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Comment protéger le contenu de votre sac à dos de la pluie

Posté par : François Jourjon 18 septembre 2014 60 commentaires

Comment protéger le contenu de votre sac à dos de la pluieMvula wa bwolo wa ntchon.
On ne se laisse surprendre que par la première pluie de la saison.
— Proverbe Téké —

J’aime bien ce proverbe qui est vrai pour beaucoup de situations. Ce n’est qu’une fois confronté à un problème que l’on se rend vraiment compte du problème. Et quand c’est arrivé une fois, on ne se laisse ensuite plus surprendre, car on s’est adapté et préparé. 😉

Il y a de grandes chances qu’un jour ou l’autre vous ayez à randonner sous la pluie. Cela vous est d’ailleurs sûrement déjà arrivé.

Je sais que certaines personnes détestent marcher sous la pluie et l’évitent à tout prix, d’autres aiment sortir sous la pluie et la plupart font avec quand elle est là. Peu importe la catégorie dans laquelle vous êtes, un jour ou l’autre ça risque de vous arriver – que vous randonniez à la journée ou sur plusieurs jours. La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas en sucre. 😉

Nous ne sommes pas en sucre, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut prendre cela à la légère. Pour profiter du moment (certains paysages sont très jolis sous la pluie), pour que cela ne gâche pas le reste de votre randonnée et que ça ne vous mette pas en danger, il faut quand même être bien préparé – ce dont nous allons parler aujourd’hui.

J’ai publié il y a peu de temps un article sur l’organisation du sac à dos (2 règles pour bien faire son sac à dos de randonnée) et je souhaite aujourd’hui le compléter. Je ne vais pas aborder votre protection par rapport à la pluie (chaussures, veste, etc.), mais uniquement celle de votre sac à dos et surtout de son contenu.

Note : Pour compléter le proverbe, je dirais qu’on peut quand même se laisser surprendre par les suivantes quand elles surpassent ce qu’on a déjà vu. Même après avoir essuyé de gros orages en montagne, la notion de pluie a pris une toute autre dimension en Nouvelle-Zélande pour moi : la même intensité mais pendant toute la journée – sans aucun répit.

Protéger quoi et pourquoi ?

Voyons d’abord ce que l’on a besoin de protéger pendant une randonnée (la liste est non exhaustive) et pourquoi :

  • Vêtements – et surtout les premières et deuxièmes couches (plus d’informations sur le système des 3 couches ici). Si vos vêtements sont mouillés, ils perdront de leur efficacité et vous risquerez d’avoir froid. C’est d’autant plus important pour les randonnées de plusieurs jours où vous n’avez pas la possibilité de faire sécher vos vêtements si le temps ne s’améliore pas (bivouac par exemple). Je vous assure, en tente sous la pluie, ça ne sèche pas !
  • Appareils électroniques : téléphone portable, GPS, liseuse, clés de voiture, appareil photo, etc. Certains appareils sont là pour votre sécurité (voir l’article sur le téléphone portable ici), donc autant les garder au sec. Pour les autres, c’est moins important, mais il serait dommage qu’ils apprennent à nager. 😉
  • Tout ce qui est en papier : cartes de randonnée, papier toilette, papiers d’identité, argent, etc. Pas besoin de vous faire un dessin. 😉
  • Nourriture. Elle est souvent en partie déjà emballée, ce qui évite qu’elle prenne trop l’eau. Si jamais elle prend l’eau, ce n’est généralement pas très grave car ça n’affectera pas votre sécurité, peut-être juste votre confort. Pour de longues randonnées, faites quand même attention car l’humidité pourrait faire moisir ou fermenter certaines denrées.
  • Autres… Faites appel à votre bon sens et réfléchissez-y avant de partir.

Spécificités pour les randonnées de plusieurs jours.

  • Sac de couchage. C’est encore plus important s’il est en duvet car le duvet isole très peu quand il est mouillé, contrairement aux fibres synthétiques. Vous ne voulez pas que ceci vous arrive : « Une erreur que j’aurais aimé éviter ».
  • Réchaud, allumettes/briquet. On pense facilement au briquet ou aux allumettes mais quand on a un réchaud (à gaz) on n’y pense pas forcément. Pour avoir fait le test, ça peut ne pas fonctionner du tout quand c’est mouillé. L’expression : « il y a de l’eau dans le gaz » prend alors tout son sens.
  • Matelas de randonnée – suivant les types. Les matelas autogonflants n’aiment généralement pas trop prendre l’eau.

2 approches pour protéger le contenu de votre sac à dos de la pluie

Si vous pensez que les sacs à dos sont imperméables, vous avez raison, mais seulement en partie. En fait, la plupart des sacs à dos sont constitués d’un tissu imperméable, mais les coutures ne sont généralement pas imperméables et les fermetures éclair le sont rarement. En cas de petite pluie, c’est souvent suffisant, mais peu de sacs protègeront efficacement leur contenu au-delà de ce stade.

Il y a selon moi deux manières de protéger le contenu de son sac à dos des intempéries :

  • Protéger l’extérieur du sac à dos.
  • Protéger l’intérieur du sac à dos.

Les deux approches ont évidemment des avantages et des inconvénients. Ça serait trop facile si une approche n’avait pas d’inconvénients… 😉

Approche n°1 : Protéger l’extérieur du sac à dos

Comment ?

PonchoHousse anti-pluieC’est souvent l’approche la plus classique, car beaucoup de sacs à dos comportent une housse anti-pluie qui est intégrée au sac. C’est pratique, il suffit d’enfiler la housse par-dessus le sac pour le protéger. Une fois que l’on n’en a plus besoin, il suffit de la ranger, la plupart du temps dans une petite poche prévue pour cela à l’intérieur du sac à dos. Il faut savoir qu’il est également possible de se procurer des housses anti-pluie indépendantes.

On peut également utiliser un poncho pour protéger son sac à dos et soi-même. Pour plus d’informations sur le poncho, je vous invite à lire un article (largement discuté) sur le sujet ici.

Avantages :

  • Praticité. Que ce soit dans le cas du poncho ou de la housse anti-pluie, c’est assez rapide et pratique à mettre en place. En plus, il n’y a pas besoin de se poser trop de questions.
  • Tout le sac est protégé. Non seulement, le contenu du sac est protégé, mais le sac en lui-même aussi. Ce qui veut dire que votre sac à dos reste sec et ne s’imbibe pas d’eau – un poids supplémentaire inutile à porter. Mais cet avantage n’est valable qui si tout se passe bien. 😉

Inconvénients :

  • Moins fiable. On n’est pas sûr que le sac soit très bien protégé, car tout le sac n’est pas enveloppé dans quelque chose d’étanche – il n’y a pas de protection au niveau du dos. Il faut d’ailleurs bien faire attention à ce que la housse couvre bien le sac (quand il est rempli et moins rempli). Que ce soit avec un poncho ou une housse anti-pluie, quand il pleut beaucoup et qu’il y a du vent, l’eau trouve toujours un chemin vers l’intérieur du sac – souvent par le dos ou par le bas.

Il peut même arriver que l’eau forme une poche au fond de la housse anti-pluie et mouille le sac à dos par le bas – une bonne nuit en perspective si votre sac de couchage était stocké en bas : j’ai testé pour vous ;-).

  • Plus lourd. En général, c’est une option plus lourde que l’approche n°2 si vous utilisez les housses anti-pluie fournies avec les sacs à dos. Ça peut par contre être une approche plus légère si jamais votre sac à dos s’imbibe d’eau dans l’approche n°2 ou que vous utilisez une housse anti-pluie ultralégère.
  • A tendance à s’accrocher facilement dans les rochers et la végétation. Cela peut être gênant et peut même endommager la housse anti-pluie ou le poncho – qui ne remplira plus aussi bien son rôle. Mais heureusement, votre blog préféré vous avait conseillé d’emporter un kit de réparation. 😉
  • Pas pratique si vous avez accroché du matériel à l’extérieur de votre sac. Attention à bien vérifier (avant de partir) que la taille de votre housse anti-pluie est suffisante si jamais vous accrochez du matériel à l’extérieur.
  • Ne protège pas le contenu en cas d’immersion – comme une chute accidentelle lors d’une traversée (ratée) d’un cours d’eau (point rajouté à la suite des commentaires de Bernard et Florence).
Approche n°2 : Protéger l’intérieur du sac à dos

Comment ?

Le principe est simple : mettre le contenu que l’on veut protéger dans des sacs imperméables ou étanches. Il y a deux possibilités :

Sacs étanchesDoublure de sac à dos– Utiliser un grand sac qui sert de doublure au sac à dos (image de gauche). Le sac « tapisse » l’intérieur du sac à dos et il suffit ensuite de le remplir, de le fermer et de fermer son sac à dos.

  • – Utiliser des petits sacs (image de droite). Dans ce cas, on peut ne protéger qu’une partie du contenu de son sac à dos.

Le grand sac a l’avantage de protéger tout le contenu de son sac, mais c’est moins fiable – il y a plus de chances qu’il se perce. Avec plusieurs petits sacs, il y a moins de chances que cela arrive et le contenu est mieux protégé. Par contre, en dehors de ces sacs, le reste n’est pas protégé.

Quoi utiliser ?

Il est possible d’utiliser des sacs dédiés à cela – que ce soit pour une doublure ou pour des petits sacs étanches – mais vous pouvez utiliser toutes sortes de sacs imperméables. Les sacs congélation sont par exemple une très bonne option – même s’ils peuvent s’ouvrir assez facilement. Les sacs poubelle sont aussi utilisés – même s’ils sont assez fragiles. En tant que doublure, des sacs Nylofume (à l’origine pour protéger des affaires pendant des traitement de fumigation) sont utilisés ainsi que des sacs à gravats transparents.

L’avantage des sacs dédiés à cela est qu’ils sont généralement un bon compromis entre poids et solidité et qu’ils ont une fermeture appropriée.

Je vous conseille d’adapter le ou les sacs en fonction du contenu et de l’importance de le garder au sec.

Par exemple : pour la nourriture, j’utilise des sacs congélation (type ziploc) alors que pour mon sac de couchage ou mes vêtements j’utilise des sacs étanches spécialement conçus à cet effet – car ils sont plus fiables et s’ouvrent moins facilement que des sacs congélation.

J’utilise depuis quelques temps les sacs étanches Sea to Summit (appelés “dry sacks”) dont je suis très content. Ils existent en différentes tailles et en deux versions. La version légère « Ultra Sil » et la version ultralégère « Ultra Sil NANO ». Je préfère avoir plusieurs petits sacs imperméables plutôt qu’un gros avec tout dedans, car c’est plus facile d’organiser tout cela dans le sac selon les 2 règles de cet article.

Il existe aussi des doublures de sacs sur le marché (souvent appelées « pack liner »), mais je n’ai testé que du fait maison pour l’instant.

Avantages :

  • Le contenu est mieux protégé. Le contenu que l’on veut protéger est intégralement « entouré » par une barrière imperméable. Il est encore mieux protégé dans le cas de petits sacs par rapport à une doublure.
  • Cette option est souvent plus légère – les sacs étanches pèsent généralement moins qu’une housse anti-pluie. C’est cependant discutable en fonction du matériel utilisé et lorsque le sac à dos s’imbibe d’eau.
  • Il y a moins de chances que le ou les sacs se dégradent par rapport à un poncho ou une housse qui peuvent s’accrocher à l’extérieur. La fiabilité est vraiment l’avantage de cette approche. Par contre, il faut faire attention à ce que l’on met dedans pour éviter les trous (réchaud, clés, etc.).
  • Protège le contenu en cas d’immersion – comme une glissade malchanceuse dans une grosse flaque (point rajouté à la suite des commentaires de Bernard et Florence).

Inconvénients :

  • Le sac et le contenu non protégé sont mouillés s’il pleut. Ce n’est pas toujours extrêmement agréable sur des randonnées de plusieurs jours.
  • Quand il pleut, le sac s’imbibe d’eau et cette eau est un poids supplémentaire à porter. Ce n’est donc pas forcément toujours l’approche la plus légère.
Autres options

Il existe d’autres approches, vous pouvez par exemple faire un mélange des deux approches en utilisant une protection extérieure et une ou plusieurs protections intérieures. Attention à ce que cela ne soit par contre pas trop lourd.

Sur le GR20, c’est par exemple, l’approche que l’on avait adoptée. Une partie du matériel était dans des sacs étanches et sacs congélation et j’avais un sac plastique (anciens sacs distribués dans les supermarchés) que je pouvais utiliser comme capuchon par-dessus mon sac à dos. C’était surtout pour éviter que trop d’eau ne rentre dans le sac sachant que je n’ai pas de rabat sur mon sac (gain de poids).

Vous pouvez aussi utiliser un sac étanche, mais le problème est que ces sacs sont assez difficiles à trouver et pèsent généralement lourd.

Pensez aussi que certains objets peuvent être mis à part – surtout ceux que vous utilisez régulièrement. Vous pouvez par exemple prévoir une protection plastique pour votre carte de randonnée et un sac congélation pour votre appareil photo.

Rester en vie c’est bien, mais rester en vie et apprécier sa randonnée, c’est mieux !

Je vous ai exposé les avantages et inconvénients de chaque approche, à vous de choisir en fonction de vos randonnées et des conditions dans lesquelles vous randonnez. Il faut que vous pensiez à protéger les éléments qui pourraient compromettre votre sécurité si jamais ils étaient mouillés. Pensez aussi un peu à votre confort. Rester en vie c’est bien, mais rester en vie et apprécier sa randonnée, c’est mieux ! 😉

Bien évidemment, vous n’opterez pas pour la même chose si vous faites une randonnée à la journée en France en plaine en saison estivale, une randonnée d’une semaine en montagne en saison estivale ou une randonnée de quelques jours dans les « fjords » de Nouvelle-Zélande (jusqu’à 12 mètres de pluie par an à certains endroits).

Si vous faites des randonnées de plusieurs jours, pensez aussi que vous ne pourrez pas forcément faire sécher vos affaires d’un jour à l’autre – votre système doit donc être bien au point. 😉

Voilà, j’espère que cet article vous a aidé pour bien protéger le contenu de votre sac des intempéries. Quelle approche utilisez-vous actuellement ? Allez-vous en changer ?

Note : tous les liens de cet article pointant vers Amazon sont des liens affiliés. Si vous achetez un produit chez eux en suivant un de ces liens, je toucherai une petite commission sans que cela n’augmente le prix que vous payez. Merci si vous utilisez ces liens, je m’offrirai un café.  clip_image001

Auteur : François Jourjon

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60 commentaires

  • Bonjour, jai deja fais une seule randonnée sous l’eau et j’avoue que si votre site m’avait été connu avant j’aurais sûrement ecoutez vos conseils seulement voilà, j’ai fais comme je croyais être le mieux et cela c’est finit par une véritable catastrophe. Maintenant, javoue que je fais une copie de vos pages, je les imprime et je les classe. Ensuite nous nous mettons a 4 ahutour de la table et discutons de ce qui nous paraît le mieux. Vous faites un sites excellent pour les randonneurs et n’hésitez pas à nous donner plus d’informations, pour notre paft nous sommes preneurs. Merci beaucoup et bon courage pour la suite.
    Cordialement
    A. D.

  • marie-Claude

    J’adore marcher sous la pluie d’été, bien protégée. Les couleurs sont ravivées et les gouttes d’eau donnent
    un éclat extraordinaire. J’ai un merveilleux souvenir d’une rando sous la pluie dans les Vosges. Dans le sac j’utilise des petits sacs en plastique ,qui me permettent de classer mes affaires et une cape qui couvre le sac.

  • Marie Paule

    Bonjour !
    Conseils toujours bien utiles, merci François !
    Concernant les sacs étanches, personnellement, « au Sea to Summit », je préfère le « waterproof telecompression bag » de chez Exped pour sa capacité de compression grâce à sa valve.
    Voici le lien pour la démo :
    http://www.aventurenordique.com/housse-etanche-tele-compression-bag.html
    Encore merci pour ce site très riche.
    MP

    • Pascale

      Peut être un excès aux yeux de certains mais un poids non accru. Sur un trek de 11 jours avec possibilité de pluie (et nous en avons eu une journée entière, bien drue, non stop), j’avais, pour l’exterieur du sac à dos, housse de sac + cape de pluie et pour l’intérieur les affaires enveloppées dans des sacs poubelle (par type d’utilisation) et petits sacs de congélation avec zips : aucun problème.

    • François Jourjon

      Bonjour Marie-Paule,

      Effectivement ça a l’air pas mal même si c’est un peu plus lourd. Avec les Sea to Summit, j’arrive quand même à compresser un peu – même si c’est sûrement moins qu’avec les Exped.

      A bientôt,
      François

  • chritine

    bonsoir
    merci pour ce topo toujours aussi bien fait et à retenir il est vrai qu’il n’y a rien de plus désagréable qu’une journée de randonnée sous la pluie
    christine

  • Les randos sous la pluie, ce n’est pas forcément l’idéal, mais parfois il y a de bons côtés quand même… quand ça ne dure pas toute la journée et qu’ensuite on peut faire de belles photos avec les gouttes d’eau. La pluie c’est aussi l’occasion de voir par exemple des salamandres, qu’on ne voit pas autrement… Mais pour pouvoir en profiter comme il faut, mieux vaut effectivement être bien équipé.

    Au départ nous avions des ponchos bas de gamme, qui n’ont pas duré longtemps, et qui ne protégeaient pas le sac à dos. Depuis nous avons investi dans des ponchos comme sur la photo que tu présentes plus haut, qui couvrent et protègent bien le sac à dos. Nous avons aussi des housses pour protéger le sac, que nous utilisons en cas de pluie légère. Pour l’intérieur du sac, nous ne faisons que des randos à la journée donc nous nous en soucions moins. Mon mari, qui fait de la plongée, utilise des pochettes étanches spéciales pour la plongée pour protéger les papiers.

  • Pierre

    Rain cover à l’extéieur et utilisation ciblée de sacs de congélation à l’intérieur. Ca me rajoute environ 1% (125gr) au poids de mon sac pour une rando sur plusieurs jours. J’aime la pluie, mais pas au point de l’inviter dans mon sac de couchage!

  • Tintin

    Des souvenirs émus et peu mouillé grace à un système multi couche… qui a fait ses preuves à travers l’Alpe que je parcours avec bonheur !! Pluie, neige, les deux… bref de quoi bien se tremper ! Yep… j’utilise pour ma part des sacs étanche de la marque Karrimor, ainsi qu’un sur-sac de la même marque, ce sur-sac est quelque peu différents des modèles que j’ai eu. Il se clips dans le dos au moyen d’un système de boucle rapide (ce système ne gène en rien le confort de portage). Le sur sac couvre nettement plus qu’un « simple » sur sac ; grâce à cette attache le sur sac ne bouge pas ! Je le combine avec une cape de pluie qui couvre parfaitement le sac à dos… Triple protection avec en plus de cela des sacs étanches – de couleurs différentes pour une meilleur organisation dans le sac -.
    Toujours aussi sympa… le site !

  • bruno

    c’est de très bons conseils et judicieux,nous à la réunion, nous randonnons dans les hauts et avec la pluie
    pour le téléphone j’utilise les pochettes conçues pour la navigation en mer, avantage, transparente et pas besoin de sortir de la poche,je protège aussi avec une bombe imperméabilisant les coutures de mes sacs à dos,et un peu de dégrippant, nous avons une air saline. moi pour ma pars je n’aime pas le poncho
    il à des à des avantage, mais aussi des inconvénients nous avons le bas des jambes mouillées et dans les sentiers étroits il s’accroche dans les branches et pour les mains dans nos montagnes par un temps de chien je met des gants de plongée, j’ai vite le bout des doigts gelés.Comme il est dit dans l’article le poids du sac mais c’est aussi le confort du randonneur,mouillé ou sec pour la journée?.

  • jean marc

    Merci pour ce nouvel article toujours aussi interessant.
    Pour ma part, quelques sorties sous la pluie et j’avoue que ce n’est pas ce que je préfère.
    Dans ce cas, un poncho classique qui couvre tout et les papiers dans un sac congél et je viens de m’acheter des poches à compresser avec valve mais que je n’ai pas encore utiliser pour l’intérieur du sac.
    Bonne continuation et à très bientôt pour de nouvelles informations.

  • Le problème est aussi l’inverse. Aérer ses vêtements, son essuie et gant de toilette dans son sac à dos.
    J’ai fait la semaine passée le GR20, j’ai eu une heure de pluie donc pas de problème.
    Par contre faire sécher son essuie et son gant de toilette ou sa veste mouillé est très difficile quand on arrive le soir et qu’on dort en tente. Il est rare que cela sèche la nuit que du contraire. Et donc si on remet son essuie pas tout à fait sec dans son sac le matin et en plus dans un sac plastique et bien le soir, il pue et même chose pour les vêtements. Donc faire sécher ses vêtements, essuie, gant et les aérer est un bon sujet pour un prochain articles 😉

    • François Jourjon

      Bonjour Michaël,

      C’est une bonne idée d’article, mais j’avoue que je n’ai pas de solution miracle. Je fais en général sécher mes affaires sur le sac pendant la journée, mais ça ne fonctionne que s’il ne pleut pas toute la journée.

      Sinon il y a la possibilité de mettre les affaires à sécher à même la peau pendant la randonnée (par exemple des chaussettes au niveau des épaules sous le tee-shirt). Ce n’est pas très agréable, mais ça fonctionne plutôt bien.

      A bientôt,
      François

  • Jeep

    Pour éviter que son sac de couchage ne s’imbibe d’eau de pluie, ou même simplement de l’humidité ambiante lorsqu’il pleut ou que l’on passe un grande partie de sa rando dans un sous-bois, on peut utiliser un sur-sac étanche en Goretex.
    Le sac de couchage est stocké dans le sursac, le tout dans un sac de compression. Une hausse du poids quasi-négligeable, et le bonheur d’avoir un sac de couchage TOUT LE TEMPS SEC !

    En effet, même si le système de sursac est bien pensé et que l’on évite les fuites, lorsqu’on va étendre son sac de couchage sec après une journée sous la pluie, celui-ci va gonfler… en se gorgeant de l’humidité ambiante… au revoir la chaleur…

    On peut presque dormir dans une flaque (j’ai déjà dormi sous un fuite d’eau sans m’en apercevoir).

    Et 2 à 3 degrés gagnés la nuit, ce n’est jamais négligeable.

    • François Jourjon

      Bonjour Jeep,

      Par contre, il faut faire attention de bien réguler sa température, car avec un sursac le duvet respire moins, on a tendance à plus transpirer et le duvet absorbe cette humidité.

      A bientôt,
      François

  • Eric

    Bonjour,
    Ma première (et avant dernière utilisation) d’un poncho date de mon début en randonnée. J’avais acheté un premier prix avec les boutons pression sur les côtés et les cordelettes de serrage en bas. Dès le début de la randonnée avec la marche et le sac sur le dos la cape de pluie glissait sur l’avant ou l’arrieère, donc soit la capuche me couvrait les yeux, soit elle tombait sur la nuque. Mon ami en avait un un peu mieux. Faite en matière plastique transparente qui s’enfilait comme un pull et avec une fermeture éclair au niveau du col elle était faite d’un plastique un peu plus rigide. Voilà pour la présentation. Pour ce qui est de l’utilisation nous étions partis randonner en Bretagne l’hiver, au bout de deux jours ma cape était HS, Le vent (fréquent en Bretagne ;)) faisait remonter l’eau de pluie dans le poncho, je me retrouvait mouillé de l’intérieur :((. Le peu de hors sentier que nous avons fait l’a déchiré en peu de temps. résultat j’ai acheté des sacs poubelle supplémentaires pour bien isoler mes affaires de la pluie et j’ai poursuivi en k-way que j’avais emmené par prudence. Celle de mon ami, de meilleure qualité, à tenu plus longtemps mais les problèmes restaient semblables : non respirant ça devient une étuve dedans et il était tout autant trempé dès lors que l’on marchait en côte ou que nous faisions des efforts. Il n’avait pas de mobilité pour les bras car « coincés » sous la cape ce qui était très problématique lorsque nous avons du traverser des parties de bois ou champs inondés, et enfin les coutures non étanchées laissaient peu à peu passer l’eau sur les côtés de la cape mouillant quand même le sac à dos, le dessus était d’une seule pièce donc vraiment imperméable.
    Bref, je ne suis pas vraiment fan, le seul moment ou cela peut-être utile à mon sens c’est si il n’y a aucun abri et qu’il faut pouvoir faire un point carte/boussole mais à deux avec une petite bâche ça peut faire aussi bien et on à une bâche qui que servir à autre chose…
    A +

  • Dany

    Bonjour je crois qu’il est important de préciser que les sacs poubelle sont traités aux insecticides lors de leur fabrication.

  • aurelien

    Le sac a dos est une bonne chose mais assez facile à étancher. Mais pour les pieds, les nougats, les petons j’ai du mal à trouver la bonne solution : des grosses chaussures etanches qui mettent longtemps avant d’être mouillées ou des plus légères qui mouillent plus vite mais sèchent plus vite? dilem je veux bien un point de vue la dessus!

    • François Jourjon

      Bonjour Aurélien,

      Malheureusement, il n’y a pas vraiment de choix idéal. Je pense qu’il faut surtout choisir en fonction des conditions météo. Il y a aussi l’option chaussures non imperméables et chaussettes imperméables et respirantes.

      A bientôt,
      François

  • Bonjour

    Depuis plus de 30 ans que nous randonnons, nous avons toujours placé à l’intérieur de notre sac à dos un sac poubelle pour gravas, donc très solide. Tous nos effets personnels sont toujours restés au sec quelles que soient les conditions météo difficiles et Dieu sait que nous en avons rencontrées durant toutes ces années !
    Les aliments, le nécessaire de toilette…..dans des sacs congélation qui sont solides et légers en fonction de la marque.
    Bonnes balades à tous
    JL

  • bernard77400

    Bonjour François,

    Article parfaitement d’actualité si l’on se réfère à la météo des mois passés.

    Pour bien préparer son paquetage, il y a deux aspects à distinguer pour ne pas mouiller son contenu.

    Tout d’abord, le plus habituel, celui contre la pluie que tu as traité de façon exhaustive, mais aussi celui relatif à l’immersion prévue ou accidentelle du sac en pleine eau. Par exemple lors d’une traversée à gué ou sur un pont pas très sûr, d’une progression en partie dans un cours d’eau, d’utilisation d’une embarcation, etc…

    Dans le premier cas une protection imperméable efficace est généralement suffisante. Dans le second cas, seul un emballage parfaitement étanche est à retenir. Cela peut être le sac à dos lui-même, tels ceux utilisés en spéléo, ou des conditionnements qui protègent partiellement son contenu, ce que l’on peut obtenir dans certains cas à l’aide d’un petit bricolage, mais aussi en détournant des produits du commerce de leur destination première ou bien en achetant des articles dédiés.

    Cordialement,
    Bernard77400

    • François Jourjon

      Bonjour Bernard,

      Tu fais bien de préciser ce deuxième aspect. Quand il y a un risque d’immersion, il faut effectivement faire encore plus attention. Ce ne sont pas un poncho ou une housse anti-pluie qui vont protéger le contenu.

      Les sacs du type Sea to Summit dont j’ai parlé (ou du même type) fonctionnent plutôt bien même dans ce cas. Il faut par contre être sûr qu’ils ne soient pas troués. Mais, ils ne sont bons que pour une immersion courte et accidentelle. Je n’irais pas faire du canyoning avec. 😉

      A bientôt,
      François

  • JC & Stef

    Bonjour François,

    Encore une fois un très bon article !
    Pour ma (notre) part, le sac poubelle par dessus le sac (en prenant soin de défaire au préalable les bretelles du sac pour ne faire que 2 trous dans le sac poubelle et ne pas trop le fragiliser) est une bonne méthode. A placer les matins à risque pour ne pas avoir à le faire au dernier moment ! S’il ne pleut pas, on le laisse enrouler sur la tête du sac et les affaires pendues au sac à dos peuvent sécher. À la moindre pluie, le coéquipier ajuste le sac poubelle en moins de 30 secondes sur tout le sac à dos. L’avantage c’est que le sac à dos complet est protégé, même la partie dans le dos. Il faut juste faire attention au bas du sac qui peut être mouillé lorsqu’on le pose au sol. Pour compléter la méthode, l’intérieur du sac à dos est organisé dans des sacs plastiques : 1 sac habit, 1 sac nourriture, 1 sac duvet + matelas, … 1er avantage : on s’y retrouve plus rapidement et on ne perd plus la paire de chaussette qui a glissé au fond du sac à dos ! 2ème avantage : ça permet de compléter la méthode du sac poubelle si jamais il devait se déchirer lors de la rando et laisser passer de l’eau.
    C’est de loin la meilleure méthode que l’on a testé et approuvé lors de notre GR20 en juin dernier : 8 jours avec seulement le 1er jour sans pluie… 🙁
    Pour ce qui est de la durée de vie des sacs poubelles : 2 sacs pour les 8 jours de marche nous ont été nécessaires, ce qui reste correct.

    D’ailleurs on t’a fait beaucoup de pub pendant le GR : organisation du sac à dos, poids du sac, 1 objet = 2 utilités, le réchaud ultra light, les granolas du matin, j’en passe et des meilleurs ! On a « écœuré » pas mal de randonneurs lorsqu’on leur disait le poids de nos sacs très inférieurs aux leurs et que l’on avait plus de matériel qu’eux ! Mais on était obligé d’être honnête et de dire que c’était grâce à TOI… 😉
    Au final, je ne changerai pas grand chose aux choix que nous avons fait nous, mais qui ont été fait en fonction de TES récits et articles.
    On a eu les pires conditions par rapport à la saison : pluie diluvienne, grêle, … Et notre sac avait le JUSTE nécessaire, c’est à dire que rien ne manquait, rien n’était superflu.
    La seule chose qui nous a fait défaut (hormis le soleil !), est une paire de crampons light pour les névés gelés qui s’adaptent sur les chaussures de trail mais je ne sais pas si ça existe…

    En tous cas, un énorme MERCI à toi de nous 2 !
    Je voulais le faire depuis notre retour et je n’avais encore pas pris le temps… C’est aujourd’hui chose faite !

    Continue ainsi ton site et tes articles, tu rends service à de nombreuses personnes.

    Si jamais tu es de passage en Savoie ou autre, n’hésite pas à te manifester, tu es le bienvenu pour boire un coup et partager une rando !

    Jean-Claude & Stéphanie

    • François Jourjon

      Bonjour à vous,

      Merci beaucoup pour votre retour. Ça me fait très plaisir de voir que le blog ait pu vous servir. Si j’arrive à découvrir la danse du soleil, je n’hésiterai pas à la partager. 😉

      Merci pour la méthode du sac poubelle qui permet d’emballer tout le sac – contrairement à la housse anti-pluie. Il faut que j’essaye ça. Est-ce que vous auriez éventuellement une photo sous la main pour que je puisse illustrer la méthode ?

      A bientôt,
      François

  • Maurice

    Difficile de trouver la solution parfaite…
    Ayant eu un poncho déchiré par des barbelés dans un GR, j’ai abandonné le poncho. Depuis des randos en Royaume Uni, je mets systématiquement un sac poubelle dans mon sac à dos (même un de rechange parfois) et en plus mes objets dans des sacs plastique,peu importe lesquels, même ceux reçus comme emballage de colis par exemple! Et le dernier sac à dos acheté, a un sur-sac!
    Pour les jambes, un sur-pantalon imperméable mais avec un « filet » intérieur qui l’empêche qu’il colle à la peau, et il est assez long, recouvrant le haut des chaussures. Par contre la veste imperméable n’a pas de « filet » dans les bras, et l’intérieur devient humide de transpiration!
    Je n’ai pas trouvé de solution parfaite.
    Merci pour tes articles et les dialogues qu’ils suscitent.
    Papy Maurice (77 ans), simple randonneur

    • François Jourjon

      Bonjour Maurice,

      Les filets à l’intérieur des vestes et pantalons imperméables sont souvent là pour protéger la membrane. Ce sont souvent aussi des vêtements d’une qualité un peu moins bonne que ceux sans – ce qui peut expliquer la transpiration dedans. Cela dit, même les meilleurs vestes que j’ai testées avaient ce problème (même s’il est moins important).

      A bientôt,
      François

  • Bonjour François,

    Merci pour cet article très utile. Personnellement, je n’aime pas beaucoup marcher sous la pluie, mais il m’est arrivé de ne pas avoir le choix, notamment en Corse sur le GR 20 ou bien en Auvergne, à l’occasion d’un tour des Volcans.
    Dans le cas du GR 20, j’ai eu l’occasion de tester et ensuite, de réfléchir au système de protection contre la pluie suite à une chute dans un torrent gonflé par les orages. Je suis tombée en arrière, mon sac à dos a donc pris un bain, mais comme j’avais protégé mon sac de couchage et mes vêtements dans des sacs plastiques, j’ai pu garder mes affaires relativement au sec. Mon appareil photo reflex, lui aussi protégé, et situé en haut du sac n’a rien pris, fort heureusement. Sans ce système de protection individualisé pour les divers éléments dans le sac, j’aurais sans doute passé des nuits dans un duvet mouillé et j’aurais sans doute eu du mal à avoir des affaires de rechange sèches. Un poncho ou une housse externe pour sac à dos n’aurait rien protégé du tout.
    Je suis donc partisane de la protection individualisée dans le sac, en privilégiant des sacs de qualité, imperméables, comme ceux que tu proposes qui ont le double avantage de compartimenter, d’optimiser le rangement et de protéger de l’humidité. La housse peut limiter encore un peu plus l’humidité si on décide de mener une guerre absolue contre la goutte d’eau, mais avec les risques que tu mentionnes dans ton article.
    Merci pour ton article qui sera très utile à beaucoup de gens ! Vivement le prochain (un petit indice peut-être ?)

    • François Jourjon

      Bonjour Florence,

      Merci pour ton retour qui appuie celui de Bernard plus haut. Les sacs individuels protègent effectivement bien pour une immersion, pas la housse anti-pluie et le poncho. Pour le prochain article, pas d’indice, j’hésite encore sur le sujet. 😉

      A bientôt,
      François

  • renee

    En reco fin août au-dessus de PRATS DE MOLLO (66 P.O.) nous avons essuyé – expression amusante – un gros orage pas prévu par la météo ni nous deux – un animateur pourtant aguerri (lol) et moi : nous n’avions pas réalisé que toute isolation DE LA TETE ET DU TRONE ET MEME DU SAC – ne saurait suffire aux trombes d’eau qui nous ont arrosé les jambes ! … La pluie a donc très librement dégouliné depuis nos cuisses jusque dans nos chaussures – étanches bien entendu, re lol – et a plaqué sur nous nos shorts, dévoilant nos sous-vêtements … Nous avons pris le parti d’en rire – facile pour une rando à la journée – et avons même eu la chance, bruit de pluis battante aidant, de voir tout près de nous une biche et son faon, qui n’avaient par perçu notre approche, alors que nous pataugions dans la boue d’un sentier … Donc, beau souvenir de séchage improvisé en parvenant au 4X4 (sous un superbe soleil revenu 200 m avant notre arrivée ) … Retour assis sur des sacs en plastique, avec le parcours d’une belle rando et des leçons à retenir pour les prochains caprices météo …
    Le pancho proscrit par nous deux n’aurait pas changé grand’chose, il fallait des pantalons isolants …
    qui nous attendaient dans les sacs de rechange … Leçon complémentaire …

    Merci François, TOUS les articles, que j’ai largement diffusés, ont été utiles à tous nos co-randonneurs !

    • pascal

      Bonjour, petite info à consommer avec modération. Pour ma part avec une expérience en raids multi-sport, j’utilise des sacs type congélation avec zip et cela tiens parfaitement bien même quand il faut traversé une rivière à la nage et pour les pieds des petits sacs poubelle ou de course (moins classe, surtout les anses) autant le matin à la fraiche pour sécher les chaussettes mouillées, pour traverser des petites rivière, mais attention, comme je le dis en haut  » A consommer avec modération » sous peine d’ampoules. Nos Raids dure souvent 48h en moyenne et parfois nous avons 48h de pluie, plus les épreuves canoé.
      En parlant ampoules, savez vous qu’avec une petite seringue dans votre trousse de secours et un petit flacon d’éosine, vous pourrez toujours marcher pendant des jours et des jours.
      Il suffit en cas d’ampoule de la piquer avec l’aiguille de la seringue d’aspirer le contenu de votre ampoule, vider la seringue, mettre environ la même quantité d’éosine que ce que vous avez enlever de votre ampoule et l’injecter dans votre ampoule, l’idéale est de reprendre le trous d’aiguille déjà fait cela évite à l’éosine de repartir trop vite et enfin mettre un pansement afin que l’éosine ne tache pas vos chaussettes. Le but est de sécher la peau (la nouvelle, c’est elle qui fait mal) tout en laissant la peau (la vieille)qui va vous protéger et cela sans aucune douleur. Vous remarquerez que je n’est pas écrit (la vieille) peau, car je ne vise personne (lol)

      • Eric

        Bonsoir,
        Je « plussoie » à la méthode de Pascal. C’est celle que j’utilise depuis des années. Pour le pansement j’utilise de l’élastoplaste que je colle directement sur l’ampoule traitée et lorsque la peau est bien sèche. Je prends la marque suscitée car la colle utilisée adhère bien et durablement sur la peau.

  • renee

    Lire TRONC et non trône, merci

  • Christian

    je sent que je vais me régaler avec vous , vous acceptez les photos de natures ?

    Amitiés du 42

  • sebcestresbien

    Une approche complémentaire: organiser son sac correctement.
    – je mets toujours mon pantalon de pluie au fond du sac et la veste tout au dessus ou le cotéquu n’est pas en contact avec le dos. Ca permet d’avoir une protection au cas où l’on pose le sac par mégarde dans une flaque par exemple.
    – j’ai aussi souvent avec moi un grand sac poubelle noir, que je place comme ma veste de pluie, ca ajoute une protection si le sac perce

  • vache d'abondance

    Moi je préfère que tout ce mouille à l’interieur !

  • Charles Do

    il n’y a pas de solution miracle.
    après plusieurs années de raid en tous genre sous la pluie, la neige ou la grêle j’ai fait le constat que quelque soit le matériel rien ne résiste à l’eau. je fais donc le choix de sacs poubelle résistants (jardin ou gravats) pour le couchage, les rechanges et le linge sale (et oui car mouillé ça pèse) et d’autres plus léger pour la nourriture, cartes, etc. plus un sur sac (en privilégiant les modèles avec des œillets en bas pour éviter l’accumulation due à la condensation)
    je privilégie toujours un sac spécial chaussettes (le primordial du primordial).
    tout dépend des conditions de nuit : gites, refuges ou bivouac
    pour les papiers, gps, téléphone, clés de voiture rien de mieux que les sacs étanche de mer.
    pour les serviettes de toilette pas de solution à part essayer de faire sécher la nuit autant que possible, mais si il pleut la journée la nuit est souvent humide et alors là !!!
    par contre on peut tout à fait dormir au sec sous la pluie en bivouac, mais 1 ou deux nuits. le pb étant le rangement du couchage le matin au réveil, d’ou l’intéret de partager le matériel entre plusieurs sacs étanche)

  • Alain

    Le sac à dos réellement étanche c’est bien aussi (surtout utilisé par les plaisanciers ) Il peut même tomber dans l’eau . J’en ai un vendu par la SNSM il y a quelques années.
    Inconvénient : trop petit pour les randos de plus de 2 à 3jours

  • kiki

    Nous marchons plusieurs fois par an sur les chemins de compostelle ainsi que des randos a la journee nous avons donc des milliers de kms a notre actif ‘des pluies et des ampoules.je connais,
    pour le sac ‘nous avons aussi opté pour le sac poubelle ‘ a l interieur et des sacs nylon de couleurs differentes pour nos vetements ‘chaussettes et sac de couchage ‘par dessus la pelerine en cas de pluie
    Mon systeme pour garder les pieds relativements au sec ‘moi qui transpire ennormement et par temps tres chaud je change de chaussettes tout les 10kms « les mouillees je les mets a secher sur le sac je n emporte que 3 paires de chaussettes .et meme sur 1800kms je n en ai jamais manqué.
    Je me suis occupée de nombreuses empoules en tant qu hospitalier avec un briquet je brule une aiguille enfilé d un fil ,je perce et laisse le fil ,je met quelques gouttes d eosine sur le fil que je fais coulisser dans l ampoule ,qui se rempli d eosine ,je laisse un peu secher et avec un tout petit morceau de compresse je met un un sparadras urgoderm (tres fin )donc pas de gene dans les chaussures ‘le landemain apres la douche je fais coulisser le fil pour eviter que l ampoule ne se remplisse a nouveau ,de cette facon elle seche tres rapidement.un conseil quand vous sentez un picotement ou un echauffement .arretez tout de suite ,dechaussez et massez vos pieds ça evitera les ampoules.
    a bientot .
    vos articles sont tres interressant

  • Emmanuel

    Salut, je n’ai pas eu la « chance » de faire une randonnée sous la pluie seulement sous un épais brouillard lors d’une dénivelée de 700mètre, actuellement j’emmène un grand sac poubelle avec moi pour le sac a dos en me disant que ça iras et un kway étanche pour mon corps ( pas super avec la transpi mais j’ai des habits en laine de mérinos qui sèchent vite une foi que je ne suis plus en effort intense)

    Je pense cependant opter pour le duo veste respirante et déperlante avec la housse de sac mais en attendant je vais utiliser mon sac poubelle customiser

  • Chantal

    un inconvénient des sacs poubelle tapissant l’intérieur du sac : le bruit, lorsqu’il est manipulé le matin pour faire le sac dans les gîtes ! une jacquette sur le chemin de Compostelle pendant 2 mois et demi !

  • Claude06

    Bonjour,
    En cas de pluie lors d’une randonnée, je sors le poncho qui couvre largement le haut du corps et le sac à dos.

    Lorsque je prépare mon sac avant chaque rando, je prends le soin de protéger mes affaires dans des sacs plastique par catégorie: bouffe, vêtements, divers, affaires de rechange et ce quelle que soit la météo annoncée même par grand beau temps. Les affaires sont ainsi protégées d’une bouteille d’eau qui fuit ou explose, d’un tupperware mal fermé, etc…

    Attention, certaines grandes chaînes de magasin de sport proposent des sacs à dos à des tarifs attractifs mais qui présentent la caractéristique de ne pas être imperméables.Tout est fait dans les règles, une étiquette sur chaque article prévient le client de cette particularité.

  • Apo

    Article indispensable!
    Perso j’utilisais déjà des zipplocs pour les choses vraiment importantes ou craignant l’eau+ un couvre sac 10L trop grand pour pouvoir bien le rabattre en dessous et au niveau du dos 😉 et toujours des petits sacs poubelle pour y ranger les affaires mouillées…

    Je vais tester le système de la « doublure maison » à base de sac poubelle

  • jacqueline

    Bonjour je voudrais savoir si un sac à dos pouvait éviter de mourir en rando en faisant une chute de 150 m au col de Falimont? Voir l’article sur info Remiremont une femme de 66 ans a fait une chute mortelle au col de FALIMONT le samedi 10 décembre moi qui se trouvait à ses côtés et si j’avais été derrière je serais partie avec
    Merci de votre réponse pour moi c’est un véritable drame

    • Fred

      Bonsoir Jacqueline,
      tout d’abord je n’imagine pas ce que vous avez du ressentir au cours de cet accident, et aussi après.
      Cela a du être un choc terrible.

      Pour tenter de vous apporter une réponse,
      il faut comprendre que la plupart du temps, ce n’est pas tellement la longueur ou la hauteur de la chute qui en détermine l’issue mais d’avantage la manière dont on chute, sur quoi on se heurte et comment on arrive en bas.

      Certaines chutes de quelques mètres seulement peuvent être très graves, voire fatales, simplement parce-qu’on a heurté une pierre au mauvais endroit ou on s’est cassé le cou sous le poids de son corps.
      D’autres chutes très spectaculaires peuvent se terminer avec quelques dommages mineurs, voire des égratignures, parce-qu’on a eu la chance que les zones vitales du corps n’ont rien heurté de décisif dans sa course et que l’on a été amorti à l’arrivée.

      Je comprends que c’est plutôt une non-réponse que je vous donne ici, mais c’est la réalité des choses.

      Maintenant, une chute de 150m:
      S’il s’agit d’une chute libre, le sac à dos n’aurait pas suffit à éviter le désastre.
      S’il s’agit d’une chute en dévalant une pente, toutes les scénarios restent possibles

  • Fred

    Je suis rassuré, je vois que je ne suis pas complètement à côté de la plaque.
    Voilà un article plein de bon sens.

    J’ai personnellement opté pour:
    Housse anti-pluie intégrée au sac à dos
    + ziploc pour certains petits matériels
    + dry sac de SeatoSummit (j’adore leurs produits)

    Je préfère moi aussi combiner la répartition dans des petits sacs pour la facilité de rangement à la protection globale pour l’essentiel et oui, j’ai aussi envisagé l’éventualité que je glisse sur une pierre, une souche, et fasse un plongeons dans une rivière.

  • danielle

    Bonjour,
    je suis novice (pour faire Compostelle) savez vous ou je peux trouver des guêtres qui couvrent la chaussure , j’ai effectivement des chaussures qui ne sont pas étanches , tout le monde me dit que je vais partir au moment il pleuvra le plus :fin mars du Puy en Velay Via Compostelle
    Voici ce que j’entend depuis 2 mos…Juste pour rire …….. Vous savez les personnes autour de moi sont là…. elles me rassurent
    , du genre elles veulent toutes me conseiller :Tu prends de bonnes chaussures pour la marche… (non je vais prendre mes tallons haut)….. Surtout pense à prendre un bon sac a dos, si tu veux j’en ai un que ton père avait acheté en 1965 pour faire du camping en forêt … de très bonne qualité il vient du V.. Campeur!
    ou… Tu es sur que tu veux partir toute seule? c’est peut-être pas prudent une femme seule hmhm
    Heureusement qu’elles me conseillent ( mais c’est très gentil )
    Merci de votre aide
    danielle

  • Daniel

    Encore une page tout à fait pertinente. Merci François.
    Pour ma part, j’utilise une mélange des différente propositions, et je module en fonction des conditions climatiques. Systématiquement mes affaires sont protégées dans le sac par des pochons plastiques (sacs poubelle). J’emporte un sur-sac que j’utilise en cas de petites pluies. Pour les grosses pluies j’emporte toujours un poncho. Le poncho est un objet assez lourd mais tellement efficace. Il faut veiller à ne pas le porter trop longtemps pour limiter les problèmes de condensation et de transpiration. C’est vrai que les égouttures ont tendance à rentrer dans les chaussures….

  • Alexa

    Les ac etanches sont vraiment une excellente option en plus de proteger de l’eau, ils permettent compresse les vetements, sac de couchages meme la nourriture en retirant l’air a l’interieur du sac. Ils permettent aussi de mieux organiser le sac a dos.
    PS: Tres bon article, Merci

  • Maxime

    Bonjour François, quel est l’intérêt d’un sac imperméable plutôt qu’un sac complètement étanche (sac poubelle, ziploc…) ? Je pense notamment pour la respirabilité du sac de couchage. Éviter que l’humidité ne pourrisse de l’intérieur. Merci 🙂

    • François Jourjon

      La plupart des sacs de protection ne sont pas respirants, sinon ils couteraient bien plus cher. J’utilise le mot étanche pour dire très imperméable mais il n’y a pas vraiment de différence de respirabilité entre les 2 pour des sacs de protection. Dans tous les cas, il faut effectivement éviter de laisser des affaires humides dedans. 😉