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Conseils pratiques pour le pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle – partie 1/3

Posté par : François Jourjon 3 novembre 2015 142 commentaires

Borne du chemin de Saint-Jacques de CompostelleCet article est un article invité rédigé par Adrien, c’est donc lui qui s’exprime à travers les « je ». J’ai accueilli avec plaisir sa proposition d’écriture d’un article sur les chemins de Compostelle, car c’est un sujet qui intéresse beaucoup de monde et que je ne peux pas partager mon expérience sur ces chemins n’ayant pas (encore ?) parcouru ceux-ci. J’ai uniquement participé à la relecture, la mise en page, le choix des photos (Adrien ayant malheureusement perdu les siennes) et ajouté quelques notes.

Note : cet article est le premier d’une série de 3.

Pourquoi se lancer sur les chemins de Compostelle ? Combien de temps cela prend-il ? Y a-t-il des périodes de marche préférables ? Qu’est-ce que la Compostela ? Quel matériel est le plus adapté à cette expérience ?

Voici seulement quelques questions parmi la multitude qui étreignent chaque personne s’interrogeant sur le pèlerinage de Compostelle. Cet article propose des éléments de réponse par rapport aux nombreuses questions d’organisation et aux choix à faire.

Ayant moi-même réalisé ce pèlerinage cette année, je me suis permis de demander à François s’il était intéressé par un article sur ce sujet. Je tiens à préciser d’emblée plusieurs points : il n’y aura dans cet article aucune instruction formelle mais seulement des conseils/suggestions que vous êtes libre d’adapter à votre propre personnalité et vos besoins.

J’ai voulu rédiger cet article en toute humilité, ne disposant pas d’une expérience forte du pèlerinage, je tiens donc à préciser que les conseils proposés ici dépendent des choix que j’ai effectués : itinéraire suivi : Camino Francès ; période de marche : Mai-Juin ; durée : 5 semaines ; moyenne parcourue : 25 km/jour ; départ : Saint-Jean-Pied-de-Port et arrivée : Finisterre ; hébergement en auberge. Malgré cette expérience réduite, le chemin étant ce qu’il est, de nombreux conseils sont applicables pour d’autres itinéraires/périodes de l’année et peuvent donc vous permettre de vous lancer dans cette aventure avec sérénité.

Afin de rendre la lecture plus facile, l’article a été divisé en trois grandes parties : Avant le pèlerinage, Pendant la marche et Après le pèlerinage. Chacune d’entre elles est rédigée sous forme de questions/réponses abordant un maximum de questionnements qu’un futur pèlerin peut se poser. Grâce au sommaire un peu plus bas, vous aurez un aperçu de chaque question et des liens vous permettront d’aller directement à une question en particulier.

AVANT :

1 – Les motivations (religion, challenge sportif, culturel)
2 – Choix de l’équipement (matériel, coquille, crédenciale, carte bancaire, téléphone)
3 – Itinéraire (choix du chemin, guide papier, balisage)
4 – Seul ou à plusieurs (avantages/inconvénients)
5 – Préparation physique (fréquence, longueur, difficulté)
6 – Préparation mentale (partager son projet, fixer une date, témoignages)
7 – Période (saison de marche, durée)
8 – Prévoir le retour (ou ne pas le prévoir, les différentes solutions)

La première partie de cet article concerne donc « l’avant pèlerinage », soit ce qu’il faut savoir/faire (ou savoir faire d’ailleurs !). Voyons ensemble sans plus tarder ce qu’il en est !

Pourquoi réaliser le pèlerinage de Compostelle ?

Chemin de CompostelleVoilà une question légitime (je ne vais pas écrire le contraire, je suis à la fois ‘interviewer’ et ‘interviewé’ 😉 )

Il y a presque autant de raisons de partir sur le chemin que de cheminants. Les plus répandues sont : l’envie d’évasion, de faire une parenthèse dans sa vie et ainsi de prendre du recul sur ses aspects, car le chemin offre tout le loisir de réfléchir, les kilomètres étant nombreux ; mais on peut aussi citer la motivation spirituelle, qui se rapproche de l’origine même du pèlerinage, qui est un des trois « grands pèlerinages » de la religion Catholique ; ou encore, et en vrac : le challenge sportif, l’envie d’arrêter de fumer (véridique !), la perte de poids, l’envie de faire des rencontres, etc.

Quelle qu’elle soit, votre motivation pour vous lancer sur le chemin est la bonne ! Cela vous surprend ? Le chemin est tellement riche que peu importe pourquoi vous avez décidé de cheminer, vous aurez forcément satisfaction une fois arrivé à la Cathédrale de Compostelle (ou à Finisterre). Et vous voulez une seconde bonne nouvelle ? Le plus dur n’est pas de marcher tous les jours, mais bien de se lancer (nous verrons comment plus bas, dans la section préparation mentale).

J’aimerais réaliser le pèlerinage de Compostelle mais je n’ai aucune idée du matériel à emporter, je suis perdu et je lis tout et son contraire sur internet. Qu’en est-il vraiment ?

S’il y a bien un sujet dont il faut se préoccuper avant de se lancer sur le chemin, c’est celui du matériel. En effet, d’un équipement adapté (en quantité, en qualité et en nécessité) dépendront des semaines de marche agréables durant lesquelles votre esprit pourra se concentrer sur autre chose que des préoccupations purement matérialistes. N’est-ce pas tranquillisant de pouvoir marcher près de 900km sans avoir à (trop) se soucier de son matériel ?

Si vous avez commencé à vous renseigner concernant le pèlerinage, bravo, c’est ce qu’il est préférable de faire ! Mais surtout, vous vous rendrez compte qu’on lit de tout concernant le matériel pour cette expérience : certains ne jureront que par des chaussures de montagne en cuir, d’autres par des sandales ; pour l’un rien ne vaut une application GPS pour se repérer, d’autres préfèreront partir en suivant le balisage.

Je vais vous donner ici des éléments qui vous permettront de vous faire votre opinion sur certaines options qui s’offrent à vous pour cette expérience et mettre à votre disposition ma propre liste de matériel à moins de 6,5kg.

Avant de commencer, gardons à l’esprit que mes conseils sont ceux d’un pèlerin ayant débuté à Saint-Jean-Pied-de-Port et marchant en moyenne 25 km/j durant les mois de mai et juin. De plus, Compostelle n’est pas dur en soi : pas de jungle, pas de prédateurs dangereux, pas d’escalade, etc. Afin de rassurer tout le monde sur le matériel à emporter, dites-vous qu’il s’agit simplement d’une longue balade, cela vous évitera de faire certaines des erreurs que j’ai commises.

Poids

Voilà bien un des points pour lesquels vous lirez tout et rien. 10% du poids du marcheur maximum ou bien 10kg max pour une femme et 12kg max pour un homme (selon l’hypothèse précédente, nous avons déjà à faire à des marcheurs très bien portants !) etc. Mon conseil : oubliez tout cela ! La seule préoccupation qui doit être la vôtre : limiter le poids du sac le plus possible.

Comment faire ?

Cela dépend de la saison de marche (matériel plus conséquent en hiver), du lieu de départ (pour St-Jean-Pied-de-Port, on peut, comme moi, se restreindre à 6,5kg), du budget (en général, plus l’équipement est léger, plus il est cher) et du niveau de confort dont vous souhaitez disposer. Je vous conseille de :

  • choisir chaque élément de son équipement le plus léger possible
  • faire des choix et s’y tenir (2 sous-vêtements suffisent. Mais 2, ce n’est pas 3 !)
  • ne pas avoir peur : personne n’aime avoir peur, alors on va chercher un moyen d’effacer cette peur. Dans notre cas, si on a peur d’avoir froid, on risque fort d’emporter des gants et un bonnet pour l’étape des Pyrénées, et ensuite de les porter sur les 900km restants… Dommage !
  • ne pas se laisser emporter par la manie des « au cas où ». On ne fait pas une valise de voyage quand on fait son sac pour Compostelle : pas moyen de ranger ses affaires dans un dressing, là il faut les porter
  • faire des marches d’entraînement et supprimer ce qui est inutile

Chaussures

Là aussi, vaste débat. Pour ce point, je serai moins catégorique que le précédent, car le choix des chaussures dépend presque entièrement de vous. Personnellement, j’ai marché en sandales de marche de B à Z (je n’ai fait que la première étape, réputée la plus dure, en chaussures montantes en cuir). Si vous souhaitez en savoir plus sur les sandales, vous pouvez lire cet article très bien fait de Sylvie la pèlerine, sur son blog : http://www.radiocamino.net/pratique/ode-a-mes-sandales

Laissez-moi simplement vous dire que 3 de mes compagnons de marche m’ont rapidement imité et que sandales et ampoules ne vont pas de paire. Pour ma part : 0 ampoule sur 5 semaines de marche. Et quel bonheur de ne pas avoir à les porter dans le sac ! (Note de François : même si ce n’est pas spécifique à Compostelle, je vous conseille de télécharger le guide à ce sujet).

Sac à dos

Sacs à dos - Saint Jacques de CompostelleSi vous optez pour la solution « marche légère » que je vous conseille, un sac de 35L sera amplement suffisant, tout du moins en logeant en auberges. Le mien faisait 38L et n’était jamais plein. J’aurais volontiers opté pour un sac moins haut dans la gamme (et donc moins cher) si ce n’était que je compte le réutiliser dans des situations plus extrêmes, et que j’avais donc besoin d’un sac de meilleure facture. Mais il est tout à fait possible d’aller chez Décathlon (ou d’autres enseignes de sport) et de trouver un sac de 35L (ou moins) qui conviendra.

Avez-vous pensé à l’achat d’occasion sur internet ? Alors Google Shopping et Leboncoin vous aideront ! Et pas besoin de vous munir d’un sac trop sophistiqué (garder en tête votre plus grand défi : réduire son poids au maximum !) (Note de François : n’oubliez pas qu’il est très important d’essayer un sac à dos et voici un article au sujet du volume des sacs à dos).

Pour l’anecdote, un de mes compagnons de marche, Jack l’Américain, s’est perdu lors d’une étape réputée difficile pour qui ne suivrait pas le bon balisage. Après plusieurs heures à travers bois et ronces, il est arrivé au pied d’un rocher de deux mètres de haut. Avec son sac de randonnée de 10kg sur le dos, il était incapable de l’escalader. Il a alors mis toutes ses affaires « vitales » dans un petit sac en toile et laissé là son sac à dos, au beau milieu de la forêt. Figurez-vous qu’il a terminé les dix derniers jours du pèlerinage avec ce seul sac en toile et quelques affaires données par chacun d’entre nous.

Si je vous raconte cette anecdote, c’est pour vous montrer à quel point on peut parfois se dépouiller de tout et malgré tout réussir son pèlerinage. Après tout, les pèlerins du moyen-âge n’avaient pas tout notre attirail et notre technologie, et arrivaient bien à destination, puis repartaient chez eux en sens inverse… toujours à pied !

Liste de matériel

Vous pouvez trouver ci-après une liste exhaustive du matériel que j’ai emporté avec moi, afin de vous donner une idée de ce dont vous aurez besoin.

ITEM QTÉ PRIX (€) POIDS (g) MARQUE-MODÈLE-REMARQUES
Bloc notes 1 100
Boîte savon Marseille 1 2,5 47 Elite
Boules Quiès 1 paire 0 3
Briquet 1 0 11 Bic
Brosse à dent 1 1 12 Signal
Caleçon 2 0 26 H&M – En coton pour plus de confort
Chargeur de portable 1 100
Chaussettes fines 2 paires 27,9 125 1* Icebreaker – Hike + / 1* Chaussettes en coton
Cigarettes 1 0 23 Marlboro rouge
Collants 100% Mérinos 1 35 130 Wanabee – Taille S – Pas utilisé, renvoyé
Coupe ongles 1 0 22
Couteau 1 0 57 Opinel – n°7
Couverture de survie 1 0 57
Couvre chef 1 0 90 Casquette
Dentifrice petit contenant 2 0 65 Elmex, trouvé chez un dentiste
Eau 1,5L dans poche à eau 0 1500
Enveloppes 3 14 Pas utilisées
Fourchette – Cuiller 1 2 10 Light My Fire
Jambes de pantalon 1 paire 90 Columbia – Omni shade
Kit réparation 1 100
Lampe frontale 1 22,5 27 Petzl e+ lite
Lunettes de soleil 1 20 24 Orao – Parkside Ind UV 3
Matelas de sol 1 40 384 Thermarest – Z Lite Sol – Renvoyé
Micro-polaire 1 15 300 Quechua – Oxylane (Decathlon)
Pantalon shorté 1 65 Porté Columbia – Omni shade
Papiers 0 25 CNI – Vitale – Européenne – CB – Espèces
Pinces à linge 4 0 26
Poche à eau 1 19,5 111 Platypus – Hoser
Portable 1 150 Sony Ericsson XPERIA SP
Rouleau papier toilette 1 0 65
Sac à dos 1 111,4 1300 Millet – Aerial 38
Sac de couchage 1 206 664 Cumulus – Lite Line 300
Sac plastique pour protection sac de couchage 1 0 10 Sac plastique vert du Vieux Campeur
Sac poubelle pour jupe de pluie 1 0 30 50L
Sandales 1 paire 79,4 Porté Teva – Terra Fi 4
Savon de Marseille 1 1 100
Serviette de randonnée 1 10 57 Cocoon 60*30
Shampoing 2 0 110 Format produit d’accueil hôtel
Stylo 1 16
T-shirt manches courtes mérinos 2 30 60 Oxylane (Decathlon)
Veste de pluie 1 103,2 307 The North Face – Venture Jacket
Coquille Saint Jacques + accroche 1 65
TOTAUX : 791,4 6413

Conseils divers

  • garder en tête que le chemin est fréquenté, on rencontre donc beaucoup d’autres pèlerins, et le partage est très courant
  • il y a, tout le long de l’itinéraire, de nombreuses boutiques qui proposent « tout pour le pèlerin », donc pas de crainte à avoir si vous oubliez quelque chose. Une compagne de marche a même acheté un sac de couchage pendant le voyage !
  • il est conseillé, pour les femmes, de partir avec un sac plus léger que les hommes, or elles ont plus de choses à emporter (hygiène féminine, sous-vêtements haut et bas), à vous donc d’être d’autant plus drastique dans vos choix (Note de François : un gabarit plus petit est souvent synonyme de vêtements/matériel plus petits – donc ça compense un peu ;-))
  • 1 gramme est 1 gramme. 100 d’entre eux font déjà 100 grammes, et l’on sent rapidement la différence
  • nous aborderons le thème du ravitaillement en eau plus loin, mais rien ne sert de vous charger de trop, du fait du nombre important de fontaines et commerces sur le chemin. Sauf certaines étapes, 1L (et donc 1kg) suffit.

Crédenciale

CrédencialeLa crédenciale est un petit carnet en papier qui représente votre « passeport du pèlerin ». Il s’agit en fait d’une sorte de justificatif qui vous donne accès aux auberges, qui tamponneront ce carnet. A l’arrivée à St Jacques, ce justificatif démontrera que vous aurez parcouru telle distance et que vous avez donc droit de recevoir la Compostela, qui est un « diplôme » attestant de l’aboutissement de votre pèlerinage.

NB : pour les 100 derniers kilomètres (depuis Sarria environ, sur le Camino Francès), il est fortement conseillé de faire appliquer 2 tampons par jour afin d’obtenir la Compostela. Pour le reste du chemin, un seul est suffisant, généralement celui du soir à l’auberge.

Pour obtenir une crédenciale, vous pouvez vous adresser à des sites jacquaires qui en vendent à des tarifs raisonnables (comptez entre 5 et 10 euros). Mais il s’en vend aussi tout au long du chemin et particulièrement à St Jean Pied de Port.

Coquille Saint-Jacques

Coquille Saint-Jacques - Compostelle

Voici le symbole même du pèlerin ! Cette coquille permet aux pèlerins de se reconnaître, de s’identifier. Vous pouvez en récupérer une chez vous après un dîner en famille et l’attacher sur votre sac. Sachez cependant qu’il y en a en vente tout au long du chemin, pour une poignée d’euros. Elles sont cependant toutes semblables, et donc moins « personnelles ». Rien n’oblige d’avoir une coquille. À vous de voir si vous souhaitez vous plier à cette coutume ou non.

Carte bancaire

Indispensable. Je vous conseille de ne pas retirer de gros montants pour ne pas susciter la convoitise. Vérifiez avant le départ que votre carte vous autorise paiements et retraits à l’étranger et vérifiez avec votre banque la politique qu’elle exerce quant aux retraits et paiements à l’étranger. Et si possible, faites un avenant à votre contrat pour éviter de payer des frais pour cette période.

On trouve des distributeurs de billets partout sur le chemin.

Téléphone portable

Partez-vous avec un objectif de retraite complète, sans contact avec vos proches ? Dans ce cas, vous éviterez certainement de prendre votre téléphone portable.

Pour tous les autres cas, je vous conseille vraiment d’emporter ce petit objet. En effet, il pourrait vous sauver la vie ou celle d’un compagnon de marche en cas d’urgence. Vérifiez avant le départ avec votre opérateur les coûts de communication depuis l’étranger. Personnellement, j’ai souscrit à une carte SIM espagnole, réseau Orange Espagne, qui me permettait d’appeler mes parents tous les soirs pour leur donner des nouvelles en deux ou trois minutes et qu’ils suivent, sur la carte que j’avais préparée, mon avancée.

NB : numéro d’urgence européen : 112. Les prises de branchement espagnoles sont les mêmes qu’en France, donc pas besoin d’adaptateur (Note de François : je vous conseille la lecture de cet article sur le sujet).

Me voilà décidé à partir sur le chemin, mais je suis perdu face au nombre incalculable d’itinéraires possibles. Comment choisir ?

Choisir son itinéraire - Saint Jacques de Compostelle

Certains chemins débutent en Écosse, d’autres en Russie, d’autres plus loin encore. Vous l’aurez compris, on peut commencer de n’importe où. N’oublions pas que « chemin de Compostelle » et « contrainte » ne vont pas du tout ensemble. Je m’explique : cheminer vers Compostelle n’impose aucune règle. Les pèlerins originels partaient du seuil de leur porte. Certains pèlerins actuels font de même. Vous pouvez donc partir de n’importe où sur la planète.

Ceci étant, on distingue pour la France, 4 grandes « voies de pèlerinage », d’ailleurs classées au patrimoine mondial de l’UNESCO :

  • voie de Tours (via Turonensis) : commence à Tours mais peut se débuter plus en amont, à Paris, au pied de la tour Saint Jacques, et propose deux grandes variantes : une par Chartres et une par Orléans. Passe par Tours, Poitiers, Saintes, Bordeaux. La moins empruntée des quatre voies françaises (tend à se démocratiser), donc la plus calme, mais bien balisée et équipée en hébergements ;
  • voie de Vézelay (via Lemovicensis) : passe par Limoges et Périgueux ;
  • voie du Puy-en-Velay (via Podiensis) : la plus empruntée des quatre car pour beaucoup la plus riche en patrimoine et paysages. Passe par Conques et Cahors ;
  • voie d’Arles (via Tolosana) : passe par Toulouse et Auch.

Les trois premières se rejoignent à St-Jean-Pied-de-Port, au pied des Pyrénées, à la frontière avec l’Espagne. La dernière voie les rejoint quelques dizaines de kilomètres plus loin, à Puente La Reina (en Espagne).

Notons qu’il existe de nombreuses variantes pour chacune de ces voies, et qu’il existe aussi d’autres voies en amont qui rejoignent les 4 grandes (départ du Mont St Michel par exemple).

Côté Espagnol, il existe là aussi de nombreuses voies de pèlerinages. Les plus connues étant :

  • le Camino Francès (centre-nord de l’Espagne, d’est en ouest, 70% du nombre total de pèlerins) qui passe par Pamplune, Burgos, Leon ;
  • le Camino Del Norte (nord de l’Espagne, d’est en ouest) qui passe par San Sebastian, Santander, Oviedo ;
  • le Camino Portugués, qui vient du Portugal.

Notons que là aussi, et même plus qu’en France, le nombre de variantes est presque infini, on peut jongler entre l’une et l’autre des voies, se « fabriquer » un itinéraire personnalisé.

Saint-Jean-Pied-de-Port-CompostelleSaint-Jean-Pied-de-Port : cette petite ville au pied des Pyrénées est souvent retenue pour le départ, notamment pour les pèlerins qui effectuent le pèlerinage d’un seul tenant. C’était mon choix également. Analysons pourquoi :

Avantages :

  • le pèlerinage au départ de St Jean ne dure environ qu’un mois, soit globalement, moitié moins par rapport à un départ à l’origine des quatre voies françaises (Paris, Vézelay, Le Puy en Velay, Arles) ;
  • à partir de ce point, le balisage vers Compostelle est très présent, impossible ou presque de s’égarer ;
  • est situé au carrefour de trois des quatre grandes voies françaises et peut permettre de rejoindre le Camino Del Norte en 3 petits jours de marche ;
  • très bien fournie en boutiques et points informations.

Inconvénients :

  • la première étape (St Jean – Roncevaux) est la plus dure du chemin (forts dénivelés, vent incessant, longueur) et peut décourager les moins téméraires et surtout laisser des traces dès le début de l’expérience ;
  • les hébergements sont assez chers, du fait du nombre important de pèlerins transitant par cette ville.

Dois-je partir seul ou accompagné ?

Il est difficile de répondre à cette question car cela dépendra en grande partie de la motivation (voir première question). Nous allons cependant donner les avantages et inconvénients des deux formes de pèlerinage.

Seul

Partir seul est certes un choix qui est quelque peu effrayant pour certains, mais vaut à coup sûr le coup ! Voyons pourquoi.

Avantages :

  • on n’écoute que soi pour les pauses, les lieux d’hébergement, les visites, les jours de repos, l’itinéraire, la longueur des étapes, l’heure du lever et du coucher etc. En fait : la liberté totale !
  • on s’ouvre plus facilement aux autres. Rapidement, notre nature humaine prend le dessus et on cherche à se sociabiliser. On rencontre ainsi de nombreuses nouvelles personnes, qui nous offrent à chaque fois un enseignement sur notre propre vie, nos valeurs. Les échanges sont facilités avec ces personnes et très enrichissants ;
  • on choisit seul le groupe avec lequel on veut partager tout ou partie du chemin, sans que personne d’autre nous freine ou nous pousse à intégrer un autre groupe contre notre gré.

Inconvénient (oui, au singulier, car je n’en vois qu’un !) :

  • décision difficile à prendre car l’on est tous habitués à nos proches, nos amis et, sans le savoir, à un confort de vie sociale. Lorsqu’on est confronté à un éventuel départ seul, cela peut effrayer.

A plusieurs

Avantages :

  • Chemin de Compostelle - compagnonsrassurant : en cas de coup de mou (physiquement ou moralement), l’autre ou les autres peut (peuvent) vous soutenir ;
  • motivant : dans les moments de doute, que ce soit avant le départ (« dois-je vraiment partir ? ») ou pendant la marche, le fait de partir à plusieurs peut permettre de discuter de ces doutes et de les effacer.

Inconvénients :

  • on s’ouvre moins facilement aux autres. Attention, cela dépendra malgré tout des personnes avec qui vous partez et de votre personnalité, mais lorsqu’on voyage en groupe, on a une tendance naturelle à se satisfaire de ces relations sociales ;
  • peut vite tourner au cauchemar : certains se rendent compte rapidement que marcher des heures avec son(sa) meilleur(e) ami(e) n’est pas pareil que d’aller boire un café avec lui(elle)… Et regrettent vite leur choix. C’est d’autant moins évident de dire franchement à son meilleur ami qu’il vous agace, que vous avez besoin d’air, qu’à des inconnus avec qui vous ne marchez que depuis quelques heures/jours.

Pour conclure sur ce point, je vous fais part de ma propre expérience : je suis parti seul, peu rassuré et je me suis très vite félicité de ce choix. J’ai rencontré plein de personnes extraordinaires, tout en gardant mon indépendance et mes moments de solitude quand j’en ressentais le besoin. Après à peine quatre jours, nous avons formé un groupe de neuf jeunes marchants tous ensembles, mais j’ai petit à petit rencontré moins de monde. En effet, je me suis satisfait du groupe solide que nous formions et ne me suis pas intéressé aux nouvelles personnes comme je l’avais fait avec mes huit compagnons au départ. J’ai donc du faire un vrai travail sur moi pour continuer de m’ouvrir aux autres, et j’en suis ressorti grandi !

Enfin, je vous déconseille fortement de céder à la tentation de répondre aux annonces de pèlerins qui recherchent des « compagnons de marche » sur internet. C’est le meilleur moyen de gâcher toute votre expérience ! (Note de François : je vous conseille d’ailleurs vivement la lecture de cet article).

Faut-il se préparer physiquement au pèlerinage ?

Pour répondre à cette question, il faut que vous vous en posiez d’autres qui concernent :

  • votre âge
  • votre expérience de la marche
  • votre condition physique générale
  • le type de pèlerinage que vous prévoyez de réaliser (morcelé sur plusieurs années, en une fois ; quel itinéraire, certains étant bien plus durs que d’autres ; votre lieu de départ ; etc.).

En effet, en fonction des réponses à ces questions, votre préparation physique (si vous prévoyez d’en faire une, ce que je vous conseille malgré tout), ne sera pas la même.

Pourquoi faire une préparation physique ?

Cela permet de tester votre matériel (mon sac est trop lourd, tel objet n’est pas nécessaire, ou tel autre m’est vraiment indispensable, etc.) mais aussi votre motivation (finalement, marcher vingt kilomètres ne me plaît absolument pas, je m’ennuie, dois-je vraiment partir ? (oui ! 😉 ) et, par définition, améliore votre condition physique, « dérouille » votre organisme et le prépare à la marche au long cours.

(Note de François : je vous invite à lire ces deux articles – pourquoi se préparer physiquement et êtes-vous prêt physiquement).

Personnellement, j’avais 22 ans au moment du pèlerinage, une condition physique classique pour mon âge, je n’avais pas randonné depuis au moins 8 ans et j’avais prévu, initialement, de partir de ma porte d’entrée (au Mans) pour rejoindre la voie de Tours puis aller jusqu’à Finisterre, soit un peu plus de 2 mois de marche. De début avril à mi-mai (date du départ), j’ai marché en moyenne 2 fois par semaine. D’abord 8,5km, puis 10km, puis 12km, puis quelques fois 15km et une seule fois 21km (soit une petite étape du pèlerinage).

Au final, je pense que je manquais toujours d’entraînement au départ du pèlerinage, mais étant donné ma jeunesse, mon corps s’est vite habitué à la marche (environ 10 jours). D’autre part, j’ai reçu mes sandales de marche neuves 3 jours avant le départ… N’étant pas des chaussures, je n’avais pas besoin de les « casser » (les user) mais là aussi, c’était un risque que j’aurais pu éviter de prendre en m’arrangeant pour les recevoir plus tôt, les essayer et ainsi m’éviter, comme je l’ai finalement fait, d’emporter la seule paire de chaussures qui me paraissait pouvoir faire l’affaire : de lourdes chaussures semi-montantes en cuir, que j’ai finalement renvoyées à la maison après 3 jours de marche pour environ 50€ (on paie toujours ses erreurs…).

Si vous souhaitez diminuer les désagréments des premiers jours de marche (courbatures, jambes lourdes, fatigue qui s’accumule ou, comme moi, inflammation à la jambe gauche qui se « réveillait » après environ 45 minutes de marche pour ne plus me quitter que lorsque je me « shootais » à l’Ibuprofène), je vous conseille donc d’être plus assidu que moi, et de respecter votre planning de marche. Pas besoin de faire beaucoup, après tout les marathoniens ne courent jamais de marathon à l’entraînement, alors pas besoin pour vous de faire des marches de 25km cinq fois par semaine. Rappelez-vous que l’important n’est pas tant le nombre de kilomètres que vous ferez que la fréquence à laquelle vous marcherez, afin d’éduquer votre corps à marcher régulièrement.

Dernière chose sur ce point : vous vous rendrez compte, par vous-même, que l’entraînement du corps s’obtient surtout sur le chemin lui-même. Vous souffrirez quelque peu les premiers jours, puis vous vous étonnerez de ses capacités incroyables qui vous permettront d’augmenter les distances (les deux dernières semaines, j’ai marché en moyenne 30km par jour).

(Note de François : il faut garder à l’esprit que les tendons et certains autres tissus mettent beaucoup plus de temps à s’adapter à un effort que les muscles (parfois des années) et qu’il faut éviter les augmentations brusques de charges pour l’organisme, au risque de se blesser (charges = intensité des contraintes et durée des contraintes). Il vaut mieux y aller progressivement et commencer le plus tôt possible. Marcher sous l’effet d’anti-douleurs ou anti-inflammatoires n’est pas non plus recommandé, le risque est de créer des dommages sans même s’en rendre compte).

Comment me préparer mentalement et psychologiquement à cette expérience ?

Les chemins de CompostelleTout d’abord, tout le monde ne sent pas le besoin d’une telle préparation. Certains sont sereins et excités par le départ. Dans ce cas, vous pouvez très bien sauter ce paragraphe. Pour les autres qui, à mon avis, sont nombreux, je vous invite à poursuivre.

Il s’agit ici finalement d’appréhender ce qui nous attend, car dès que la décision est prise de réaliser le pèlerinage, des dizaines de questionnements, plus ou moins forts, vous étreignent. Voici quelques éléments qui, je l’espère, vous aideront.

Fixer une date de départ : ce point me paraît important, car c’est celui qui va guider tout « l’avant pèlerinage ». En effet, fixer une date et s’y tenir, c’est : prévoir une préparation physique en fonction du temps que l’on s’est imparti, choisir son matériel et l’éprouver dans les délais, ne pas repousser le départ indéfiniment, au risque de ne jamais partir.

En parler à son entourage : autre point important. Vos proches connaîtront certainement quelqu’un qui randonne et peut vous conseiller, voire vous prêter du matériel, ou même qui a réalisé le pèlerinage (le top !). Ils vont aussi vous épauler dans vos moments de doute, et vous verrez, déjà avant le départ, de l’admiration et/ou de la fierté dans leurs yeux (vous réalisez le rêve de plus de personnes que vous ne pouvez l’imaginer !). Enfin, il vous sera plus difficile de vous défiler si vous décidez finalement d’abandonner le projet.

Se renseigner : le meilleur moyen de répondre à ces questionnements personnels qui vous assaillent, c’est de se renseigner pour trouver des éléments de réponse et faire des choix. C’est rassurant et ça fait avancer. Adressez-vous aux magasins de sport, appelez des associations jacquaires, achetez des livres sur le sujet, discutez avec d’anciens pèlerins sur des blogs, forums, ou avec votre entourage, etc.

Lire des témoignages : eh bien si vous lisez jusqu’ici, c’est ce que vous êtes en train de faire, alors bravo ! Plus sérieusement, certains anciens pèlerins vous apporteront l’expérience du terrain que vous n’avez pas encore et vous aideront à faire vos choix, à vous faire une opinion sur tel ou tel sujet. Je vous conseille le blog de la Belge Sylvie : http://www.radiocamino.net . Très bien fait et complet, cette femme a une philosophie du pèlerinage plus qu’enrichissante !

Une bonne préparation mentale est synonyme de moins de stress et de plus de tranquillité le jour du départ. D’autre part, un esprit plus serein réfléchit mieux et permet de mieux se concentrer sur les nouveaux défis qui s’offrent à nous. Cela peut être utile la veille du départ, au moment de boucler son sac à dos et de ne rien oublier d’essentiel…

Quelle période de l’année est-elle la plus adaptée pour le départ ?

Saint-JaquesAvant de répondre, il faut considérer, en fonction de votre lieu de départ, que le pèlerinage peut durer plusieurs mois et que la météo et la fréquentation du chemin auront évoluées.

Globalement, la saison de pèlerinage, même s’il n’y a rien d’officiel, va d’avril à octobre. En dehors de cette période, il y a toujours des pèlerins sur les différents chemins, mais ils sont bien moins nombreux.

Prenez en compte, au moment de votre choix, le climat et la fréquentation.

Si vous partez un premier avril de Paris, il peut faire assez frais. En revanche, arrivé à la frontière Espagnole (normalement vers début mai), le temps sera déjà bien meilleur. Vous aurez donc à prévoir des vêtements contre le froid mais aussi des tenues légères, bref, un équipement polyvalent et donc plus lourd dans le sac à dos.

Partir début juillet, toujours de Paris, est certainement plus judicieux quant au poids du sac à dos car le climat sera plus chaud durant les deux mois de marche mais peut-être… trop chaud ! Or, la fréquentation du Camino Francès en août (selon notre hypothèse, mois pendant lequel vous marcherez en Espagne) explose et la « course » aux hébergements fait rage, ce qui peut être très frustrant. Vous le voyez, aucun choix n’est idéal. A vous de voir ce qui vous dérange le moins.

Personnellement, je suis parti le 12 mai de St Jean Pied de Port pour arriver, à St Jacques de Compostelle, le 13 juin. Côté climat, je n’ai eu qu’une seule demi-journée de pluie. Le reste du temps il faisait soit beau et chaud, soit beau, soit gris, soit gris et froid. Quoiqu’il en soit, mon équipement me couvrait dans tous les cas de figure (voir ma liste de matériel plus haut, point « quel équipement choisir »).

Côté fréquentation, nous étions dans la période juste avant le « rush », où des milliers de pèlerins se pressent sur le chemin. Il y avait donc du monde sur le chemin, mais rien qui ne soit dérangeant et je n’ai jamais eu aucun problème pour me loger. Je dirais donc que cette période est toute choisie pour réaliser le pèlerinage, si on a le temps nécessaire durant ces mois pour partir.

Cheminer d’une traite ou en plusieurs fois ?

Certains pèlerins font le choix de découper leur pèlerinage sur plusieurs années, marchant une semaine, dix jours, deux semaines chaque année. Dans ce cas, le choix de la période est souvent plus aisé, car plus courte. A vous de faire votre choix. Laissez-moi simplement vous dire qu’à mon avis, la marche d’une traite permet d’apporter un plus grand détachement, une réflexion plus poussée et une plus forte déconnexion, ce que beaucoup recherchent en se lançant sur les chemins.

Dois-je prévoir le retour à l’avance ?

… Ou ne pas le prévoir ? À vous de voir. Les solutions sont nombreuses pour rentrer de Compostelle (ou de Finisterre, ou d’ailleurs !) et nous allons les détailler, mais il vaut mieux parfois ne pas prévoir le retour.

Pourquoi ne pas prévoir le retour ?

Eh bien, savez-vous réellement à quelle date vous allez arriver ? Même si vous avez prévu un planning d’étapes quotidiennes, vous ne pouvez pas prévoir les blessures éventuelles, qui peuvent vous immobiliser plusieurs jours, ou les rencontres que vous allez faire et que vous ne voudrez surtout pas quitter, au point de rallonger ou raccourcir votre expérience, ou encore les éventuels jours de repos que vous allez prendre pour être tombé amoureux d’un endroit, d’une ville, d’une auberge.

Tous ces éléments mis bout à bout peuvent facilement décaler la date de la fin du pèlerinage de plusieurs jours voire d’une semaine et ainsi vous faire manquer vos obligations (vol retour, train, etc.). Je vous conseille donc de ne pas prévoir de date de retour précise, mais de savoir à l’avance les moyens qui existent pour rentrer. Voyons-les ensemble.

L’avion : St Jacques dispose d’un aéroport international, facile d’accès. Renseignez-vous à l’avance des horaires et dates de vols réguliers pour la France (ou ailleurs), afin d’avoir une idée.

Le train : St Jacques dispose également d’une gare, qui relie les grandes villes espagnoles et françaises. Là aussi, renseignez-vous à l’avance des horaires généraux.

Le car : plus long et souvent moins confortable, mais plus économique. Des cars partent de St Jacques en direction d’autres villes d’Espagne. Notez également que pour ceux qui iront jusqu’à Finisterre, il y a une liaison Finisterre – St Jacques qui met à disposition jusqu’à 5 cars par jour, à heures fixes, pour moins de 10€ et environ 2h de trajet.

Le covoiturage : le site Blablacar (qui a pratiquement le monopole en Europe dans ce domaine) répertorie des dizaines de milliers d’annonces de particuliers effectuant des trajets avec leur voiture personnelle et qui mettent à disposition d’autres particuliers des places dans leur voiture, contre une faible indemnité (en général 70% moins cher que le train, pour la même distance). Ce système fonctionne très bien en Espagne et m’a permis de relier St Jacques de Compostelle à San Sebastian (dans le Pays Basque espagnol, proche de la frontière française). Pensez-y pour l’aller, si vous décidez de rejoindre une ville autre que celle où vous résidez pour commencer le pèlerinage !

Mon expérience : arrivé à Finisterre, j’ai pris un autocar jusqu’à St Jacques, puis un covoiturage jusqu’à San Sebastian, puis un second autocar jusqu’à Bayonne et enfin un autre covoiturage jusqu’au Mans, là où j’habite. Le tout m’a certes pris deux jours, mais je ne regrette pas, car cela m’a laissé le temps de revenir progressivement dans ma vie quotidienne, et de prendre du recul sur les cinq semaines de marche qui venaient de s’écouler.

Hospitalité du chemin de Compostelle

Que faire maintenant ?

Eh bien, il semblerait que vous soyez prêt à partir !

Vous avez en effet défini quelles étaient les motivations qui vous poussent à vous transformer en pèlerin, puis vous avez fait un tour d’horizon du choix du matériel indispensable à cette expérience, vous avez défini quel itinéraire vous emprunterez, vous avez éventuellement trouvé un compagnon de voyage, vous vous êtes plus ou moins entraîné physiquement, et psychologiquement, vous avez défini votre période de marche et vous vous êtes renseigné sur les options qui s’offriront à vous au moment de rentrer chez vous. Avant tout, bravo !

Bravo, car vous venez en fait de réaliser l’aspect le moins attrayant de l’expérience, mais pourtant vital ! Maintenant que votre sac à dos est bouclé, que votre coquille Saint Jacques y pend tranquillement attachée et que vos chaussures s’apprêtent à avaler plusieurs centaines de kilomètres au rythme de 4 km/h (Note de François : Ou moins, ou plus ! Voir cet article sur les vitesses de marche), vous pouvez vous endormir sereinement et attendre avec impatience le jour du départ.

Merci infiniment d’avoir lu la première partie de cet article sur Compostelle, et nous nous retrouverons très prochainement pour la deuxième partie (edit : qui se trouve ici), concernant le cœur du sujet : le pèlerinage en lui-même, le « Pendant ».

N’hésitez pas à me donner votre avis, vos suggestions et à me poser vos questions dans les commentaires, j’essaierai d’y répondre et si je ne peux pas, je suis certain que d’autres pèlerins plus expérimentés le feront pour moi !

Auteur : François Jourjon

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142 commentaires

  • c’est bien d’avoir fait un article sur le pèlerinage de St Jacques de Compostelle, mais il faut savoir qu’il existe l’association Rhônes Alpes des amis de St jacques qui regroupe 8 départements et chaque département à une délégation et des réunions selon les départements ont lieu régulièrement le plus souvent une par mois, où nous donnons tous les conseils voulus pour pratiquer le chemin de St Jacques.
    je vous donne le site de l’association http://www.amis-St Jacques.org où tous les renseignements qu’une personne peut obtenir.
    Une petite rectification le mot crédenciale ne s’écrit pas avec un a mais un e.
    Hélène BERTHOD

    • Adrien

      Bonsoir Hélène,

      Merci pour votre commentaire ! Il existe en effet de nombreuses associations qui donnent d’excellents conseils sur le pèlerinage. J’avais moi même consulté l’une d’entre elles avant mon départ. Merci pour votre précision orthographique mais je crois bien que les deux orthographes sont bonnes.

      Buen camino !

      • François Jourjon

        Mince, j’ai déjà fait la correction. Effectivement, pas facile de trouver l’orthographe correcte vu que ça semble provenir de l’espagnol.

    • Bonjour,

      Je découvre votre blog et plus particulièrement la rubrique concernant les chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

      Je me permets de vous apporter une information quant « aux 4 grandes voies de pèlerinage » que vous citez :

      Il y a 5 chemins principaux en France et non 4, il ne faut pas oublier l’itinéraire du Piémont, GR®78 qui relie Montpellier à Saint-Jean-Pied-de-Port en passant par Lourdes.
      Aujourd’hui, l’itinéraire est à l’étude entre Montpellier et Béziers (futur GR®78-1). Le sentier est balisé et aménagé à partir de Carcassonne (GR®78) jusqu’à Saint-Jean Pied de Port. Il est idéal pour une itinérance équestre ou pour ceux qui veulent échapper à la foule et retrouver mère Nature.

      Nous attirons également votre attention concernant l’inscription des chemins au patrimoine mondial de l’Unesco.
      Vous écrivez : « Ceci étant, on distingue pour la France, 4 grandes « voies de pèlerinage », d’ailleurs classées au patrimoine mondial de l’UNESCO  »

      Il faut être très vigilant dans la façon de s’exprimer car comme vous le faîte cela donne l’impression que sont les 4 voies de pèlerinage qui sont inscrites sur la Liste du Patrimoine Mondial, or, c’est inexact les voies ne sont pas inscrites dans leur totalité.

      Le bien «Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France» est un bien culturel en série composé de 64 monuments individuels notables, de 7 ensembles et de 7 sections de sentier particulièrement distingués.

      Nous vous conseillons d’écrire « Les Chemins de Saint-Jacques de Compostelle en France  » est un bien culturel en série inscrit sur la Liste du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1998.

      Je reste à votre disposition pour tout complément d’information.

      Laetitia MARIN

      • jean Pierre

        BONJOUR
        il est souvent oublié : le chemin des Anglais … qui longe la cote de Soulac à Saint Jean de Luz qui rattrape le chemin côtier del nort.
        il existe car plus de17000 personnes l’empreintent par an
        Cordialement

    • Gerard

      Très bien ce blog! J’ai personnellement fait 2 semaines sur ces chemins. Quelques questions:
      -vous prenez du savon ET du shampoing, Decathlon vend un savon liquide en petit flacon PVC, 4 en 1: douche, shampoing, vaisselle et lessive. Essayé, c’est parfait!
      -2 caleçons pour 26g? ça me laisse rêveur, perso, 1 caleçon=60g…
      -collants Mérinos? Qu’est-ce que c’est?
      -pourquoi un matelas de sol?
      Merci pour vos réponses, je pense repartir au printemps et vos conseils me feront voyager plus léger je pense.

  • MICHELE

    articles toujours tres instructifs et sympa. MERCI

    • Adrien

      Bonsoir Michèle, merci pour votre commentaire ! Je suis ravi que cette première partie vous plaise, je vous donne RDV très prochainement pour la suite !

  • mijo

    j’ai remplacé les épingles à linge par des épingles à nourrice :
    moins lourd, moins encombrant, peuvent s’accrocher partout (sac à dos, fil à linge)
    permet de faire sécher chaussettes et tee shirt accrochées au sac à dos. de plus ne laisse
    pas de marque sur les vêtements.
    autre choix en tant que fille une robe très légère qui ne se froisse pas, un vrai plaisir après la douche ou pour faire un petit tour de ville le soir

    • Eve

      tu as tout a fait raison Mijo pour mon petit bout de chemin j’avais pris une petite jupe très légère après les longues marches une bonne douche . et j’ai remarque que beaucoup de femmes font cela…le soir on les voient en robe, jupe…. Mais dans les campings il y a peu de monde….des jeunes oui…des femmes plus agées seules beaucoup moins voir très peu

    • pierre

      bonjour mijo; épingle a nourrice c’est super quand il y a du vent, mais avec une petite corde Nylon c’est mieux.

    • Adrien

      Bonsoir Mijo, Eve, Pierre,

      Merci pour vos commentaires ! Perso j’avais pris épingles à nourrice + pinces à linge. Comme ça si jamais j’avais du utiliser mes épingles à nourrice pour des réparations, je pouvais toujours étendre mon linge.

      Buen camino !

  • claire

    j envisage de faire le gr 5 de nice aux vosges , pouvez vous me donner des conseils , des itineraires .

  • Kim

    Si vous voulez rentrer pour pas cher en avion, vous pouvez aussi allez jusqu’à Porto (Bus dispo à St Jacques), les prix même à la dernière minutes sont vraiment très bas même en haute saison, un Porto-Paris coûte 25€ par exemple… Bon perso je suis rentré en stop mais c’est bon à savoir 🙂

  • Merci pour cet article très complet et plein de bons conseils.
    Ca donne envie de se lancer !

  • Rob

    Nous offrons pension (luxe ou pelerin) sur le chemin a Fontanges, Cantal. Envoyez-nous un email.

  • Rob

    email: litote (@) rocketmail (.) com

  • Je n’envisage pas ce pèlerinage dans l’immédiat, mais par expérience je sais qu’il ne faut jamais dire jamais… C’est donc la curiosité qui m’a poussé à lire cet article très intéressant, car j’ai logé plusieurs fois à St Jean Pied de Port (pour des vacances randos dans la région) en plein été, et j’y ai vu de très très nombreux pèlerins. Ces mêmes pèlerins que l’on croise ensuite sur la route qui mène à Roncevaux, étape effectivement réputée difficile. A ce propos, tu mentionnes le vent incessant, et cela me rappelle une discussion avec le propriétaire de notre location de vacances, nous disant que cette route était impraticable en hiver au col de Cize, à cause de ce vent qui crée des congères, et que quelques personnes voulant braver y ont déjà laissé leur vie. Lors d’une visite nocturne de St Jean Pied de Port, la guide nous a raconté la même chose… Apparemment il y aurait une voie secondaire St Jean-Roncevaux à emprunter l’hiver et par mauvais temps. J’imagine que ceux qui envisageraient cette étape en hiver doivent avoir pris leurs renseignements et le savoir mais bon, si ça peut être utile à quelqu’un… En tout cas merci pour ce témoignage très instructif et enrichissant, j’attends maintenant la partie 2 avec impatience…

    • pierre

      bonjour Sylvie; l’étape de saint jean pied de port a Roncevaux, en terme de difficulté n’est pas si difficile que cela. J’imagine une personne non aguerrie a la marche commençant a cet endroit , alors là oui c’est difficile. ll y a un gite intermédiaire si tu ne veux pas faire l’étape complète qu’il faut réserver a l’avance car il y a beaucoup de monde, il y a effectivement deux voies l une par le col par beau temps, l’autre par la route s’il y a un mauvais temps. là haut le temps change vite, même s’il fait beau en bas et démarre ton étape en petite tenue, envisage d’avoir dans ton sac d’abord de l’eau/citron (le plus important) puis en couche successives un vêtement technique, un polaire léger + un bon polaire, un coupe vent ( goretex), un pantalon, un bonnet et surtout être a proximité d’un groupe, dans tous les cas ne pas être seul, en cas d’embrouille ça peut être fatal. d’après un Américains que j’ai croisé sur cette étape, il refaisait la deuxième fois le trajet car la première fois il a été obligé de faire demi tour……. cordialement

    • Adrien

      Bonsoir Sylvie, Pierre,

      Ah cette fameuse étape ! L’une des plus légendaires. Et pas pour rien ! Contrairement à ce qu’écrit Pierre, j’ai réellement éprouvé quelques difficultés pendant ce premier jour, du certainement à mon manque d’entraînement comme je l’ai décrit dans l’article.

      En revanche, pour répondre à tes questionnements, je n’ai aucune connaissance du chemin en hiver et je ne pourrais donc pas t’aider. Quant à la voie secondaire, là non plus je n’en sais rien. En revanche, il existe bel et bien un refuge en altitude, à Orisson, à 8km environ du départ (St Jean Pied de Port). Penser à réserver !

      Buen camino !

      • andre

        Bonjour nous avons moi et mon épouse le chemin du Puy a st jacques et a st jean nous sommes passez par la vallée que beaucoup de pèlerins appelle par la route je trouve a tort car on ne prends pas tellement la route mais beaucoup de foret et traversons beaucoup de cours d eau et en longeant aussi pas mal. beaucoup de verdure et l avantage on est en bas de la montagne donc on la voie et cela nous avons trouvez très beau ultrea

        • Bonsoir Pierre, Adrien et André ! Et merci à tous les 3 pour vos précisions. A force de vous lire sur cette fameuse étape, je finirais presque par avoir envie de la faire 😉 Surtout que je visualise assez bien le chemin, pour l’avoir parcouru plusieurs fois en voiture (mais pas jusqu’au bout), et je vois très bien le gite intermédiaire en cours de parcours. En tout cas c’est certain, c’est vraiment une très belle route de montagne (j’adore le pays basque, alors forcément….) ! Du moins quand il n’y a pas un brouillard à couper au couteau, car là pour le paysage c’est même pas la peine ! En tout cas si un jour je me lance, j’opterais plutôt pour les mois d’été, ce sera plus simple ! Belle soirée à tous

    • marcel

      Pour aller dans le sens de ce papier, je ne pourrais citer que http://www.noticiasdenavarra.com/2016/11/05/sociedad/navarra/localizado-con-hipotermia-un-peregrino-y-sigue-la-busqueda-de-otro-en-navarra qui démontre la dangerosité du Camino sur cette portion du trajet en hiver …
      Ne jamais sous-estimer les conditions climatiques …
      Froid l’hiver dans les Pyrénées, notamment, mais aussi très forte chaleur en été sur la … Meseta …

  • pierre

    personnellement n’étant pas un sportif de haut niveau, le chemin est de haut niveau, je conseille de préparer physiquement et matériellement le parcours, pour cela un minimum de 15km/j sur 5/6jours consécutifs pour en tirer une petite expérience sur tous les plans. un test d’effort est impératif si vous ne faites pas régulièrement de sport surtout après la cinquantaine, un podologue si des douleurs apparaissent le long du tibia. l’ordre d’importance pour la marche est du bas vers le haut du corps donc, pied chaussette chaussures, articulation, muscles, dos épaules. même les marathoniens en bavent, une analyse constante de sois est nécessaire sur une période de marche (en ce qui me concerne) 65 jours tant physique et psychique ou les deux a la fois. il faut aussi apprendre à marcher, apprendre en marchant. J ai réalisé une marche d’environ 1800km a 27kms par jour, la distance et le nbre de km/j ne constitue pas le plus important d’une marche pour un pèlerin. le poids du sac et de ce que l’on met dedans, en règle général on a tendance a y mettre toutes ses peurs et tous ce qui pourrai servir, 10kg + 2kg d’eau est suffisant pour un homme pour un déplacement non autonome, la portance du sac est sur la hanche, l’appui des brides est sur le devant et non sur les épaules pour laisser libre l’oscillation du sac a dos. je m’arrête là pour le commentaire…… bravo pour votre sujet.

    • Kim

      J’ai pour ma part marché 3000km jusqu’à Santiago, je n’étais pas sportif pour un sous, j’ai même perdu 14 kilo lors de ces 3 mois de marche, mais j’ai la chance d’être encore jeune, j’espère être capable de marcher autant de km à votre age ! Peu nombreux étaient les cinquantenaire passé que j’ai rencontré qui ont marché autant que vous sur le chemin, chapeau bas !

      • Suzy

        Bonjour Kim. Vous êtes jeune. Rassurez-vous. J’ai 66 ans et j’ai commencé mon Chemin de Saint Jacques il y a 4 ans. A ce jour : 2500km, dont 1850 en France. Le Puy en Velay – St Jean Pied de Port, Cahors – Figeac – Rocamadour, Maubourguet – Lourdes – Saint Jean et refait des tronçons qui m’ont plus plus particulièrement. Déjà fait les 150 derniers km : O Cebreiro – Santiago. Cette année, donc, en passant par Lourdes et St Jean Pied de Port jusqu’à Léon en Espagne : 500km en 18 jours.
        Je compte repartir le 18 avril pour achever mon périple espagnol : Léon – Santiago et le cap Finistère. Ce qui ne veut pas dire, une fois arrivée que je ne randonne plus, mais j’ai encore beaucoup de chemins à découvrir en France. Alors bon courage Kim et je vous souhaite de marcher encore très longtemps.

        • rosa

          Bonsoir Suzy, je vais partir de Figeac et rejoindre Cahors par la variante de Rocamadour. J’ai beaucoup de mal à trouver topoguide, en auriez vous un à me conseiller (GR 6 et GR 46)
          merci d’avance

  • Jean-Pascal

    Bonjour
    Avec des amis ,nous avons commencé le chemin de Compostelle en partant du Puy en velais et nous en sommes à Codom!! en 2 fois
    Si je peux me permettre quelques conseils , les voilà!
    Un sac à dos qui ne dépasse pas 8 kilos avec la gourde pleine : sur cet itinéraire ,il n’y a aucun problème de ravitaillement : on est en France pas au fin fond de la jungle !!!!
    Je préconise de bonnes chaussures montantes : il y a des chemins avec beaucoup de cailloux et en cas de pluie importantes les pieds finissent par être trempés en on attrape des ampoules (expérience vécue!!)
    Ce chemin du Puy est très fréquenté : si on ne veux pas avoir trop de monde , il faut partir en avril; par contre les chemins de Vezelay et Arles sont très peu fréquenté

    • pierre

      bonjour jean pascal; en France il vaut mieux prévoir un peu de nourriture dans le sac pour midi, ce qui n’est pas le cas en Espagne. dans le parcours non autonome je trouve que 8kg est un peu juste mais tant mieux pour toi si 8kg te sont nécessaire, personnellement entre 9 et 10kg c’est mieux sans compter l’eau dont 1l en France est suffisant, pas en Espagne ou il vaut mieux démarrer avec 2l, personnellement j’ai bu jusqu’à 5l et toujours avec du citron en forte chaleur. Bientôt la voie du vezelay va rejoindre la voie podiensis par le GR3 pour ceux qui veulent marcher dans le macif central qui est un très joli parcours. cordialement.

  • Eve

    Bonjour, merci pour votre article
    J’ai fait en juillet un petit bout du chemin seule en dormant dans les campings 238 km a partir du Puy quel bonheur, je ne rêve que de continuer mais mes engagements familiaux ne me permettait pas de partir un mois ou…trois…..
    mais j’ai les pieds qui fourmillent avec l’envie de continuer….
    Vos conseils sont excellents….
    La prochaine fois je vais essayer les sandales ….
    Eve

    • Adrien

      Bonsoir Eve,

      Merci pour votre commentaire. J’aimerais vraiment cheminer sur la voie du Puy un jour ! Qui sait ? Je vous souhaite de tout coeur de retourner sur le chemin dès que vous le pourrez, j’imagine sincèrement votre impatience…

      Quant aux sandales, je les préconise vraiment, mais je ne suis pas objectif à ce sujet. Gardez en mémoire qu’elles sont adaptées par temps sec et si vous avez eu le temps de marcher avec AVANT le départ et de vous rendre compte si vous vous faites à ce type de marche… particulier. Certains n’apprécient vraiment pas, d’autres adorent. Il faut donc tester !

      Buen camino !

  • Albino

    J’ai déjà fait la partie Française du Chemin Le Puy / Roncevaux.
    Ayant moi même donné des conseils à de futurs pèlerins dans une association Jacquaire, je vous dit un grand merci à vous deux pour ces conseils très précieux et utiles (qui reflètent bien la réalité) pour qui hésite à faire ce merveilleux Chemin de Compostelle.
    Albino de Tours

    • Adrien

      Bonsoir Albino,

      Bravo pour votre pèlerinage ! Souhaitez-vous continuer une prochaine fois jusqu’à Compostelle (voire Finisterre) ?

      Merci pour vos encouragements, et RDV très prochainement pour la suite !

      Buen camino !

      • Albino

        Bonjour Adrien, oui bien sûr je continu et j’ai hâte de reprendre le CHEMIN.

        Comme je suis encore en activité je suis obliger de faire le Chemin par morceaux, la suite pour moi est en préparation,et si tout va bien en 2016 se sera le Chemin Portugais ( Fatima/ Porto dans un premier temps).
        Le Chemin complet en partant de chez moi sur la Voie de Tours, se sera surement dans quelques année à la retraite, si dieu le veut…

        Pour ce qui est des sandales, je marche avec sur le Chemin depuis des années, c’est génial, pas d’ampoules, pas de chaussettes à laver le soir au gite et le plaisir de passer les pieds dans l’eau fraîche dès que l’ occasion se présente…
        Sur les chemins difficiles, il faut dire que l’on marche différemment avec des sandales, je fait pour ma part beaucoup plus attention ou je met les pieds.

        Bon Chemin à toutes et à tous

  • Guy

    Très bel article, très intéressant. Vivement la suite !!!

    • Adrien

      Bonsoir Guy,

      Merci pour votre commentaire, c’est top de voir de la satisfaction chez nos lecteurs ! RDV très vite pour la deuxième et la troisième partie. Avez-vous déjà cheminé vers Compostelle ?

      Buen camino !

    • Brigitte

      Bonsoir , très bel article. Les conseils sont précieux pour les néophytes. Merci beaucoup .

  • Christiane

    Bonjour, merci pour cet article très claire.
    Ce chemin fait rêver beaucoup de personnes dont moi et j’espère bien un jour pouvoir me lancer grâce à tous tes conseils.
    J’attend le prochain article.

    • Adrien

      Bonsoir Christiane,

      Merci pour ton commentaire ! J’ai écrit cet article dans le but intime de pousser ceux qui en rêvent à franchir le pas, alors je ne peux que souhaiter qu’un jour tu te lanceras dans cette fabuleuse expérience. A très vite pour la suite qui, je l’espère, te satisfera tout autant !

      A bientôt

  • serge

    Bonjour, tous les renseignements sont bons à prendre. Pour ma part je pense qu’une lampe frontale est inutile un téléphone portable faisant le tout (sauf le café ).

    • pierre

      bien, avoir de la lumière le matin en partant du gite et pour ne pas laisser du matériel. cordialement

    • Kim

      Ah… les inconditionnels du matin qui se lèvent à 4h et qui vous réveille avec leur frontale à pleine puissance… Bon moi la frontale c’était surtout pour les marches nocturnes, Même pas la peine d’y penser avec un téléphone 🙂

    • Adrien

      Bonsoir Serge, Pierre, Kim,

      En effet certains portables font lampe torche et c’est pratique. Mais plus difficile à fixer sur sa tête pour garder les deux mains libres… La lampe frontale est indispensable pour ceux qui souhaitent partir tôt, car même en suivant les autres pèlerins, on peut rapidement se perdre.

      Buen camino à vous !

  • Marie38110

    Merci à tous les deux pour la rédaction de ce premier volet du pèlerinage. J’attends avec impatience les deux autres articles. Est-ce que ces articles me décideront à partir ? Peut-être !

    En plus des explications ci-dessus, je vous invite à voir le documentaire réalisé par Alain de la Porte et son épouse pour CONNAISSANCES DU MONDE. J’ai visionné ce film avec les commentaires de l’auteur et cela était très enrichissant de dialoguer avec ces deux personnes après la projection.

    Plus romancé, il y a également un super film réalisé par Emilio Estevez « THE WAY – la route ensemble »

    Bon camino à tous

    • Adrien

      Bonsoir Marie,

      Merci pour votre commentaire, je suis ravi qu’il vous ai plu, et j’espère que les deuxième et troisième parties vous plairont tout autant !

      Je ne connais pas ce documentaire, pouvez-vous nous en dire plus ? Il aborde le thème du pèlerinage ?
      Quant à « The Way », je dirai que c’est LA référence dont tout le monde parle sur le chemin (véridique !), même si en soit le film n’est pas une perle.

      Buen camino !

      • Marie38110

        Il semblerait que ce film ne soit plus en présentation en salle en ce moment et je n’ai pas trouvé le film à acheter sur le site de CONNAISSANCE DU MONDE. Alain et Sylvaine DE LA PORTE ont filmé leur parcours du PUY EN VELAY à FISTERRA (si ma mémoire est bonne, ils ont réalisé le film sur trois pélerinages).
        Par contre, il y a actuellement en salle un film présenté par Eric FONTANEILLES intitulé COMPOSTELLE – LE VOYAGE INTERIEUR. Je n’ai pas vu ce film. Pour voir s’il passe près de chez vous, il faut se rendre sur le site de CONNAISSANCE DU MONDE.

  • Didier

    Bonjour à tous.
    Trés bonne article.
    Moi mêmes l’ayant fait avec ma soeur aujourdhui décédé nous l’avons fait sur quatres années nous l’avons finit en 2005 moi même je suis allée ju’squau cap finistére.
    Ont n’en reste toujour imprégné de se quond n’a vécus et partargés avec les autres, car cest vrai que c’est un partage.
    Mais j’ouvre une parenthése ( sur la triche des cents derniers kilométres avant Saint-jacques).
    Les deux ennemis quond à sait le poids de son sac et soi même, car on se découvre soi même.

    Bon Camino pour ceux qui vont le découvrir.

    • Kim

      Cette « triche » est surtout valable pour les Espagnols peu scrupuleux pour qui avoir la « Compostella » fait bien sur leur CV, pour le reste du monde, le chemin de St Jacques commence à St Jean. Pour nous Français, il démarre souvent du Puy en Velay.. C’est vrai que le surnom d’autoroute est amplement mérité sur les derniers km, à cause des colonnes d’ado qui envahissent les sentiers avec leurs sac énorme et leur chaussures toute neuves. On y croise des équipes de toutes les couleurs, jaune, bleu, vert etc… c’est un peu déstabilisant car ils ne sont pas dans l’esprit mais bon… chacun son chemin comme on dit !

      • didier

        Effectivement, les derniers cents kilomètres sont pollués par des cohortes de « faux pélerins » bien reconnaissables : chaussures propres et nettes, petit sac à dos car ils font transporter leurs sacs, manque de savoir-vivre dans les albergues, touristes que l’on promène sur le chemin pour voir les pélerins (tout juste s’ils ne donnent pas des cacahuètes à ces gueux de pélerins pas très nets), etc… Bref, chacun son chemin mais c’est un peu agaçant et à contrario, les paysages de Galice compensent cela, fort heureusement.
        Pour en revenir à cet article fort intéressant, comme l’a souligné une intervenante, des associations présentes dans toute la France renseignent très bien. Je suis passé par là et j’ai toujours eu des retours d’expérience de valeur. Maintenant, cela va être à mon tour d’en faire modestement part (Tours-Roncevaux en Avril et Roncevaux-Santiago en Septembre).
        Au sujet de la liste, qui est bien, je n’ai pas pris de matelas car j’ai toujours dormi dans les albergues. Par contre, le petit « sac à viande » en tissu léger (environ 130 grammes) est très bien pour s’isoler de matelas qui n’ont pas quelquefois de protection. Mais beaucoup d’albergues ont tendance à fournir un kit de housse (matelas et taie).
        Un fil à linge en nylon de 3.5 mètres est utile car les places sont chères en période de rush comme en septembre. J’ai remplacé la veste de pluie par une cape (et non un poncho) qui est aussi un bon coupe-vent. N’oubliez pas non plus, les bâtons qui, en terrain accidenté, en cas de grand vent sont bien utiles pour stabiliser, équilibrer, soulager et améliorer le rendement du marcheur.
        Une petite remarque concernant le départ de St-Jean : cette étape est de loin la plus dure et l’attaquer à froid peu laisser des traces pour ceux qui n’ont pas fait un bon entraînement. Donc, si possible un bon training avant ou bien partir 2 ou 3 étapes avant st-jean pour mieux apprécier le pays basque. Je suis admiratif de voir des pélerins venant de l’autre bout de la terre, ayant voyagé plusieurs heures voire une vingtaine, prendre le train, le bus, arriver dans l’après-midi et le lendemain matin enquiller la montée (montée bien raide qui commence dès la sortie de la porte d’Espagne…).
        Buen camino à tous

    • J’ai lu quelques commentaires. Il ressort souvent cette critique « les faux pèlerins des 100 derniers kms ». Je ne comprends toujours pas pourquoi cela gène tant que ça. Personnellement, j’ai marché de Saint Jean PP à Santiago de Compostelle et je suis partie seule. J’ai fait des rencontres exceptionnelles. Si vous êtes vraiment dans une démarche personnelle profonde, pourquoi jalouser ou critiquer ces personnes qui ne décident que de faire les 100 derniers kms ? Peut-être, voient ils leur chemin comme une balade ? Peut être n’ont ils pas l’endurance nécessaire pour faire plus ? Peut être n’ont ils pas le temps ? Peut importe ! Chacun fait ce qui lui plait…

      Sinon, si je devais choisir quelque chose dont je n’aurai pas pu me passer durant ce chemin dans l’ordre voici mon top 5 : Mes bâtons – Mon savon de marseille (lessive + toilette) – mes épingles à linge et épingle à nourrice – Mon coussin repose cervicales – mes boules quies et masque de nuit.

      J’ai écris quelques articles sur mon blog et j’ai fait une video concernant la préparation de mon sac à dos, un film est en préparation et d’autres articles biensûr.

      N’hésitez pas ! Les chemins de Compostelle ont quelque chose d’envoûtant ! Je ne pense qu’à une chose… Repartir 🙂

      • Didier

        Ce que je voulais dire sur les 100 dernier km. C’est parfois la triche de certain pélerin qui prennes des taxis ou le bus qui nous permette pas d’avoir de la place dans les albergues.
        Bien sur que c’est chacun son chemin et ses convictions.

      • Germaine

        Bonjour
        Je suis triste de lire que vous appelez des tricheurs ceux qui ne vont faire que les cent derniers kilomètres. J’aurai en 2021, 85 ans et je voudrais faire ces 100 derniers kms, seule et je ne pense pas être tricheuse . Je marche 5km tous les jours mais je voudrais faire ces 100km en étapes de 10/11 kms afin de me mettre à l’épreuve et de me sentir capable de faire cela.
        Merci pour vos remarques et pour ce blog.

    • Adrien

      Bonsoir Claire, Didier, Kim,

      Merci pour vos commentaires 🙂 En effet c’est un vaste débat que celui concernant les « faux pèlerins ». Je n’ai personnellement pas été gêné de leur présence (encore heureux) : le chemin n’appartient à personne. Ils peuvent dérouter, certes, quand on a l’habitude d’une fréquentation moindre durant les jours précédents. Mais ils sont là en effet avec une approche différente de la nôtre, le tout est de les respecter.

      On croise souvent des familles avec de jeunes enfants sur ces 100 derniers kilomètres, famille qui ont décidé de passer leurs vacances sur le chemin, faire une longue balade tous ensemble. C’est l’occasion d’échanger avec eux !

      Claire, pouvez-vous nous donner le lien de votre blog ?

      Buen camino à vous 3 !

  • excellent article, exhaustif.
    j’ai commencé cette randonnée en 2013 depuis Vezelay et en deux fois (2013-2014) je suis arrivée à SJPP. cette année : année « sans » because blessure genou.
    mon sac : un deuter de 30 L jamais chargé à plus de 7 kg en général. La liste donnée est très bien. J’ai marché en chaussures montantes la première année, en sandales la seconde. Je continuerais en sandales. je trouve le deuter trop lourd à vide, je vais changer ça.
    mon « camel bag » : deux bouteilles plastique d’eau du commerce, dont je perce un des bouchons : j’enfile la dedans une tubulure de perfusion (3 euros en pharmacie). et ça me fait une pipette top. et pas lourd ni cher. 1litrte m’a toujours suffit : on trouve partout à se faire remplir les bouteilles.
    j’alterne bivouac nature et gite pèlerin.
    le chemin de Vezelay : j’adore, chemin de solitude plus que sur celui de du Puy, moins d’aspects commerciaux, superbes rencontres.
    bon chemin à tous ceux qui seraient tentés; que du bonheur !

    • Adrien

      Bonsoir Béatrice,

      Merci pour votre commentaire ! J’espère que votre genou va mieux. Chapeau bas pour votre pèlerinage, et bien joué pour le poids de votre sac, ça a du en faire jalouser plus d’un, comme pour moi ! L’idée du camelbag fabriqué maison est top, il fallait y penser !

      Buen camino pour vos prochaines éditions !

  • Claude

    Je suis Canadien et Québécois. J’ai fortement apprécié ces conseils. Si vous pouvez répondre à mon interrogation. Je désire faire le Caminio del Norte d’Espagne, d’Irún à Saint-Jacques-de-Compostelle en quelques semaines (fin août à septembre). J’ai choisi d’atterrir à l’aéroport de Pau (Pyrénées) et de prendre le train (TGV) jusqu’à Irún. Est-ce un bon choix d’aéroport? Je désire prendre l’aéroport de Saint-Jacques-de-Compostelle seulement pour le retour au Canada. Merci

    • didier

      Bonjour Cousin,
      Si tu vas à Irun, le plus approprié serait d’aller à l’aéroport de Biarritz- Anglet-Bayonne (une ligne Air France part d’Orly pour ce lieu). De la gare de Bayonne, c’est ensuite direct jusqu’à Irun.
      De l’aéroport de Santiago vers Paris CDG, tu as Vueling pour environ 100 €.

  • Jean-Pierre

    Très bon article où je retrouve ce que l’expérience de nombreux pèlerinages à Santiago m’a appris. À diffuser auprès des candidats à un premier départ. J’attends la suite.

    • Adrien

      Bonsoir Jean-Pierre,

      Merci pour votre commentaire, j’espère que les deux suites vous plairont aussi 🙂 Si vous connaissez de tels candidats, n’hésitez pas à leur parler de cet article !

      Buen camino !

  • Olivier

    Bonsoir,
    Merci pour cet article très intéressant.
    Haa si j’avais eu cela avant mon départ depuis la maison en mars dernier !
    Je me suis contenté de le faire au feeling, glanant des infos de ci de la et ça à très bien fonctionné aussi.
    Par contre je ne vois pas pourquoi les cigarettes figurent dans la liste de ce dont on aura besoin, par exemple ?!
    Enfin bref, je me réjouis de lire la suite du triptyque
    À bientôt
    Olivier.

    • Adrien

      Bonsoir Olivier,

      Merci pour votre commentaire. Désolé mais je n’avais pas encore cheminé en Mars. Reste plus qu’à partir à nouveau ! Quant aux cigarettes, elles n’ont en effet aucune utilité mais le but de cette liste, comme mentionné dans l’article, était d’être exhaustive, et de mentionner chacun des items présents dans mon sac à dos pendant le voyage, afin de montrer comment j’arrivais au poids final.

      A bientôt pour les suites qui, je l’espère vous plairont aussi !

  • Didier

    Que de souvenirs qui reviennent à ma mémoire en lisant cet article…je voulais faire 1000 km et suis donc parti des Landes il y a trois ans, superbe parcours initiatique que je recommande, des rencontres merveilleuses avec 26 nationalités de tous horizons… Merci pour cet article !!!
    Buen Camino !!!

    • Adrien

      Bonsoir Didier,

      Merci pour votre commentaire, c’est génial de lire autant d’enthousiasme ! J’espère de tout coeur que la suite vous plaira aussi. Bravo pour votre pèlerinage, je suis sûr que vous recommencerez, qu’en dites-vous ?

      Buen camino à vous !

  • DOMINIQUE

    Bonjour,
    Je viens de terminer mon chemin de Paimpol (Abbaye de Beauport) à Santiago par le Camino Del Norte.
    Parti de Paimpol le 15/07/2015 je suis arrivé le 11/10/2015 avec une journée de pose à Clisson.
    J’ai 59 ans et j’ai parcouru environ 2000 km en un peu moins de 3 mois.
    Une expérience unique de belles rencontres un retour sur soi , les étapes sont visibles sur le blog domleviking.
    J’ai profité des conseils de randonner-malin car j’ étais novice en marche et ai voyagé avec un sac d’environ 11kg eau comprise 1.5l (certes pas optimisé) mais je ne le sentais plus après un mois de marche.
    Le chemin du Nord en Espagne est magnifique même si plus difficile et surtout beaucoup moins fréquenté que le Camino Frances.
    Larticle est très intéressant Buen Camino

    • Adrien

      Bonsoir Dominique,

      Merci pour votre compliment et bravo à vous pour ce pèlerinage, impressionnant ! J’ai souri en lisant votre commentaire car j’ai agi exactement comme vous : randonner-malin trois fois par jour pendant plusieurs semaines et vous êtes prêt pour partir sur la Lune, ou presque !

      Buen camino !

  • Anne-Marie

    Bonjour,
    Merci pour cet article fort intéressant. Je pars l’an prochain en juillet non pas à Compostelle ( trop fréquenté pour moi) mais à Assise ( le chemin d’Assise: Vezelay-Assise: 1400 km), en solo… comme cadeau de retraite! ( 65 ans).
    Je suis en pleine préparation et les articles de Francois me sont d’une grande utilité.
    Je suivrai avec beaucoup d’intérêt la suite de cet article.
    Et, peut être, de vous donner le récit de mon chemin, l’an prochain à la même époque! 😉

    • Athos

      Bonsoir , Anne-Marie … j’ai fait Assise en 2013 (18mai/10juillet )) . j’ai un plein carton de cartes de France et d’Italie , et , de photocopies du topo-guide . Si vous êtes intéressée .. je vous fait un colis , moyennant quelques finances !!!!!! Cordialement ……. Ultréîa …. Pax et Bonum .

    • Adrien

      Bonsoir Anne-Marie,

      Merci pour votre commentaire et bon courage pour votre pèlerinage, c’est une belle expérience qui s’offre à vous 🙂

      J’espère que les deux suites vous plairont tout autant et je seras ravi de lire votre expérience l’année prochaine. Qui sait, peut-être cela donnera à François des idées pour son blog ?

      A bientôt !

      • Anne-Marie

        Bonsoir, Adrien,
        Je ferai le retour d’expérience c’est sûr.
        Je viens de parcourir le 2° article tout aussi intéressant que le premier.
        J’ai un remède génial à emporter pour les douleurs et autres inflammations… C’est l’auto-hypnose! et mon retour d’expérience sera surement intéressant sur ce point aussi.
        Merci encore de ce beau partage.

  • Maria

    Trés instructif
    Juste à prendre la desicion de partir seule ou à deux ??

    • Adrien

      Bonsoir Maria,

      Merci pour votre compliment ! Vous pouvez essayer de répondre à cette question grâce à l’article, qui traite du sujet, au point 4 « Seul ou à plusieurs ? ». Chacune des solutions offrent avantages/inconvénients. A vous de voir ce que vous préférez. N’hésitez pas à répondre à ce message pour en discuter, car je considère ça comme une décision importante et j’aimerais pouvoir vous aider pour que vous puissiez la prendre avec sérénité.

      Buen futur camino !

    • marcel

      Partir seul ne veux pas dire cheminer seul …
      Sur le « Frances » – que j’ai fait en septembre 2016 – on rencontre beaucoup de personnes … inintéressantes ou pas, d’ailleurs, mais c’est notre personnalité – la mienne de vieil ours des bois – qui fait qu’on s’accroche à certaines et pas d’autres … voire même qui nous fait cheminer seul durant des jours.

  • anne

    bonjour
    j’ai fait Puy en Velay – St jean pied de port en trois étapes dont la derniére en septembre de cette année. Je marche toute l’année,et tous les ans j’allège au mon sac. 7 kg pour 48Kg Dans beaucoup de gites en France il est mis à disposition machine à laver et sèche linge. Sinon laver le linge à la main.
    Je pars seule, mais ne me sens jamais seule. J’y ai fait de très belles rencontres et je n’ai qu’une hâte c’est retourner sur le chemin; les chaussures sont vraiment importantes je marche avec des baskets de marche que je teste avant de partir. J’ai vu beaucoup de pélerins avec des ampoules et chaussés de grosses chaussures de randonnée lourdes et obligés d’arrêter car ils souffraient trop. En équipement j’achète des vêtements qui sèchent rapidement. Je rêve de pouvoir faire ce chemin en une fois. Si vous hésitez les associations de pélerins sont là pour vous prodiguer des conseils.
    bon chemin

    • Adrien

      Bonsoir Anne,

      Merci pour votre commentaire. Et bravo pour votre pèlerinage. En effet, le choix des chaussures est certainement le plus important. Et la décision finale dépend presque à 100% de la personnalité de la personne qui mettra ses pieds dedans.

      Je vous conseille fortement de cheminer en une fois, cela offre une déconnexion, un détachement incroyable et permet de vrais déclics psychologiques (nous y reviendrons dans la suite de cet article).

      Buen camino à vous !

  • christine 40

    bonsoir
    merci pour c’est article bien fait et complet
    pour avoir fait une partie du chemin du nord(Bayonne) je recommande de s’entrainer avec le sac comme si …..pour les réglages,le poids…..et l’inventaire du superflus et nécessaire est vite fait
    .par contre je recommande les tongues pour les douches qui laissent parfois à désirer (propreté)
    pour les chaussures avec des basses ou sandales tout est faisable mais il faut faire en fonction de la saison à laquelle vous partez mais évitez les chaussures de randonnée trop lourdes( vérifier le poids)
    pour la boisson j’ utilisais une bouteille avec un covertube dans laquelle je mettais du jus de citron
    Pour vous rassurer et encore plus de renseignements il y a une association jacquaire dans pratiquement tous les départements
    bon chemin à vous tous
    Bon chemin à vous

    • Adrien

      Bonsoir Christine,

      Merci pour votre compliment, je suis ravi que ça vous ai plu ! En effet l’entraînement en conditions réelles avant le départ est nécessaire. L’idéal étant de s’aménager une petite semaine de marche avec nuit en camping ou hôtel près de chez soi afin de se mettre vraiment dans le « bain ».

      Buen camino !

  • Emmanuel

    Bonjour,

    J’ai lu avec intérêt la liste de matériel pour Compostelle.
    Que portez vous comme chemise (je vois un T-shirt, mais non porté) ?
    Sandales de gite, pyjama ?

    Un sac à dos doit être confortable. Ceinture et bretelle bien rembourrés, dossier aéré pèsent plus, mais au fil des kilomètres le confort est plus important que le poids-même. Si possible faites un essai en lestant le sac (briques de lait ou de jus de fruit…) .

    • Adrien

      Bonsoir Emmanuel,

      Merci pour votre commentaire. Je n’ai pas compris votre première question et je vous prie de m’en excuser. Parlez-vous de ma tenue pour passer la nuit ? Si oui voici la réponse : j’avais deux t-shirt, identiques, 70% laine mérinos, 30% acrylique, achetés chez Décathlon à 15€ pièce. Ils sèchent vite, sont très respirants, confortables à porter et très léger. Je marchais avec le premier la journée. Arrivé à l’auberge, après la douche, je le lavais et l’étendais et enfilais le second, que je portais donc pour dormir et marcher le lendemain. Arrivé à l’auberge du lendemain, j’alternais de nouveau de t-shirt. Vous l’aurez compris, cela limite considérablement la tenue, et donc le poids.

      Pour converser sur votre deuxième point, je dirais que je ne suis pas entièrement d’accord avec vous. Pour moi, le poids est le sujet de préoccupation n°2 (après le choix des chaussures). Quitte à enlever un peu de confort de marche. Mais l’idéal est en effet un sac à dos léger, bien aéré et rembourré. François met à disposition un guide très bien fait qui aborde le sujet. Sinon, les sacs de la marque Osprey sont de bons produits, encore faut-il disposer du budget correspondant.

      Buen camino !

      • Liliane

        Bonjour,
        Nous sommes partis au mois de mai dernier avec mon mari dans le but de faire le chemin jusqu’à St Jacques de Compostelle en partant de chez nous dans le Vercors et après 500 km nous avons dû nous arrêter à Figeac : en cause un sac trop lourd (12/13kg) qui a causé des dégâts à un genou. Nous avions privilégié l’hébergement en camping et donc nous portions tente, réchaud et matelas, avec des sacs Deuter déjà eux-mêmes trop lourds. Nous pensons repartir mais allégés ! et en auberges !
        Bravo pour votre article et merci aussi à François pour tous ses conseils.

    • marcel

      B’jour.
      Tout dépends de soit, par rapport à l’effort …
      Personnellement, même avec 6 ou 8°C le matin, je partais en pantalon et chemisette … et était trempé de sueur dans la demie heure …
      Donc, choisir en fonction de sa sudation.

  • Patricia

    Bonjour Adrien,

    Ravie d’avoir pu lire un article très bien fait sur le Chemin que je prépare…….. Départ pour moi en juillet 2016 avec ma soeur.
    Une question : pour réserver vos nuits, vous téléphonez combien de jours à l’avance à l’albergue ? la veille pour le lendemain ou bien avant ?
    J’ai vraiment hâte de pouvoir lire le 2e et 3e article, merci pour tout……..
    Patricia

    • Adrien

      Bonsoir Patricia,

      Merci pour vos éloges ! C’est un magnifique projet que vous avez là, avec votre soeur qui plus est, félicitations 🙂 Que diriez-vous d’attendre la sortie de la deuxième partie pour avoir la réponse à votre question ?

      Merci encore et à très bientôt !

  • Marie-Andrée

    BONJOUR
    je suis ravie de trouver ces articles, en ce moment, j’ai quelques réponses personnelles, après trois bouts de chemin (depuis Puy en Velay en 2013, à Decazeville, en 2014 Vézelay jusquà Santiago de Compostella cette année une variante , la voie de Rocamadour).
    surtout cela met en mots( et images?) ma prochaine étape, depuis le mont St Odile (dans les Vosges).Le Camino del Norte?. Je fignole , si je puis dire ainsi, ma préparation:
    -un entraînement régulier , à marcher, les Vosges près de chez moi sont un superbe terrain
    -une habitude à porter le sac, après quelques rando (quelques jours dans les Alpes,)le mien ,
    ( 50l ) va être un sac de 45l avec les affaires , les plus légères possible environ , 7 kg , plus l’eau de la journée.au fur et à mesure , j’allège, je supprime un vêtement,.une boîte, une pochette….
    -les déplacements; d’abord les trains, l’an dernier le covoiturage, financièrement avantageux. pour traverser la France , vers le sud, l’ ouest ;je n’ai pas encore essayé par avion.C’est un casse tête pour moi de prévoir la date, le jour du retour.le moment pour réserver…
    Je suis ravie de trouver articles des « trucs »,et renseignements pour ces démarches.
    Il y a dans les villes importantes , un bureau ,une permanence des associations des Amis de ,(qui m’ont apporté l’aide nécessaire pour les trajets,: chemin et balisage, hébergement possible, )pendant les trois expériences que j’ai vécues .de plus il y a plusieurs sites , associations . qui proposent compte-rendu…en plus de la littérature,des guides , des blog perso.
    Je trouve un bien être à me défaire de mon superflu,( pensées , alimentaire, confort -sauf la douche, j’avoue que cela reste mon premier besoin après l’étape du jour) après mes années de boulot et vie de famille), ceci est à ma portée ;je cherche,à cibler ce qui reste « essence-tiel « dans ma vie.c’est pour cela que je repartirai, et ne manquerai pas de lire la suite …
    salutations
    depuis l’Alsace

    ,

  • jacqueline

    Encore un fois un article au TOP, merci François et merci Adrien, j’attends avec impatience les prochains articles.

    Le chemin me tente beaucoup, et me fait peur en même temps, je randonne beaucoup mais serais-je capable de marcher chaque jour, pendant 6 à 8 semaines (j’habite près de st etienne), et l’âge est là (67 ans), et quelques douleurs parasites s’installent, randos 2 à 3 fois par semaines d’environ 15 à 20 kms

    Merci encore, continuez à me faire réver.
    Amitiées sportives
    Jacqueline

    • Adrien

      Bonjour Jacqueline,

      Merci pour votre commentaire tellement aimable ! Je suis ravi que ça vous plaise, et j’espère que les autres parties vous plairont tout autant.

      Je ne suis pas expert en randonnée ni en pèlerinage mais je puis vous dire qu’il y a nombre de pèlerins bien plus âgés que vous sur le chemin. Pour l’anecdote, j’ai rencontré un Italien de 77 ans qui avait un problème à la hanche depuis des années, ce qui le rendait boiteux. Premier jour (St Jean Pied de Port – Roncevaux, environ 27km avec forts dénivelés), il est partit très tôt, n’arrivant pas à dormir (vers 2h du matin). Donc en pleine nuit, et avec une fort brume qui plus est. Après 8km, il s’est rendu compte qu’il s’était égaré et a fait demi-tour pour ensuite finir l’étape. Il a donc marché 43km au lieu des 27 prévus… C’est un exemple extrême, je vous l’accorde, mais qui peut vous rassurer.

      Pour ce qui est de marcher au quotidien, vous semblez déjà avoir une forte expérience de la randonnée, bien plus que la mienne avant le départ et sachez qu’en allant à votre rythme et en écoutant votre organisme, vous pouvez marcher indéfiniment. N’ayez pas peur de la durée de la marche, l’homo sapiens est fait pour marcher ! Laissez votre corps vous surprendre 🙂 Et pourquoi ne pas diviser le chemin en deux parties de 3-4 semaines, sur 2 années ? Ca permet déjà une bonne déconnexion et vous permettra de tirer des enseignements pour l’année suivante.

      Je vous souhaite de surmonter vos doutes, car cette expérience en vaut vraiment la peine !

      • jacqueline

        Merci Adrien pour votre réponse et vos conseils, je viens de lire la deuxième partie de votre récit, le rêve était là……………….
        Merci encore.

  • Jacques

    Bravo pour votre article ainsi que pour tous les commentaires qui s’y rattachent. Faire une partie du chemin est important pour moi mais pas tout car j’ai 80 ans. Je suis en très bonne forme après une vie sportive bien remplie mais faire les 150 derniers kms pour rejoindre Saint-Jacques, est-ce raisonnable ? Bien cordialement, Jacques

  • Jean Louis

    Comment s’est passée la descente,plutôt infernale, sur Ponferrada ,en sandales?
    Bien cordialement

  • Glops

    Bravo pour ces conseils que j’approuve, conforté par ma propre expérience de la rando au long cours.
    J’ajoute qu’ils sont valable pour toutes les randonnées sur les GR en belle saison et sur chemin non montagnard.

    Je n’ai pas « fait » Compostelle, mais j’ai suivi ce chemin (à 60 ans) de Genève à Rocamadour via le Puy lors d’un périple qui me menait à Cognac au départ de Genève sur env. 1000 km. Je qualifie ce trajet de facile, hormis quelques montées un peu « vaches » (en %, en longueur ça va)…
    Mon sac (à l’époque un 50+10 litres de D4 de 1,9 kg à vide, maintenant j’ai un 50 l de 1.1 kg) faisait environ 11-13 kg suivant la nourriture à bord, y compris tente et croquettes de chien (un westie craintif de 7 kg, 2 ans à l’époque et pas du tout optimisé pour les sorties nature).
    Je suis personnellement adepte des sandales (TEVA, les moins chères) sur ce genre de cheminement, avec des chaussettes étanches pour les jours humides (euphémisme pour la pluie… ). J’ai pris l’habitude de ne pas trop marcher en cas de mauvais temps, préférant en profiter pour faire des pauses. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir un poncho ultra léger, pour au cas où !..

    J’ai une autre habitude : improviser mes étapes au (presque) jour le jour sur carte IGN au 25000 que j’achète au fur et à mesure (en les renvoyant par la poste de temps en temps pour pas me les trimbaler sur tout le trajet, c’est vite lourd le papelard) , ou que je m’envoie à l’avance en poste restante si je les possède déjà. Il m’arrive souvent de ne PAS suivre les sentiers prévus par le GR pour : soit visiter un endroit, soit prendre un raccourcis, soit éviter une montée pénible ou pour faire des provisions. J’avoue qu’avec un chien et un sac à dos, c’est pas toujours facile d’aller visiter des trucs…

    Mes étapes sont genre un tiers de bivouacs, un tiers de camping et le reste en gîte d’étape sans jamais réserver quoi que ce soit et même des fois l’hôtel. Je marche entre 5 et 35 km/jour, suivant la motivation, la fatigue, l’état du chien, la météo et/ou les sollicitations du chemin, n’ayant pas de programme, ni de réservations ça laisse plus de possibilités d’improvisation. Avec la tente, je ne me préoccupe pas trop de l’endroit où je m’arrête, sauf dans les zones urbaines, les moins drôles à traverser.
    Je pars en général seul, mais il m’arrive souvent de marcher avec les gens qui vont dans le même sens que moi. Je préfère seul pour favoriser les rencontres en route car j’ai remarqué que la perception du marcheur par l' »autochtone » n’est pas pareille si on est en groupe (à partir de 2, donc).

    Je conseille également de faire 1 jour de repos par semaine env., histoire de rester en forme. Mais ça concerne plutôt la partie 2 que j’attends avec impatience.

    Ah oui : il n’est pas parlé de budget dans cet article, il est préférable (de lapin) d’en prévoir un assez large, en fonction de votre manière de marcher, de la longueur du trajet et du confort que vous prévoyez d’avoir. Même au moyen-âge, ceux sans le sou étaient (mal) vu comme des mendiants (aujourd’hui on dit SDF).

    Lisez bien ce blog si vous n’avez pas l’expérience, il est bourré d’excellents conseils et lancez-vous si vous en avez l’envie, c’est en fait beaucoup plus facile que ce que l’on croit. Si vous êtes capable de marcher quelques heures par jour, vous pouvez surement le refaire le lendemain, puis le lendemain, puis le lendemain, puis le… etc.
    Si certains sont intéressés, je peux éventuellement envisager une mise en ligne du trajet, des photos, du descriptif du sac ou des réponses à des questions existentielles.

    Bonne route, buen camino, ultreia, etc… Vivez longtemps et prospère (youp la boum)

    PS, Effectivement, on trouve de tout sur ce chemin : des marcheurs, des pèlerins et des touristes . Heureusement, pas de patous.

    PPS, Zut, j’ai été trop long, j’espère avoir été un peu utile avec mon expérience…

    PPPS, © pour GR, TEVA, IGN et D4, bien sûr… on veut pas d’ennuis !

    • Nathalie

      Je vais partir du puy en Velay jusqu’à conque et ma question est…est ce qu’il faut prévoir un topo guide ou une carte pour effectuer le trajet ou sur place la route et lieux a visiter sont assez bien indiqué

  • Xiane

    Merci Adrien… j’ajouterais quelques détails ou adaptations qui me paraissent utiles au vu de mon expérience.

    SG pour les femmes (2) pour le change)
    slips (2) en synthetique léger si vous le supportez, mais on en trouve de très légers en coton.
    Pinces à linge (j’ajouterais un bon morceau de fil plastique… bien utile s’il n’y a pas de corde à linge !!) + un cintre fil de fer (genre ceux des pressings) que l’on peut plier pour ranger dans le sac et déplier pour étendre le T shirt. On peut l’accrocher n’importe où (même sur le sac s’il est encore humide le matin…)
    A noter qu’on peut toujours se renvoyer à domicile par la poste les objets inutiles que l’on souhaite garder…

    Perso je trouve la cape de pluie bien pratique (pas le poncho, celle avec manches et qui s’ouvre entièrement devant) on peut l’enfiler SUR le sac à dos et en cas de pluie intermittente l’ouvrir et « respirer » sans l’enlever chaque fois.
    Les guêtres montantes imperméables se sont avérées bien pratiques un jour de pluie battante ininterrompue !! une casquette longue visière pour protéger le visage.
    veste polaire bien pratique en plus… les 2 remplacent la veste de pluie.

    J’ajouterais un pantalon/ou short léger (ou jupe) pour l’étape le soir pendant que le pantalon de marche respire ou sèche… et une paire de sandales super légères pour mettre le soir après la douche et laisser les chaussures de marche respirer.
    Des chaussures de marche montantes, imperméables, légères, pas en cuir… beaucoup plus faciles à faire sécher. Perso j’ai trouvé difficile de marcher toutes la journée avec des sandales (mal aux pieds le soir…)
    Je n’ai jamais eu la moindre ampoule ni pb de pieds, ce qui n’était pas le cas de mes copines… ma technique : visite chez le pédicure 3 semaines avant le départ, puis tous les soirs massage des pieds avec une crème grasse, et j’ai continué pendant le pélerinage, tous les soirs après la douche.
    Pas de matelas (toujours dormi en gîte, mais un sac à viande en soie (Decath), très léger et super agréable pour s’isoler de la literie.
    … et les bâtons bien sûr !! la cape de pluie avec manches permet de les utiliser sans pb même sous la pluie quand le sol peut être glissant !!
    Pour l’entrainement, j’ai fait avant le départ une rando d’une semaine dans ma région, allant de gite en gite le sac au dos avec tout mon matos. Une bonne façon de trier le nécessaire du superflu dans le sac et de tester sa resistance, les chaussures si besoin, et le poids du sac… Précision : j’étais entraînée, je marchais régulièrement… et quand je suis partie, j’avais quasi 60 ans (pas 22 !) mais tout s’est bien passé 😀

    Amicalement

  • Yves

    Trés bien, cet article; et pour le complèter un peu, le plus dur est, comme tu le dis, de se décider à partir.
    Ensuite, si on se connait un peu, marcher à un rythme régulier (en dessous de 95 pas / minute, sinon je force….et la tendinite est assurée! ); boire souvent….ce qui entraine un surpoids du sac de 3 à 6 kgs d’eau (selon les Chemins pris…car il n’y a pas que le Camino Francès ( Via de la Plata, Camino du Levante etc avec des étapes de 20 à 30 km sans point d’eau). Essayer aussi de faire les 2/3 de l’étape avant la collation de midi; Quant à l’entrainement de départ, il peut se faire les 8 premiers jours du Chemin avec des distances appropriées ( 15, 20 ou 25 km selon ses capacités ) mais égales chacun de ces 8 jours. Après, selon sa forme, ses désirs, les lieux à visiter etc…, on peut se permettre une plus grande fourchette de km…( pour moi, elle peut varier de 10 à 50 km par jour) . Le principal: prendre plaisir à tout ce que l’on voit, aux échanges, à ce que l’on vit; en un mot, être bien dans sa tête, et les pieds suivront. J’ai commencer à marcher sur les Chemins de Compostelle à 66 ans, et depuis 4 ans, je fais chaque année entre 1000et 1500 km, seul, jusqu’à Santiago avec le même plaisir, et l’ émerveillement en plus à chaque fois. Alors croyez en vos possibilités, il est étonnant de voir nos capacités cachées. A tous,  » BUEN CAMINO ! « 

  • Marie38110

    Quel plaisir de lire le vécu et les conseils de chacune et chacun sur ce chemin.
    Merci encore à Adrien et François pour cet immense sujet qui semble passionner beaucoup de personnes.
    J’attends avec impatience les volets 2 et 3

  • Marie38110

    Pour ceux ayant déjà fait ce pèlerinage, aviez-vous un GPS ou des cartes ?
    Le balisage est-il suffisant pour se repérer ?

    • Marie Andrée

      Pour une marcheuse,pas très à l’aise pour s’orienter, cela a fait partie des peurs à surmonter.Je peux raconter.,pour Marie..
      mon premier bout de chemin,j’avais commandé 2 cartes ign qui ne couvraient ni le debut ni la fin de mon projet! et un topo guide de la ffrp pour aller du Puy en Velay à Conques
      J’ai sur mes 6 journées ,perdu et cherché le balisage 2 fois;un orage qui menaçait m’a fait perdre le balisage; Une autre fois,une inattention;.comme c’est un chemin fréquenté,j’ai retrouvé après un détour de deux heures!le traçage balisé, -et avec la carte ign j’ai compris mon erreur,après coup!
      Ce que j’en ai retenu: il est impératif de faire demi-tour ,jus qu ‘au dernier repère qui me dit où j’étais avant de me perdre.Il m’est arrivé souvent de retourner sur mes pas,pour vérifier un changement de direction.Si j’avais bien regardé les indications.
      L’année d’après ,la via Lemovensis m’ a été très bien présenté à Vézelay par les bénévoles de l’Association des Amis de St Jacques .Ce qui ,en plus d’un pèlerin belge qui nous a renseignées sur « opennrunner » avec les étapes ,tracés, hébergements qu’on peut télécharger, ;nous avons avancé sans difficulté d’orientation ,une amie et moi en plus on disposait d’un guide du Petit Futé et du topo guide de la FFRandonnée.
      .Après une semaine , j’ai continué seule, avec les descriptifs et tracés donnés par les associations de pèlerins, l’accueil est bien fait , dans les grandes villes ou dans les gîtes tenus , par des hospitaliers, Ils donne des adresses pour les étapes à venir.J’avais cette année là,opté pour emporter un smartphone.Mal utilisé:envoyer des photos,depuis l ‘Espagne, j »avais vite dépassé mon forfait !
      Maintenant je téléchargerai d’avance le gros des étapes;grâce à ce site,je vais même comprendre comment faire des tirages papier!
      Pour le chemin en Espagne ,j’ai continué a pouvoir faire confiance aux  » flècha » (balises du Camino Frances) , présentes très régulièrement) donc j’ai pu aller au bout sans me perdre( à une fois près pour cause de bavardage)Une amie pèlerine m’avait indique le guide Rother (utilisé bcp en Allemagne je crois), les « cartes » ne sont suffisantes,mais il y a le plan des villes ; en plus le Camino Frances est vraiment balisé « facile » .Cela me fait ,le pied!marcher tranquille,la tête légère,
      .Cela m’a permis cette année ,pour un troisième bout de chemin,de repartir seule,avec le guide des » Rando-editions », sur une variante, La voie de Rocamadour, (,c’est souvent suivre un GR,donc des chemins que j’ai trouvés magnifiques, ,sans difficulté avec le balisage refait depuis 2008 je crois.;je garde l’habitude de mes débuts hésitants de passer dans les offices de tourisme,de discuter avec les hospitaliers,ou d’autres marcheurs a propos des étapes passées ou à venir.,avec le soir le partage du repas,.
      Cette année c’est un changement par rapport au balisage indiqué qui m’a induit en erreur et je n’ai atterri que tard dans la soirée, à mon gîte, et encore avec l’aide d’ autres randonneurs
      .Le choix d’aller seule permet ces rencontres-là.Je n’ai qu’une hâte :repartir
      Je suis ravie ,merci François; et Emile qui m’a envoyé cette adresse
      pour ce site très complet,j »y trouve tant d’éléments qui me font encore défaut
      Salutations
      MA

      • Marie38110

        Merci Marie Andrée pour ces informations qui me confortent dans mon souhait de ne pas partir seule. Trop peur de me perdre en ratant un balisage et de devoir revenir en arrière (déjà vécue sur GR).

  • Jean Claude

    Félicitations pour cet très intéressant article d’autant plus que je prépare mon pèlerinage à StJacques .Un départ d’Alsace programmé pour le 21 mars prochain.La « liste du sac à dos » est très précieuse ,mais quel équipement porté me conseillez-vous à mon départ.(à part le choix des chaussures)
    Merci d’avance

  • Jean-Pascal

    Bonjour à tous
    Je reviens sur les sandales ou chaussures pour préciser que si je préconise plutôt les chaussures (pas trop lourdes évidemment!) c’est parce que j’ai des semelles orthopédiques difficilement compatibles avec des sandales de même pour le poids du sac qu’il faut porter entre 6 et 9 heures par jour !! et puis j’approche dangereusement de 70 printemps !!!!
    J’aurais aimé aussi faire le chemin en entier mais fermer sa maison pour 2 mois ce n’est hélas ! pas simple.

  • Dominique

    Bonsoir à tous,
    Super cet article et tous les commentaires.
    Je ne suis qu’un tout petit pélerin pour ma part. Parti de chez moi (banlieue de Bruxelles) j’ai commençé par faire des étapes d’un jour (avec retour tous les soirs à la maison). Ensuite trois étapes distinctes de quelques jours chacune m’ont mené jusqu’à Troyes où je suis arrivé le 20 octobre. Je compte continuer vers Vezelay et ensuite la via Lemovicensis.
    Je me réjouis de partir l’an prochain pour de nouvelles étapes. Quelqu’un peut-il partager son itinéraire?

  • JACQUES

    nous avons mon epouse et moi meme fait le chemin du puy a cahors en 2006 magnifique ( l’aubrac) cahors a st jean en 2008 tout aussi magnifique et encore des rencontres inoubliables st jean a léon en 2009 par le camino francés ( un regret ne pas avoir l’année d’avant fait l’etape de roncevaux car en 2009 pour la 1er etape nous avons souffert notre forme etait meilleur l’année d’avant apres les 17 etapes) le camino francés est magnifique méme si c’est un peu la course mais vu les differents temoignage sur les dernieres etapes nous pensons que le chemin pour nous s’arreteras a léon

  • Jean-Pierre

    Bonjour,
    le guide « comment choisir les chaussures de randonnée » n’est pas en concordance avec l’article sur le chemin de Saint Jacques.
    Une fois de plus c’est la surenchère : selon le guide, il faut des chaussures très lourdes, très rigides vu qu’il y a plusieurs semaines de marche alors que la plupart des randonneurs sur ce chemin ont des chaussures plutôt légères que vous mettez dans la catégorie pour une sortie d’une journée.
    Je ne comprends pas ce décalage entre vos conseils et la réalité.

    Bien cordialement,
    Jean-Pierre

    • François Jourjon

      Bonjour Jean-Pierre,

      Comme précisé plusieurs fois dans le guide, il sert principalement à donner quelques principes de base, surtout aux personnes débutantes, et j’ai du faire des généralités dans un souci de simplification.

      Selon le guide, il ne faut pas nécessairement des chaussures très lourdes, ça c’est si vous regardez une seule ligne. Ça rentre aussi dans la catégorie « terrain facile », « faible dénivelé » et peut-être « sac assez léger » – ce qui contrebalance largement !

      Le but est de faire comprendre quelques principes, au lecteur d’ensuite adapter, car chaque personne est différente. Il n’y a pas un type de chaussure pour une randonnée.

      Bonne journée,
      François

  • laurent .

    Mon experience récente de ma 1ere phase vers st Jacques Toulouse / col de Somport ( voie d’arles) du 16/11 au 29/11

    Se reveiller un matin ( le 1/11)…..et dire je pars pour st jacques…. Ca fait rire l’entourage., ‘je ne suis pas sportif….!!) il faut se renseigner, s’équiper… (merci a Francois pour cet excellent blog, je n’avais pas vu cet article ) . direction le mag de sport du coin ,une paire de chaussures ( fin de serie, 50€, bah t’en as pour 50 €……) , des batons, un sac de couchage ( +15°, +5) un sac a dos (60l), un duo de gamelle. Un peu de rodage des chaussures la semaine precedente ( 30aine de km bah c’est pas assez) . j’avais decide de bivouaquer au maximum meme a cette saison (tente de 2.8 kg ete ) . mon sac faisait 16 kg ( hors eau, et bouffe). c’est trop qd on est pas entraine meme si on fait 1.88 m pour 95 kg et que l’on fume trop..!
    voici les remarques sur mon experience .
    – 30 km de rodage de chaussures ce n’est pas suffisant
    – les balisages en villes sont compliques à suivre
    – les points d’eau ( lac pour la toilette) ne sont pas toujours aussi « beau » que sur google earth
    – poids du sac de 16kg (+2 ou +4 kg d’eau en fin de journee ,+ poids de la bouffe ) c’est trop.
    meme si j’ai eu de la  » chance avec la meteo ,
    – des gites soit disant ouvert toute l’annee ( doc ACIR) qui finalement ne sont pas ouverts( oloron ste Marie ferme du 1/11 au 1/04) , bedous suite a un incendit est ferme…. !!
    – les ponchos envellopant le sac sont de reelles m…. a mettre qd on est seul…!!
    – les chaussettes anti ampoules ……. ca ne sert pas a grand chose….!
    – Ne pas envelopper son sac de couchage dans une couverture de survie…… ca mouille

    je repars en theorie ( selon meteo debut mars) j’ai bidouille une tente- de 1 kg pour une 15 aine d’euros ( je vous donnerai mon retour et eventuellemnt les plans… !! 😉 !!

    pour ceux que ca interresse, j’avais fait des montages videos de mon periple , dispo sur facebook.. mon nom laurent Colson

  • jean Pierre

    Bonjour,

    je suis entrain de préparer mon voyage du Médoc au Faro de fisterra via Santiago.
    le départ est prévu fin Avril (2016 ) du Médoc suivre le chemin des Anglais très peut sité voir inconnu sur les forums ,site, ect Puis suivre le Camino del norte jusquà Oviedo et la suivre le Chemin primitif et à Melide suvre le camino Frances.
    Au niveau des hébergements sur le chemin des Anglais sur 17 étapes il y a 2 refuges municipaux et le refuge diocésain à Biarritz le reste c’est des hôtels quand il y en a et chers et sinon c’est la tente et oui sur plus de 300Km… sur le camino del norte il y des refuges pèlerins mais en quantité réduite donc comme je ne suis pour la course au lit ….la tente, puis sur le chemin primitif c’est un peut plus achalandé ou l’on peut diviser les étapes longues en 2 ou faire 3 étapes avec deux, après le chemin Français c’est la folie avec des auberges de 800 places ….
    Quand au poids du sac il est autour des 10Kg sans l’eau et la nourriture et je ne part qu’avec le minimum une tenue sur moi, une autre dans le sac , tente 2personnes 3saisons 1,5kg ,duvet, matelas therma rest, modèle féminin plus confortable( il parait que les filles sont frileuses…) réchaud MSR Gamelle Optimus, cartouche de gaz, Veste de pluie, jupe de pluie maison ,guêtres, polaire chemise M longue. voila pour le plus gros bien sur téléphone, apn ,mini tablette ou tout est entré concernant étapes ,hébergements ect.
    Le voyage est prévu durer autour des 60 jours.
    Je dit voyage car je ne part pas dans un esprit de pèlerin ,mais du voyageur qui suit sa route au gré du vent et de la pluie.
    J’oubliais je suis dans 7eme dizaine année.

    Bien Cordialement à tous
    Jean pierre

    .

  • Evy

    Bonjour,
    je dois partir en avril 2017 de puy en velay jusque santiago voir peut etre cap finistère, je voudrais savoir si pour la partie espagnole il faut parler espagnol ??? mon amie et moi ne parlons pas et c’est très inquietant
    j’attend de vous lire merci Evy

    • Sandrine

      Bonjour,
      J’ai fait Le Puy –> Finisterre fin 2015 en parlant espagnol et c’est évident que c’est bien pratique, surtout dans les villages un peu perdus. Mais rassurez-vous, ce n’est pas le cas de tout le monde. J’ai rencontré beaucoup de gens, dont certains qui ont fait le même trajet que moi, qui ne parlaient ni français ni espagnol. C’est en effet moins commode mais on s’en sort toujours. Et puis, d’ici avril, vous aurez le temps d’apprendre quelques phrases clés qui montreront aux gens que vous rencontrerez que vous faites de votre mieux:)
      Vous n’avez pas de souci à vous faire, les gens qui sont en contacte avec les pèlerins savent bien que tout le monde ne parle pas espagnol. Et je suis certaine que si vous vous trouvez en difficulté, il y aura quelqu’un pour vous aider ou prendre le rôle d’un interprète!
      Si vous avez des questions ou des doutes concernant votre voyage, vous pouvez me contacter, je me ferai un plaisir de vous donner des conseils. Cette expérience m’a beaucoup apporté, je souhaite donc de tout coeur que pour ceux qui osent s’y lancer, tout se passe au mieux!
      Amicalement,
      Sandrine
      sandrine.fuchs1@gmail.com

    • marcel

      B’jour.
      Durant mon camino, j’ai rencontré une majorité parlant l’anglais … puis l’allemand et enfin le reste …
      Perso, je ne parle que le turc … sous la torture … mais mon vieil anglais scolaire d’il y a quarante ans m’a bien aidé.

  • Johan

    Bonjour merci pour ce site super encourageant et intéressant. Je pars pour la voie de Vezelay pour quelques jours. Que recommandez-vous : la voie de Bourges ou celles de Nevers? Pour une semaine seul… En terme de beauté, … Autant profiter de l’expérience des autres… Grand merci!

  • Herasimava Irina

    En 2013 quand on ёnvesageait l’édition d’anniversaire de “Detours” or a éprouvé un grand desir de passer Via Podiensis, dernière étape en France avant d’emprunter le Camino Francés en Espagne et l’arrivée à Saint Jacques de Compostelle. Alors 2015 en on s’est mis en marche Via Podiensis – Chemin du Puy – GR65 de Le Puy-en-Velay, et en été 2016 on s’est retrouvé à Roncevaux et on a gagné Longroño. Deux ans du pèlerinage, c’éait une épreuve pas simple pour deux gens âges, qui ne parlent pas francais, du pays lointain Belarus, de Мinsk, sa capitale. Mais en passant par Via Podiensis on a rencontré des dizaines des gens, excellents et trés attentifs, qui nous prêtaient leur aide de jour en jour.
    De tout notre coeur nous voulons leur exprimer notre grande reconnaissance
    aux Mairies et à l’administration de toutes les petites villes et villages et à tous les braves gens qui en passant par tout le Chemin ont crée les endroits confortables pour un repas sans prétentions des pèlerins;
    aux hospitaliers de grands et petits gîtes d’étapes, refuges, communautés religieuses, qui nous donnaient la nuité et le repas;
    aux volontaires sur Via Podiensis, qui nous acceuillaient avec joie en nous embrassant et tout simplement nous serraient la main;
    aux employées gentiles des offices de tourisme, qui nous ont fourni de l’information nécessaire et ont décidévite des problémes de la reservation des places pour la nuité.
    A tous nos amis pèlerins-compagnons de route, eux, ils sont avec nous, sur nos photos, dans nos coeurs et à l’intèrilur de nos âmes.
    A tout la famille Ligeour: Jean, Christine, Eric et Viktoryia pour le guide LaCarte Miam Miam Dodo Chemin de Compostelle offerte et dont on tellement avait besoin, pour leur appui permanent.
    Nos meileurs voeux à l’occasion du Noёl et Bonne et Heureuse Anneé à tout le monde.
    Ultreïa! Ultreïa! Buen Camino!
    Les pèlerins Irina et Anatoly

  • laurent

    bonjour,
    je viens de finir le chemin de St jacques (puenta la reina / Santiago arrivee le 28/11/16)
    par experience il y a un document a ne JAMAIS oublier et qui n’est pas cite dans la liste c’est LA CARTE DE SECU EUROPEENNE.(gratuite a la secu) . J’avais oublie ce petit detail en mars et malheureusement , je me suis fait une entorse….. le prix de la visite chez le toubib est de 135 €….!!

  • Evy

    merci à tous pour vos réponses et désolée de n’être pas venue avant … pas mal de soucis perso m’ont obliger à reporter mon voyage sur 2018 vala

  • Sophie

    Bonjour François
    Merci de mentionner le Compostelle.
    Un des départs du sentier est au Puy en Velay.
    Les pèlerinages ont la réputation de nettoyer les âmes.
    Je conseille vivement aux pèlerins surtout des villes de quitter la ville du Puy rapidement. Il y a des mauvais sorts montrant la noirceur des gens du coin.
    Prenez la bénédiction de l évêque mettez une bougie et demandez à Saint Jacques le Majeur de vous protéger.
    Bonne route que Dieu vous protège

  • Sophie

    Rebonjour
    Pour éviter les mauvais sorts les gens de la ville et les touristes doivent éviter les échoppes préparant à la fête du Roi et de l oiseau. Spécialement les bagues plutôt cachées.
    Desolee pour les touristes qui ont eu mal lors de leur visites

  • THIERRY

    Bonjour à tous les marcheurs de France et de Navarre

    L’expérience du Chemin est unique au monde, unique pour soi, unique pour tous !
    J’ai fait Vézelay-Montélimar par la branche de Bourges en 2017; j’avais prévu jusque St Jean P de Port mais une mauvaise tendinite m’a obligé de m’arrêter. Je pense que le poids du sac en était responsable en partie (autour de 10kg)
    Je reprends les Chemin de St Jean P de Port jusque St Jacques si tout va bien, en avril prochain. Ma date de départ est fixée et je m’y tiendrais (c’est en effet un point important et souligné dans l’article d’Adrien.) J’avais imaginé faire par le Camino del Norte au départ, mais finalement j’opte pour le Camino Frances. Je suis maintenant à la retraite depuis 2 ans (64 ans en 2019), je fais bcp de randos d’une semaine complète (moyenne montagne généralement) qui constituent un excellent entraînement pour la durée que représente St Jacques.
    J’en viens à mon conseil personnel : j’étais plutôt sujet autrefois aux ampoules – ce qui est la peste du marcheur !- et j’ai réussi à faire complètement disparaître cet inconvénient. Tous les marcheurs ont une recette, la mienne : la crème IALUSET (sur ordonnance) à base d’acide hyaluronique. Je la passe tous les soirs de marche, mais aussi toutes les trois heures pendant la marche (s’arrêter régulièrement permet aussi aux pieds de respirer); depuis : pas une rougeur, pas une seule ampoule sur les plus de 700 km effectués l’année dernière ! Je passe cette pommade, même chez moi quand je ne marche pas.
    Un dernier point sur l’aspect « pieds » : j’ai opté de nombreuses années pour les chaussures souples montantes, mais en 2017 j’ai expérimenté les sandales Teva, la marche est agréable, et on sent la qualité et solidité, mais je n’aime pas trop ce système dans les herbes froides et mouillées que j’ai rencontrées au sud de Vézelay avec un temps pourri en mai dernier !
    Voilà, j’ai hâte de repartir pour mon périple espagnol.
    ULTREIA ! !

  • kolet

    j ‘ai un york de 4.5 kgs que je souhaiterai emmener faire mon parcours ( ce sera mon 1er parcours)
    Comment a reagi votre chien ? Fatigue ? etat physique et autres
    Y a t il eu un entrainement avant le départ ? Et des soins speciaux pour les coussinets ??
    Avez vs eu des difficultés pour l’hebergement avec votre animal
    Merci pour votre réponse
    Buen à vous
    Kolet

    • Claude

      @kolet J’ai fait Genève – Cognac, dont une bonne partie sur le GR de Compostelle (env 1000 km en tout), avec un chien de 6 kg et 2 ans. Aucun souci. Le chien était attaché la plupart du temps (pas d’aller-retour de sa part).

      Des courbatures le 2ème jour car pas d’entraînement particulier, même pour moi , il refusait de se lever, j’ai patienté, lui ai donné de l’aspégic dose enfant et c’est reparti sur une petite étape de – de 10 km…
      J’ai toujours marché à sa mesure, même si on a fait quelques fois des étapes de +30 km. J’ai contrôlé ses pattes plusieurs fois par jour, rien… Juste quelques tiques, mais j’avais une pince. En pleine forme tout le voyage !

      J’étais en autonomie (tente) et j’ai dormi grosso modo ⅓ en bivouac, ⅓ en camping municipal et ⅓ en gîte. J’ai parfois eu des difficultés en gîte, du coup pas de problème : la tente était là.
      Nous avons marché en moyenne 17 km/jour et nous avons fait chaque semaine une pause d’une journée + 1 semaine ds un camping (tendinite au pied, c’est moi qui ai craqué, pas le chien…).

      En espérant que ça vous aide…

      Claude

  • benja

    j’admire énormément la ville de Saint-Jacques de Compostelle que j’ai déjà visité deux fois mais par contre faire le pélérinage extraordinaire qui dure 40 jours environ c’est tout simplement mission impossible totalement pour moi du fait de ma grande fatigabilité physique et mentale à court terme.je ne peux faire plus de 1 h de marche (ce qui correspond à 3 km) en continu et ce par semaine et de la préparation n’y changerait quasiment rien et par ailleurs je ne suis pas du tout sportif.le trek et la randonnée donc ce n’est pas du tout pour moi.il se trouve aussi qu’il y’a un autre endroit où j’irai en janvier qui est le népal et où l’on se rend pour essentiellement faire du trek justement mais là aussi dans mon cas,j’irai uniquement y admirer la chaine de l’himalaya et m’adonner à des méditations spirituelles dans les monastères.à me lire vous vous demandez certainement qu’est ce que je viens faire dans un website de randonnée mais c’est juste pour donner une idée d’où l’on peut personnelement se situer exactement par rapport à des activités.

    • Luc

      Benja, sur le chemin, plutôt que d’invoquer votre grande fatigabilité physique et mentale, il faut savoir s’oublier, s’ouvrir, voir et écouter. Une fois parti, les douleurs et les fatigues ne durent qu’un instant. Une bonne conversation avec un pélerin rencontré par hasard et c’est dix kilomètres parcourus sans s’en apercevoir. L’écoute des autres, leurs joies, leurs peines, leurs galères et ce sont dix autres de passés. Lorsqu’on est seul, écouter son rythme intime, sa respiration, le clic-clac des bâtons, se laisser aller à une réflexion, une prière ou à une musique répétée au fond de soi, voilà la vraie méditation spirituelle. Regarder le paysage, se laisser surprendre au détour d’un chemin par une vue, un monument ou un village, rêver d’une bière, d’un bon verre de vin du sud-ouest ou de la Rioja ou d’une bonne douche à la fin de l’étape donne des ailes. Vous verrez, le plus difficile, c’est de partir, le reste, ça se fait tout seul.

  • Matthieu

    Bonjour,

    Merci pour ce retour, cela me conforte dans mes choix.
    Une question: avez vous réussi à faire tous le trajet avec les Teva – Terra Fi 4 ? Avez vous eu des blessures ?

    • Glops

      Pour info : j’ai fait (2009) 1000 km env. (Genève – Cognac) dont env ⅓ sur l’autoroute le chemin de compostelle, entièrement en Teva, sans aucun souci mis à part les petits matins dans l’herbe humide…

      • Matthieu

        Merci pour ce retour rapide 🙂
        Je vais donc les tester lors de la prochaine rando. Les avez vous utilisés avec ou sans chaussettes ? La sangle de maintien ne finit elle pas par blesser ?
        Pourquoi le terme autoroute, trop de monde sur le chemin ? Bonne soirée

        • Glops

          De rien. Je marche quotidiennement avec ces sandales (sauf l’hiver) donc mes pieds ont l’habitude , pas de problème avec la sangle mais je crois qu’il faut se méfier d’une éventuelle cloque sur le coup de pied si pas habitué. Je pense que marcher quelques temps avec AVANT de partir faire un trek est une bonne idée. En général je ne serre pas trop les sangles et je les règle souvent pendant la marche en fonction du terrain. Elles sont là, ce n’est pas que de la déco…
          Pour les chaussettes, ça dépend de la température : en dessous de 10° = chaussettes mais la plupart du temps pieds nus. Depuis quelques années, je randonne avec des chaussettes étanches, ça m’évite d’avoir les pieds mouillés en cas de (légère) pluie. Très efficaces. En cas de grosse pluie, je m’arrête et monte la tente ou je vais en gîte. Je me suis trimballé pas mal de temps avec des chaussures de trail extra-légères pour « au cas où », mais vu le peu d’utilisation et les chaussettes étanches, j’ai abandonné cette option pour le gain de poids dans le sac.
          Oui, en saison il y a beaucoup de monde.
          Surtout le chemin est extrêmement facile de type agricole voir route, au pire du pire laaarges sentiers, bien plats et sans trop de caillou. En tous cas entre Genève et Rocamadour, pour le reste je ne sais pas ne l’ayant pas pratiqué.
          J’ai fait des centaines/milliers de kilomètres sur d’autres randos avec des Teva sans jamais être ennuyé. Pas de haute montagne, à part des marches d’approche pour aller sur des décollages de parapente. Ma plus grande montagne : la traversée du Jura de Genève à Montbéliard (env. 350 km). C’est dire… Je ne pense pas que ce soit une bonne idée pour faire le GR 20 ou le sommet du Mt Blanc, pas contre
          Bonne route !
          Claude

  • Jy

    Bonjour
    Âgés de 66 ans, en couple, faut il être en très bonne santé,
    diabétique de type 2 équilibré, pour entreprendre ce pèlerinage.
    Merci pour vos conseils et votre réponse,si possible, par mail
    Bonne journée

  • jean pierre

    Bonjour
    Pour la partie Espagnole du parcours de SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE, avez vous une carte qui permet de prépositionner des étapes.
    Pour la partie Française pas de problème, mais c’est plus dure d’en trouver une pour la partie espagnole.
    merci de votre répoinse

    • luc

      Pour moi, le petit opuscule de chez Michelin suffit amplement. Les informations strictement nécessaires y sont. Si les gîtes n’y sont pas tous mais les villes et les villages où il y en a sont clairement indiqués. Par ailleurs, il faut se fier aux gens qui sont avec nous et au hasard pour faire le reste. Le fléchage en jaune est particulièrement efficace. Avec lui, il est difficile de se perdre.

    • Vincent

      Bonjour Jean-Pierre,

      Pour répondre à votre question 🙂 :

      Il existe effectivement une carte IGN « Saint-Jacques de Compostelle » de Roncevaux à Compostelle (ech : 1/100 000). Cette carte est de type pliante et plastifiée (même format que les cartes Michelin). Elle comporte le tracé découpé en différents tronçons avec mention du kilométrage et de l’altitude. On la trouve dans des grandes enseignes « culturelles »… et toute bonne librairie spécialisée, voire d’occasion. Bien pour la préparation, mais d’après les retours d’expérience difficile de se perdre avec le fléchage… (quoique certains y arrivent 😉 ). Pour ce qui me concerne elle restera à la maison.
      Bonne préparation. Vincent

  • christ66

    Bonjour,
    Une petite question à laquelle je ne trouve la réponse nulle part pour le moment sur le net.
    Il existe une variante au chemin d’Arles qui passe par Narbonne, celle ci me conviendrait parfaitement pour partir de Perpignan où je réside. Quelqu’un connait il cette variante ? svp
    Merci
    Chris

  • Nathalie

    Bonjour je pense commencer le chemin de Compostelle par une marche de 4-5 jours avec mon fils âgé de 19 ans.
    J’envisageais de démarrer en partant du Puy.
    Je me demande s’il n’y a pas un tronçon plus « sympa » – mon fils aime la randonnée et être tranquille 🙂 avec un peu de dénivelé- et notamment en terme de paysage car Le Puy Aubrac c’est plutôt « campagne » et sans doute très fréquenté ? Tous conseils (bienveillants) bienvenus !

  • Emma

    Est-ce possible de trouver des hébergements sur le chemin pendant les fêtes de Noël ? Je compte commencer la Via Tolosona, d’Arles à Montpellier.
    Merci d’avance !

  • Christian

    Je suis content que vous en parler des chemins de Compostelle. Je vous suis depuis des années et je fais partis de l’association Compostelle de Québec. Nous abordons différent sujet afin de préparer et aider les participants de l’association qui partent sur les chemins a faire des choix judicieux. je partage de tes trucs acquis au fil des ans et ainsi que mon expérience de beaucoup d’années.
    Merci