Cet article a été rédigé par Roy Pallas du blog « le dessin ». Si vous m’avez déjà vu dessiner, je suis sûr que vous comprenez pourquoi je n’ai pas écrit cet article. 😉 Roy – dont j’ai pu admirer les croquis à Malte au bord d’un port ainsi que la facilité (déconcertante) avec laquelle il les réalise – est bien plus à même de le faire. Je laisse maintenant la place à Roy. 😉
À la fin de cet article vous connaîtrez une nouvelle manière de profiter de votre randonnée, de vous vider de vos soucis, de prendre le temps de regarder autour et de vous imprégner de votre expérience.
Vous devez le savoir, car je pense qu’une partie d’entre vous apprécie la randonnée pour le fait qu’elle permet de se vider l’esprit tout en parcourant des paysages somptueux. Peut-être que quelques fois les mots manquent lorsque vous essayez de décrire votre expérience à des proches.
À ce moment-là vous illustrez votre histoire à grand renfort de mégapixels accumulés sur votre iPhone que vous montrez fièrement.
Le fait de réaliser quelques croquis durant votre parcours vous aidera à vous souvenir des détails les plus infimes. Durant l’exécution, vos sens sont en éveil lorsque vous utilisez le bon « mode » pour réaliser votre dessin, ce qui fait que vous vous imprégnez beaucoup mieux de votre expérience.
Il y a de plus en plus d’ateliers de dessin qui se font pendant des randonnées. C’est agréable de ne plus être enfermé en atelier comme pour la majorité des cours de dessin académique. Le temps est au contact avec la nature.
Vous aurez également une série de dessins qui seront votre reportage, à chaque fois que vous les regarderez, les sensations reviendront.
Vous allez me dire « ok pourquoi pas, c’est une bonne idée mais que je ne sais pas dessiner » et que « le matériel de dessin peut être encombrant ». Alors que François vous apprend à vous passer du superflu pour avoir des sacs à dos les plus légers possibles, comme dans cet article.
L’art du dessin est un art très économique (un bâton pour dessiner dans le sable et vous voilà dessinateur !). Vous n’avez pas besoin de beaucoup de matériel, sauf si vous souhaitez être assis confortablement durant l’exécution de votre séance ; à ce moment-là une chaise pliable et un chevalet portable peuvent être une bonne option, mais sinon un simple carnet et un jeu de feutres à encre feront parfaitement l’affaire !
Pour cette démonstration, j’ai utilisé un carnet de feuilles A5 Fabriano de 60g/m² et un feutre noir Staedtler pigment liner 0.3.
Si vous ne savez pas dessiner, j’ai une bonne nouvelle ! La plupart des gens pensent que dessiner est une question de technique. En fait, c’est un mode de perception. C’est ce qu’explique Betty Edwards dans son livre « Dessiner grâce au cerveau droit » en s’appuyant sur les recherches sur le fonctionnement des hémisphères du docteur Roger Sperry.
Si les gens ne savent pas dessiner c’est qu’ils utilisent leur cerveau gauche qui est spécialisé dans les tâches lourdes tel que : le calcul, le langage, l’analyse.
Dans mon cas, je dessine depuis tout jeune et je pensais que mes techniques n’étaient que du bricolage jusqu’à ce que je lise ce livre qui expliquait en détails toutes les opérations que je faisais dans mes dessins.
J’applique maintenant tous ces concepts sur mon blog, pour apprendre à dessiner à mes lecteurs de manière simple, rapide, efficace et surtout qui permet de se détendre.
C’est pour cela que l’une de mes activités favorites consiste à dessiner lors de mes promenades. Ce qui me permet de rapidement croquer un endroit que j’apprécie ou de faire des portraits.
Voici rapidement la méthode. Au lieu d’apprendre des techniques et des techniques, l’auteure explique que de « switcher » (note de François : anglicisme pour « passer ») d’un hémisphère à l’autre donne des résultats plus rapides et permet de se détendre dans la foulée.
Vous savez comment on appelle le fait de se mettre dans un état où l’on se concentre uniquement sur ses sens ? Vous le savez, cela s’appelle une méditation.
Je ne sais pas trop quel type de paysage vous rencontrez souvent lors de vos randonnées, mais en parcourant le site de François, je remarque beaucoup de paysages montagneux.
Je vais donc faire ma petite démonstration pour vous permettre d’apprendre à dessiner un paysage de montagne (ce qui est aussi le plus simple pour débuter dans le croquis de reportage).
La technique des 4C :
1. Composer
2. Cerner les contours
3. Créer le volume
4. Chipoter
Si vous ne prenez pas le temps de créer une composition, vous aurez beau avoir fait un bon dessin, on ressentira l’impression que le motif n’a pas été exploité à son plein potentiel.
Voici la base pour obtenir une composition sympathique. Il vous faut simplement veiller à avoir un premier plan, un second plan et un arrière-plan. Pourquoi cela ?
Pour facilement obtenir une perspective atmosphérique. C’est la perspective qui suggère l’éloignement des objets par le contraste. Il y a également la perspective de taille qui suggère la distance d’un sujet par la réduction de… sa taille.
Utiliser au minimum trois plans permet d’effectuer la graduation nécessaire pour créer cette profondeur dans le paysage. Ensuite c’est avec le remplissage que l’on va affirmer l’effet.
L’une des principales techniques de la méthode du dessin grâce au cerveau droit est de percevoir correctement les contours des objets. Ce qui permet de faire des dessins précis et bien proportionnés. Voici un exercice pour s’y entraîner.
Vous allez utiliser les « macros-angles » dans un premier temps. C’est-à-dire que vous allez simplement tracer une ligne droite qui synthétise la direction du contour en ne prêtant pas attention à toutes ses variations. Votre objet doit ressembler le plus possible à une forme géométrique.
Dans l’illustration 1 j’ai synthétisé le paysage en 2 lignes droites qui ressemblent à un « V renversé » (attention ce n’est pas la ligne d’horizon) puis segmenté l’espace entre les deux en autant de modules qu’il y a de pics. Essayez de reproduire l’angle observé dans le paysage sur votre feuille de papier. Le plus important serait ici de relever les espaces entre chaque intersection sur la diagonale (2).
Voici un exemple :
La seconde étape de cette technique est d’utiliser les « micro-angles ». Cette fois, vous allez retravailler les angles en ajoutant les petites variations dont on ne s’est pas occupé tout à l’heure (3). Il y aura des droites qui vont déborder vers le haut et creuser sous la ligne médiane de l’esquisse.
Vous pratiquez cette technique sur les contours extérieurs en premier puis sur les contours intérieurs par la suite.
De cette manière, vous travaillez sur une structure solide avant de placer les détails. Si vous faites l’inverse vous risquez d’avoir un dessin déformé ou qui ne tient pas dans votre format.
Pour être certain de ne pas alourdir votre dessin, vous ne dessinerez pas de lignes continues durant cette étape afin d’aérer le dessin (4). Imaginez des tirets très allongés mais avec quelques espaces entre eux.
Vous pouvez laisser votre dessin en contour pur, cela donne un effet agréable et très aéré mais vous pouvez également choisir de lui donner une ambiance. Pour faire cela simplement et rapidement, il vous faut apprendre la technique des hachures.
Dans un croquis, je préconise d’utiliser les hachures dites « classiques » c’est-à-dire dirigées à 45 degrés. De cette manière, vous pouvez placer les hachures grossièrement dans un premier temps puis les retravailler en les resserrant un peu plus pour obtenir des ombres plus fortes.
Sur votre dessin vous allez appliquer la technique des contours aux ombres (5). Vous devez rechercher la limite entre l’ombre et la lumière sur votre motif et la tracer sur votre dessin.
Faites comme si vous dessiniez un objet réel, vous devez envisager chaque ombre comme si elle était une surface matérielle et palpable.
Là encore, faites attention aux proportions et aux distances entre chaque ombre que vous représentez. Si vous avez des problèmes pour représenter les ombres, « switchez » (note de François : anglicisme pour « passez ») sur les contours des espaces éclairés et dessinez-les. La frontière de l’un faisant également partie de l’autre, vous dessinerez les 2 en même temps.
Une fois cette étape passée, vous pouvez remplir vos zones d’ombres avec des hachures classiques (6).
Sachez que plus vous les espacez plus vous obtenez des zones claires, plus vous les resserrez, plus vous créerez des ombres fortes.
Utilisez dans un premier temps des hachures espacées et plus vous allez vers les détails, plus vous allez resserrer vos lignes.
Pour progressivement rentrer dans les détails du paysage, vous dessinerez avec des lignes horizontales qui doivent faire ressortir chaque vallonnement de la montagne (7).
N’essayez pas de dessiner tous les arbres qui constituent la végétation du paysage, faites plutôt sentir le foisonnement et la masse en utilisant des boucles allongées verticalement et très resserrées (8).
Une œuvre n’est jamais terminée, seulement abandonnée – Austin Kléon
Si vous ne savez pas par où commencer pour chipoter, voici 3 astuces pour devenir un chipoteur efficace :
A- Inclinez le feutre à plus de 45 degrés pour obtenir des lignes très fines et frotter le dessin pour obtenir de minutieuses nuances de gris (vous pouvez allez jusqu’à 50 nuances de gris si vous vous en sentez capable ;-))
B- Sur certaines zones sombres, vous pouvez épaissir le contour pour affirmer les différentes nuances à l’intérieur de l’ombre (voyez la différence avec le détail dans l’encart)
C- Revenez dessiner sur les ombres de la végétation pour accentuer le contraste (surtout si cette partie se trouve à proximité d’un autre plan, cela accentuera l’effet de perspective)
Temps de réalisation : 30 min (sans compter les pauses photo)
Vous pouvez travailler indéfiniment sur votre réalisation, y ajouter des éléments, des nuances. Ça fait partie du plaisir de se perdre dans les lignes que l’on trace sur une feuille. C’est à ce moment-là que l’on ressent le plus l’effet de « méditation ». Mes lecteurs m’ont plusieurs fois posé la question « quand dois-je arrêter mon dessin ? » ce à quoi je réponds « quand cela ne t’apportera plus de plaisir »
Si vous avez des questions ou des remarques, vous pouvez laisser un commentaire et j’y répondrai :-).
J’espère que cette escapade artistique vous a plu, pour terminer voici un proverbe tibétain :
Le voyage est un retour vers l’essentiel.
Magnifiques explications. Mais j’aurai du mal à mettre tout ça en application lors de nos randonnées! Manque de temps et c’est pourquoi la photo me convient mieux.
Salut Tataka (Tanaka ?) C’est certain qu’il faut un certain état d’esprit et du temps même pour un croquis rapide. Je me souviens même qu’Ingres a dit que la photographie était mieux qu’un dessin mais qu’il ne fallait pas le dire 😀 Personnellement je trouve qu’une photographie stockée dans une carte mémoire a moins « d’aura » qu’une feuille dans un carnet. Après il y a des aléas à rester un certain temps à la même place (comme des pigeons qui « signent » le dessin à ma place). Merci pour ce retour sur mes explications 🙂
Merci pour cette présentation très pratique. Personnellement, je trouve la 1ère étape toujours difficile… J’ai l’impression que les lignes me jouent des farces et bougent dans le paysage pendant que j’essaye de voir comment les agencer sur le papier les unes par rapport aux autres… Mais j’aime beaucoup l’idée de se poser dans la montagne et de prendre le temps de s’imprégner du paysage.
Il n’y a pas si longtemps, j’étais justement installée en surplomb face à une vue magnifique. Bon, je n’étais pas en train de faire un croquis, mais d’écrire. Cela me prenait un peu de temps. C’est alors qu’est apparu devant moi un magnifique chevreuil! Comme j’étais parfaitement immobile, ma présence ne l’a pas inquiété… Evidemment, je l’ai mentionné dans ce que j’écrivais. Un croquis avec cette apparition au 1er plan aurait sans doute été formidable! 😉
Bon appétit à vous tous, à croquer le paysage!
Emilie
Merci pour ce retour Emilie !
Si les lignes semblent bouger c’est probablement qu’il y a un problème de transfert des proportions entre le paysage réel et le format de la feuille. Il faudrait que je te vois dessiner pour te dire précisément ce qu’il en est mais d’expérience je sais que former un cadre avec ses deux mains (avec le pouce et le majeur qui forment un « L ») et choisir la composition aide à positionner le motif sur la feuille par la suite. il faut éviter juste de bouger de place entre-temps 🙂
Depuis que je suis à Malte, je me promène chaque jour près de la plage et la vue du lointain stimule le cerveau droit. Pour l’écriture ou le dessin c’est parfait et si en plus des animaux sympathiques viennent tenir compagnie c’est le top ! La seule fois où j’ai visité les Pyrénées j’ai eu cette même impression que face à la mer. L’organisateur a dit « vous savez ce que ça me donne envie de faire ce paysage ? », j’ai dit « un dessin ! » et il a dit « un apéro ! » J’aurais pu faire un croquis au vin rouge si j’avais eu un pinceau. Certains croquent le paysage au sens propre 🙂 Donc oui bonne appétit !
Merci pour tout.
bernard
Merci à toi d’avoir lu mon article 🙂
Chouette article original!
La plus grande difficulté est de conserver son papier en état sur des rando de plusieurs jours… ;D
Ne pas hésiter à dessiner de la main gauche. Le trait vous semblera plus maladroit, mais il est probable que votre représentation sera plus fidèle à ce que vous voyez et moins dépendante de vos a priori.
Je ne suis pas un bon dessinateur, mais ça donne envie d’y passer un peu plus de temps.
Merci encore une fois! 😉
Très pertinent comme remarque « comment conserver le papier en état » ça pourrait faire un article sur mon blog 🙂 Il est très probable que les feuilles se froissent et prennent quelques tâches, ça fait partie de la randonnée. Accueillir le hasard et l’accident fait partie de ma démarche de dessinateur et je pense que si tu donnes le conseil de dessiner avec sa main la moins habile (la droite pour les gaucher) c’est que quelque part tu recherches un lâcher-prise. C’est une très bonne technique !
Le dernier professeur dont j’ai fréquenté l’atelier nous a fait faire l’exercice de dessiner une personne les yeux fermés après l’avoir observé pendant 2-3min. C’était très surprenant parce qu’on capte de la ressemblance malgré la maladresse du geste.
Bonjour,
Je pense que les photos sont préférables, à moins d’être un dessinateur hors pair.
Nous sommes en 2015, pourquoi se priver des techniques modernes ?
Appareils photo ou téléphones accompagnent toujours les randonneurs.
Quand on voit les difficultés qu’éprouvent certains pour faire le simple croquis d’un bout de chemin, je doute qu’ils puissent en faire autant !
Bonnes randonnées à toutes et à tous.
Roger
Il ne s’agit pas du tout de se priver des appareils modernes 🙂
Pas plus tard que ce matin j’ai filmé mon voisin qui nourrissait ses 16 canaris pour montrer la vidéo à une amie. Je ne l’ai pas dessiné (même si je prévois de le faire) parce que je n’avais pas le temps tout simplement donc je comprend tout à fait l’utilité de la photo.
Pour expliquer l’intérêt de dessiner, je ne peux pas faire autrement que de parler de ma propre expérience et ressenti.
Dessiner c’est une manière de redécouvrir ce qu’on voit. J’essaie de comprendre ce qui est en face, ce qui créé un lien plus fort entre moi et mon sujet. En utilisant l’appareil photo c’est comme si je laissais le boitier comprendre et voir à ma place.
Avec les ordinateurs et les smartphones, on est très souvent derrière un écran. Si j’aime mon activité c’est qu’elle me permet de me « connecter » directement à ce que je vois. Un dessinateur qui s’appelle Cueco a dit dans un de ses livres qu’à force de dessiner la montagne c’est elle qui nous dessine. C’est le genre de phrase qui reste un bon moment dans la tête et dont on se rappelle à chaque croquis 🙂
Il y a aussi le fait que je vois beaucoup des gens pressés (même à Malte), il y a une étrange culpabilité à rester assis et contempler tranquillement un paysage. Plonger dans un dessin c’est comme une méditation, on ne perçoit plus le temps passer et pour moi c’est un bonne technique pour éviter le stress.
Un dessin est toujours imparfait, et si l’on dit de moi que je suis humble c’est parce que chaque dessin que je fais depuis petit m’a fait accepter que moi aussi je ne suis pas parfait.
Merci Roger d’avoir posté votre commentaire, cela m’a permis de préciser les valeurs que je cherche à transmettre à travers mon art.
Bonjour,
Je trouve l’idée très bonne même si on ne sait pas dessiner. On prévoit une rando de 1semaine dont le but est vraiment de se ressourcer et de me poser au calme le soir. Donc le croquis en fin de journée je trouve ça top pour poser son esprit et vraiment prendre le temps de regarder ce qui nous entoure! La photo c’est bien quand on n’a pas le temps sur la route mais le dessin ça calme les nerfs 🙂
Merci!!
Manivane
Bien résumé Manivane ! 🙂 Les croquis de fin de journée sont supers ! Les ombres sont bien marquées et larges, il y a de quoi travailler les textures ! Si il y a eu des événements sympathiques durant la journée, il m’arrive d’écrire quelques paragraphes sur mes dessins ou au dos de la feuille pour me les remémorer. Je te souhaite de bien te ressourcer durant ta prochaine randonnée !
Article très intéressant et bien rédigé, merci! J’ai pris des cours de dessin selon la méthode indiquée (dessiner avec le cerveau droit) et je confirme que le résultat est surprenant. J’ai une tablette à dessin avec couverture rigide pour conserver les feuilles en bon état lors des randos. En revanche, j’ai toujours utilisé le crayon. Y a-t-il un avantage à dessiner au feutre?
je vais faire un commentaire « croqué » vite fait: juste MAGNIFIQUE !
Merci pour le croquis-commentaire 😉
Il n’y a pas d’avantage technique à utiliser un feutre plutôt qu’un crayon de papier. Cela dépend du rendu que vous souhaitez obtenir. Je ne l’utilise que pour les croquis dans mon cas mais j’utilise les crayons régulièrement 🙂 Sinon je pense que c’est intéressant de passer à un outil indélébile pour devenir plus consciencieux (parce qu’on ne peut pas gommer on fait 2 fois plus attention).
Un auteur dont j’ai chroniqué le livre (natural way to draw) il y a deux semaines et qui s’appelle Kimon Nicolaides (cité dans le livre dessiner avec le cerveau droit de Betty Edwards) dit à propos des outils que le plus important c’est d’en essayer autant que possible sans chercher à être parfait dans leur utilisation. Une fois que l’on aura suffisamment testé de matériaux, c’est en fonction du motif que l’on souhaite poser sur papier que l’on va choisir son outil. Il va à la fois traduire ce qu’on voit et ce que l’on ressent. Avec la couleur, l’utilisation des outils picturaux sera un axe que je compte développer sur mon blog tout en restant dans la lignée du dessin à la manière du cerveau droit.
Au passage je suis content que vous fassiez un retour sur cette méthode vraiment efficace ! Parmi les commentaires reçu sur mon blog, il y a eu celui d’une femme qui a appris à dessiner malgré que son professeur lui ait dit qu’elle n’y arriverait jamais car dyslexique.
J’avoue que, pour moi, le dessin est comme la rando, un plaisir, un défouloir. Et je dessine comme je marche !!! (De temps à autres, je me perds un peu…)
La prochaine rando va être sympa entre les exercices de François et les conseils de Roy. Je risque fort de vous maudire tous les 2 !!! Sans rancunes…
Je tiens à quand même dire que les exercices de François priment sur les miens 😀 Je m’en voudrais que des randonneurs se perdent parce qu’ils auraient emmené de quoi dessiner mais auraient oublié la boussole !
Tu as bien cerné le personnage !
Très bon article …je tenterai le dessin lors d’une prochaine randonnée..Ça me plait cette façon de rechercher le calme et l’essentiel..car c’est tellement comme ça quand on marche quand je marche devrais-je dire…me laisser porter par ce qui m’entoure…Merci.
Ravi que mon article vous plaise ! N’hésitez pas à laisser un nouveau commentaire pour me faire part de votre ressenti après ces premiers essais 🙂
C’est très tentant mais je ne pense pas avoir ce talent.
Je fais beaucoup de photos lors de mes randonnées mais je ne dis pas non au croquis. Je prends toujours mon temps, je regarde et j’admire mon environnement , à tel point que je ralentis souvent les quelques personnes qui sont avec moi .
L’article est très bien réalisé et documenté pour se lancer.
Merci pour le partage et bonne soirée.
Comme le dit Betty Edwards, si vous savez écrire vous savez dessiné 🙂 Mais c’est vrai que cela demande de franchir quelques étapes avant d’acquérir une certain confiance. En tout cas l’état d’esprit que vous avez en promenade est très bon, du moment que vous en profitez pleinement.
Excellent ! … François, je n’ai pas pu m’empêcher de faire des analogies avec ces sacrées courbes de niveaux qui sont la matière des cartes topographiques …et je suis sûr qu’au fond ….tu es un grand découvreur de croquis qui s’ignore !!… suffit maintenant d’un bon crayon feutre et repartir à l’aventure… C’est ce que je vais tenter de mon côté…! Magnifique, Roy ! Merci!!
J’ai assisté à la conférence de François et j’ai beaucoup apprécié la partie sur les courbes de niveaux. Contrairement à lui et aux randonneurs, j’ai eu un attrait purement esthétique pour elles (même si j’ai compris leur fonction) ! Merci pour cet enthousiasme et cette énergie dans votre commentaire, je vous souhaite une bonne expérimentation 🙂
Très bon article qui fait beaucoup réfléchir ( le cerveau gauche y trouve également son compte !).
Je suis complètement nulle en dessin et je l’ai vivement apprécié parce qu’il se pose la question de réapprendre à voir, de réfléchir sur la manière dont on voit et de se réapproprier son regard, qui sort de la passivité. C’est ce que dit très bien la réponse au commentaire n° 5 de Roger.
Alors même si je reste paralysée par ma nullité en dessin, même si je ne parviens pas à me décider à dessiner, je crois que penser à l’analyse que Roy propose du regard, ça va me faire progresser dans la façon de conduire le va-et-vient entre la carte et le terrain.
Sans le vouloir j’ai écrit un article pour les deux hémisphères 🙂 C’est super que vous puissiez adapter ce que vous venez de lire au loisir de la randonnée. Il y a un aspect du dessin très intéressant pour la localisation spatiale, il s’agit du passage de la 2D à la 3D (comme pour une lecture de carte). Mon professeur d’architecture nous faisait réaliser des dessins de bâtiments en perspectives à partir de vues en plan. Cela pourrait faire un article intéressant « comment passer du dessin au terrain », merci beaucoup pour ce commentaire !
Cool article, merci!
Bonjour
en parlant d’hémisphère, :o) je vous écris de l’hémisphère sud !
Je randonne à la Réunion et j’ai découvert le Randocroquis, c’est 2 fois par mois dans la ville de l’Entre-Deux. Non que je dessine (j’ai plutôt le gène appareil photo compact, que celui du fusain et de l’aquarelle…), mais j’ai trouvé cela intéressant et ça existe dans d’autres villes. Vous devez connaître.
http://www.randocroquis.com/
Bonjour,
C’est donc vrai qu’une photo témoigne de ce que l’on a vu et un dessin de ce que l’on a ressenti en voyant.
Trés beau travail
J’ai appris cela il y a 50ans (rire) et je suis éblouie part votre travail
bravo
chapeau bas
Merci pour le thème.
J ai vu sur le site Pyramid Editions un artiste chinois qui plie des cartes routières et les prend en photos. Il s appelle Ji Zhou.
Pour marier carte topo et photos
Génial me voici d’attaque pour mes randonnées grâce a tes bons conseils .
j’espère être plus performant intelligemment avec tes articles a venir !
au plaisir de te lire .
Francis