort n’est pas à dédaigner pour autant que cela reste transportable car s’il y a toujours une limite de charge sur une moto, c’est surtout à un volume restreint auquel on fait face. De l’ultra-compact plutôt que de l’ultra-léger sera donc de mise sous réserve d’un bilan « volumes » qui reste à faire d’un agencement de bagages modifié.

    Ma démarche fut donc d’abord de jeter un œil aux statistiques de températures (moyennes et basses) pour certains lieux clefs aux périodes prévues. Ma conclusion temporaire est que T°Confort=0°C et T°Limite=–5°C et mon exploration du marché se basera notamment sur ces critères.

    Ayant dit cela, le dormeur « ISO » est-il supposé dormir nu, en pyjama ou habillé ? Finalement, c’est l’élément de data qui manque à votre splendide article 🙂 A tort ou à raison, j’ai fait l’hypothèse qu’un dormeur « ISO » ne portait pas de pyjama, sachant que le miens (en voyage) est un Damart™ long et qu’il me restera toujours l’option de dormir habillé.

    Je ne sais si vous aurez l’occasion de répondre à cette question anodine mais dans tous les cas, je vous souhaite bons treks/excursions/randonnées ou peu importe comment on dénommera l’idée d’aller se balader à sa guise. Bien cordialement,

    Pierre Deveaux – pierre.deveaux@laposte.net
    Rue Saxe Cobourg 23
    B-1210 BRUSSELS Belgium
    +32 22 19 99 58 – Home
    +32 485 336300 – Mobile

  • Emi

    je confirme que cet article est très bien construit, et je vous remercie ! Je suis éclairée et saurai mieux choisir mo sac de couchage selon l’usage, je vous remercie pour votre partage de connaissance, bons bivouacs à vous tous ! Emi

  • Steve

    Génial.
    Merci beaucoup pour tous ces détails !
    Très intéressant.Et surtout très réaliste.
    Quand que je vois que certaines personnes dirent trop long.
    Ils seront les premiers à dire ,on ne l’avait pas dit.
    Good job!💪🏼

  • Anne Marie

    Parfaitement clair. Sans redondance. Mot à ne pas confondre avec « précision ». Merci.
    Anne-Marie

  • corinne

    Super article, clair et bien expliqué§
    Peut-être une info complémentaire sur l’intérêt d’un duvet plume versus synthétique? Merci

  • Bourgeois Yanik

    Excellent article super bien docu / argumenté.
    En autonomie, les tenants et aboutissants sont toujours nécessaires à connaitre dans la mesure où chaque rando est un cas particulier. Nous trouvons donc, ici, de quoi faire notre propre analyse sur chacun de nos cas concrets.
    Merci François.